f est une fonction dérivable sur IR telle que f'(x)=2x pour tout réel x.
Pour déterminer un f , je voudrais que vous appréciez l'une des deux rédactions.
1) on peut prendre f(x)=x².
1) on prend f(x)=x².
Suivant les circonstances, les deux débuts de phrase conviendront, ou l'un seulement, ou aucun (*).
Comme on n'a ni un énoncé d'exercice, ni la rédaction complète, on ne peut pas deviner ...
Je voulais faire la nuance entre"on peut prendre..." Et " on prend alors ..." Qu'on utilise généralement pour les choix d'une primitive.
Mais Gerardo m'a tout de suite impressionné ...
Je voudrais donc qu'il m'en dise plus...
Mais justement, tu n'as rien dit de plus que dans le premier message ... On fait ce qu'on veut quand on travaille avec des primitives. Tu ne connais pas le sens de tes deux phrases ?
Donc sans un exemple précis de ta part, je ne vois pas pourquoi je chercherais ..
A la question : "Peut-on prendre une fonction f qui soit un monôme et telle que ..?" la réponse immédiate est "On peut prendre ..." ou "On ne peut pas prendre .."
A la question : "Prendre une fonction f telle que ..." la réponse immédiate est "On prend ..." ou bien "On ne peut pas."
A la question : "Existe-t-il une fonction f telle que ..." la réponse immédiate est "Oui" ou "Non".
Etc.
Tout ça, c'est du français courant, ça n'a rien à voir avec les maths. L'écriture correcte en maths est simplement l'utilisation raisonnée du français. Voilà pourquoi les questions du genre "est-ce qu'il vaut mieux écrire "ceci" ou "cela" n'ont de sens que dans un contexte donné.
Toute mon idée réside dans une rédaction.
Il s'agit par exemple de déterminer une primitive F de f.
Et à la fin , je lis généralement ces deux conclusions:
1) On prend F=...
2) on peut prendre F=...
Parfois, il y a des mots fourre-tout, qui sont utilisés un peu trop souvent par les élèves.
Ca peut être amusant / pédagogique / efficace de s'interdire et aussi d'interdire aux élèves l'utilisation de ces mots :
On : pronom fourre-tout , interdit.
Verbe prendre : fourre-tout, interdit.
En s'imposant cette règle, ça oblige à faire l'effort de choisir les bons mots.
Ici, si l'exercice a une suite, on va choisir la formulation 1) On prend F=...
Et on continue les calculs avec cette fonction F qu'on vient de choisir.
La bonne formulation pour les primitives, c'est celle qui fait passer 2 informations :
a) Toutes les fonctions de la forme ... sont solutions.
b) Uniquement les fonctions de la forme ... sont solutions.
La formulation 'On prend' convient plus ou moins.
La formulation 'On peut prendre' sous entend qu'il y a plein d'autres choix.
Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
Je ne vois pas pourquoi condamner l'expression "on peut". Je la comprends comme "on est autorisé à le faire" (i.e. si on le fait, on respecte la déontologie) et on le fait. Cela indique une nuance de plus : il n'est peut-être pas évident qu'on puisse le faire mais je porte à votre attention que j'ai bien vérifié. Autre situation : "on peut prendre $f(t)=t^2/2+c$ pour tout $c$ ; on prend $f(t)=t^2/2+7/8$ pour que $f(1/2)=1$."
Pourquoi faudrait-il écrire tous de la même façon ? En dehors des parties en écriture purement mathématique, bien sûr ? Faut-il tous rédiger en anglais, puisque c'est ainsi que se publie l'essentiel des maths ?
Réponses
-- Schnoebelen, Philippe
Suivant les circonstances, les deux débuts de phrase conviendront, ou l'un seulement, ou aucun (*).
Comme on n'a ni un énoncé d'exercice, ni la rédaction complète, on ne peut pas deviner ...
Cordialement.
(*) si par exemple on a comme hypothèse f(2) = 1.
J'ai l'impression que paco veut jouer au jeopardy !, lol.
Mais Gerardo m'a tout de suite impressionné ...
Je voudrais donc qu'il m'en dise plus...
2) La différence est évidente, donc la vraie question n'est pas là. Et on attend toujours ...
Car si c'est pour savoir s'il faut écrire l'un ou l'autre, la réponse a déjà été donnée : "Ça dépend !"
Cordialement.
Je suis à vous.
Donc sans un exemple précis de ta part, je ne vois pas pourquoi je chercherais ..
Merci
tu demandes : déterminer UN $f$ tel que :
La réponse est donc : On prend ...
Quand on répond : On peut ..., on ne sait pas ce qu'on prendra.
En fait la bonne réponse est : l'ensemble des $f$ solution est ...
C'est beaucoup clair pour moi maintenant.
A la question : "Prendre une fonction f telle que ..." la réponse immédiate est "On prend ..." ou bien "On ne peut pas."
A la question : "Existe-t-il une fonction f telle que ..." la réponse immédiate est "Oui" ou "Non".
Etc.
Tout ça, c'est du français courant, ça n'a rien à voir avec les maths. L'écriture correcte en maths est simplement l'utilisation raisonnée du français. Voilà pourquoi les questions du genre "est-ce qu'il vaut mieux écrire "ceci" ou "cela" n'ont de sens que dans un contexte donné.
Cordialement.
Toute mon idée réside dans une rédaction.
Il s'agit par exemple de déterminer une primitive F de f.
Et à la fin , je lis généralement ces deux conclusions:
1) On prend F=...
2) on peut prendre F=...
Je voudrais savoir laquelle est raisonnée.
Ca peut être amusant / pédagogique / efficace de s'interdire et aussi d'interdire aux élèves l'utilisation de ces mots :
On : pronom fourre-tout , interdit.
Verbe prendre : fourre-tout, interdit.
En s'imposant cette règle, ça oblige à faire l'effort de choisir les bons mots.
Ici, si l'exercice a une suite, on va choisir la formulation 1) On prend F=...
Et on continue les calculs avec cette fonction F qu'on vient de choisir.
La bonne formulation pour les primitives, c'est celle qui fait passer 2 informations :
a) Toutes les fonctions de la forme ... sont solutions.
b) Uniquement les fonctions de la forme ... sont solutions.
La formulation 'On prend' convient plus ou moins.
La formulation 'On peut prendre' sous entend qu'il y a plein d'autres choix.
Le mot « calcul » aussi (ou « calculer »).
Surtout que le « on », à part le fait d’être un _ _ _ comme le dit le dicton, a mes préférences à « je ».
— C’est qui, on ?
— J’sais pas, m’sieur, j’suis pas une balance.
-- Schnoebelen, Philippe
Cordialement.