Inspection mal passée

Je suis surpris de voir ce discours sous ta plume, OShine, ça ne te ressemble pas.
Tu connaissais le métier avant d'avoir le capes et tu n'as jamais tenu de tels propos, au contraire.

En supposant que son conseil soit bon, la réponse est : parce que cela améliorerait tes conditions d'exercice en classe.

Bonsoir Oshine,

mon 1er conseil ça serait de lâcher prise, la vie c'est un peu comme une pelote de laine, où tout est emmêlé dans tous les sens, et il faut démêler le nœud un par un, les problèmes c'est pareils. Il faut les prendre un par un, les analyser et avoir du recul dessus.

D'abord comprendre pourquoi les élèves bavardent ? ( se demander si le cours est ennuyant ? Formalisé avec des définitions trop théoriques ? Pas assez ludiques avec des exemples un peu drôles qui captent l'attention ? Why ? )

Ensuite au niveau de l'insolence idem se poser des questions, prendre exemple sur les collègues avec lesquels les élèves sont sages, aller voir un jour pendant un cours comme lui/ elle fonctionne avec eux. Les élèves sont fautifs, mais ça va dans les 2 sens, parfois le prof peut aussi avoir des défauts, "souvent les élèves prennent la confiance " ( je parle dans leur jargon) parce que le prof donne une image faible de sa personne ( sensible à leurs remarques, ne s'impose pas assez etc.. et ils en profitent), on a tous eu des profs aux collèges/ lycées avec certains on était sage comme des images et d'autres on bavardait dans leurs cours

Et rien n'est perdu, il faut instaurer une routine, comme interro écrite au début de chaque cours par exemple ( ça les met dans le bain, et ils sont plus calmes par la suite parfois), on peut aussi faire des règles prédéfinies ( faire un coin dans le tableau, et dès que quelqu'un bavarde, tu écris son prénom et tu lui donnes un devoir(/une colle/ une punition) au bout de 2 bâtons de bavardage sur le tableau.. D'ailleurs l'inscription du nom sur le tableau peut créer un sentiment de honte chez l'élève et le désinciter à continuer de bavarder.


Et c'est normal que tout n'est pas parfait, sinon tu n'aurais pas besoin de tuteur/ tutrice, tu serais un pro dès le départ, mais ce n'est pas comme ça la vie, au début on apprend et c'est normal d'échouer car on teste des trucs.

Poli:

Si on pense que les gens ne peuvent pas s'améliorer alors il ne faut pas devenir/rester enseignant.
Et là je ne suis pas en train de parler de OS.

Il n'a qu'à continuer alors et il ne faut pas écrire ce que j'ai écrit. Des profs qui font des cours de... et qui souffrent, ça n'existe plus après quelques années d'enseignement. Tout le monde progresse.

Poli a écrit:

Des profs qui font des cours de... et qui souffrent, ça n'existe plus après quelques années d'enseignement.

Ils démissionnent.

Pour certains élèves le problème n'est pas vraiment purement mathématiques mais dans le fait que si un énoncé comporte plusieurs phases assez longues ils sont totalement perdus...Ici la succession des ’’de’’ ou ’’des’’ peut faire exploser un paquet de têtes...:-D

Oshine,
Il est tout à fait naturel d'avoir des problèmes la première année.
Le problème est que tu parles trop du niveau bas de tes élèves, mais le fait est que tu dois faire avec ce que tu as.
Je veux dire que tu dois te baser sur leurs réactions vis à vis de ce que tu leur enseignes et non pas ce que tu crois être le bon niveau. D'ailleurs, ils ont leurs habitudes ( ne rien faire la plupart du temps) et tu dois trouver comment les motiver.
Fais ton travail comme il se doit, ne montre pas plus d'intérêt que cela, ne crie pas, ne te justifie pas et n'accepte aucune discussion.
En ce qui concerne la gestion de classe, elle se décide et se dessine en septembre normalement; avec de l'expérience tu sauras t'en sortir.
Bon courage.

@OS : mon petit, l'inspection a-t-elle réellement commencé ? Il me semble que c'est trop tôt. Ne serait-ce pas une visite d'un chargé de mission, voire d'un formateur INSPE, pour voir où tu en es ? Ne pas oublier que tu es à temps plein.

Tout comme moi l'an passé, tu as affaire à une classe avec quelques fracassés du ciboulot. Ces derniers dominent la classe ; ce sont les vedettes. Tu vas donc aller en cours. Tu vas te munir d'un journal. Dès qu'il y a le b....del, tu arrêtes la séance en leur spécifiant que ce qu'ils font est inconvenant. Toi tu es rémunéré, eux doivent passer le brevet. Tu t'assoies pour lire ton journal jusqu’à ce qu'ils se taisent.

PS : j'oubliais. Dans la crainte d'un nouveau confinement à la sauce début 2020, ces inspecteurs anticipent peut-être leurs inquisitions pleines de bienveillances, vu qu'ils n'ont plus aucun pouvoir sur les titulaires. Après tout, serait-ce possible ?

O Shine a écrit:

J'étais impuissante.
@Flora
Je suis un Mr.

A chaque fois que je suis allé l'inspecter, le cours était parfait.

Les conseils : tout visser très fort en septembre.

Au collège c’est la chienlit.
Au lycée même si l’on a opéré un premier filtre, c’est vrai qu’il existe des secondes très difficiles.

Les 6e : ils parlent n’importe quand.
Même les choses ordinaires du style « Ha j’ai compris » prononcées à haute voix doivent être muselées.
En effet, c’est le début du calvaire.
Ce n’est pas malveillant mais je préconise le « personne ne dit rien sauf en étant interrogé après avoir levé la main ».
Des profs ne sont pas d’accord avec moi. Rien de grave.

On trouve toujours des gamins qui vont au bord du cadre.
J’en déduis qu’il faut un cadre très très très petit. Enfin, j’affirme que c’est plus simple à gérer.

Cela dépend aussi de chacun. Des profs ne sont pas dérangés par le bruit, d’autres ne le supportent pas.

@Thierry : c'est une histoire de $\forall x\in\emptyset\; P(x)$.

L'avantage, c'est que ça permet de parler, comme OS, de ce qu'on ne connaît pas.

gerard0 a écrit:

L'avantage, c'est que ça permet de parler, comme OS, de ce qu'on ne connaît pas.

Tu parles de poli qui disait ceci, n'est-ce pas ?

poli a écrit:

Pourtant ça crève les yeux, tu n'es pas fait pour enseigner.

J'allais faire la même remarque que Dom sur le coup du journal. Cela pourrait avoir un effet boomerang, les gosses qui peuvent dire à leurs parents que le prof n'en fiche pas une et qu'il passe son temps à lire le journal d'où le bazar...Vous imaginez si il y en a un qui prend une photo à ce moment là? Mieux vaut avertir auparavant tout le monde à mon avis.

Oui, Flora, mais là tu parles en tant qu’étudiante, et même en tant qu’étudiante assidue.

En collège, et en tant qu’élève un peu perdu (pour rester pudique) c’est autre chose je pense.

OS:

Pour le moral c'est préférable de ne pas avoir que des classes où cela se passe mal.

Sur cette histoire de "cours intéressant": le prof' ne fait pas les programmes. Cela ne veut pas dire qu'il doit enseigner de manière uniforme peu importe le public qu'il a en face de lui, j'imagine.

Certains élèves qui sont en quatrième cela fait plusieurs années déjà que les mathématiques sont une souffrance en quelque sorte: les retards accumulés, la démotivation, la perte de confiance en soi, se sont installées depuis trop longtemps. Après, tu as des élèves qui souffrent en silence, ils prennent leur mal en patience et il y en a d'autres qui intègrent mal cette violence (j'imagine que celle-ci vient s'accumuler sur d'autres problèmes extra-scolaires) et tu as tous les ingrédients pour créer des vocations de perturbateurs. (essayer de comprendre n'est pas excuser)

De nos jours, si on va par là, on peut sortir son téléphone et jouer à fortnite

Une blague, je ne conseille absolument pas cela.