Nombres complexes mardi 4 Mai 2021
Réponses
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Hum!
0 étant toujours solution alors 0+ 1 est ... alors ou c'est vrai.
exact z doit être différent de zéro. -
Il est écrit « un nombre complexe non nul ».
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La première idée qui me vient serait de vérifier avec le module mais je suppose qu'il y a un truc plus sioux"J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
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Faux pour $z=2$ et $n=\ln (e) $Le 😄 Farceur
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Cela m'évoque un sujet de CAPES ou peut-être d'agrégation interne... mais était-ce la même question... ?
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Bonjour
Il faut certainement utiliser que si z est solution 1/z aussi... -
Dom, tu ne crois pas à mon contre-exemple :-D. Dans l'énoncé, il faut ajouter que n>1Le 😄 Farceur
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Si, si gebrane, j’ai vu et je suis d’accord.
Par contre pourquoi s’amuser à ne pas écrire $n=1$ ? -
Rebonjour
$p(z)=(z+1)^n-z^n-1$ est un polynôme de degré $n-1$ qui admet $0$ comme racine et il est facile de voir que
si $a\neq 0$ et $p(a)=0$ alors $p(1/a)=0$.
Ainsi, le nombre de racines en dehors du disque unité est impair (j'ai compté $0$). Si $n$ est impair, $n-1$ est pair donc le nombre [de] racines sur le disque unité est impair. Il y a donc bien au moins une racine sur le disque unité.
Correction. On montre que z et 1/z sont racines avec la même multiplicité. -
$-1$ est également racine.
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Bobjour bd, peux-tu expliquer cette phrase il est aisé de voir que chaque racine est simple. Ona edit erreur $$f'(z)=nz^{n-1}\cdot((\frac{z+1}{z})^{n-1}-1)$$Le 😄 Farceur
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bd2017 a écrit:D'autre part il est aisé de voir que chaque racine est simple.
(x+1)^7-x^7-1&=7 \, {\left(x^{2} + x + 1\right)}^{2} {\left(x + 1\right)} x\\
(x+1)^{13}-x^{13}-1&=13 \cdot x \cdot (x + 1) \cdot (x^{2} + x + 1)^{2} \cdot (x^{6} + 3 x^{5} + 8 x^{4} + 11 x^{3} + 8 x^{2} + 3 x + 1).\end{align*}Ci-dessous, les racines et les cercles pour $n=7$, $n=9$ et $n=13$.
Comme cela a déjà été remarqué, vu que $0$ et $-1$ sont des racines de $(z+1)^n-z^n-1$ pour $n$ impair, ne faudrait-il pas montrer que l'équation admet des solutions autres que $0$ et $-1$ sur l'un des trois cercles ?
Edit : comme le souligne gai requin ci-dessous, le petit cercle est une erreur de manipulation et devrait être remplacé par la droite verticale $x=-\frac12$. -
Salut Math Coss,
C'est pas plutôt deux cercles et une droite ? -
Bon il faut adapter z et 1/z sont racines avec la même multiplicité.
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Si $n$ est impair et $z$ solution non nulle de $(z+1)^n=z^n+1$, alors $-z-1$ et $1/z$ sont aussi solutions.
Soit $z$ une plus petite racine (en module) non nulle de $P(X)=(X+1)^n-X^n-1$.
Si $|z|>1$, alors $1/|z|<1$ et $1/z$ est aussi racine non nulle de $P$, donc $|1/z|<|z|$, donc contradiction.
Donc $|z|\leq 1$.
Si $|z|=1$, on a fini, car alors toutes les racines non nulles de $P$ sont de module $1$ (car si $y$ racine non nulle, $1/y$ aussi, donc si $|y|\neq 1$, $|y|$ ou $|1/y|$ est $<1$, or une plus petite racine en module est de module $1$), donc on peut supposer $|z|<1$. Donc $z\neq -1$ et $|z+1|\neq 0$.
Si $|z+1|>1$, alors $|z||z+1|>|z|=|1-z-1|$, donc $|z|>|1/(z+1)-1|=|-1/(-z-1)-1|=|g \circ f \circ g(z)|$ avec $g(x):=-x-1$ et $f(x):=1/x$. Or $y=g \circ f \circ g(z)$ est aussi racine non nulle de $P$, donc contradiction.
Donc $|z+1|\leq 1$.
Si $|z+1|<|z|$, alors $|-z-1|<|z|$, donc $y=-z-1=g(z)$ est une racine non nulle de $P$ de module strictement plus petit que $z$, donc contradiction.
Donc $|z+1| \geq |z|$. -
Bravo marco pour cette réponse rapide.
Cela me fait penser à un exercice posé aux oraux X/ENS :
"Déterminer le plus grand entier $n \geq 2$ tel que toutes les racines non nulles de $(X+1)^{n}-X^{n}-1$ soient de module $1$".
Cordialement. -
Merci, mais la démonstration n'est pas finie. On pourrait montrer que si $|z|\neq 1$, $|z+1|\neq 1$ et $|z| \neq |z+1|$, alors par les transformations $f$ et $g$ appliquées à $z$, on engendre un ensemble infini. Je ne sais pas si c'est vrai, car il me semble que $(f\circ g)^3=Id$, et $f$ et $g$ sont des involutions.
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Bonsoir,
$n$ est impair, $\:P_n(Z):= (Z+1)^n - Z^n -1, \quad E_n :=\{z\in \C\mid P_n(z) =0\}, \quad F_n: =E_n \cap \{z\in \C \mid |z|=1\}.$
$\forall z \in \C, \:\:S(z):=-1-z ,\quad \forall z\in \C\setminus\{-1\},\:\: T(z):=\dfrac {-1}{z+1}.$
Quelques observations:
$1)\: \text{deg}(P_n) = n-1,\quad \forall z \in F_n,\:\: S(z)\in E_n,\quad T(z)\in E_n,\quad \left |S(z)+1\right| = \left| 1+\dfrac 1{T(z)}\right| =1.\:\:$
$2)\:\: $Si $z_1,z_2,\dots z_k$ sont des éléments distincts de $F_n\setminus\{\mathrm j, \mathrm j^2\}$, alors $z_1,\dots z_k, S(z_1),\dots S(z_k), T(z_1),\dots T(z_k)$ sont des éléments deux à deux distincts de $ E_n.$
$3)\:\:$Si $\: n\equiv 1 \mod 3,\:$ alors $\mathrm j, \mathrm j^2$ sont des racines doubles de $P_n(Z).$
$4)\:\: $La recherche des éléments de $F_n$ conduit, via $z=\mathrm e^{2\mathrm it}$, au dénombrement des solutions dans $[0;\pi[$ de l'équation $f(t) = 0$ où $f(t) = (2\cos t) ^n -2 \cos nt.$
Un examen minutieux des changements de signe de $f$ entre $0$ et $\pi$ permet d'en recenser un nombre suffisant, et ainsi d'obtenir, à l'aide des remarques précédentes, une description de $F_n$ et de $E_n$, assez précise pour atteindre la conclusion souhaitée.
$\bullet\:\:$ Si $n\equiv 0 \mod 3, \:\: n =3p.$
$\#F_n = p, \quad F_n =\{-1,z_1,z_2,\dots z_{p-1}\}, \quad z_i \notin \{\mathrm j , \mathrm j^2\},\qquad E_n =F_n \cup\Big \{S(-1), S(z_1),\dots S(z_{p-1})\Big\}\cup\Big \{T(z_1),\dots T(z_{p-1})\Big\}.$
$\bullet \:\: $ Si $ n \equiv 1 \mod 3, \:\: n=3p+1.$
$\#F_n =p+1, \quad F_n =\{\mathrm j, \mathrm j ^2, -1,z_1,z_2,\dots z_{p-2}\} , \qquad E_n= F_n \cup\Big\{S(-1), S(z_1),\dots S(z_{p-2})\Big\}\cup \Big\{T(z_1),\dots T(z_{p-2})\Big\}.$
$\bullet\:\: $ Si $n \equiv 2 \mod 3, \:\: n =3p+2.$
$\#F_n=p+2,\quad F_n =\{\mathrm j, \mathrm j^2, -1 , z_1,z_2,\dots z_{p-1}\} ,\qquad E_n= F_n \cup \Big \{S(-1), S(z_1),\dots S(z_{p-1})\Big\}\cup \Big\{T(z_1),\dots T(z_{p-1})\Big\}.$
Ainsi, dans chacun des trois cas précédents, tous les zéros de $P_n(Z)$ possèdent bien les propriétés requises.
NBL'équation $P_8(z) =0$ possédant des solutions telles que $|z|, |z+1|, \left|1+ \dfrac 1z\right|$ sont distincts de $1$, le résultat cesse d'être vrai lorsque $n$ est pair. -
Je complique l'exo car je pense que pour tout $n>2$ on a toujours une racine de module 1.
Pour n impair c'est fait .
Pour $n=2p$ pair, montrer que $z=e^{ix}$ revient à montrer que
$h(x)= 2 ^{n-1} cos(x/2)^n - cos(n x/2)$ admet au moins une racine. (pour voir cela utiliser $1+e^{ix}=2 cos(x/2) e^{ix/2}$ )
Mais $h(0)=2 ^{n-1} -1$ et $h(\pi)=-cos(n \pi/2)=-cos(p \pi)=-1 $ si p est pair . Et c'est fini.
Le cas $n=2 p$ et $p$ impair est plus délicat ...à voir
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Bonjour!
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