limite de la suite $(n\ln|\sin(n)|)_n$
dans Analyse
SVP, je cherche la limite de cette suite $(n\ln|\sin(n)|)_n$, et merci d'avance.
Réponses
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Bonjour,
On a l'encadrement : $0 <|\sin n|<1$
Au fait, pourquoi les inégalités sont-elles strictes ?
Mais pour certains $n $, $|\sin n|$ pourra être tout proche de $1$ alors que pour d'autres il pourra être proche de $0$
Il n'est pas sûr que ta suite converge. -
Bonjour,
De manière équivalente on peut étudier $|\sin (n)|^n$ et cette suite ne converge pas. Je t'écris une preuve tout à l'heure ( pour le moment je suis très occupé comme tu l'imagine). L'idée c'est de faire de l'approximation rationnelle. Je détaillerai tout cela. -
Merci,@Mickaël .\\
je viens de trouver la réponse la limite n'existe pas en effet: on sait qu'on peut extraire deux sous suites de $\sin(n)$ notées $\sin(\phi(n))$ et $\sin(\Phi(n))$ convergeant vers 1 et 0 respectivement, comme $(\phi(n))$ et $(\Phi(n))$ tendent vers $+\infty$, d'où le résultat -
J'attends tout de même la preuve basée sur les approximations rationnelles de Mickaël
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Je pense que ce n'est pas si simple !
Il faudrait pouvoir montrer que ta sous-suite $(\sin(\Phi_n) )$ tend vers $1$ assez vite !
En effet, si la sous-suite $(\ln (\sin (\Phi_n))) $ n'était équivalente qu'à $-\frac{1}{\sqrt n} $, par exemple, le facteur $n $ pourrait l'emporter sur le Log. ..
Pour moi, la question reste ouverte.
Amicalement. jacquot -
ok tu as raison, on peut supposer que $\sin(\Phi(n))$ tend vers $0$, et $\sin(\phi(n))$ tend vers $1/2$,donc la suite en question diverge
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Aurais - tu zappé le logarithme népérien ?
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ok tu as raison, on peut supposer que $\sin(\Phi(n))$ tend vers $0$, et $\sin(\phi(n))$ tend vers $1/2$,donc la suite en question diverge
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Excuse-moi, mais je crois que tu passes encore à côté de la question:-S
Avec les deux sous-suites que tu proposes à présent, la suite $n\ln (\sin (\phi_n))$ et la suite $n\ln (\sin (\Phi_n)) $ tendent toutes deux vers $-\infty $ et tu n'as rien prouvé. -
non, les deux suites extraites sont donc $\phi(n)\sin(\phi(n))$ qui tend vers $+\infty*1/2=+\infty$, et pour l'autre $\Phi(n)\sin(\Phi(n))$ qui tend vers $+\infty *(-\infty)=-\infty$,
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Et que vaut $\ln\frac 1 2$ ? Tu as encore zappé le log.8-)
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Bonsoir,
Je fais remonter cette question.
Il est clair que 1 est un point d'accumulation de $(\sin n) $
Mais peut-on trouver une suite $(\varphi_n) $ telle que
$\varphi_n (1-\sin (\varphi_n ))$ ait une limite finie ?
(Il faut pour cela que $\sin (\varphi_n )$ converge vers 1 assez rapidement.)
Des idées ? -
Le 😄 Farceur
-
Bonjour à tous,
Voilà je livre la solution à laquelle je pensais, il faut dire qu'hier je n'avais pas le temps ...
On va montrer que la suite $(\sin^n (n))_{n \geqslant 1}$ diverge.
Etape 1. Lorsque un entier $n$ est suffisamment proche d'un nombre de la forme $k \pi$ alors $\sin n$ est proche de $0$ et $\sin^n (n)$ est petit ... du moins on l'espère. Pareil si $n \approx \dfrac{\pi _2} +2k \pi$, $\sin n$ est proche de $1$ et donc $\sin^n (n)$ doit être grand ... et là aussi on l'espère. Mais si on y arrive on aura une sous suite qui converge vers $0$ et l'autre qui ne rencontrera jamais un certain intervalle de la forme $[- \varepsilon, \varepsilon]$, on aura donc prouvé que la suite ne converge pas.
En fait ce raisonnement nous montre qu'il y a essentiellement deux choses à régler :- Trouver des suites d'entiers qui convergent vers $\pi$ ou $\dfrac{\pi}{2}$.
- Estimer la vitesse de convergence de ces suites pour que le passage à la puissance $n$ fasse ce que l'on souhaite.
Le premier point résulte de l’irrationalité de $\pi$ et $\dfrac{\pi}{2}$.
Le deuxième point est surtout concentré dans le lemme suivant (je ne met pas la démonstration qui est standard au niveau L1/L2, mais en tapant "mesure irrationalité" ou "approximation rationnelle" sur Google tu trouveras ton bonheur)
Lemme. Pour tout irrationnel $x$, il existe deux suites d'entiers $p_n,q_n$ tels que $p_n,q_n \to \infty$, $q_n$ est impair et : \[ \left \vert x- \frac{p_n}{q_n}\right \vert< \dfrac{1}{q_n^2} \]
Preuve. Wikipedia Avec ça on peut reconstituer une preuve.
Etape 2.
On fixe $p_n,q_n$ une suite comme dans le lemme pour $x= \pi$ et alors : \[|\sin (p_n)|=|\sin (p_n - q_n \pi)| \leqslant \frac{1}{q_n}\] et donc $|\sin^{p_n} (p_n)| \leqslant \dfrac{1}{q_n^{p_n}} \to 0$.
De la même façon on prend des suites $p_n,q_n$ comme dans le lemme pour $x = \dfrac{\pi}{2}$ et telle que pour $n \geqslant 1$, $\dfrac{1}{q_n} \leqslant \pi$. Alors : \[|\sin (p_n)|=\left \vert \cos \left( \frac{\pi}{2}-p_n \right) \right \vert = \left \vert \cos \left(q_n \frac{\pi}{2}-p_n \right) \right \vert \]
Après on utilise le fait que : \[\left \vert q_n \frac{\pi}{2}- p_n \right \vert< \dfrac{1}{q_n}\] Mas aussi que $\cos$ est décroissante sur $[0, \pi]$ et la minoration $\cos x \geqslant 1- \frac{x^2}{2}$ sur $\mathbb{R}_+$ (utiliser Taylor-Lagrange) pour obtenir :
\[|\sin (p_n)|= \left \vert \cos \left(q_n \frac{\pi}{2}-p_n \right) \right \vert \geqslant \left \vert \cos \left( \frac{1}{q_n} \right) \right \vert \geqslant 1- \frac{1}{2q_n^2} \]
Et donc : \[ |\sin^{p_n} (p_n) | \geqslant \left( 1- \frac{1}{2 q_n^2} \right)^{p_n} = \exp \left( p_n \ln \left(1- \frac{1}{2q_n^2} \right) \right) \to 1 \]
Avec ça on peut conclure.
J'espère ne pas avoir dit n'importe quoi !
PS. Pour ceux que ça intéresse, j'avais rencontré l'approximation rationnelle en étudiant un problème de convergence de la série :
\[\sum \frac{\sin ^n (n)}{n} \] Il fallait par transformation d'Abel estimer les sommes partielles : \[ \sum _{k=1}^N \sin ^k (k) \] J'ai jamais sû faire... J'ai cru entendre que Weyl a bossé et pondu plein de papiers sur ce genre de sommes d'exponentielles, mais je les ai pas trouvé sur le net. -
Avec du retard :
Merci gebrane0. Faudra que j'étudie l'exercice 4.
J'avais écrit cette réponse hier soir, mais j'ai dû oublier d'envoyer.
Et merci Mickaël -
@ Mickael
Il s'agit je présume de suites de rationnels qui convergent vers pi ou pi/2
@ gebrane0
Merci de nous rappeler Daniel Saada, trop tôt disparu.
Bonne soirée.
F. Ch.
[small]Le vrai tombeau des morts c'est le cœur des vivants[/small] -
Merci, beaucoup pour vos interactions
-
Bonjour,
Voici ma version, qui ne fait pas appel à l'encadrement d'un réel par des rationnels. Comme je soigne la rédaction, n'hésitez pas à critiquer.
Soit $\displaystyle x$ la suite réelle définie, pour tout $\displaystyle n$ entier non nul, par $\displaystyle x_n = n \ln |\sin n|.$
Existence :
Comme $\displaystyle \pi$ est irrationnel, l'argument du logarithme est strictement positif : la suite $x$ existe.
Démonstration de la divergence :
On suppose que la suite $x$ converge.
Il existe donc un réel $\displaystyle \ell$ tel que, quand $n$ tend vers l'infini, $\displaystyle n \ln |\sin n| \to \ell$, donc (1) $\displaystyle \ln |\sin n| \to 0$, donc (2) $\displaystyle |\sin n| \to 1$, donc (3) $\displaystyle \sin^2 n \to 1$. C'est absurde (4).
On a montré que $x$ diverge.
Plus de détails :
(1) Soit une suite réelle $u$ définie, pour tout $n$ entier non nul, par $\displaystyle u_n.$ S'il existe un réel $\displaystyle \ell$ tel que, quand $n$ tend vers l'infini, $\displaystyle n u_n \to \ell$, alors, pour tout $\displaystyle \epsilon >0$, $\displaystyle |u_n| = |u_n - \frac{\ell}{n} + \frac{\ell}{n} | \leq |u_n - \frac{\ell}{n} | + |\frac{\ell}{n}| = {|nu_n - \ell| \over n} + |\frac{\ell}{n}| < \epsilon$ pour $n$ suffisamment grand (car le numérateur du premier terme peut être choisi aussi petit que nécessaire). On a montré que $\displaystyle u_n \to 0$ quand $n$ tend vers l'infini. On applique ce lemme à $\displaystyle u_n = \ln |\sin n|.$
(2) La fonction $\displaystyle x \mapsto \ln x$ définie de $\displaystyle ]0, +\infty[$ dans $\R$ est continue et strictement monotone (croissante) et donc bijective. On a $\displaystyle \lim_{n \to +\infty} \ln |\sin n| =0=\ln\Big( \lim_{n \to +\infty} |\sin n| \Big) = \ln 1.$
(3) La fonction $f: \displaystyle x \mapsto x^2$ définie de $\R$ dans $[0, +\infty[$ est continue. Soit une suite réelle $u$ définie, pour tout $n$ entier non nul, par $\displaystyle u_n$. S'il existe un réel $\displaystyle \ell$ tel que, quand $n$ tend vers l'infini, $\displaystyle u_n \to \ell$, alors $\displaystyle f(u_n) \to f(\ell).$ On applique ce lemme à $\displaystyle u_n = |\sin n|$ et $\displaystyle \ell=1$ avec $|\sin n|^2 = \sin^2 n.$
(4) Soit les suites réelles $\displaystyle x, y, z$ définies, pour tout $n$ entier non nul, par $\displaystyle (x_n, y_n, z_n) = (\cos^2 n, \sin^2 n, \sin(2n)).$ On sait que $\displaystyle \cos(n+1) = \cos 1 \cos n - \sin 1 \sin n$ et $\displaystyle \sin(n+1) = \sin 1 \cos n + \cos 1 \sin n.$ On en déduit immédiatement $\displaystyle (x_{n+1}, y_{n+1}, z_{n+1}) =(\cos^2 1x_n + \sin^2 1y_n - \cos1 \sin1 z_n, \sin^2 1x_n + \cos^2 1y_n + \cos1 \sin1 z_n, \sin 2 x_n -\sin 2 y_n + \cos 2 z_n)$ qui s'écrit aussi sous forme matricelle comme : $$\displaystyle \begin{pmatrix} x_n\\y_n\\z_n \end{pmatrix} = \begin{pmatrix} \cos^2 n\\\sin^2 n\\\sin(2n) \end{pmatrix}, \quad \begin{pmatrix} x_{n+1}\\y_{n+1}\\z_{n+1} \end{pmatrix} = \begin{pmatrix} \cos^2 1&\sin^2 1&-\cos 1 \sin 1\\\sin^2 1&\cos^2 1&\cos 1 \sin 1\\\sin 2&-\sin 2& \cos 2\end{pmatrix} \begin{pmatrix} x_n\\y_n\\z_n \end{pmatrix} .$$
On suppose que la suite réelle $x$ converge.
Comme, pour tout entier $n$ non nul, $\displaystyle y_n=1-x_n$, alors la suite $y$ converge.
Comme $\displaystyle \cos 1 \sin 1 \neq 0$ et, pour tout entier $n$ non nul, $\displaystyle z_n = {\cos^2 1 x_n - x_{n+1} + \sin^2 1 y_n \over \cos 1 \sin 1}$, alors la suite $z$ converge.
On note $\displaystyle a,b,c$ les limites des suites $\displaystyle x, y, z$, respectivement.
On prend alors la limite quand $n$ tend vers l'infini du système d'équations et, nécessairement : $$\displaystyle \begin{pmatrix} a\\b\\c \end{pmatrix} = \begin{pmatrix} \cos^2 1&\sin^2 1&-\cos 1 \sin 1\\\sin^2 1&\cos^2 1&\cos 1 \sin 1\\\sin 2&-\sin 2& \cos 2\end{pmatrix} \begin{pmatrix} a\\b\\c \end{pmatrix} .$$
Comme le déterminant du système est non nul (il vaut $1$), alors il existe une unique solution $\displaystyle (a,b,c)=(0,0,0).$
Mais alors, pour tout entier $n$ non nul, $\displaystyle x_n+y_n=\cos^2 n + \sin^2 n = 1 = a+b$. C'est absurde.
On a montré que $x$ diverge ; mais alors $y$ diverge (c'est la partie à retenir); mais alors $z$ diverge.
Le déterminant se calcule facilement, pour tout $t$ réel, en remplaçant la première ligne par la somme des première et seconde lignes, puis en remplaçant la seconde colonne par la différence de la seconde et première colonnes :
$\displaystyle \begin{bmatrix} \cos^2 t&\sin^2 t&-\cos t \sin t\\\sin^2 t&\cos^2 t&\cos t \sin t\\\sin 2t&-\sin 2t& \cos 2t\end{bmatrix} = \begin{bmatrix} 1 &1&0\\\sin^2 t&\cos^2 t&\cos t \sin t\\\sin 2t&-\sin 2t& \cos 2t\end{bmatrix} = \begin{bmatrix} 1 &0&0\\\sin^2 t&\cos 2t&\cos t \sin t\\ \sin 2t&-2\sin 2t& \cos 2t\end{bmatrix} =\\ \displaystyle =\cos^2 2t + 2 \sin 2t \cos t \sin t = \cos^2 2t + \sin^2 2t = 1.$ -
Salut
Ton raisonnement ne prouve pas que la suite n'admet pas de limite
Si une suite diverge, soit que la limite existe et infinie, soit la limite n'existe pasLe 😄 Farceur -
Bonjour,
Ah oui, je n'avais pas fait attention. Voici comment on peut exclure que $x_n = n \ln |\sin n|$ diverge vers l'infini.
On suppose que la suite $x$ diverge vers l'infini.
Comme $\displaystyle \pi$ est irrationnel, alors, pour tout $n$ entier non nul, on a $\displaystyle 0 < |\sin n| <1$ et alors $\displaystyle n \ln |\sin n| < 0.$ Pour tout $M>0$, il existe $N$ entier tel que, pour tout $n \geq N$, $\displaystyle |x_n| = |n \ln |\sin n|| >M$, donc $\displaystyle -n \ln |\sin n| >M$ et $\displaystyle 0 <|\sin n|<e^{-\frac{M}{n}}$. Modifié suite à la remarque de @gebrane0 ci-dessous :
Pour tout $\displaystyle \epsilon >0$, pour tout $n$ entier non nul, on peut choisir $M$ suffisamment grand pour que $\displaystyle |\sin n -0|<e^{-\frac{M}{n}} < \epsilon.$ C'est la définition que la suite $\displaystyle n \mapsto \sin n$ converge vers $0$ ou encore que la suite $\displaystyle n \mapsto \sin^2 n$ converge vers $0.$ C'est absurde d'après (4).
On a montré que la suite $x$ ne tend pas vers l'infini.
Par ailleurs, on a démontré qu'elle diverge, alors cette suite n'a pas de limite. -
Salut
Il ya une faute de limite dans ce passage
$$e^{-\frac{M}{n}} \to 0$$
la limite est 1Le 😄 Farceur -
@YvesM
Je viens de remarquer ta rectification
Si je comprend bien tu dis que si une suite (u_n) vérifie la propriété
Pour tout M>0, il existe N entier tel que, pour tout $n\geq N, \displaystyle 0 <|u_n|<e^{-\frac{M}{n}}$
alors $u_n$ tend vers 0
Si c'est cela, je ne suis pas convaincu ( si tu choisis M assez grand , le N qui depend de M sera assez grand et le $n\geq N$ sera telque $\frac 1n$ sera assez petit et tu peux pas controler $\frac Mn$Le 😄 Farceur -
Bonjour Cher YvesM
Les preuves sont très techniques pour les suites P(n)sin(n) et ses variantes...
Ce fil est interessant http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?4,645688Le 😄 Farceur -
Dans le genre technique, il y a la preuve de la densité de la suite des $\sin p$ pour $p$ premier. C'est accessible à n'importe quel taupin (courageux cela va sans dire) et tout est fait dans un mini ouvrage d'Olivier Ramaré (disponible en téléchargement sur son site) , dont la réputation n'est plus à faire ! Il faut s'accrocher car à un moment il y a vraiment des passages très techniques, une sorte de mini incursion dans le monde de la théorie analytique des nombres.
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@YvesM a abouti à une contradiction, donc où est le problème ?
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Bonjour @floyd mayweather,
J'ai d'abord montré que la limite n'est pas finie. Mais il reste deux cas à distinguer : soit la limite existe et est infinie (par exemple la limite de la suite $n \mapsto n$ quand $n$ tend vers l'infini), soit la limite n'existe pas (par exemple la limite de la suite $n \mapsto (-1)^n$ quand $n$ tend vers l'infini).
J'ai essayé d'exclure que la limite puisse être infinie (par l'absurde). Mais, je ne peux pas conclure car j'arrive à, pour tout $M>0$, il existe $N$ tel que pour tout $n \geq N$, $|\sin n| < e^{-\frac{M}{n}}.$ Et là, je peux prendre la limite quand $M$ tend vers l'infini. Mais je conclus, en commettant une erreur, que $e^{-\frac{M}{n}} \to 0$ quand $M$ tend vers l'infini.
@gebrane0 l'explique : quand je choisis un $M$, le $N$ dépend de $M$ et alors le rapport $M/n$ ne tend pas nécessairement vers l'infini quand $n \geq N(M)$... parce que $1/n \leq 1/N(M)$ peut devenir très petit et dominer $M$... -
Merci @YvesM pour vous explications
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Bonjour!
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