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En fait, il y a tous les niveaux ici.
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Et n'hésite pas à partager tes curiosités.

amicalement,

e.v.

Les statistiques montrent au contraire qu'il y a très peu d'admis à l'externe parmi les candidats de l'interne. Cela vaut la peine de la passer mais pas de la préparer spécifiquement.

L'agrégation interne : 150 places sur 1300 inscrits soit 1 chance sur 9.

L'agrégation externe : 400 places sur 1600 présents soit 1 chance sur 4.

La concurrence est beaucoup plus rude à l'interne.

Franchement quand je vois 1 place pour 9 pour l'interne, et qu'il faut fournir un travail acharné pour avoir qu'une chance sur 9 d'être admis, je n'ai pas envie de la passer. Surtout quand on n'a pas des capacités au-dessus de la moyenne.

Après gagner plus ce n'est pas une préoccupation principale pour moi, donc ne pas passer l'interne ne me dérange pas.

Mais pour ma fierté personnelle, j'aimerais un jour avoir le niveau pour comprendre des sujets de l'X.

@Math Coss
Plusieurs personnes du forum dont Ronan ont eu l'externe cette année alors qu'ils préparaient l'interne.

OShine a écrit:

L'agrégation interne : 150 places sur 1300 inscrits soit 1 chance sur 9.

L'agrégation externe : 400 places sur 1600 présents soit 1 chance sur 4.

Ah bon ???? Il y a équiprobabilité de réussite de tous les candidats ???? Autant tirer au sort les noms des reçus dans un chapeau....cela épargnera l'organisation fastidieuse de concours de recrutement......

Je particpe à la finale du 100 mètres aux JO donc j'ai 1 chance sur 8 d'être médaille d'or....

Avant le début de la compétition, la France avait 1 chance sur 32 de gagner la coupe du monde 2018.....comme le Panama ou l'Arabie Saoudite....

Au fait, tu devrais passer l'agrégation externe....on n y pose pas encore des questions de niveau 1ère STMG sur les taux d'évolution....

OShine a écrit:

J'ai réussi à faire 10 questions de l'agrégation externe en algèbre, avec un niveau MPSI.

J'ai passé l'agrégation externe en 1995. À cette époque, il y avait trois épreuves écrites (maths générales, analyse puis une épreuve optionnelle à choisir lors de l'inscription au concours).
J'avais choisi l'option probabilités pour la troisième épreuve. Le sujet contenait 45 à 50 questions. En traitant 14 questions, j'avais obtenu 13/20.

OShine a écrit:

C'est une galère sans nom pour trouver des ressources pour des leçons loufoques.

Il n'a jamais été aussi simple de préparer les leçons d'agrégation, on peut trouver tous les livres de manières plus ou moins légales sur internet, et les sites proposant des plans de leçons tout faits pullulent (ce qui est une bien mauvaise chose pour l'autonomie des candidats je trouve).

@Math Coss

Possible mais c'est peut être le manque de temps quand on travaille à côté.

@Ramon
Intéressant.
Je me compare trop aux personnes qui sont très fortes.

De toute façon j'ai 2 solutions. Soit j'abandonne et je fais des maths de temps en temps pour le plaisir.

Soit je continue et je commence le livre de cours de MP et je le termine en un an et je passe l'interne en 2021.
Je vais réfléchir.

@poirot
Oui c'est vrai.

@Zeitnot

C'est à dire que ce n'est pas un objectif. Je ne le prépare pas. Par curiosité je regarde parfois les écrits pour voir si je sais faire, mais je fais ça aussi pour l'externe alors que je ne compte jamais le passer.

J'étudie les maths quand je m'ennuie, et je me dis que si un jour on me demande de faire des colles en prépa il faut que j'ai un certain niveau.
Il y a une prépa éco et MPSI/MP dans un lycée à 5 km de chez moi.
Certes c'est pas une prépa relevé, les DS sont de niveau CCP mais quand même.

@RM : tu parles de l'interne ? À l'externe j'avais préparé toutes les leçons sans exception (et sans pomper sur des plans déjà prêts, ce que d'autres de ma promo ont préféré faire, bien mal leur en a pris en général !).

Je pense que OShine n'a aucune chance en l'état actuel de réussir l'agrégation, que ce soit l'interne ou l'externe. Mais si le niveau continue à baisser, OShine paraîtra peut-être comme un génie par rapport aux néo-certifiés dans quelques années et ses chances à l'agreg augmenteront.

Si la préparation des leçons le rebute, l'interne est plus indiquée car il n'y a besoin que de proposer qu'un seul développement à la leçon, contrairement à l'externe qui en nécessite deux. De plus, un niveau de connaissances de prépa environ suffit pour l'interne.

@Oshine :
j'ai passé il y a 3 ans, en touriste, l'agrégation interne après 20 ans sans faire de maths (j'avais le niveau TS).J'avais juste revu (survolé) à peine 1/10 eme du programme et j'ai eu 7,4 de moyenne . L'admissibilité devait être à 8,7. J'étais loin mais contente car je m'attendais à avoir moins de 3 !
Même moyenne l'an dernier : je n'avais pas trop bossé non plus.

Là, je bosse un peu tous les jours et davantage pendant les vacances depuis la fin des épreuves il y a 1 an.
Je n'ai pas encore le niveau mais je progresse petit à petit.

OShine a écrit:

Pourquoi penses tu qu'elle va disparaitre ?

Ce que je vais dire n'engage que moi et n'est qu'une conjecture.
L'agrégation risque de disparaître pour plusieurs raisons:

• Un agrégé, c'est 3 heures de moins par semaine pour 700 euros de plus par mois...Dans le cadre du saccage définitif des services publics, il faut racler les fonds de tiroir et supprimer tout ce qui coûte "un pognon de dingue"....Un cocktail 50% certifiés et 50% contractuels sera amplemement suffisant....et beaucoup moins onéreux....
  
• Je conjecture que les CPGE seront probablement supprimées et que les grandes écoles seront diluées dans les universités...Il faut bien montrer à "ceux qui ne sont rien" que tout ce que les gaulois réfractaires ont construit au fil des siècles (et que le monde entier nous enviait) peut être supprimé d'un trait de plume (ou d'un clic pour faire XXIème siècle). Il n'y aurait alors plus besoin de recruter des agrégés pour préparer des concours qui n'existeraient plus.
  
• L'agrégation est devenue inutile pour maîtriser ce qui est enseigné au lycée. Un CAPES bas de gamme suffit pour la nullité crasse des programmes actuels....d'autant plus que dans le service hebdomadaire en lycée, la part des maths risque de rétrécir sensiblement (SNT, enseignement "scientifique", grantoral et autres fariboles ou lubies nouvelles qui sortiraient, au gré des "alternances" politiques, des cerveaux des pédagogos ou des ministres)...
  

Aujourd'hui, tout cela n'est qu'une fiction....mais chez EDNAT, le pire c'est ce qui vient après......

@OShine :

Il y a très peu de groupes à l'agrégation interne, et de plus tu tires un couplage de deux sujets à l'oral, donc avec de la chance il est possible de réussir le concours sans être interrogé sur les groupes (à condition toutefois de bien maîtriser le reste).

Maintenant, à propos de la question de savoir si tu dois passer l'agreg, ou bien te consacrer à la cuisine ou au sport, toi seul sais ce qui t'apporte des satisfactions dans la vie. Si tu aimes apprendre des maths, alors continue jusqu'à ce que tu aies révisé tout le programme de prépa et présente-toi au moins une fois au concours. Si tu es très loin de la barre d'admissibilité, alors tu pourras passer à autre chose. Mais si tu n'en es pas très loin, alors tu pourras réessayer les années suivantes : le niveau du CAPES a fortement diminué depuis une quinzaine d'années, il n'est pas exclu que l'agreg prenne le même chemin. En tout cas je pense qu'il faut tenter sa chance tant qu'on en a la possibilité pour ne pas regretter plus tard.

Inversement si tu penses que d'autres activités que les maths sont plus gratifiantes, ne t'en prive pas, il n'y a pas que les maths dans la vie.

Il n'y a pas de raison de stresser, tu as déjà un poste permanent, l'agreg n'est qu'un bonus. Si tu l'obtiens, tu auras du beurre dans les épinards, si tu ne l'as pas tu auras juste les épinards mais tu ne mourras pas de faim.

Je pense que quelqu'un qui maîtrise bien son sujet et qui a suffisamment d'entraînement, comme un prof de prépa, n'a aucun mal à résoudre les questions de Centrale, X, Mines ou agrégation, mais n'arrivera pas forcément à terminer le problème d'agreg en 6h. Mais ça n'a pas d'importance pour toi, ton but est de résoudre les questions les plus simples d'un problème agreg, et non les questions les plus difficiles qui ne serviront qu'à départager les 10 premiers, voire qui ne servent à rien car personne ne les aborde.

Qui peut savoir comment l’agrégation va évoluer ? Le sens de l’Histoire semble être une perte d’épaisseur des programmes ! Si je devais reprendre exactement le même cursus que celui que j’ai suivi il y a quelques décennies (CNAM, A1, B1), je ferais du calcul différentiel sans jamais aborder le théorème des valeurs intermédiaires (un exemple parmi d’autres). Pourquoi le théorème des valeurs intermédiaires est-il passé à la trappe ? Comment a-t-il pu être jugé accessoire dans un cours d’analyse de premier cycle ?

Concernant l’agrégation, il n’est pas difficile de se mettre au parfum !
Les candidats actuels doivent se préparer moralement à traiter ce genre de sujets (posés à l’oral de l’agrégation depuis 2015):
Trouver le centre d’un groupe uniquement à l’aide de sa table des caractères.
Démontrer (sans notes) le lemme de Schur, le théorème de Maschke.
Exercice autour du théorème de Frobenius-Zolotarev (pas évident de prime abord et il ne faut pas avoir peur des quotients !)
Des applications simples du symbole de Legendre ou de la fonction de Möbius.
Montrer qu’aucun groupe d’ordre 200 n’est simple.
En algèbre linéaire: exponentielles de matrices, décomposition de Jordan, invariants de similitude.
Action du groupe modulaire sur le demi-plan de Poincaré.

Dans le domaine de l’analyse, j’ignore où en est le programme aujourd’hui. À la fin des années 90, un candidat à l’agrégation pouvait se voir proposer des thèmes comme: les fonctions holomorphes du disque, la répartition modulo $1$ des suites réelles, une introduction à la théorie analytique des polynômes, une utilisation des anneaux et idéaux en analyse.
Beaucoup de « simples » questions de cours se cachent derrière ces formulations effrayantes. Ces thèmes n’en restent pas moins difficiles !
...

La crise des vocations n'en finit pas de chuter.

C'est pas avec l'augmentation de 20 à 90 euros pour UNIQUEMENT les profs qui sont débutants que ça va améliorer les choses.

Il y a trop de différence de traitement entre les prof, ça devient du n'importe quoi.

Un luxe ?

On peut se luxer l'épaule en tapant de rage sur le tableau. :-D

@RM d'un côté je te trouve bien pessimiste, de l'autre quand on voit les mesure de 95 et celles de 25 ans après on se dit que tout est possible.

Je ne comprends pas bien cet attachement au monde taupinal, je ne me situe absolument pas dans le pour ou contre, j'en ai une certaine curiosité et je reconnais une certaine efficacité, mais après j'ai m'impression qu'il y a beaucoup de fétichisme derrière (sans sous entendu). Un point de vue autorisé de dSP récent me porte à croire que de plus en plus il est stratifié par des trucs pas très glorieux et que cela est renforcé par des aspect techniques (procédure informatisée).

On dit toujours qu'il ne faut pas trop projeter ses enfants sur ce qu'on a pas fait, mais bon, je ne peux m’empêcher de penser que si c'était à refaire, si je savais et si j'avais les ronds, ce serait plutôt Cambridge puis le MIT ou Stanford. Sérieux quel jeune d'aujourd'hui révérait des sexualités compensatoires en prépa et des univers assez froids de l'X (ce n'est plus le quartier latin aux dires nostalgiques d'un pote X-mines ...) ou dépourvu de sens de l'ens ? Pour ne citer que la pointe.

En redescendant de l'onirisme, je pense que le modèle universitaire style celui d'Aléa est tout à fait intéressant. D'après ce que j'ai cru comprendre il y a un certain développement des cursus universitaires renforcés plus ou moins sélectifs, je pense que ce peut être une belle alternative, aussi bien plus ouverte que les taupes standards.

Quelle désastre véritable ce serait de fermer les taupes et de les remplacer par des cursus plus ouverts, tout aussi exigeants en Université, et avec un mode de vie plus compatible avec la nature de la jeunesse pour éviter justement le contre-nature si vous voyez ce que je veux dire ... ?

Il faudra bien des profs pour enseigner la même chose à l'Université :-) !

Ce ne sont pas vraiment des clichés pour le reste, mais bon, c'est moins important.

Ramon a écrit:

Si ta proposition consiste à transvaser des étudiants des lycées vers les universités, j'avoue ne pas très bien en percevoir l'intérêt.....

Il y a des intérêts multiples, par exemples:
1) brassage des gens.
2) économies.

On ne l’entend jamais : les élèves de taupe sont aussi des élèves peu matures si l’on compare à ceux de la fac.
Il leur faut des coups de pied au derrière, du flicage au fesse, et d’autres panpan culcul.
Ne me faites pas dire ce que je ne dis pas : à la fac, plein de gens échouent royalement. Mais il faut enlever ceux qui n’auraient pas dû s’y rendre.

Mon côté vieux con dit aussi en filigrane qu’en 2020, l’adulte n’est plus aussi adulte que l’adulte des années 80 (par exemple).