Galerkin
Bonjour à tous,
si on a le problème non linéaire $$
\dfrac{\partial u}{\partial t}-\Delta u + \omega F(u)= f(x,t),\quad x \in \R^n,\ t>0, \ u(x,0)=0,
$$ où $\omega >0$, $F$ fonction non linéaire et $f \in L^2$.
Comment on montre par la méthode de Galerkin que ce problème non linéaire admet une unique solution ?
Merci par avance.
si on a le problème non linéaire $$
\dfrac{\partial u}{\partial t}-\Delta u + \omega F(u)= f(x,t),\quad x \in \R^n,\ t>0, \ u(x,0)=0,
$$ où $\omega >0$, $F$ fonction non linéaire et $f \in L^2$.
Comment on montre par la méthode de Galerkin que ce problème non linéaire admet une unique solution ?
Merci par avance.
Réponses
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Bonjour
En général Galerkin permet de montrer l'existence. L'unicité vient "après".
Des hypothèses sur $F$ ?
O.G. -
Les hypothèses sur F sont: F est lipschitzienne et croissante.
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Voir https://math.stackexchange.com/questions/2355755/u-is-a-c2-solution-of-u-t-delta-u-fu-and-u-0-on-partial-omega et https://math.stackexchange.com/questions/2380914/consider-u-t-delta-u-fu-and-u-0-on-partial-omega-times-0-infty?utm_medium=organic&utm_source=google_rich_qa&utm_campaign=google_rich_qaLe 😄 Farceur
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f est supposée Lip, elle prend le rôle de ton FLe 😄 Farceur
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Oui gebrane. Mais il me semble qu'il montre l'unicité par un principe du maximum. Pour montrer l'existence par Fadeo Galerkin il faut une suite approchée. Par quoi on commence?
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Soit le problème $\dfrac{\partial u}{\partial t}-\Delta u + F(u)= f(x,t)$. Pour commencer , tu supposes deux solutions u et v et tu pose $w=u-v$ alors $w$ vérifie l’équation $$\dfrac{\partial w}{\partial t}-\Delta w =F(v)-F(u)$$ et tu lis attentivement les liensLe 😄 Farceur
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gebrane ça c'est l'unicité. Il ne faut pas commencer par l'existence avant de voir l'unicité?
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Mon message est dans la suite de http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?4,1665806,1665810#msg-1665810
Il me semblait que ton problème était l'unicité et que tu savais prouver l'existence par GalerkinLe 😄 Farceur -
Non gebrane ma question concerne l'application de la méthode de Fadeo Galerkin sur mon problème pour montrer l'existence. Par quoi on commence?
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Formulation variationnelle + solutions approchées +...+ passage à la limite
Par quoi on commence? tu commences par relire un cours sur cette méthodeLe 😄 Farceur -
gebrane je ne trouve pas de cours bien écrit sur Fadeo Galerkin qui traite un problème non linéaire général, as-tu un tel cours? Merci de poster un lien pour comprendre es étapes de cette méthode.
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Pas utileLe 😄 Farceur
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Merci bien gebrane. Je remarque qu'on applique Fadeo Galerkin dans le cas d'un ouvert borné de $\R^n$ et des conditions aux limites. Mon problème est posé dans $\R^n$ et je n'ai pas de conditions aux limites. Il est possible d'appliquer Galerkin dans $\R^n$?
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Je n'avais pas fait attention, Galerkin ou éléments finis demandent un domaine borné. Pourquoi tu te poses cette question ?Le 😄 Farceur
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Non on peut très bien faire une méthode de Galerkin voire une méthode éléments finis sur des domaines non bornés.
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héhéhé peux tu nous envoyer un lien?
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Pour Galerkin le principal est de projeter sur un sous espace de dimension finie, (une famille vérifiant des propriétés de densité, etc...). Ici résoudre un système différentiel non linéaire, montrer des estimations a priori et passer à la limite.
Le fait d'avoir un domaine non borné peut donner quelques difficultés supplémentaires (comportement à l'infini de la solution).
Une autre façon de résoudre cette EDP est de faire un point fixe.
Pour les éléments finis je ne sais pas mais une recherche sur internet donne des références. -
Alors déjà la méthode de Galerkin est une méthode générale d'approximation dans un espace de Hilbert, donc rien à voir avec le fait que le domaine est borné ou pas. Je rappelle ce que c'est:
Soit $V$ est un espace de Hilbert (de dimension infinie pour que ce soit intéressant). On considère le problème variationnel: trouver $u \in V$ tel que $a(u,v) = \ell(v)$ pour tout $v \in V$, où $a$ est une forme bilinéaire continue et $\ell$ une forme linéaire continue. On suppose qu'il est bien posé (par exemple c'est le cas si $a$ est coercive). La méthode de Galerkin consiste alors à se donner une suite de sous-espaces $V_h$ de $V$ de dimension finie indexés par $h>0$, on résout alors les problèmes variationnels approchés: trouver $u_h \in V_h$ tel que $a(u_h,v_h) = \ell(v_h)$ pour tout $v_h \in V_h$ (ce qui se ramène à la résolution d'un système linéaire). On espère alors que $u_h \to h$ quand $h \to 0$, ce qui est le cas quand on a bien choisi les $V_h$. Voir par exemple le bouquin de Grégoire Allaire où c'est bien raconté il me semble.
Maintenant, la méthode des éléments finis c'est juste se donner des $V_h$ qui sont des sous-espaces d'espace de Sobolev pour résoudre des EDPs et on résout bien des problèmes en domaine non bornés, donc avec des espaces de Sobolev sur des domaines non bornés. Si vous voulez des exemples il suffit de chercher "unbounded finite elements" sur Google, mais j'ai mis un exemple en pièce jointe: "infinite elements" de Peter Bettess (ça date de 1977 donc c'est pas nouveau nouveau...). -
héhéhé ce qui m'interesse c'est Galerkin , est-ce que tu as un lien ou une référence ? Car dans le cas non borné il y a des dfficultés pour les estimations a priori
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Mati
Puisque F est croissant, une méthode bien adapté à ton problème est l'utilisation des semi-groupes pour résoudre un problème de type $u_t+Au=f$. Dans ton cas $Au=-\Delta u +wF(u)$ . Ton problème est un déjà vu où on montre que A est un opérateur maximal monotone ( en ce moment, je ne me rappelle plus de la référence )Le 😄 Farceur -
Pour les estimations a priori, d'où viennent les difficultés supplémentaires ?
Vu qu'on utilise la formulation variationnelle, $u_h$ comme fonction test...
Pour les semi-groupes, il y a toujours la référence classique, H. Brezis, "Opérateurs Maximaux Monotones, et semi-groupes de contraction dans les espaces de Hilbert".
Il y aussi le livre de T. Roubicek "Nonlinear Partial Differential Equations with Applications", qui couvre pas mal de choses, dont Galerkin, semi-groupe et pb abstrait. -
@QG
Je répète, je n'ai jamais vu un document qui traite le cas non borné dans le même esprit que ce lui que j'ai donné dans http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?4,1665806,1666024#msg-1666024
Si tu connais un exemple détaillé, merci de le partager . ma conclusion était que cette méthode s'adapte très mal dans le cas non borné.Le 😄 Farceur -
Moi aussi Gebrane je n'ai jamais vu de document qui traite le cas non borné. Je demande un lien ou une référence si c'est possible
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Je ne pratique pas les domaines non bornés.
Comme Héhéhé, je ne vois pas d'obstacle majeur qui fait que Galerkin ne peut pas se faire dans un tel domaine.
Mais je suis d'accord pour le côté "non courant".
Une recherche m'a donné
https://dml.cz/bitstream/handle/10338.dmlcz/141818/AplMat_57-2012-1_4.pdf
et une référence encore plus ancienne que celle de Héhéhé pour les éléments finis
https://pdfs.semanticscholar.org/bb29/5f23a1a1e6ae76ec9d097d7e60f4747a081f.pdf -
Merci QG O.G je suis convaincuLe 😄 Farceur
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désolé O.G je corrigeLe 😄 Farceur
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Je ne sais pas si je suis spécialiste.
Pour ce pb dans un ouvert borné, dès qu'on a suivi un cours sur les pbs paraboliques, c'est un exercice
(et on peut remplacer le laplacien par un opérateur quasi-linéaire ou autre...) (voir le livre de J.L. Lions),
à condition d'avoir la condition de signe $s F(s)>0$ et une condition de croissance.
Sans condition de signe, je pense qu'on peut s'en sortir, avec la condition $|F(s)|\leq a|s|+b$ et le lemme de Gronwall.
Par contre je ne parle pas des questions de régularité. -
Ok merci O.G
Dommage qu'ne traite pas ce genre d'exercices au Forum ( il faut des semaines de discutions pour le traiter vu les étapes)Le 😄 Farceur -
Mati pour une introduction à la méthode de Galerkin regarde le livre de Grégoire Allaire "analyse numérique et optimisation".
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O.G ou héhéhé, voici joint la première étape. Je souhaite avoir votre avis, merci
-
Bonjour
1) Il y a trop de typos/fautes d'orthographe.
2) conditions au bord sont celles de la périodicité : $f$ est quelconque ? à détailler
3) il faut réellement préciser dans quel sens on résout l'équation. En particulier donner un sens à la condition initiale
(ici $L^\infty(0,T;H^1(\R^n))$ ne donne absolument aucun sens à $u(t=0,x)$).
Il faut s'inspirer de tes cours, des éléments trouvés sur Internet (Héhéhé a conseillé G. Allaire)
et être méticuleux.
O.G. -
Bonjour,
je m'inspire justement des cours que j'ai trouvé, j'ai suivi le schéma du livre de J.L.Lions.
J'ai une question sur le point 3: Quel est l'espace qui va donner un sens à la condition initiale? Comment on le choisit? -
Tu devrais essayer de rédiger ça complètement et proprement dans un cas simple, par exemple avec $F = 0$.
Il faut absolument donner une définition précise de la notion de solution faible de l'équation, et donner un sens précis à la condition aux bords. -
Dans le cas simple $F=0$ c'est le cas linéaire et c'est déjà rédigé dans le livre d'Evans.
Que veux-tu dire par: donner un sens à solution faible de l'équation? Pour les conditions au bord c'est les conditions de periodicité. -
@ O.G f est 1 périodique en x
-
Bonsoir
Ce n'est pas très agréable de découvrir les hypothèses au fur et à mesure.
D'abord $F$, ensuite on passe d'un domaine non borné (pour lequel il y a
des interrogations légitimes, certains ayant passé du temps pour vérifier)
à un domaine périodique...
Si $f$ est 1- périodique en $x$, je doute que $f$ soit $L^2((0,T)\times\R^n)$...
Bien préciser la notion de solution veut dire : "écrire la formulation variationnelle".
Si $u$ est juste $L^2(0,T; H_{\#})$, $u(t=0,\cdot)$ n'a aucun sens (c'est comme si on voulait donner un sens
à $u(t=0,\cdot)$ pour $u$ dans $L^2(0,T;L^2)$.
Ce n'est pas pour rien qu'il y a toute une artillerie d'espaces compliqués développée dans le livre de J.L. Lions,
les histoires de triplet de Gelfand (pour l'IPP).
Pour justifier qu'il y a une solution pour le système différentiel non linéaire il faut un minimum
de justification et bien écrire en quoi c'est une EDO...
Bon courage
O.G. -
Voici joint les deux étapes que j'ai essayé d'écrire. J'ai deux questions:
1. si $f(x,t)$ est $1-$ périodique en x alors dans quel espace elle doit être?
2. on cherche $u$ parmi les fonctions $1$ périodiques en $x$ donc $u \in L^2(0,T,H^1_{\#}(\R^n))$ par contre qu'est ce qu'il faut ajouter pour que la condition $u(x,0)=0$ ait un sens? J'ai lu les espaces présentés dans le livre de Lions, mais je ne capte pas comment choisir l'espace pour que la condition initiale ait un sens, surtout dans mon cas. -
Bonjour
Visiblement c'est parti pour un pb d'homogénéisation ?
(parabolique de surcroît)
1) la notation $L^2_\#((0,1)^n)$
Il me semble que la notation est ${L,H,C}_\#((0,1)^n)$ pour dire $1$-périodique.
2) il faut chercher. Il faut (3ème redite) bien écrire la formulation variationnelle.
(0.8) un signe "-" devant le gradient u au carré ?
De (0.8), (0.9) à (.10) il y a du laisser-aller pour la gestion de $u_t$.
Avant de passer à la limite, on extrait et justement avec tous les espaces bien compliqués...
Ce n'est peut-être pas mon job de trop aider non ?
O.G. -
Bonjour,
est-ce que dans mon problème, la base utilisée est la base hilbertienne formée des fonctions propres du laplacien? -
Bonjour
dans le document joint à la page 139 comment on obtient la formule que j'ai marqué en jaune? Il n y aurait pas un $T$ qui doit sortir en facteur? -
La formule vient de la formule qui précède, rien ne manqueLe 😄 Farceur
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oui gebrane j'avais compris qu'elle vient de ce qui prècede. Qu'est ce qu'on fait à la precedente formule pour obtenir cette en jaune? Si on intègre sur $(0,T)$ alors il manque un T en facteur, si ce n'est pas ça alors c'est quoi?
-
On intègre rien pour passer de la précédente à la suivante ! Qui te pose problème ? l’égalité ou l’inégalitéLe 😄 Farceur
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C'est ok ça vient de s'imprimer dans mon cerveau. Décidément j'ai du mal aujourd'hui. Merci Gebrane
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Autre question. Dans la formule jaune il est écrit que $$
||u||^2_{L^2(]0,T[,H^1_0(\Omega))} = \displaystyle\int_0^T \displaystyle\int_{\Omega} |\nabla u|^2 dx dt.
$$ Mais il semble que la definition dit plutôt que $$
||u||^2_{L^2(]0,T[,H^1_0(\Omega))} = \displaystyle\int_0^T \displaystyle\int_{\Omega} |u|^2 dx dt+\displaystyle\int_0^T \displaystyle\int_{\Omega} |\nabla u|^2 dx dt.
$$ Je me trompe ? Et est-ce que c'est la même norme pour $L^2(]0,T[,H^1(\Omega))$ ? -
la norme commode dans $H^1_0$ est celle donnée uniquement par le gradient ( l' inégalité de Poincaré montre que c'est bien une norme)Le 😄 Farceur
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