Longue distance lieu d'études

Merci de ta réponse.

Pour avoir parlé avec la responsable du master, elle avait insisté sur le fait que celui-ci devait se faire absolument en présentiel. Mais c'était sans compter sur le (ou la) covid.
Je n'ai pas pensé à voir du côté des bus. Merci de la suggestion. Je n'avais même pas envisagé qu'il soit possible de faire le trajet d'une traite mais je devrais effectivement vérifier.

Après, plus que la motivation, c'est aussi le fait de savoir s'il est envisageable de se reposer autant sur la SNCF et les transports chaque jour qui m'intéresse. Même si je ne dirais pas non à une covidisation des cours, au moins partielle, pour éventuellement alléger l'emploi du temps.

Coucou omega, merci de ta réponse.

En fait les horaires sont très arrangeants. J'aurai beaucoup de journées avec un seul cours à 9h (et pas 8, ce qui peut garantir des trajets plus agréables), et je finirai au plus tard à 16h30.

Je dois dire que ma première semaine était fort déprimante et que je vois la possibilité d'aller là-bas comme une libération. A vrai dire je n'avais pas pensé à l'idée de faire le trajet quotidiennement jusqu'à ce que le responsable du master où je suis actuellement ne dise qu'il l'avait fait durant ses études pour aller de ma ville à Paris VI chaque jour.

Je me sens enfin heureux pour mes études.

Merci de vos encouragements, ça me fait plaisir !

Merci du conseil.
Je ne pensais pas que le forum était si consulté que ça à cause du fait qu'il y ait un noyau solide d'intervenants réguliers assez réduit, malgré quelques noms que je peux reconnaître (Claude Quitté par exemple). Effectivement je dis quand même sans filtre que j'envisage de lâcher un M2 auquel je me rends pour aller à un autre en public. Je serai plus précautionneux et compte de toute manière diminuer ma présence, sauf pour questions mathématiques.

Y a de ça soleilvert. Il y a surtout le fait que j'ai suivi des études de maths par amour de la matière mais que je me rends compte que les métiers reliés ne me plaisent absolument pas.

Superkarl : je sais bien.
Ma remarque reste sérieuse, voilà trois ans que j'ai envie de tout lâcher et de remonter le temps pour changer mon postbac.
Merci de ton soutien.

Et tu fais quoi ? Tu t'y es pris comment ?

Corto : en fait je ne peux simplement pas m'y rendre. J'ai cru un moment le pouvoir à cause de tgv max s'il y a des connaisseurs, mais il y a un gros manque de lignes éligibles à l'offre par rapport à ce que j'ai connu quand j'allais à Strasbourg (et Paris), en fait il n'y en a aucune qui roule tôt le matin (au mieux je peux arriver vers 8h50 gare de l'est, et une grosse moitié des cours commence à 9h).
En gros, je pourrais me rendre aux cours de l'après-midi (soit 2 sur 5 de mémoire), modulo en plus le risque de ne pas avoir forcément de retour (on ne peut pas réserver à l'avance plus de six voyages). Et c'est déjà quasi plein sur les trente prochains jours. Ce qui a tendance à m'inquiéter plus que le reste est le fait que les cours de biologie sont tous assurés en une semaine. J'ai peur qu'il n'y ait un genre de contrôle d'assiduité pour ceux-ci. J'hésite à demander cash justement pour ne pas être remarqué si je voulais me rendre au master sans pouvoir assister à cette première semaine (que je pourrais repiquer sur un camarade).
Mais ça restait bien mon master idéal dans le cadre de mon cursus mathématique, je vous rassure !

Véto est un rêve supérieur mais il a des chances de rester à l'état de rêve (notamment pour le prix de l'école comme tu l'as dit, même en travaillant puisque le salaire serait absorbé par...la vie). Justement, si je faisais un M2 maths fondas à distance j'en profiterais pour bosser et capitaliser au mieux pour uniquement les frais d'inscription. Le M2 ne sert à rien après, c'est plus un truc de complétion comme l'a dit Superkarl.

J'ai quelques luttes idéologiques dans le domaine de la médecine que j'aimerais faire un peu progresser en apportant une expertise statistique aux études pharmaceutiques, voilà le pourquoi de mon envie de ce M2. C'est un peu naïf mais bon, il faut bien un moteur. On peut ajouter à ça le fait que maintenant, j'aime la biologie, et qu'en maths appliquées j'ai un attrait pour les probas et stats bien plus prononcé que pour le reste.

J'ai un peu tendance à m'emballer en postant ici. Entre des problèmes financiers passagers et l'incertitude sur l'avenir les idées se mélangent et alternent beaucoup, je fais un petit craquage.

(Et désolé pour la phrase sur les M2. Je pensais à ceux de maths fondas. Ils ne servent pas à rien mais ça me semble si hasardeux de miser sur leurs débouchés ! Je suis heureux pour tous les intervenants du forum qui ont réussi après leur doctorat cependant. C'était de base mon rêve après le lycée mais je ne suis pas assez joueur pour ça. Il y a l'option enseignement dans le secondaire, que j'aurais sans doute appréciée il y a cinquante ans, et j'aime toujours autant donner des cours particuliers, seulement j'ai l'impression, à lire des témoignages ici et ailleurs, qu'il y a une volonté délibérée et supérieure voulant que les choses se passent au plus mal, et j'ai la phobie de craquer en plein cours un jour. Vous l'aurez compris, mon grand défaut, c'est pas la flemme, c'est la trouille).

Edit : juste quelque chose pour rebondir sur votre remarque concernant l'assiduité.
En master, le régime cours + td est-il toujours de rigueur ? Ou ça dépend ? C'est ça qui m'inquiète le plus. Je ne trouve aucune info sur le master d'Orsay. Par exemple, les absences ne sont pas relevées là où je me rends, d'un autre côté nous ne sommes que 6.

En tous cas merci de votre soutien à tous. C'est toujours réconfortant.

Superkarl : en fait nous avons déjà un appartement à deux. Je n'envisage pas d'en prendre un à Orsay


soleil_vert : les métiers que tu cites ont également mon intérêt et je pense à eux aussi.
Merci d'énoncer cette vérité générale sur l'étude via des livres ! Je suis on ne peut plus d'accord !

Eh oui JLT. Pour avoir assisté à l'euthanasie d'un chat en pleine nuit, ou pour avoir l'exemple de mon père qui est resté au chevet de son fidèle Chow chow passant ses dernières heures chez le vétérinaire, je vois un peu le triste derrière. C'est juste que, je sais pas, il y a ces moments où, au hasard d'un carrefour, on tombe sur un chat, on croise son regard, et de temps en temps, quand ça arrive, pendant un centième de seconde, on a l'impression que lui et nous, on se comprend. Eh bien, je crois que ces moments, ce sont ceux d'une vie où on se sent le plus heureux.