Recherche de démonstrations

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Réponses

  • Bonsoir à vous tous,

    gad gad : Merci à vous pour votre réponse détaillée, en effet au début j'ai mal compris l'ensemble mis en jeu. Mais je pense avoir mieux compris on définit donc un ensemble où uniquement $c$ peut varier tel que la condition soit vérifié $a,b$ étant fixés dans $A$ je comprend donc pourquoi on ne peut pas prendre de valeurs particulière car sinon on aurait prouvé que $A$ est non vide uniquement dans ce cas là. En tous cas vos analogies mon permis de mieux comprendre la rigueur de la rédaction mathématique.Merci beaucoup.

    skyffer3 : Encore merci à vous pour votre réponse et pour le temps que vous prenez pour me répondre en combinant votre message et celui de gad gad je vais essayer de refaire la preuve en étant le plus rigoureux possible pour la rédaction.

    Je vous suis extrêmement reconnaissant du temps que vous avez pris pour me répondre.

    J'essaye de faire faire la preuve en utilisant vos réponses.

    Soit $a,b$ deux entiers naturels avec $b$ non nul. On cherche à montrer l'existence de $q,r$ deux entiers naturels tels que $a=bq+r$ avec $0 \le r <b$

    Soit $A$ l'ensemble défini par $\left\{c \in \mathbf{N} , bc \le a\right\}$

    On cherche à montrer que $A$ admet un plus grand élément.

    Tout d'abord vérifions que $A$ est non vide.
    On remarque que $0 \in A$ donc $A$ est non vide.

    Montrons que $A$ est majoré.
    On a $bc \le a$ donc $c \le \frac{a}{b}$ car $b>0$ donc $A$ est majoré par $ \frac{a}{b}$.

    L'ensemble $A$ étant non vide et majoré. $A$ admet donc un plus grand élément. Posons $q$ le plus grand élément de $A$

    Posons $r=a-bq$
    Vérifions les conditions sur $r$

    On sait que $bq \le a$ donc $a-bq \ge 0$ ainsi $r \ge 0$

    De plus $b-r=b-a+bq=-a+b(q+1)$

    Or on sait que $q+1$ est plus grand $q$ et comme $q$ est le plus grand élément de $A$ alors $b(q+1)$ n'est pas dans $A$ donc $b(q+1)>a$

    Ainsi $-a+b(q+1)>0$ donc $b>r$
    On a donc vérifié les conditions sur $r$.

    (L'unicité a été démontré pendant l'année)

    J'ai essayé du mieux que je pouvais de respecter la rigueur mathématique en m'aidant de vos commentaires.

    Si ce que j'ai fait vous convient je me demande quelle proposition je peux essayer de faire maintenant ?

    En tout cas merci pour vos aides respectives.
  • C'est nickel ! Évidemment la propriété $a=bq+r$ est trivialement vérifiée puisqu'on a posé $r$ pour que ce soit vrai. Essaye la 1 de Christophe, un bon exo pour t'entrainer sur la logique.
  • Bonjour à tous,

    Je travaille actuellement sur la proposition 1 de christophe c quand il dit que " alors l'un des deux points A,B est vert." cela sous entend que la couleur verte est choisie arbitrairement ou aléatoirement pour chaque point ?
  • Cela signifie que (A est vert) ou (B est vert). C'est-à-dire qu'au moins l'un des deux points est vert, mais tu ne sais pas lequel a priori. On te dit juste que si tu prends deux points quelconques A et B tels que l'abscisse de A est égal à l'ordonnée de B (ou l'inverse, de toute façon ça ne change rien quitte à échanger A et B), alors au moins un des deux points est vert.

    Il ne faut pas chercher plus compliqué avec des notions d'aléatoire. On te dit juste que chaque point du plan est colorié soit vert ou rouge, et que ce coloriage vérifie la propriété ci-dessus.
  • Le point clé est tout de même "mais tu ne sais pas lequel a priori". Sinon on pourrait dire qu'un plan colorié complètement en vert répond au problème. Ici l'idée (et généralement dans ce genre de cas), c'est que si tu ne connais pas la couleur d'un point, tu imagines qu'il est de la couleur qui ne t'arrange pas.
  • Merci pour votre aide,

    Je continue à chercher je ne désespère pas. Je vous tiens au courant de mon avancé. Je reviens vers vous si j'ai des questions à vous poser.
  • Bonjour à tous,

    Comme prévu je reviens vers vous pour vous faire par de mes recherches car j'ai quelques difficultés sur ce problème.

    Alors d’après l'énoncé ($A$ est vert) ou ($B$ est vert). Ainsi on a 3 cas : $A$ vert et $B$ rouge / $A$ rouge et $B$ vert / $A$ vert et $B$ vert.

    Donc il se peut que le plan soit entièrement vert donc là c'est vérifié.

    Maintenant on suppose que le plan n'est pas entièrement vert.

    Soit $m,n$ deux réels. Ainsi il existe un point $B$ rouge de coordonnées $(m,n)$. donc il existe aussi un point vert sur la droite d'équation $x=n$ car si il existe un rouge c'est qu'il existe un vert d’après l'énoncé (mais pas réciproquement). De plus je peux dire que tous les points de cette droite peuvent être associés au point $B$ car leurs abscisses est égal à l’ordonnée de $B$. C'est là où je ne suis pas convaincu Or $B$ est rouge donc ils sont vert mais je pense que je ne peux pas conclure ça pour tous les points de la droite.
  • C'est juste !!!

    Mais la rédaction laisse à nouveau à désirer (encore une fois, c'est normal, tu n'as pas encore l'habitude, c'est déjà génial tout ce que tu as fait jusqu'à présent (tu)).
    Ghandiji a écrit:
    Soit $m,n$ deux réels. Ainsi il existe un point $B$ rouge de coordonnées $(m,n)$.
    Non. Si tu fixes deux réels $m,n$, tu ne sais pas si le point $(m,n)$ est rouge. Quand on dit soit $m,n$ [etc.], en mathématiques ça veut dire que ce qui suit dans le [etc.] est vrai quel que soient $m$ et $n$, ils sont arbitraires. Cela signifie la même chose que : pour tout $m,n$ [etc.]. Il faut dire ceci : si le plan n'est pas entièrement vert, alors il existe un point $(m,n)$ qui est rouge.

    Pour le reste, pourquoi n'es-tu pas convaincu ? Si tu n'es pas convaincu tu dois pousser le raisonnement, écrire tout jusqu'à ce que chaque phrase découle de la précédente de manière logique par les règles mathématiques.

    Sinon, un petit point de détail (pour chipoter un peu mais ce n'est pas une erreur en soi) :
    Ghandiji a écrit:
    Donc il se peut que le plan soit entièrement vert donc là c'est vérifié.
    On s'en fout que cette possibilité puisse exister ou non (en l’occurrence oui tu as raison, ce coloriage est possible). Inutile de dire '"il se peut [...]". Tu étudies les deux cas, $A$ et $\text{non } A$, avec $A = $ le plan est entièrement vert.
    Si le plan est entièrement vert c'est réglé. Sinon, c'est qu'il existe au moins un point rouge $(m,n)$.

    Même si le cas entièrement vert n'était pas possible ça ne changerait rien. Cela voudrait juste dire que tu tomberais toujours sur le cas $\text{non } A$. Mais comme tu as démontré la proposition dans les deux cas $A$ et $\text{non } A$, même pas besoin de se demander quels sont les cas quoi peuvent vraiment exister, ça recouvre déjà tout, puisque le coloriage est forcément soit $A$ soit $\text{non} A$.

    Si tu ne comprends pas exactement où je veux en venir tu peux laisser de côté cette dernière partie, je critiquais jute la tournure "il se peut" laissant à penser que tu vérifiais que ce cas était vraiment possible, alors que c'est inutile.

    Les deux points importants sont les deux premiers, ton erreur sur le "Soit $m,n" deux réels [...]", et le fait que tu dois te convaincre que le reste de ta démonstration est juste.
  • De mon téléphone @ghandili comme tu as essentiellement perçu le fond je te montre une phrase qui serait acceptée par n'importe quel correcteur entre bac -12 et bac +4. Seuls peut-être les logiciels vérifieurs seraient tatillons.

    << si le nombre k est l'ordonnée d'un point rouge alors toute la droite d'équation [x=k] est entièrement verte >>

    Dans ton témoignage tu as semblé ressentir ça de manière trop hésitante car tu l'as dit et en même temps tu refusais le caractère irréfutable semble-t-il.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Merci pour vos réponses complètes et toujours aussi rapides,

    skyffer3 : En effet, la rédaction laisse à désirer une nouvelle fois car je voulais donner une esquisse de mon raisonnement et surtout me faire comprendre car ce genre de problème reste nouveau pour moi. Je comprend grâce à vous pourquoi ma formulation est fausse comme ça, j'essaierai d'en prendre compte dans les prochaines rédactions afin de m'améliorer. J'étais convaincu de ce que j'ai fait mais je n'étais pas sûr que ça voulait dire quelque chose au niveau mathématique. En effet la formulation "il se peut" est très approximative je voulais dire par là que l'on se devait de considérer ce cas pour ne pas trouver de contre-exemple à ma deuxième partie.

    christophe c : Merci, de m'avoir donné une phrase qui résout parfaitement le problème. Je me rends compte que je suis loin de la perfection ce qui me donne encore plus l'envie de travailler afin de m'améliorer.

    Ps : Selon vous quelle proposition je peux attaquer maintenant ?
  • Tu as déjà fait beaucoup de choses, c'est super :-) Je te suggère d'attaquer la proposition qui te fait le plus envie ;-)
  • Je te donne un exercice qui peut t'amuser, qui est simple et général, enfin plusieurs et tous dans le même genre.

    10/ La touche multiplier de ta calculette est cassée, mais il y a sur ta calculette une touche "moitié de" et une touche "au carré". C'est une calculette très simple avec les 4 opérations à l'ancienne. Comment fais-tu pour faire quand-même des multiplications.

    Ce n'est pas vraiment une preuve à rédiger, mais il y a un vrai effort de rédaction à trouver.

    11/ Prouver que si on a une machine qui nous donne une solution (quand il en existe) à chaque système d'équations affines mais où on peut aussi mettre les inconnues au carré, alors on peut résoudre tous les systèmes où la seule contrainte est que les équations sont écrites avec les 4 opérations.

    12/ Le suivant est d'un autre style: prouve qu'il n'existe pas de fonctions $f$ dérivable sur $\R$, à valeurs dans $\R$, strictement croissante sur $\R$ et telle que pour tout $x\in \R: f'(x) = f(x + 0.9)$

    Le suivant te plonge vraiment au coeur de ta demande du premier post:

    13/ En classe de première, et même en classe de première ES et STMG, on admet que toute suite arithmétique vérifie l'existence de $r$ tel que $\forall n\in \N: u_n = u_0 + rn$.
    En classe de Terminale S, tu admets un truc qui est présenté comme un axiome et qui dit que, pour tout $A$, si $A\subset \N$ et $0\in A$ et $\forall n\in \N: [n\in A\to n+1\in A]$ (la flèche veut dire "implique") alors $A=\N$. Ce truc est appelé "axiome de récurrence". Exercice: déduis-le de ce que tu as admis en classe de première.


    14/ Encore un dans le même style. En classe de Terminale, on te présente un autre truc comme un axiome nouveau qui dit que toute suite majorée et croissante converge. Exercice: déduis-le en utilisant uniquement ce que tu as admis en classe de première.

    Ces exercices ne sont pas "difficiles" au sens où tu n'as pas à te plonger dans des pages de brouillons calculatoires inutiles. Le seul effort que tu as à faire est de progresser dans l'esprit mathématique, le vrai consistant à te demander pourquoi telle et telle chose te paraissent si évidentes que tu n'as jamais songé à les prouver en utilisant d'autres évidences. Autrement dit, une petite psychanalyse intérieur plus que des calculs au hasard.

    De plus, quand tu les auras réussis, tu pourras prendre des vacances car tu auras pris de l'avance sur beaucoup de monde, y compris tes futurs profs de prépa si tu y vas :-D :-D
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Bonjour,

    Je me lance pour le 12) : prouve qu'il n'existe pas de fonctions $f$ dérivable sur $\R$, à valeurs dans $\R$, strictement croissante sur $\R$ et telle que pour tout $\displaystyle x \in \R: f'(x)=f(x+0.9) .$

    On note $\displaystyle a=0.9>0.$ On suppose qu'il existe une telle fonction $f.$

    Comme $\displaystyle \forall x \in \R, f'(x) = f(x+a)$ alors $f$ est de classe $\displaystyle C^{\infty}$ sur $\R.$ En effet, la fonction $\displaystyle x \mapsto f(x+a)$ est dérivable sur $\R$ comme composée de fonctions dérivables sur $\R$ et donc la fonction $f'$ est dérivable sur $\R.$ Et par récurrence on montre l'appartenance à $\displaystyle C^{\infty}(\R).$
    De plus, $\displaystyle \forall x \in \R, f''(x) = f'(x+a) = f(x+2a)$ et aussi, par récurrence, $\displaystyle \forall x \in \R, f^{(k)}(x) = f(x+ka), k \in \N$ : on a donc, $\displaystyle f^{(k)}(0) = f(ka), k \in \N.$
    On peut alors écrire le développement en série de Taylor en $0$ : $\displaystyle \forall x \in \R, f(x) = \sum_{k \geq 0} {f^{(k)}(0) \over k!} x^k = f(0) + \sum_{k \geq 1} {f^{(k)}(0) \over k!} x^k = f(0) + \sum_{k \geq 1} {f(ka) \over k!} x^k .$ Or on sait que la fonction $f$ est strictement croissante, et donc $\displaystyle f(ka) > f(0), k \geq 1.$ On a donc l'inégalité, pour tout $\displaystyle x \geq 0, f(x) > f(0) + \sum_{k \geq 1} {f(0) \over k!} x^k = f(0) + f(0) (e^x-1) = f(0) e^x$ : contradiction en $0.$
  • Ça va :-D vu qu'il est en TS on ne peut pas te reprocher d'avoir vendu la mèche avec Taylor is rich.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • YvesM a écrit:
    $$\displaystyle \forall x \in \R, f(x) = \sum_{k \geq 0} {f^{(k)}(0) \over k!} x^k$$

    En quel honneur ?
  • Bonjour,

    @christophe c et @Poirot,

    Si l'utilisation de Taylor est problématique, alors il semble, d'après Wikipédia, que l'on peut écrire la formule de Taylor avec reste intégral de Laplace puisque la fonction $f$ est réelle et $\displaystyle C^{\infty}(\R)$ en $0$ comme $\displaystyle f(x) = \sum_{k=0}^{n} {f^{(k)}(0) \over k!} x^k + R_n(x)$ où le reste est $\displaystyle R_n(x) = \int_{0}^{x} {f^{(n+1)}(t) \over n!} (x-t)^ndt$ pour tout $n$ entier. On procède comme dans ma proposition de démonstration et on arrive à $\displaystyle \forall x\in \R, x \geq 0, f(x) > f(0) \sum_{k=0}^{n+1} {x^n \over n!}, n \in \N$ : contradiction en $0.$
  • christophe c a écrit:
    De plus, quand tu les auras réussis, tu pourras prendre des vacances car tu auras pris de l'avance sur beaucoup de monde, y compris tes futurs profs de prépa si tu y vas :-D :-D

    Si RC voit ça... (c'est ce que tu attends, non ?)
    Cependant, les exercices sont très bons.
  • C'est marrant que ce soit Christophe, qui est incapable de résoudre un exo basique sur deux de L1 dès qu'il y a de l'algèbre linéaire ou bien une équa diff ou plus généralement plus d'une ligne de calcul, qui te fasse croire qu'avec 4 exos mal formulés tu seras meilleur que des profs de prépa. Évidemment c'est faux.

    Ensuite tu fais avant tout les exos qui te plaisent. Tu es en terminale, ça doit rester un plaisir. Avec ce que tu as fait jusqu'ici tu as déjà montré une certaine aptitude ;-) À titre personnel les exercices de Christophe ne me semblent pas passionnants, pour ceux que je comprends (je ne sais par exemple pas ce qui est admis en première).
  • @siméon: j'arrive un peu tard, mais je sais que le film était plus ou moins un navet mais c'est une des fois où j'ai le plus rigolé quand Dubosc dit à un gars en cravate dans un contexte précis "Coluche sors de ce corps"

    Là, en lisant skyffer, je te laisse deviner ce que j'ai failli dire :-D

    @skyffer: j'ai donné la précision (sur les suites arithmétiques), pour l'autre question, on admet en première que si $f$ est dérivable sur un intervalle J et que $f'$ est positive sur $J$ alors $f$ est croissante sur $J$.

    Bien entendu, ces exos ne sont que des propositions parmi d'autres, ils me passaient par la tête, j'ai partagé. a l'exception du 12, je maintiens cependant mon impression qu'ils peuvent être très utiles dans le contexte de la demande de Ghandili et correspondent exactement: ce sont des preuves à trouver et rédiger avant tout.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Bonsoir à tous,

    Merci beaucoup pour les autres propositions que vous m'avez recommandé, je travaillerai dessus le plus rapidement possible cependant les échéances du BAC approchent donc j'aurai sans doute moins de temps à consacrer à mes recherches mais j'essayerai de toujours chercher et revenir vers vous si j'ai des questions ou pour vous proposer ce que j'ai fait.

    Je fais des mathématiques avant tout pour m'amuser car j'éprouve un réel plaisir à sécher,chercher, essayer de démontrer des formules ou vos propositions. Tout cela reste un vrai plaisir pour moi grâce à toutes vos propositions.

    En tout cas merci à vous tous pour vos contributions respectives qui me sont d'une grande aide. :-) :-)
  • Ghandji a écrit:
    j'éprouve un réel plaisir à sécher,chercher, essayer de démontrer des formules ou vos propositions. Tout cela reste un vrai plaisir pour moi

    Alors tu as tout ce qu'il faut pour faire une carrière dans les maths (tu)
  • Bonsoir à tous,
    je reviens vers vous pour une question et une correction de l'exercice de Fin de partie sur la limite en plus l'infini de la suite $\displaystyle S_n=\sum_{k=0}^{n} \frac{(-1)^k}{k+1}$.

    Soit $x \in \textbf{R}$. et soit $U_n$ la suite géométrique réelle de premier terme $U_0=1$ et de raison $-x$ ainsi on a $U_n=(-x)^n$. $\forall n \in \textbf{N}$
    Soit $T_n$ la suite qui correspond à la somme des $n$ premiers termes de $U_n$. Ainsi $\displaystyle T_n=\sum_{k=0}^{n} (-x)^k$ $\forall n \in \textbf{N}$

    1)a $T_2$ est une fonction de $x$ définie sur $\textbf{R}$. Donner une primitive de $T_2$, puis une primitive de $T_n$ pour $n$ un entier naturel quelconque.

    Ainsi pour tout $x \in \textbf{R}$ on a $T_2(x)=\displaystyle \sum_{k=0}^{2} (-x)^k=1-x+x^2$ Notons $P_2$ une primitive de $T_2$ ainsi $P_2(x)=\frac{1}{3}x^3-\frac{1}{2}x^2+x$

    Ainsi $T_n(x)=\displaystyle \sum_{k=0}^{n} (-x)^k$ Notons $P_n$ une primitive de $T_n$ ainsi
    $P_n(x)=\displaystyle \sum_{k=0}^{n}\frac{-1}{k+1}(-x)^{k+1}$ $\forall n \in \textbf{N}$

    b)Montrer que $\displaystyle \int_{0}^{1} T_n(x) \, \mathrm{d}x=S_n$, n un entier naturel quelconque.

    Ainsi pour un $n \in \textbf{N}$ quelconque.

    $\displaystyle \int_{0}^{1} T_n(x) \, \mathrm{d}x=\displaystyle \int_{0}^{1} \sum_{k=0}^{n} (-x)^k \, \mathrm{d}x=\left[\displaystyle \sum_{k=0}^{n}\frac{-1}{k+1}(-x)^{k+1}\right]^1_0=\displaystyle \sum_{k=0}^{n}\frac{-(-1)^{k+1}}{k+1}=\displaystyle \sum_{k=0}^{n}\frac{1}{k+1} (-1)^{k+2}=\displaystyle \sum_{k=0}^{n}\frac{(-1)^k}{k+1}=S_n$

    2)
    a) Donner une expression de $T_n$ en fonction de $n$ et $x$ seulement

    Somme de termes consécutifs d'une suite géométrique ainsi $\forall n \in \textbf{N}$ $T_n(x)=\frac{1-(-x)^{n+1}}{1+x}$

    b) En déduire, en utilisant l'expression obtenue dans la question 1)b), que:
    $S_n=ln(2)-R_n$ avec $R_n=\displaystyle \int_{0}^{1} \frac{(-1)^n x^n}{1+x}\, \mathrm{d}x$

    Alors d’après la question 1)b) que $\displaystyle \int_{0}^{1} T_n(x) \, \mathrm{d}x=S_n$ ainsi

    $S_n= \displaystyle \int_{0}^{1} T_n(x) \, \mathrm{d}x=\displaystyle \int_{0}^{1} \frac{1-(-x)^{n+1}}{1+x} \, \mathrm{d}x=\displaystyle \int_{0}^{1} \frac{1}{x+1}- \frac{(-x)^{n+1}}{x+1} \, \mathrm{d}x=\displaystyle \int_{0}^{1} \frac{1}{x+1} \, \mathrm{d}x-\displaystyle \int_{0}^{1} \frac{(-x)^{n+1}}{x+1} \, \mathrm{d}x$ Par linéarité
    $=\left[ln(x+1)\right]^1_0-\displaystyle \int_{0}^{1} \frac{(-1*x)^{n+1}}{x+1} \, \mathrm{d}x$
    $=ln(2)-\displaystyle \int_{0}^{1} \frac{(-1)^{n+1}x^{n+1}}{x+1} \, \mathrm{d}x$

    Donc voila à partir d'ici je n'arrive pas à retrouver le $R_n=\displaystyle \int_{0}^{1} \frac{(-1)^n x^n}{1+x}\, \mathrm{d}x$ de l'énoncé. Donc je me suis dit que peut être ma formule $T_n(x)=\frac{1-(-x)^{n+1}}{1+x}$ n'était pas bonne et que c'est à la puissance $n$ mais pour moi cette suite compte bien $n+1$ termes.En admettant ce résultat la suite de l'exercice ne me pose pas de problèmes.
  • Bonjour,

    Tu as défini T comme la suite des n premiers termes de U, mais de 0 à n on a n+1 termes. Donc tu aurais dû limiter T à la somme de l'indice k variant de 0 à n-1, non ?
  • Merci YvesM pour votre réponse.

    Ohla en effet la somme s’arrête à $n-1$ quelle étourderie l'apprentissage par cœur des textes de latin m'a tant que ça ramollit l'esprit. Désolé j'ai sans doute posté trop tôt j'aurais dû plus chercher je me suis laissé aller par la facilité. Désolé

    En tout cas merci beaucoup pour votre réponse rapide !
  • Ghandiji:

    Merci de l'intérêt porté à ma question. :-)


    En aparté, et qui est hors programme de terminale S.

    On considère un type particulier de suites qu'on appelle série:

    Soit $(u_n)$ une suite définie pour tout $n$ entier naturel, et on considère la suite, qui est la somme $S_n$ des $n$ premiers termes:

    $\displaystyle S_n=\sum_{k=0}^n u_k$

    Des expressions formelles comme:

    $\displaystyle \sum_{n=0}^{+\infty} u_n$

    On donne une signification à cette expression si la suite $(S_n)$ converge ou parfois,
    si on suppose $(u_n)$ positive et si $(S_n)$ diverge vers l'infini. On dit que la série $\sum u_n$ converge (éventuellement vers l'infini)

    On peut écrire:

    Formellement on a pour tout $n$ entier naturel, $\displaystyle \sum_{k=0}^{+\infty} u_k=S_n+\sum_{k=n+1}^{+\infty}u_k$
    Le deuxième terme de la somme est souvent appelé reste de la série, si la série converge (vers un nombre fini) alors ce reste tend vers $0$ et réciproquement.

    Dans l'exercice proposé on a une expression très simple de ce reste, il s'agit dès lors de montrer que ce reste tend vers 0 pour montrer que la série converge (vers $\ln 2$).
  • Bonjour Fin de partie,

    Merci pour vos précisions j'ai pris beaucoup de plaisir à faire votre exercice donc merci à vous.

    J'ai juste une petite question sur vos précisions quand vous dites que $S_n$ est la somme des $n$ premiers termes d’après la remarques de YvesM la somme ne devrait-elle pas s’arrêter à $n-1$ ?
    Pour le second calcul de limite que vous m'avez proposé repose t'il lui aussi sur un raisonnement analogue ?

    Merci à vous tous de toujours prendre le temps de me répondre ! :-)
  • Voici un nouvel énoncé pour t'amuser un peu.

    Soit $(u_n)_{n\in \N}$ une suite de réels.
    Pour $p \in \N$, on dit que $p$ est une période lorsque : pour tout $n \in \N,\ u_{n+p} = u_n$.
    Montrer qu'il existe $q \in \N$ tel que les périodes sont exactement les multiples de $q$.

    Tu pourras t'inspirer de ce que tu as fait plus tôt : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?43,1466008,1468240#msg-1468240
  • Bonsoir à tous,

    Merci Siméon pour votre proposition je reviens vers vous pour vous montrer ce que j'ai fait. Je m'excuse d'avance si j'ai écrit des horreurs mais les ensembles restent nouveau pour moi.

    Soit $(U_n)_{n \in \mathbf{N}}$ une suite réelle.

    Soit $A$ l'ensemble des $ t\in \mathbf{N}$ tel que $ U_{n+t}=U_n$

    Ainsi $0 \in A$ donc $A$ est non vide

    De plus $t \in \mathbf{N}$ donc $0 \le t$ donc $A$ est minorée donc $A$ admet un plus petit élément. Notons le $q$ ainsi $U_{n+q}=U_n$

    Soit $r$ un entier naturel quelconque tel que $p=rq$ montrons que $U_{n+p}=U_n$

    Raisonnons par récurrence si $r=1$ alors $U_{n+q}=U_n$ ce qui est vrai

    Hérédité : supposons que pour un certains rang $k\ge0$ on ait : $U_{n+kq}=U_n$

    $U_{n+(k+1)q}=U_{n+qk+q}=.... $ EDIT: On pourrait peut être utiliser le fait que $U_{n+q}=U_n$ et après utilisé l’hypothèse de récurrence mais comme se sont des indices d'une suite je ne sais pas ce qu'on peut faire dessus.

    à partir d'ici je n'arrive pas à conclure.
  • Attention ! la condition est : pour tout $n\in\N,\ u_{n+p} = u_n$. Tu négliges complètement cet aspect des choses dans ton approche.

    Par ailleurs si tu prends le plus petit élément de $A$, tu obtiens toujours le nombre $0$, dont les multiples ne sont pas très variés...
  • Bonjour à tous,

    Merci Siméon pour votre proposition et vos remarques.

    J'ai essayé de prendre en considération les remarques de Siméon pour corriger ce que j'ai fait

    Soit $(U_n)_{n\in \mathbf{N}}$ une suite périodique réelle.

    Considérons $A$ l'ensemble des $t\in\mathbf{N^*}$ tel que $\forall n \in \mathbf{N}~~U_{n+t}=U_n$

    $(U_n)$ est une suite périodique donc $ \exists p \in \mathbf{N^*}$ tel que $\forall n\in \mathbf{N}~~U_{n+p}=U_n$. Ainsi $p \in A$ donc $A$ non vide.

    De plus $t\in \mathbf{N^*}$ donc $0<t$ ainsi $A$ est minoré donc $A$ admet un plus petit élément. Notons $q$ ce plus petit élément ainsi $\forall n \in \mathbf{N}~~U_{n+q}=U_n$

    On cherche à montrer que tous les multiples de $q$ sont les périodes de $(U_n)$.

    Soit $r$ un entier relatif quelconque. Posons $p=rq$ et vérifions que $p$ est une période de $(U_n)$ $ \forall n \in \mathbf{N}$

    Procédons par récurrence.

    Rang initial : Pour $r=1$ on a $p=q$ ce qui est vérifié.

    Hérédité : Supposons que pour un certains rang $k \in \mathbf{Z}$ on ait $U_{n+kq}=U_n$

    $U_{n+(k+1)q}=U_{n+kq+q} $

    $=U_{n+kq} $ car $U_{n+q}=U_n$

    $=U_n$ par hypothèse de récurrence

    Je ne suis pas sûr du tout je ne sais pas ce qu'il est autorisé de faire avec les indices d'une suite.
  • Le raisonnement est juste mais la justification de l'hérédité n'est pas très bonne. Tu peux écrire $U_{n+kq+q} = U_{n+kq}$ car pour tout $m \in \mathbb N, U_{m+q}=U_m$. En prenant $m=n+kq$ on tombe bien sur ce qu'on veut. Ici tu as prouvé que tout multiple de $p$ est une période de la suite $U$. Tu n'as pas encore montré que toute période est multiple de $q$.
  • je ne sais pas ce qu'il est autorisé de faire avec les indices d'une suite.

    <<suite>> abrège <<fonction dont l'ensemble de définition est $\mathbb{N}$>>.
    De plus $t\in \N$ donc $0<t$ ainsi......

    Ce passage est à corriger en priorité, car tu parles d'un objet $t$ qui n'a été introduit nulle part, il n'y a pas de $t$ avant!
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Ghandiji a écrit:
    Pour le second calcul de limite que vous m'avez proposé repose t'il lui aussi sur un raisonnement analogue ?

    Oui.

    La première série reposait sur l'égalité:

    $\displaystyle \int_0^1 \dfrac{1}{1+x}dx=\ln 2$ qui est connue en TS.

    La seconde repose sur une égalité qui n'est pas connue en TS:

    $\displaystyle \int_0^1 \dfrac{1}{1+x^2}dx=\dfrac{\pi}{4}$.

    Démonstration:

    On définit pour tout $x$ réel la fonction $\displaystyle F(x)=\int_0^{x} \dfrac{1}{1+t^2}dt$ c'est une primitive de la fonction $f(t)=\dfrac{1}{1+t^2}$. À noter que $F(0)=0$.

    On considère la fonction $G$ définie pour tout $x$ réel par: $G(x)=F(\tan x)$

    On peut montrer que pour tout $x$ réel $G^\prime (x)=1$
    (ce n'est normalement pas accessible à un élève de TS)

    Maintenant,

    $\begin{align} \int_0^{\tfrac{\pi}{4}} G^\prime (x)dx&=G\left(\tfrac{\pi}{4}\right)-G(0)\\
    &=F\left(\tan\left(\tfrac{\pi}{4}\right)\right)-F(0)\\
    &=F(1)\\
    \end{align}$


    Par ailleurs, on vient de voir que pour tout $x$ réel $G^\prime (x)=1$

    Donc,

    $\begin{align}\int_0^{\tfrac{\pi}{4}} G^\prime (x)dx&=\int_0^{\tfrac{\pi}{4}} 1 dx\\
    &=\Big[x\Big]_0^{\tfrac{\pi}{4}}\\
    &=\dfrac{\pi}{4}
    \end{align}$

    En définitive, on a,

    $F(1)=\dfrac{\pi}{4}$

    Or, par définition,

    $\displaystyle F(1)= \int_0^1 \dfrac{1}{1+t^2}dt$

    Ainsi, on a bien,

    $\displaystyle F(1)= \int_0^1 \dfrac{1}{1+t^2}dt=\dfrac{\pi}{4}$

    [Il manquait le carré dans la définition de $f$. Poirot]
  • Bonsoir à tous,

    Merci à tous et merci de prendre le temps de me répondre c'est vraiment très sympathique de votre part.

    christophe c : Bonjour à vous merci encore pour votre réponse. J'ai l'impression de l'avoir annoncé en parlant de $t$ quand j'ai défini l'ensemble donc je devrais d'abord dire. Soit $t$ un entier naturel non nul période de $(U_n)$ si j'ai bien compris votre message ? J'attaquerai vos propositions dès que possible et encore merci pour celles-ci.

    Poirot : Merci beaucoup grâce à vous je comprend mieux la justification de l'hérédité. En effet, comme vous me le faite remarquer je n'ai pas démontré que toute période de $(U_n)$ est multiple de $q$. Je vais donc essayer de le faire de suite.


    Début de la "(démonstration)" message précédent.

    Montrons désormais que toute période de $(U_n)$ est un multiples de $q$.

    Raisonnons par l'absurde.

    Supposons qu'il existe un $m\in \mathbb{N^*}$ $m$ non multiples de $q$ tel que $\forall n \in \mathbb{N}$ $U_{n+m}=U_n$

    Considérons la division euclidienne de $m$ par $q$ ainsi d'après le théorème de la division euclidienne $\exists (b,r) \in \mathbb{N^2}$ tel que $m=bq+r$ avec $0\le r <q$
    Or $m$ non multiple de $q$ par hypothèse ainsi $0<r<q$

    Ainsi $U_{n+m}=U_{n+bq+r}$

    et $bq$ multiple de $q$ car $b\in \mathbb{N}$

    Posons $x=n+r$

    on a donc $U_{x+bq}$ avec $x \in \mathbb{N}$ or $\forall n \in \mathbb{N} $ $U_{n+bq}=U_n$ d’après la récurrence précédente

    Ainsi $U_{n+m}= U_{n+bq+r}=U_{n+r}=U_n$ donc $r$ est une période de $(U_n)$

    Or $0<r<q$ et on sait que $q$ est la plus petite période de $(U_n)$. Ainsi $r=0$ est donc $m$ est un multiple de $q$ ce qui est absurde par hypothese. Ainsi toute période de $(U_n)$ est un multiples de $q$.

    Fin de partie : Merci beaucoup, pour cette démonstration qui m'éclaire sur ce résultat qui me semblait au premier abord parachuté. Je l'ai prit en prérequis pour réaliser votre seconde proposition de limite que je posterai demain car il commence à faire tard.

    En tout cas encore merci pour vos propositions qui occupent mes temps libres et je prend énormément de plaisir à les chercher
  • Bravo Ghandiji !
  • Bonjour à vous tous, je post ici ma résolution de la seconde limite de Fin de partie.

    C'est a dire la limite quand $n$ tend vers plus l'infini de $S_n=\displaystyle \sum_{k=0}^n \frac{(-1)^k}{2k+1}$

    Pré requis : $ \displaystyle \int_{0}^{1} \frac {1}{1+x^2} \, \mathrm{d}x= \frac{\pi}{4}$

    Soit $x$ un réel.

    Considérons la suite géométrique $(U_n)$ de raison $-x^2$ et de premier terme $U_0=1$ ainsi $\forall n \in \mathbb{N}$ $U_n=(-x^2)^n$

    Considérons désormais la suite $(T_n)$ qui est la somme des $n$ premiers termes de la suite $(U_n)$ ainsi $\forall n \in \mathbb{N}$ $T_n(x)=\displaystyle \sum_{k=0}^n (-x^2)^k=\frac {1-(-x^2)^n}{1+x^2}$ car suite géométrique.

    Calculons maintenant :

    $\displaystyle \int_{0}^{1} T_n(x) \, \mathrm{d}x=\displaystyle \int_{0}^{1} \displaystyle \sum_{k=0}^n (-x^2)^k \, \mathrm{d}x=\displaystyle \int_{0}^{1} \displaystyle \sum_{k=0}^n (-1)^k (x^2)^k \, \mathrm{d}x=\displaystyle \int_{0}^{1} \displaystyle \sum_{k=0}^n (-1)^k x^{2k} \, \mathrm{d}x= \left[\displaystyle \sum_{k=0}^n \frac{(-1)^k}{2k+1} x^{2k+1} \right]_0^1 = \displaystyle \sum_{k=0}^n \frac{(-1)^k}{2k+1}=S_n$

    Ainsi $\displaystyle \int_{0}^{1} T_n(x) \, \mathrm{d}x=S_n$ donc

    $S_n=\displaystyle \int_{0}^{1} \frac {1-(-x^2)^n}{1+x^2} \, \mathrm{d}x= \displaystyle \int_{0}^{1} \frac {1}{1+x^2} \, \mathrm{d}x - \displaystyle \int_{0}^{1} \frac{(-1)^n x^{2n}}{1+x^2} \, \mathrm{d}x=\frac{ \pi}{4}-\displaystyle \int_{0}^{1} \frac{(-1)^n x^{2n}}{1+x^2} \, \mathrm{d}x$

    Déterminons la limite de $\displaystyle \int_{0}^{1} \frac{(-1)^n x^{2n}}{1+x^2} \, \mathrm{d}x$

    $0\le x \le 1 $

    $1\le 1+x^2 \le 2$

    $\frac{1}{2}\le \frac {1}{1+x^2} \le 1$


    Si $n$ pair $(-1)^n >0$ donc $(-1)^n x^{2n} \ge 0$

    Ainsi $\frac{(-1)^n x^{2n}}{2}\le \frac {(-1)^n x^{2n}}{1+x^2} \le (-1)^n x^{2n}$

    Si $n$ impair $(-1)^n <0$ donc $(-1)^n x^{2n} \le 0$

    Ainsi $ (-1)^n x^{2n} \le \frac {(-1)^n x^{2n}}{1+x^2} \le \frac{(-1)^n x^{2n}}{2}$


    Par passage a l'intégral et propriété de l'ordre on a :

    Si n pair : $ \displaystyle \int_{0}^{1} \frac{(-1)^n x^{2n}}{2} \, \mathrm{d}x \le \displaystyle \int_{0}^{1} \frac {(-1)^n x^{2n}}{1+x^2} \, \mathrm{d}x \le \displaystyle \int_{0}^{1} (-1)^n x^{2n} \, \mathrm{d}x$

    $\frac{(-1)^n}{2(2n+1)} \le \displaystyle \int_{0}^{1} \frac {(-1)^n x^{2n}}{1+x^2} \, \mathrm{d}x \le \frac{(-1)^n}{2n+1}$

    Si n impair : $\frac{(-1)^n}{2n+1} \le \displaystyle \int_{0}^{1} \frac {(-1)^n x^{2n}}{1+x^2} \, \mathrm{d}x \le \frac{(-1)^n}{2(2n+1)}$

    Calcul de limite :

    $-1\le (-1)^n \le 1 $

    $\frac{-1}{2n+1} \le \frac{(-1)^n}{2n+1} \le \frac{1}{2n+1}$

    Or $\lim\limits_{n \to + \infty} \frac{-1}{2n+1}=\lim\limits_{n \to + \infty} \frac{1}{2n+1} =0 $

    donc d’après le théorème des gendarmes $\lim\limits_{n \to + \infty} \frac{(-1)^n}{2n+1}=0$

    On démontrerait de même $\lim\limits_{n \to + \infty} \frac{(-1)^n}{2(2n+1)}=0$

    Ainsi d’après le théorème des gendarmes $\lim\limits_{n \to + \infty} \displaystyle \int_{0}^{1} \frac {(-1)^n x^{2n}}{1+x^2} \, \mathrm{d}x=0$


    Ainsi $\lim\limits_{n \to + \infty} S_n= \frac{\pi}{4} - \lim\limits_{n \to + \infty} \displaystyle \int_{0}^{1} \frac {(-1)^n x^{2n}}{1+x^2} \, \mathrm{d}x$ par opération sur les limites

    Or $\lim\limits_{n \to + \infty} \displaystyle \int_{0}^{1} \frac {(-1)^n x^{2n}}{1+x^2} \, \mathrm{d}x=0$

    Donc $\lim\limits_{n \to + \infty} S_n= \frac{\pi}{4}$
  • Bonsoir à tous,

    Le bac étant terminé je suis de retour pour essayer de résoudre vos problèmes.

    Ainsi je me lance pour la 12 de christophe c

    Raisonnons par l'absurde et supposons qu'il existe un fonction $f$ dérivable sur $\textbf{R}$, à valeurs dans $\textbf{R}$, strictement croissante sur $\textbf{R}$ et telle que $\forall x \in \textbf{R}~~f(x+0.9)=f'(x)$

    Ainsi on a $\forall x \in \textbf{R}~~f(x+0.9)-f'(x)=0$

    Or $\forall x \in \textbf{R}$ on a $x+0.9>x$ donc $f(x+0.9)>f(x)$ car $f$ est strictement croissante

    Par hypothèse on sait que $\forall x \in \textbf{R}~~f(x+0.9)=f'(x)$
    donc $f'(x)>f(x)~~\forall x \in \textbf{R}$

    Par soustraction on a $\forall x \in \textbf{R}~~f(x+0.9)-f'(x)>0$ ce qui est absurde car on a par hypothèse $\forall x \in \textbf{R}~~f(x+0.9)-f'(x)=0$

    Ainsi il n'existe pas de fonction $f$ dérivable sur $\textbf{R}$, à valeurs dans $\textbf{R}$, strictement croissante sur $\textbf{R}$ et telle que $\forall x \in \textbf{R}~~f(x+0.9)=f'(x)$

    Donc voila ce que j'ai fait. Je me demande juste si une généralisation à un réel quelconque est possible vu que ici 0.9 a été pris arbitrairement.

    En tout cas je vous remercie encore pour vos nombreux problèmes.:-)
  • Soit un réel A et B = A. De plus pour tout réel x on a f(x) < A donc pour tout réel x on a aussi f(x) < B.

    "Par soustraction" on obtient 0 < A - B donc 0 < 0 ce qui est absurde.

    Vois-tu le problème ?
  • Bonjour roumegaire ,

    Merci beaucoup !

    Je vois très bien le problème je pense du coup qu'il suffirait que je montre que $\forall x \in \textbf{R}~~f(x) \ge 0$ pour régler le problème.

    Pour cela je peux donc dire que $f$ est strictement croissante donc $ \forall x \in \textbf{R}~~f'(x) \ge 0$ et comme par hypothèse $\forall x \in \textbf{R}~~f(x+0.9)=f'(x)$ donc $\forall x \in \textbf{R}~~f(x+0.9) \ge 0$

    Je me lance ici peut être dans des choses totalement fausses désolé d'avance si c'est une erreur grave.

    Donc notamment pour $x=x-0.9$ du coup on a $\forall x \in \textbf{R}~~f(x) \ge 0$

    Voila ce que j'ai pensé pour régler le problème

    Merci beaucoup pour votre réponse rapide !!
  • En quoi cela règle-t-il ton problème ?
  • Encore merci roumegaire ,

    Je n'ai pas pris mon temps et j'aurai dû, je me suis emporté. Je retourne chercher.

    Merci de mettre en évidence mes erreurs.:-)
  • Tu as déjà démontré plusieurs résultats intermédiaires intéressants. Mais souviens-toi qu'il est dangereux de soustraire des inégalités, mieux vaut expliciter les calculs, cela t'évitera bien des désagréments.
  • Aussi n'écris pas x = x + 0,9 (c'est clairement faux pour tout réel x), raisonne plutôt sur y = x + 0,9 par exemple.
  • Merci pour votre remarque je ferai attention dorénavant.

    Bon du coup je retente ma chance.

    Raisonnons par l'absurde et supposons qu'il existe une fonction $f$ dérivable sur $\textbf{R}$, à valeurs dans $\textbf{R}$, strictement croissante sur $\textbf{R}$ et telle que $\forall x \in \textbf{R}~~f(x+0.9)=f'(x)$

    Soit $k$ un réel quelconque.
    Posons $g$ une fonction définie sur $\textbf{R}$ tel que

    $\forall x \in \textbf{R}~~g(x)=f(0.9)-f(0)=k$

    $g$ est dérivable sur $\textbf{R}$ en tant que différence de fonction dérivable ainsi on a

    $\forall x \in \textbf{R}~~g'(x)=f'(0.9)-f'(0)=0$ or par hypothese on a $\forall x \in \textbf{R}~~f(x+0.9)=f'(x)$ donc $f'(0.9)=f(1.8)$ et $f'(0)=f(0.9)$

    Ainsi on a $f(1.8)-f(0.9)=0$ donc $f(1.8)=f(0.9)$

    Or $0.9<1.8$ donc $f(0.9)<f(1.8)$ car $f$ est strictement croissante

    Ce qui est absurde ainsi il n'existe pas de fonction $f$ dérivable sur $\textbf{R}$, à valeurs dans $\textbf{R}$, strictement croissante sur $\textbf{R}$ et telle que $\forall x \in \textbf{R}~~f(x+0.9)=f'(x)$
  • Euh là c'est vraiment n'importe quoi... Ta fonction $g$ est constante, donc sa dérivée est nulle. Mais ce n'est pas parce que $g : x \mapsto f(a) - f(b)$ (avec de bonnes valeurs de $a$ et $b$) que $g' : x \mapsto f'(a) - f'(b)$. Il faut bien comprendre que la dérivation s'applique à des fonctions, pas à des valeurs de fonctions !
  • @Ghandiji, ne te décourage pas, tu as des intuitions intéressantes mais tu as encore du mal à les formaliser. Et on n'apprend que de ses erreurs !
  • Bonjour à tous,

    Encore merci pour vos remarques qui me permettent de m'améliorer c'est très gentil de votre part.

    Je comprend tout à fait mon erreur je devrais faire fonctionner plus mon esprit critique quand je pense avoir trouvé quelque chose. Je ne décourage pas je continue à chercher cette proposition qui me pose quelques problèmes je dois sans doute passer à coté de quelque chose.

    Merci de prendre le temps de me répondre, je vous suis extrêmement reconnaissant. :-)
  • Bonjour à tous,

    Je suis toujours à la recherche de la proposition 12 de christophe c cependant je me demande si la réponse à ce problème est simple (je me doute pour vous que la solution est simple) j'entend par là si la résolution demande de très bonnes idées car j'ai fait énormément d'essais avec différentes approches mais qui reste aujourd'hui sans succès. Je vais essayer d'esquisser quelques idées que j'ai eu :

    Tout d'abord j'ai cherché à jouer sur la croissance de $f$ pour cela j'ai essayé d'utiliser les inégalités qui découlent de l'énoncé sans succès ensuite j'ai essayé d'étudier la convexité de cette fonction afin d'utiliser les inégalités qu’implique la convexité ainsi que les taux de variation mais toujours sans aucun résultat me permettant de montrer que cette fonction n'existe pas. J'ai aussi remarqué que $f^n(x)=f(x+0.9n)$ mais aucune idée de quoi en faire j'ai aussi essayé avec les limites des fonctions avec le taux d’accroissement mais toujours aucun résultat intéressant.

    Je pense que je passe à coté de quelque chose mais je suis à court d'idées donc j'aimerai savoir si mes essais devraient être creusé ou je suis totalement à coté de la plaque ?
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