Suite symbolique de Collatz

Bonjour,

Toujours passionné par les suites de Collatz, je pense être parvenu à expliquer pour quelle raison elles se terminent (toujours) par 1, sans toutefois pouvoir le démontrer, et ceci en faisant appel à une suite impaire symbolique. Les explications figurent dans ce document pdf.

Je reste persuadé qu'il est possible de démontrer ce résultat.

EDIT : 4 août, 12h. Page 4 de mon document je parle de l'inversion de S, mais sans en expliquer la raison. Je viens d'ajouter un encart explicatif.

Réponses

  • Bonjour
    c'est étrange, tu as démontré la conjecture?
     
  • Bonjour bd2017,

    Désolé de répondre si tard, je ne savais pas que tu avais posté un message. La réponse à ta question est essentiellement une affaire de point de vue. Dans le document que tu as lu (et qui a d'ailleurs pas mal évolué depuis que je l'ai posté ici) j'écris ceci :

    "La raison pour laquelle ce quotient de 1 finit (toujours) par apparaître relève cependant du mystère. Pourquoi les valeurs successives des diviseurs, quelles qu’elles soient, forment-elles un ensemble aussi cohérent ? Il y a matière à investiguer et peut-être à percer la clé du mystère, ce qui constituerait la démonstration de la conjecture."

    Donc, dans mon esprit non. Seuls les mathématiciens ont autorité pour en décider.

    Je viens d'ajouter un addendum à ce document dans lequel j'évoque un aspect des choses qui m'avait échappé et qui propose l'idée d'une propriété qui se transmettrait à tout nouveau terme lorsqu'on remonte la suite de Collatz depuis 1.

    J'encourage ceux qui ont téléchargé le document originel à le télécharger à nouveau. Le lien vers l'addendum se trouve à la fin.
  • Bonjour,

    Je dois dire que vous êtes à la fois très proche, et très loin d'une preuve.
    Très proche car la représentation de n par une somme de puissance de 2 et de 3 est probablement la seule manière de montrer facilement la décroissance des suites de Collatz. Très loin parce qu'il faut encore démontrer que tout nombre peut être représenté de cette manière, et qu'il n'y a pas de boucle autre que la triviale.

    Le premier point n'est pas évident surtout qu'il existe plusieurs manières d'écrire n sous ces formes:
    ex: $5 = \frac{2^4}{3} -\frac{1}{3} = \frac{2^6}{3^2} - \frac{2^4}{3^2} - \frac{1}{3} = \frac{2^8}{3^3} - \frac{2^6}{3^3} - \frac{2^4}{3^2} - \frac{1}{3}$
    ou écrit autrement: $1 = \frac{3\cdot(5)}{2^4} + \frac{1}{2^4} = \frac{3^2\cdot(5)}{2^6} + \frac{3}{2^6} + \frac{1}{2^4} = ....$

    J'ai déjà vu quelques endroits qui utilisent ces formes:
    vixra.org/pdf/1605.0061v7.pdf

    http://barkerhugh.blogspot.be/2014/10/
    Blog pas facile à décrypter, mais il suit le même principe (via des complexifications non nécessaires, mais soit).
    Le point qui pourrait vous intéresser est la façon dont il travaille avec la représentation binaire de son algorithme:
    http://barkerhugh.blogspot.be/2013/10/a-binary-representation-of-collatz.html
    La position des zéros/X de son résultat final par exemple correspondent aux exposants de 2 de vos équations.
  • "Très loin parce qu'il faut encore démontrer que tout nombre peut être représenté de cette manière ..."
    Je ne cherche pas à représenter des nombres. L'expression du dernier terme d'une suite ne concerne que le (probable) 1 final ; je ne me préoccupe pas de ce à quoi ressemblent les autres termes de la suite, ni des relations de cause à effet qu'ils pourraient avoir entre eux. Je vais même jusqu'à éviter toute distinction inutile entre les termes pairs et impairs. Par exemple, dans la suite 29, 44, 22, 11, 17, 26, 13, 20, 10, 5, 8, 4, 2, 1 je vais parler de la distance séparant 11 de 1 (c-à-d 10), ou du nombre d'étapes nécessaires à 29 pour atteindre 5 (c-à-d 9). Cette forme de langage exclut d'elle-même ce genre de distinction.

    "... et qu'il n'y a pas de boucle autre que la triviale."
    J'en parle dans les deux dernières lignes de mon document, en montrant que 1 est le seul terme qui soit son propre prédécesseur. Je considère le cycle trivial comme une interprétation de ce fait, et je ne m'y intéresse donc pas.
  • Pourtant tout votre dévellopement est basé sur cette idée !?. J'imagine que vous y viendrez plus tard....
    En partant d'un nombre $n_0$, vous construisez successivement $n_1 = \frac{3n_0 + 1}{2^{m_1}}$, $n_2 =\frac{3^2n_0}{2^{m_2}}+\frac{3}{2^{m_2}}+\frac{1}{2^{m_3}}$, $n_3=\frac{3^3n_0}{2^{m_4}}+\frac{3^2}{2^{m_4}}+\frac{3}{2^{m_5}}+....$ en applicant successivement la formule Collatz condensée $\frac{3n+1}{2^m}$. La distance de $n_0$ à $n_x=1$ n'est que l'exposant de $3$ du premier terme (je parle de la distance qui ne compte que les impairs vu qu'on ne travaille ici qu'avec des $n_x$ impairs, la distance n'étant rien d'autre que le nombre de fois qu'on a appliqué la fonction de Collatz, ici condensée, avant d'atteindre $n_x$...ou 1).

    Vous ne regardez que le cas particulier où $n_x=1$, ce que l'on sait vrai pour des $n_0<10^{15}$, mais cela ne prouve pas qu'il n'existe pas un autre cycle où $n_x = n_0 > 1$. C'est bien ce dernier point qui est à démontrer (en dehors de la divergence).

    Pour l'addendum, vous reprenez l'idée que $a+b=1$ en développant $a$ et $b$ ($a$ correspondant au 2 premiers termes qui ont un dénominateur commun). Pour reprendre l'exemple plus haut, $2^{m4}$ est le dénominateur commun, et $a = \frac{3^2(3n_0+1)}{2^{m_4}}$ comme vous l'avez fait remarquer. En substituant $n_0$ par son terme suivant $n_1 = \frac{3n_0 + 1}{2^{m_1}}$ (ex: 29 par 11) dans votre formule, c'est comme si vous étiez parti de 11 plutôt que 29. a devient alors le regroupement des deux premiers termes de votre nouvelle somme (le dénominateur commun dont vous parlez vient de cette manipulation, le nouveau dénominateur de $a$ étant le dénominateur du troisième terme de la suite de départ) dans laquelle vous pouvez substituer $n_1$ par $n_2 = \frac{3n_1 + 1}{2^{m_6}}$....jusqu'à 1. Mais si vous considérez qu'il peut exister un autre cycle, les choses peuvent être différentes: $a+b=n_x=n_0$

    Ne prenez pas mal mes propos, je n'ai pas toujours conscience du ton qui pourrait transparraître dans mes phrases. Je suis juste en train de vous dire que vous êtes selon moi sur la bonne piste (c'est celle que j'ai emprunté :-)) mais qu'elle est encore longue à explorer. Je vous invite à persister et approfondir. Je ne vois d'ailleurs pas comment je pourrais prétendre quoi que ce soit, je n'ai pas plus la demonstration de Collatz que quiconque.
  • Dans votre développement de la seconde ligne vous perdez m1 dès que vous abordez le calcul de n2. C'est ce qui différencie nos approches respectives. Le but de la suite symbolique est d'éliminer les termes n1, n2, ... pour ne conserver que n0 ainsi que les diviseurs de (3n0+1), (3n1+1), (3n2+1), ..., et m1 est présent dans le calcul de n2, comme il le sera dans celui de n3, n4, ...

    Supposons qu'on prenne une valeur de n0 et qu'on soit capable d'en extraire les diviseurs de sa suite impaire : on pourrait alors appliquer la formule donnant le dernier terme de cette suite sans avoir à la construire. Mais comme on ne peut pas procéder à cette extraction on est contraint de calculer les termes de la suite un par un. Dans mon esprit, donc, n1, n2, ... n'ont d'autre utilité que celle du calcul des diviseurs de (3n1+1), (3n2+1), ... et on peut les oublier dès que c'est fait. Il me semble que cette approche est différente de celle qui consiste à se demander comment, en passant de n0 à n1, puis à n2, etc. on tombe sur 1, ce qui revient à tenter de comprendre quelles relations les unissent.

    "Vous ne regardez que le cas particulier où nx = 1, ce que l'on sait vrai pour des n0 < 10^15, mais cela ne prouve pas qu'il n'existe pas un autre cycle où nx = n0 > 1. C'est bien ce dernier point qui est à démontrer (en dehors de la divergence)."

    C'est vrai. Je dis seulement que si on remplace les d1, d2, d3, ... par leurs valeurs numériques dans la formule du dernier terme, on obtient toujours 1. C'est pourquoi je dis également, page 3 : "La raison pour laquelle ce quotient de 1 finit (toujours) par apparaître relève cependant du mystère", en ajoutant que percer ce mystère permettrait de démontrer la conjecture. Si on prenait des valeurs quelconques de d1, d2, d3, ... il faudrait probablement un miracle pour que le résultat soit 1. Pour obtenir 1 Il faut indéniablement que ces différentes valeurs soient "compatibles" entre elles d'une manière ou d'une autre.

    EDIT : j'ai mieux que 10^15 : 70892159775195513221536376548285044053, soit environ 71.10^36. Mais c'est vrai que rien ne prouve qu'entre 10^15 et 71.10^36 ne va pas se glisser un mouton noir...
  • J'ai écris les exposants de 2 avec $m_1$, $m_2$, ... pour les différencier, mais en réalité on ne perd pas $m_1$, il est intégré dans $m_2$ et rien n'empêche de développé les exposants (c'est meme nécessaire pour y voir plus clair). Pour avoir une décomposition correcte, il faut plutôt utiliser la formule $\frac{3n+1}{2\cdot2^m}$, et garder les différents exposants $m_1$, $m_2$,....la formule que j'ai utilisé devrait plutôt être écrite comme suit: $n_2 =\frac{3^2n_0}{2^{2+m_1+m_2}}+\frac{3}{2^{2+m_1+m_2}}+\frac{1}{2^{1+m_2}}$

    Pour l'aspect compatibilité entre les termes $d$ (ou $m$), c'est exact. Ils ne peuvent pas et ne sont pas le fruit du hazard. En fait si vous les localisez sur un arbre de Collatz, ça devient tout de suite plus clair: par exemple, la parité de $m$ dépend du parent $n$ (parent dans l'arbre = $n$ suivant dans la suite), et les différents composants $m_1, m_2, ...$ne peuvent être remplacés que par des exposants de parité identique.
    Si le parent est de la forme $6x+1$, l'exposant doit être impair et n'est interchangeable qu'avec des exposants impairs. Pour $6x+5$ ils sont pairs.
    Note: changer un exposant au milieu de la formule peut impacter tous les exposants qui suivent (par ex :l'exposant suivant ne peut plus être pair, ou on tombe sur une branche d'un multiple de 3). Donc ce n'est effectivement pas aussi simple/prévisible, la dependence est plus complexe encore.
  • En se basant sur le calcul auquel je me livre dans l'addendum, on peut procéder de la sorte : on prend pour valeur du dernier diviseur d'une suite impaire celle de (3 x 5 +1) = 16, ou 24. On ne retient que l'exposant et on le fait précéder d'une valeur valeur paire, en l'occurrence 2, ou impaire, 1, pour obtenir à chaque fois son plus petit prédécesseur impair. C'est le calcul de la suite basée sur ces diviseurs qui donnera la valeur de n0. On réitère ensuite l'opération. On voit qu'une valeur paire (impaire) fonctionne dans certains cas uniquement :

    (1, 4) -> 3. On ne peut pas poursuivre car 3 étant divisible par 3 il n'a pas de prédécesseur.
    (3, 4) -> 13. Faire précéder de 1 ne fonctionne pas (le résultat n'est pas entier).
    (2, 3, 4) -> 17
    (1, 2, 3, 4) -> 11
    (1, 1, 2, 3, 4) -> 7. Un prédécesseur impair ne fonctionne pas.
    (2, 1, 1, 2, 3, 4) -> 9. Divisible par 3.
    (4, 1, 1, 2, 3, 4) -> 37
    (2, 4, 1, 1, 2, 3, 4) -> 49

    Chaque suite d'exposants contient bien sûr des valeurs compatibles entre elles.

    On peut tout aussi bien partir d'un autre terme que 5. En procédant de la sorte on crée des valeurs de n0 qui empruntent le même chemin dans l'arborescence en question, ou plutôt qui participent au tracé de ce chemin.
  • La logique pour savoir si on peut utiliser un exposant pair ou impair par rapport à l'exposant précédent n'est pas directe. Par contre vous pouvez partir de $m_1 = 4$ (ou plutôt 3 dans ma formule) et le remplacer par un nombre de mème parité (ex : exposant 6 qui donne 21 au lieu de 5). Même chose pour (1,4) ou vous pouvez remplacer $m_2=1$ par 3 (comme vous l'avez fait pour obtenir (3,4) - 13) ou (5,4) - 53; (7,4); ... (ou tout $m_2$ de même parité). Vous obtiendrez toujours un nombre entier (dont le parent sera identique quelque soit l'exposant). Idem pour (2,3,4) -> $m_3=2$ peut être remplacé par $m_3=$4, 6, 8 ...
    Pour la logique 6x+1, 6x+5 (votre exposant = mon exposant + 1 donc pour vous, si le parent = 6x+1 l'exposant doit être pair et pour 6x+5, l'exposant doit être impair).
    Le parent de 3 et 13 est 5 (6*0+5) donc l'exposant doit être impair : (1,...) et (3,...) en l’occurrence mais ça peut être 5, 7, ... (l'exposant à gauche dans vos suites d'exposants).
    Le parent de 17 c'est 13 (6*2+1) donc exposant pair -> (2, ...)
    Le parent de 11 est 17 (6*2+5) -> impair -> (1, ...)
    Ainsi de suite.
  • Si la parité d'un exposant "fonctionne" (la valeur résultante de n0 est entière) tous les n0 résultant du remplacement de cet exposant par un autre de même parité, aussi grand soit-il, auront le même successeur, celui qu'on avait calculé avant l'ajout de cet exposant à la liste (selon mon approche). Lorsqu'on passe de 1 à 3 ou de 2 à 4 c'est uniquement parce que la valeur obtenue de n0 est un multiple de 3 et qu'on doit conserver la même parité. Sinon les 1 et les 2 devraient suffire, parce que selon moi tout ceci est plus une affaire de parité que de valeur.
  • Notre ami Wilfrid gamberge depuis pas mal de temps sur la suite de Syracuse. On pourra voir ici une intéressante discussion à ce sujet sur un autre forum, où il intervenait comme "syrac".
  • Oui, on peut toujours se limiter au premier enfant "exploitable", qui donnera un chemin parmi une infinité d'autres, mais le problème c'est qu'il ne faut surtout pas s'arrêter à ça. Collatz consiste quand-même à montrer qu'il n'y a pas d'autres cycles (ce que j'écris comme $n_x = n_0 > 1$) et que les suites sont toutes convergentes (finies). Tester numériquement qu'appliquer 3n+1 donne toujours 1 à déjà été fait et n'est pas une preuve. De plus, ce cycle peut très bien se trouver dans la branche 85, 341, ... et pas 5.
  • GaBuZoMeu écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?43,1505780,1509540#msg-1509540
    [Inutile de recopier l'avant dernier message. Un lien suffit. AD]
    Wilfrid, je ne vois pas beaucoup de changements par rapport aux posts d'il y a 2 ans, et vous ne semblez pas vouloir démontrer quoi que ce soit (comme indiqué dans vos posts/PDF). Quelle est votre but exactement ?

    Edit: Sorry, j'ai utilisé la fonction "citer". ça n'a pas fonctionné comme prévu
  • Je pense qu'il serait intéressant de savoir ce que fait l'algorithme que j'utilise pour obtenir la valeur de n0 résultant de l'ajout d'un nouvel exposant en début de liste. Je vais reprendre l'exemple de (4, 1, 1, 2, 3, 4) -> 37 ci-dessus. On cherche à savoir pourquoi faire précéder cette suite de l'exposant 1 donnera n0 = 73/3 alors qu'en la faisant précéder de 2 on obtient 49.

    Le calcul consiste à prendre la dernière valeur obtenue de n0, soit 37 dans notre exemple, et à calculer ceci :

    (37 * 2^(exposant ajouté) - 1) / 3 = 73/3 si l'exposant ajouté est 1, et 49 si c'est 2.

    Morale de l'histoire : je me suis planté, ce n'est pas uniquement une affaire de parité mais bien de valeur. La complexité du problème en devient presque effrayante.

    "Wilfrid, je ne vois pas beaucoup de changements par rapport aux posts d'il y a 2 ans"

    Lorsque j'ai débuté la rédaction de mon document (celui dont nous parlons) mon intention était d'expliquer à quelqu'un comment j'étais parvenu à l'équation de n0 qui figure en dernière page. Son origine était la suite symbolique, comme je l'explique, que j'avais pondue deux ans auparavant. Mais c'est seulement au moment de cette rédaction que je me suis rendu compte de son potentiel. Il est donc possible que l'idée traîne ici et là dans quelques-unes de mes publications antérieures, mais son développement actuel est récent. Si on fait l'historique de cette approche du problème de Collatz (ce qui personnellement ne m'intéresse pas) on devrait normalement pouvoir mesurer son évolution. N'est-ce pas le propre des idées que d'évoluer ?

    Un autre aspect des choses est que, comme tout chercheur qui se respecte, je suis à peu près persuadé d'être sur la bonne voie. Mais seul je n'aboutirai pas. Or, dans la mesure où mes publications précédentes n'ont soulevé qu'un faible intérêt (du moins sur les forums), j'ai dû continuer pratiquement seul et revenir ici de temps en temps pour actualiser mon propos.

    Ceci dit, si ma façon de faire pose problème, et si mon approche du problème de Collatz est à ce point dénuée d'intérêt, on ferait sans doute mieux d'en rester là.

    EDIT : j'ajoute que je ne tiens pas à subir des attaques personnelles et des critiques acerbes souvent infondées comme ça c'est passé sur le forum cité plus haut. Ce qui est important ce sont les résultats que je propose, pas ma personne.
  • Morale de l'histoire : je me suis planté, ce n'est pas uniquement une affaire de parité mais bien de valeur. La complexité du problème en devient presque effrayante.

    Wilfrid-syrac semble ne toujours pas avoir compris ce qui lui avait été expliqué ici. Il n'a toujours pas travaillé les congruences.
  • "Wilfrid-syrac semble ne toujours pas avoir compris ce qui lui avait été expliqué ici. Il n'a toujours pas travaillé les congruences."

    Et tu sais pourquoi ? Je suis réfractaire aux maths. Je suis en fait un littéraire, ce qui m'était d'ailleurs reproché sur le forum dont tu as parlé. C'est pourquoi le fait d'avoir montré comment se formait la valeur finale de 1, pour la première fois en 80 ans et même si ça reste à démontrer, représente en soi un véritable exploit.
  • Je suis réfractaire aux maths.
    Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude.
  • Si quelqu'un désire me faire connaître ses propres avancées concernant mon approche du problème de Collatz, il peut utiliser mon adresse email, qui figure au bas du document. Je me ferai un plaisir de dialoguer avec lui, dans la mesure de mes moyens bien sûr.

    Fin de partie.
  • Oui. le parent 37 = 6*(6)+1 donc le nouvel exposant doit être pair. Partir de l'exposant précédent est plus complexe: par exemple si vous prenez n'importe quel nombre de la forme $2^n-1$, la suite commence par $n-1$ fois $'1'$. ex: $15=2^4-1$, vous avez 3 $'1'$ qui se suivent (1,1,1,5,4). ça veut dire qu'il existe des suites avec autant de 1 successifs en exposant qu'on veut et qu'on ne peut donc pas déduire l'exposant suivant par rapport aux précédants...du moins pas comme ça.

    Pour le reste, le problème semble être que vous reprochiez aux autres de ne pas essayer de vous comprendre (même si beaucoup on très bien compris) alors même que vous ne réagissez à aucun des commentaires qui vous sont faits.
    Si vous y mettiez du vôtre, ça passerait beaucoup mieux. Au moins soyez prudent quand vous affirmez voir des choses que personne d'autre n'a vu (vos suites apparaissent déjà dans un papier de Lagarias de 1985 repris en 1996 faisant référence à des formules de Terras de 1976, voir Page 8 de ce pdf http://arantxa.ii.uam.es/~swerc/ejemplos/lagarias963x%2B1.pdf)

    J'ai la même impression ici: vous dites avoir montré (mais pas démontré) après 80 ans comment se formait la valeur 1, alors même que c'est exactement la conjecture faites par Collatz. C'est un peu ce que j'essaye de vous faire comprendre quand je vous dit que vous ne faites que répèter la fonction de Collatz (donnant vos suites/sommes), et que vous vous émerveillez de constater que cela produit 1 (N'est-ce pas exactement la raison de cette conjecture?). Sur l'autre forum on vous l'a aussi fait remarqué: vous partez d'un nombre distant de 6 du chiffre 1 et vous appliquez 6 fois Collatz pour constater que vous atteignez 1...(?!?)

    Autre exemple, vous dites ne pas pouvoir prouver que les dénominateurs de a et b sont identiques alors que je vous ai presque donné la démonstration toute faites....(regardez $n_2$ dans mon message 6: en substituant $n_0$ par $n_1$ vous verrez que les exposants $m_1$ des 2 premiers termes disparaissent et que les deux nouveaux termes on le même dénominateur $2^{1+m_2}$, soit exactement ce que vous constatez numériquement).

    Ceci dit, je peux comprendre que vous ne cherchiez pas à démontrer Collatz, c'est même déconseillé aux mathématiciens professionnels c'est dire, mais alors affichez clairement vos intentions dès le départ (du genre: "voilà de nouveaux outils très utiles").
  • Puisque 37 est congu à 1 modulo 18, les exposants de 2 qui conviennent pour remonter sont les $6k+2$ et les $6k+4$, dixit le message que j'ai mis en lien.
  • Oui, dans le cadre d'une remontée qui évite anticipativement les multiples de 3, mais la valeur $789$ issue d'une remontée via $2^6$ est un "enfant" tout à fait valable, même si c'est une voie sans issue :-)
    Il indique d'ailleurs dans son message original que pour élargir le champs des valeurs on peut utiliser "$k\equiv 1 \pmod 3$ pour $\ell$ pair, et $k\equiv 2 \pmod 3$ pour $\ell$ impair". Ce qui est équivalent à $n\equiv 1 \pmod 6$ ou $n\equiv 5 \pmod 6$ dans notre cas puisqu'on utilise pas les valeurs de $n$ paires.
  • Il existe deux possibilités de trouver la valeur respective de d1, d2, d3, ... dans la formule du dernier terme.
    1) On met au point une méthode permettant de produire des suites d'exposants compatibles entre eux et aussi longues qu'on veut, et on sort par exemple (1,1,1,3,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4).
    2) On calcule les diviseurs de la suite impaire de 207 et on obtient la même suite d'exposants.

    Aucune méthode de production de suites d'exposants ne contribuera plus qu'une autre à la démonstration de la formule du dernier terme. On butera toujours sur le fameux : "Oui d'accord, ça a fonctionné avec les mille suites d'exposants qu'on a produites de cette manière, mais est-ce que ça fonctionnera avec toutes les suites ?".

    J'ai donc exploré une autre voie. Le résultat figure dans mon addendum à partir de la fin de la page 4. Je considère qu'il s'agit de la preuve définitive que toute suite Collatz se termine par 1.
  • Wilfrid,

    c'est exactement ce que je vous ai expliqué (mon 2eme message: applications successives de Collatz et substitutions. D'ailleurs pour la suite de 4 termes, vous vous arrêtez à 2 fractions...vous pouvez encore réduire en remplaçant $\frac{3n_1+1}{d_2}$ par $n_2$, idem pour toute suites, vous pouvez substituer jusqu'à obtenir 1 fraction). Mais encore un fois, cela ne prouve pas Collatz (qui consiste en deux preuves tout à fait différentes de ce que vous faites: prouver qu'il n'y a pas d'autres boucles et prouver la convergence). Vous ne faites rien d'autre que d'appliquer 3n+1 pour constater qu'on arrive à 1 (c'est la conjecture, ni plus ni moins).
    Trouver les suites d'exposants est super simple, mais si vous arrivez à montrer que tout $n$ a une suite d'exposant finie conduisant à 1....là c'est autre chose. Là vous aurez "trouvé Collatz"

    3 (1,4)
    5 (4)
    7 (1,1,2,3,4)
    9 (2,1,1,2,3,4)
    11 (1,2,3,4)
    13 (3,4)
    15 (1,1,1,5,4)
    17 (2,3,4)
    19 (1,3,1,2,3,4)
    21 (6)
    23 (1,1,5,4)
    25 (2,1,3,1,2,3,4)
    27 (1,2,1,1,1,1,2,2,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    29 (3,1,2,3,4)
    31 (1,1,1,1,2,2,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    33 (2,2,1,3,1,2,3,4)
    35 (1,5,4)
    37 (4,1,1,2,3,4)
    39 (1,1,2,1,4,1,3,1,2,3,4)
    41 (2,1,1,1,1,2,2,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    43 (1,2,2,4,1,1,2,3,4)
    45 (3,2,3,4)
    47 (1,1,1,2,2,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    49 (2,4,1,1,2,3,4)
    51 (1,3,3,1,2,3,4)
    53 (5,4)
    55 (1,1,3,1,1,1,2,2,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    57 (2,1,2,2,4,1,1,2,3,4)
    59 (1,2,1,4,1,3,1,2,3,4)
    61 (3,1,1,5,4)
    63 (1,1,1,1,1,4,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    65 (2,2,4,1,1,2,3,4)
    67 (1,4,1,3,1,2,3,4)
    69 (4,3,4)
    71 (1,1,2,2,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    73 (2,1,1,3,1,1,1,2,2,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    75 (1,2,8)
    77 (3,3,1,2,3,4)
    79 (1,1,1,3,4,1,3,1,2,3,4)
    81 (2,3,1,1,5,4)
    83 (1,3,1,1,1,2,2,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    85 (8)
    87 (1,1,4,4,1,1,2,3,4)
    89 (2,1,4,1,3,1,2,3,4)
    91 (1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    93 (3,1,5,4)
    95 (1,1,1,1,4,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    97 (2,2,1,1,3,1,1,1,2,2,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    99 (1,6,1,1,2,3,4)
    101 (4,1,3,1,2,3,4)
    103 (1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    105 (2,1,1,1,3,4,1,3,1,2,3,4)
    107 (1,2,2,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    109 (3,2,1,1,1,1,2,2,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    111 (1,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    113 (2,8)
    115 (1,3,2,2,4,1,1,2,3,4)
    117 (5,1,2,3,4)
    119 (1,1,3,4,1,3,1,2,3,4)
    121 (2,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    123 (1,2,1,2,3,1,2,1,4,1,3,1,2,3,4)
    125 (3,1,1,1,2,2,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    127 (1,1,1,1,1,1,2,4,3,3,3,1,2,3,4)
    129 (2,2,2,1,1,3,1,1,1,2,2,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    131 (1,4,4,1,1,2,3,4)
    133 (4,2,1,3,1,2,3,4)
    135 (1,1,2,4,1,2,2,4,1,1,2,3,4)
    137 (2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    139 (1,2,3,1,2,1,4,1,3,1,2,3,4)
    141 (3,5,4)
    143 (1,1,1,4,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    145 (2,3,2,1,1,1,1,2,2,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    147 (1,3,1,3,1,1,1,2,2,1,2,1,1,2,1,1,1,2,3,1,1,2,1,2,1,1,1,1,1,3,1,1,1,4,2,2,4,3,1,1,5,4)
    149 (6,1,1,2,3,4)

    ...
  • Pourquoi n'allez vous pas au bout des choses?
    par exemple analyser pourquoi des grands impairs successifs ont la même longeur alors qu'ils ne sont pas du tout sur les mêmes branches?

    16777217 (2,2,2,2,2,2,2,2,2,2,2,3,2,1,2,1,2,4,3,1,1,2,2,1,1,1,2,5,1,1,1,3,1,1,4,3,1,2,2,4,2,1,1,1,1,1,1,2,4,3,3,3,1,2,3,4)
    16777219 (1,4,2,2,2,2,2,2,2,2,2,1,1,3,2,1,2,4,3,1,1,2,2,1,1,1,2,5,1,1,1,3,1,1,4,3,1,2,2,4,2,1,1,1,1,1,1,2,4,3,3,3,1,2,3,4)
    16777221 (4,2,2,2,2,2,2,2,2,2,4,1,1,1,1,1,1,1,3,1,3,2,2,2,1,2,3,2,1,2,1,5,1,2,2,3,1,2,2,4,2,1,1,1,1,1,1,2,4,3,3,3,1,2,3,4)
    16777223 (1,1,2,3,4,2,2,2,2,2,2,1,1,3,2,1,2,4,3,1,1,2,2,1,1,1,2,5,1,1,1,3,1,1,4,3,1,2,2,4,2,1,1,1,1,1,1,2,4,3,3,3,1,2,3,4)
    16777225 (2,1,1,2,3,4,2,2,2,2,2,1,1,3,2,1,2,4,3,1,1,2,2,1,1,1,2,5,1,1,1,3,1,1,4,3,1,2,2,4,2,1,1,1,1,1,1,2,4,3,3,3,1,2,3,4)
    16777227 (1,2,3,4,2,2,2,2,2,2,4,1,1,1,1,1,1,1,3,1,3,2,2,2,1,2,3,2,1,2,1,5,1,2,2,3,1,2,2,4,2,1,1,1,1,1,1,2,4,3,3,3,1,2,3,4)
    16777229 (3,4,2,2,2,2,2,2,2,2,1,3,1,1,1,1,1,1,3,1,3,2,2,2,1,2,3,2,1,2,1,5,1,2,2,3,1,2,2,4,2,1,1,1,1,1,1,2,4,3,3,3,1,2,3,4)
    16777231 (1,1,1,5,4,2,2,2,2,2,4,1,1,1,1,1,1,1,3,1,3,2,2,2,1,2,3,2,1,2,1,5,1,2,2,3,1,2,2,4,2,1,1,1,1,1,1,2,4,3,3,3,1,2,3,4)
    16777233 (2,3,4,2,2,2,2,2,2,2,1,3,1,1,1,1,1,1,3,1,3,2,2,2,1,2,3,2,1,2,1,5,1,2,2,3,1,2,2,4,2,1,1,1,1,1,1,2,4,3,3,3,1,2,3,4)
    16777235 (1,3,1,2,3,4,2,2,2,2,4,1,1,1,1,1,1,1,3,1,3,2,2,2,1,2,3,2,1,2,1,5,1,2,2,3,1,2,2,4,2,1,1,1,1,1,1,2,4,3,3,3,1,2,3,4)

    on pourrait même voir apparaître des dessins (faudrait collorer tout ça pour voir) à certains endroits.....des régularités qui ressortent....
  • "Vous ne faites rien d'autre que d'appliquer 3n+1 pour constater qu'on arrive à 1 (c'est la conjecture, ni plus ni moins)."

    1) Ce que j'appelle "suite de type 0" est une suite compressée dans laquelle il n'existe aucun terme impair entre n0 et le terme final (disons 1). 5, 8, 4, 2, 1 est une suite de type 0. Par extension, n0 est du même type que sa suite.
    2) Tout n0 de type 0 est de la forme (2L-1 - 1) / 3, où L (toujours impair) est la longueur de sa suite compressée, ce qui implique que 3 n0 + 1 = 2L-1, une puissance de 2, divisible par elle-même pour donner 1. (Voir page 5 de mon document pour plus de détails).
    3) Dans vos exemples ci-dessus de suites d'exposants on trouve 21 (6), c'est-à-dire 26. On en déduit sans faire le moindre calcul que la suite compressée de 21 est de longueur 7. En effet, (27-1 - 1) / 3 = 21, dont la suite compressée est 21, 32, 16, 8, 4, 2, 1, de type 0. On trouve également 75 (1,2,8), ce qui signifie que le terme impair précédant 1 dans la suite de 75 est (28 - 1) / 3 = 85, ou encore (29-1 - 1) / 3, donc que sa suite compressée est de longueur 9 : 85, 128, 64, 32, 16, 8, 4, 2, 1, qui est bien de type 0.

    Le 1 final est la conséquence directe de l'algorithme de Collatz. Avec une règle des ni impairs stipulant k ni +1, le terme final (si toutefois il existe) serait également une conséquence du choix de k. Force est d'admettre que 3 n + 1 est présent dans chaque recoin d'une suite, alors je vois mal comment la démonstration de la conjecture pourrait en faire l'économie.

    "Pourquoi n'allez vous pas au bout des choses ? Par exemple analyser pourquoi des grands impairs successifs ont la même longeur alors qu'ils ne sont pas du tout sur les mêmes branches ?"

    Parce que c'est une voie sans issue.
  • [Suite du précédent]

    Je m'empresse de faire une remarque avant que quelqu'un d'autre ne la fasse. Le fait que n0 de type 0 soit de la forme (2L-1 -1) / 3 ne prouve pas qu'un terme de ce type apparaisse dans toutes les suites de Collatz. Oui, mais ça devient moins évident lorsqu'on adopte le raisonnement suivant :

    La suite 29, 11, 17, 13, 5, 1 peut être considérée comme composée des suites 5, 1 ; 13, 5, 1 ; 17, 13, 5 ,1 ; 11, 17, 13, 5, 1 ; 29, 11, 17, 13, 5, 1. La remarque que je viens de faire ne concerne pas une suite de 2 termes n0, n1. En supposant que n0 soit impair, le problème consiste à trouver une valeur de ce terme telle qu'en lui appliquant la règle des ni impairs on obtienne une suite de 2 termes. Cette exigence limite considérablement les valeurs possibles de n0. Les seules valeurs possibles sont justement celles de la forme (2L-1 -1) / 3. Toute autre valeur produirait une suite de plus de 2 termes.

    Si l'avant-dernier terme d'une suite est nécessairement de cette forme, alors il figurera dans toutes les suites.

    EDIT : j'ai oublié d'ajouter : donc toutes les suites se terminent par 1. CQFD :-)
  • J'aime bien vos démonstrations: "Si.....alors..... CQFD", vous oubliez que cela reste un "si", et qu'en plus vous faites un raccourci qui n'est pas forcément vrai:
    Prouvez moi qu'il n'existe pas de suite (ou plutôt de cylce autre que le trivial) de cette forme: $n_0 =\frac{3^2n_0}{2^{2+m_1+m_2}}+\frac{3}{2^{2+m_1+m_2}}+\frac{1}{2^{1+m_2}}$ (je sais on a prouvé cela jusqu'à 68, mais faites l'exercice). Et n'oubliez pas que juste essayer quelques chiffres et dire que ça ne colle pas n'est pas une preuve, cette équation fonctionne pour le cycle trivial, et si elle (où une plus longue) fonctionne pour un autre chiffre, vous n'atteindrai jamais 1 et pourtant c'est la même formule.

    Vos fractions valent 1 parce que vous vous êtes arrêté à 1....arrêtez vous une étape avant et vos même fractions vaudront une autre valeur entière, pourtant ce sont les même fractions donc vous ne pouvez pas conclure que la forme de la fraction vaut toujours 1....le 1 vient d'ailleurs.

    Il y a une chose importante que vous mettez systématiquement de côté bien que vous l'ayez déjà mentioné:
    Vous ne pouvez pas utiliser n'importe quelle valeurs dans vos équation !!!!! Elle sont toutes dépendantes (l'exposant dépend du parent, un exposant particulier doit garder sa parité, certains exposants ne peuvent pas être utilisés car conduisant à des multiples de 3, ...)
    Ce qui veut dire que les valeurs que vous utilisez et qui conduisent à 1, ont été soigneusement choisie pour conduire à 1 ! (soit en remontant de 1, soit en appliquant des règles bien précise à partir d'autres suites qui conduisent à 1, ....). Donc OUI, toutes VOS suites conduisent à 1 (vous devez utilisez des $n$ largement supérieurs à $10^{15}$ pour espérer voir autre chose), et ce n'est pas seulement la formule qui veut ça, ce sont vos paramètres de départ.

    Imaginez qu'il existe un autre cycle. Il ne conduira pas à 1. les paramètres seront peut-être différents.

    Travailler sur une suite compressée où pas n'a auccune importance, c'est le but de l'algorithme modifié: zapper les pairs en intégrant un exposant à 2.

    "Parce que c'est une voie sans issue" ->comment pouvez vous le savoir? parce que cela vous semble inateignable? il y a là une certaine logique, quelque chose d'intriguant, donc il y a clairement des choses à y apprendre, à y trouver. Mais mon impression de départ est toujours là: Vous ne venez pas sur ce forum pour comprendre, pour chercher, avec la curiosité nécessaire à ceux qui découvrent. Vous venez prêcher, vous voulez convaincre le monde que vous avez trouvé ce que personne ne voit (même si c'est le monde qui vous répond "Et vous, ne voyez vous pas?"). C'est dommage, surtout si vous êtes aussi intelligent que vous le dites.....vous tournez en rond depuis quelques années à ouvrir des posts qui finissent toujours en cou...e, avec les même formules qui ne bougent pas....pourquoi? "je considère qu'il s'agit de la preuve définitive" et "là je me suis planté" sont des phrases récurrentes dans vos posts, vous ne pensez pas qu'il y a une raison?

    En tout cas, je le répète, je vous encourage à poursuivre (pas vos posts, mais vos recherches), pour moi vos formules sont une très bonne piste, mais ce n'est pour l'instant rien d'autre qu'une mise en forme ....de la conjecture. Vous êtes loin d'un CQFD.
  • "Ce qui veut dire que les valeurs que vous utilisez et qui conduisent à 1, ont été soigneusement choisie pour conduire à 1 !"

    Le 1 final est provoqué uniquement par l'avant-dernier terme impair de la suite. Comme je l'explique dans l'addendum, aucun terme précédant l'avant-dernier ne peut être à l'origine de cette valeur finale. C'est ce parti-pris pour un relation de cause à effet entre le premier et le dernier terme qui a conduit à tous les développements qui se sont succédés autour de cette conjecture.

    "Imaginez qu'il existe un autre cycle. Il ne conduira pas à 1. les paramètres seront peut-être différents."

    Je ne peux pas l'imaginer parce que je suis convaincu qu'il n'existe aucun cycle trivial, sauf si on veut absolument en trouver un. Voici la liste des 15 premiers prédécesseurs de 1, le premier d'entre eux étant 1, ce qui a conduit au concept de cycle :

    1, 5, 21, 85, 341, 1365, 5461, 21845, 87381, 349525, 1398101, 5592405, 22369621, 89478485, 357913941

    ""Parce que c'est une voie sans issue" -> comment pouvez vous le savoir? parce que cela vous semble inateignable? il y a là une certaine logique, quelque chose d'intriguant, donc il y a clairement des choses à y apprendre, à y trouver."

    Dans ce sens, oui, j'approuve complètement.
  • Qu'entendez vous par avant-dernier terme? et indépendant des termes précédents?
    Outre le fait que rien qu'en partant de 5 on peut avoir $1 = \frac{3\cdot(5)}{2^4} + \frac{1}{2^4} = \frac{3^2\cdot(5)}{2^6} + \frac{3}{2^6} + \frac{1}{2^4} = ....$,
    On a aussi
    $1 = \frac{3\cdot(5)}{2^4} + \frac{1}{2^4}$
    $1 = \frac{3^2\cdot(13)}{2^7} + \frac{3}{2^7} + \frac{1}{2^4}$
    $1 = \frac{3^3\cdot(17)}{2^9} + \frac{3^2}{2^9}+ \frac{3}{2^7} + \frac{1}{2^4}$ (et oui, forcément l'addition de toutes ces fractions vaut 1...c'est l'essence même de l'égalité)
    ...
    et tous ces termes dépendent entièrement du $n_0$ duquel on est parti, ainsi que de leurs successeurs (dont on prend indirectement les exposants). Bien entendu il passe d'abbord tous par 5 avant d'appliquer une dernière fois la fonction de Collatz, mais je ne vois pas votre point.
    Alors oui, si on applique une seule fois la fonction Collatz, il n'y à que les $\frac{4^m-1}{3}$ qui peuvent conduire à 1, mais le propre d'une suite de Collatz est que l'on parte de n'importe quel $n_0$ pour arriver à 1 de proche en proche.

    Donc si vous voulez écarter les autres nombres pour vous concentrer sur l'avant dernier terme uniquement, vous ne faites que reporter la question...de proche en proche: Qu'est ce qui fait qu'une poignée de nombre arrivent à votre avant-dernier terme (5,85,...)?

    Vous dites qu'il n'y a pas de cycle trivial, c'est une erreur. Si vous appliquez Collatz à 1, vous pouvez continuer indéfiniment.....c'est vous qui prenez le parti pris que 1 est la valeur finale de la suite. Quand bien même, comme exposé dans mon poste précédent,
    $n_0 =\frac{3^2n_0}{2^{m_1+m_2}}+\frac{3}{2^{m_1+m_2}}+\frac{1}{2^{m_2}}$ fonctionne pour le cycle trivial ($n_0 = 1, m_1$ et $m_2 = 2$) et ce qui montre qu'on a à faire à un cycle c'est qu'on peut remplacer récurssivement le $n_0$ à droite du '=' par la formule complète autant de fois qu'on veut, ça marche encore: $n_0 =\frac{3^4n_0}{2^{2m_1+2m_2}}+\frac{3^3}{2^{2m_1+2m_2}}+\frac{3^2}{2^{m_1+2m_2}}+\frac{3}{2^{m_1+m_2}}+\frac{1}{2^{m_2}}$ (ici remplacé une seule fois)
    ou même récrire la formule cyclique avec autant de terme qu'on puisse imaginer (elle fonctionne toujours pour 1 et des $m_x = 2$):
    $n_0 =\frac{3^{l_n}n_0}{2^{m_1+m_2+...+m_n}}+\frac{3^{l_n-1}}{2^{m_1+m_2+...+m_n}}+\frac{3^{l_n-2}}{2^{m_2+...+m_n}}+\frac{3^{l_n-3}}{2^{m_3+...+m_n}}+....+\frac{3^2}{2^{m_{n-2}+...+m_n}}+\frac{3^1}{2^{m_{n-1}+m_n}}+\frac{1}{2^{m_n}}$

    cela prouve qu'il y a bien un cycle partant de 1, et on peut donc imaginer un cylce partant de $n_0>10^{15}$ (trouver un $n$ avant ne sert à rien ils ont été testés) dont la longueur est ...très grande, et qui fonctionne pour la formule ci-dessus.

    Pour mieux le visualiser, prenez la suite complète de 27: tout au début il passe par 62, et vers la fin il passe par 61.....très proche. Un autre passera par 581 et plus tard par 583 et peut-être même en ayant descendu bien en dessous de 581 et remonté bien au dessus de 583. Maintenant imaginez que partant de 581, vous reveniez non pas à 583 (puis plus tard à 1), mais à 581 !!!! c'est ça l'idée d'un cycle (tout comme 1 revient à 1 en passant par 2 et 4). Et il n'y a aucune démonstration mathématique qui prouve que c'est impossible.
  • Prenons le cas d'une règle des ni impairs qui serait "ni+1 = k ni + 1", peu importe la valeur de k. Pour savoir si cette règle produira une suite finie ou non il suffit de poser les conditions d'une suite de deux termes n0, n1, tous deux impairs :
    1. Il ne doit exister aucun terme impair entre n0 et n1.
    2. La valeur du terme n1 doit être telle que la suite ne peut pas se poursuivre au-delà de lui.
    Si l'une des conditions ne peut pas être respectée ça veut dire qu'il est impossible de construire une suite de deux termes avec cette valeur de k. Et si la condition 2 n'est pas respectée la suite se poursuivra indéfiniment, parce que chacun de ses termes aura un successeur impair qui lui-même admet un successeur différent de son prédécesseur (ce qui ne peut pas être interprété comme un cycle trivial, ou peut-être très long).

    Pourquoi deux termes ? Parce que vu qu'il n'existe pas de suite de 1 terme c'est la plus petite unité. A partir d'une suite de deux termes respectant les deux conditions, comme c'est le cas avec la règle 3 ni + 1, on peut construire une infinité de suites finies (à l'envers bien sûr, mais ça ne fait aucune différence), et toutes ces suites se termineront par le second terme de la suite de deux termes, quel qu'il soit. Il se trouve qu'avec 3 ni + 1 c'est 1, mais avec une valeur différente de k il est probable que ce serait une autre valeur.

    Au lieu de considérer qu'une suite impaire est construite à partir de n0, il suffit d'admettre qu'elle puisse l'être en partant de ses deux derniers termes pour comprendre que la messe est dite dès le départ : le terme final étant le second terme de la suite de deux termes, il est immuable quel que soit le nombre de termes de la suite qu'on aura construite, ce qui montre bien que les nouveaux termes ajoutés au début de la suite ne sont absolument pas concernés par ce qui se passe à l'autre bout, et que par conséquent il n'existe aucune espèce de relation de cause à effet entre le premier et le dernier terme.
  • @Collag3n,

    j'aime beaucoup ce forum, mais je te garantis que sur $3n+1$ il est nul à ch...
    Perds pas ton temps!
    Paul
  • [suite du précédent]

    Décidément, il arrive que je m'y perde moi-même, au point d'oublier le plus important : un reproche qui est fait à ceux qui entendent construire une suite à l'envers à partir de 1 est qu'ils partent du principe que toute suite de Collatz se termine par 1, ce qui s'appelle mettre la charrue avant les bœufs.

    C'est ce qui fait toute la différence avec la suite de deux termes : on ne préjuge de rien, on essaye seulement de voir s'il est possible de construire une telle suite ; si oui, son second terme, qui sera le terme final de toute suite basée sur le même algorithme, est parfaitement dépourvu de tout apriorisme.
  • Non, remonter la suite à l'envers, en partant de 1, ne préjuge pas que Collatz est vérifiée.
    Dans cette démarche, au lieu de tenter de prouver que tout nombre conduit à 1, on doit tenter de prouver que les suites partant de 1 engendrent la totalité des entiers naturels.
  • Je ne comprends pas votre obssession pour les enfants directs de 1. Bien sûr que ceux là on est sûr qu'ils terminent par 1, en 1 étape.
    $\frac{4^m-1}{3}$ ou $\frac{2^l-1}{3}$ avec l pair est construit avec la formule inverse de Collatz sur 1!!! il est "trivial" qu'en appliquant Collatz sur ces terme on reviens à 1.
    $\frac{3(\frac{2^l-1}{3})+1}{2^l}=1$, si ça c'est pas tourner en rond....
    Et bien sûr qu'en partant du premier enfant pour arriver à 1, vous n'avez pas besoin de savoir qui sont les enfants de 5, 85,341,...
    mais je ne vois toujours pas votre point.

    Sinon c'est intéressant que vous parliez de variantes avec k<>3, parce que là on y trouve justement des cycles.
  • @depasse

    Parfois ça vole haut et le temps d'envol est long... Parfois pas. C'est aussi ça Collatz :-D
  • depasse a écrit:
    Perds pas ton temps!

    Je me suis mal expliqué. Comme ce concept date d'il y a quelques posts il faut bien commencer par cerner ses faiblesses, et en l'occurrence c'est ma formulation qui pose problème. Je reprends :

    1) Existe-t-il des entiers impairs qui, lorsqu'on leur applique la règle des ni impairs d'un algorithme de type Collatz, ne peuvent avoir qu'un seul successeur ? Avec la règle ni = 3 ni-1+1 la réponse est oui : il s'agit des entiers 1, 5, 21, 85, 341, 1365, ..., de la forme (2L-1 - 1) / 3 avec L impair > 1.
    2) Un entier de cette forme suivi de son unique successeur constitue une suite de deux termes y, Z dans laquelle Z est invariable puisqu'il est créé par y, qui a toujours 1 pour successeur.
    3) On calcule un prédécesseur de y, puis un prédécesseur du prédécesseur, etc., jusqu'à obtenir la suite impaire n0, n1, n2, n3, n4, y, Z.

    Force est d'admettre qu'il n'existe aucune relation de cause à effet entre n0 et Z mais seulement entre n0 et y. Si le choix du prédécesseur de y avait été différent, n0 serait différent mais Z resterait inchangé.

    Une suite de Collatz ne débute pas par n0 pour se terminer par Z mais par y. Cette différence de perspective peut paraître anodine mais elle est loin de l'être : si la conjecture de Collatz a acquis au fil du temps sa réputation de problème indécidable c'est précisément parce qu'on n'est jamais parvenu à établir le lien entre n0 et 1. Et pour cause, il n'y en a pas !

    En partant de ce constat il est très facile de démontrer que toute suite de Collatz se termine par 1, comme je l'ai fait ci-dessus, mais ce n'est qu'un artifice : le 1 final est totalement indépendant de tout ce qui précède son prédécesseur impair.

    @Collag3n

    A la question de savoir ce qu'est exactement le "prédécesseur de 1", j'entends par là son prédécesseur impair :
    Suite impaire : ..., 5, 1
    Suite compressée : ..., 5, 8, 4, 2, 1
  • Je pense que cette conjecture n'a aucun intérêt, je vais essayer de résumer pourquoi:

    1) Ca me parait "effronté" d'avoir un avis dessus. Je pourrais donner des tonnes d'exemples où des processus très simples à décrire et dont on pose une question d'arrêt ou de bouclage ont leur premier contre-exemple dont la taille est au delà de toute ce qu'on peut imaginer raisonnblement. Ce fait est connu c'est littéralement une spécialité mathématique à part entière démarrée avec Godel et Turing.

    2) .. donc , si on crypte un peu une question qui ressemble à Syracuse, il n'est pas très dur de provoquer un engouement de plein de gens qui diront "je conjecture que ça marche toujours" à tort. Par exemple, je peux crypter Ackerman et la donner à la vox populi qui sera 99.9% à parier sur le non arrêt.

    3) Aucune souplesse dans cet énoncé. Il est vrai ou il est faux, mais il ne dit rien de bien général. Résultat, difficile de se faire une intuition, même "forçante" et rêveuse, qui serait de conjecturer quelque chose de général qui l'entraine et qu'on aurait vraiment envie d'escalader pour voir comme les "vraies questions profondes" (que sont par exemple, des énoncés très généraux de théorie des graphes, de logique, ou $P\neq NP$). Même la conjecture de Frankl, à laquelle on pourrait faire des reproches similaires est quand-même un peu plus générale.

    Bref, plus tu vas te casser la tête à te faire des intuitions affectives sur Syracuse, plus tu vas avoir des mirages comme dans le désert, mais encore, à la rigueur ce serait marrant s'il y avait un rêve très général derrière (comme Hadwiger ou P=NP qui disent "in some sense que le père Noel existe), de se faire des mirages. Mais là, en quoi se construire par polarisation des convictions qu'elle est vraie sert à te rendre plus heureux?
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • "Mais là, en quoi se construire par polarisation des convictions qu'elle est vraie sert à te rendre plus heureux?"

    Je laisse la question du bonheur à ton appréciation. Si tu prends plaisir à chercher la solution d'un problème, comme d'autres à construire des maquettes, et que tu ressens une poussée d'adrénaline à chaque avancée, tu as ta réponse.

    "plus tu vas avoir des mirages comme dans le désert"

    Ce n'est pas moi qui suis la proie de mirages mais la conjecture de Collatz qui en a créé un. Son énoncé est à la fois vrai et faux : il existe bien un 1 à la fin de toute suite, mais il n'a aucun lien avec elle.
  • christophe c a écrit:
    Je pourrais donner des tonnes d'exemples où des processus très simples à décrire et dont on pose une question d'arrêt ou de bouclage ont leur premier contre-exemple dont la taille est au delà de toute ce qu'on peut imaginer raisonnablement.

    Dans une suite de Collatz le point d'arrêt est représenté par le fait que ni+1 = 3 ni + 1 permet de trouver des valeurs de ni qui ne possèdent qu'un unique successeur impair, et à mon avis ça ne peut pas changer avec de très grandes valeurs de ni de la forme (2L-1 - 1) / 3, parce qu'elles auront toujours 1 pour unique successeur impair.
    colag3n a écrit:
    Je ne comprends pas votre obssession pour les enfants directs de 1. Bien sûr que ceux là on est sûr qu'ils terminent par 1, en 1 étape.

    D'accord, et c'est d'ailleurs une chose que j'ai moi-même remarquée il y a plusieurs années. Ce qui change maintenant est que puisqu'on peut facilement démontrer que toute suite se termine par 1, pour la raison qu'il est indépendant d'elle, le problème de Collatz se déplace de 1 vers son prédécesseur impair : comment n0 se transforme-t-il au fil des itérations en un entier dont le successeur impair sera par nature 1 (j'ai ma petite idée sur ce point) ? Le résultat est le même, évidemment, c'est seulement le regard qu'on pose sur le problème qui change.
  • Bonsoir,
    CC a écrit:
    Je pense que cette conjecture n'a aucun intérêt
    Aucun intérêt pour toi, qui n'est pas le centre du monde.
    Elle fascine pas mal de gens, et c'est leur choix.

    Certaines variantes ont été démontrées indécidables.

    La plupart des problèmes sur lesquels a bossé Erdös sont des problèmes particuliers
    dont on pourrait dire la même chose.
    CC a écrit:
    Je pourrais donner des tonnes d'exemples ...............
    Ben zyva, exemples ?

    Cordialement,

    Rescassol
  • Dans mon précédent message je disais : "le problème de Collatz se déplace de 1 vers son prédécesseur impair : comment n0 se transforme-t-il au fil des itérations en un entier dont le successeur impair sera par nature 1 ?".

    Eh bien c'est fait ! J'explique dans ce document le processus de transformation de n0.
  • Si vous voulez vraiment explorer quelque chose d'intéressant avec les enfants directs de 1 et de 5, voici de quoi vous occuper: Cela fait un lien avec tous les autres $n_0$ en quelque sorte:

    Tous les nombres naturels impairs peuvent s'écrire d'une de ces deux façon (cela se prouve avec une limite à l'infini, donc c'est un peu tricky, mais soit):

    avec une suite $\frac{2^l-1}{3}$ des enfants directs de 1: (1,5,21,85,341,...)
    $8i+1$ qui a comme parent $6i+$1
    $32i+5$ qui a comme parent $6i+$1
    $128i+21$ qui a comme parent $6i+$1
    $512i+85$ qui a comme parent $6i+$1
    ...
    Comme vous pouvez le voir, le parent a toujours une valeur inférieure à son enfant

    ou avec une suite $\frac{5\cdot2^l-1}{3}$ des enfants directs de 5: (3,13,53,213,...)
    $4i+3$ qui a comme parent $6i+$5
    $16i+13$ qui a comme parent $6i+$5
    $64i+53$ qui a comme parent $6i+$5
    $256i+213$ qui a comme parent $6i+$5
    ...
    Comme vous pouvez le voir, le parent a toujours une valeur inférieure, excepté pour les $4i+3$

    Par exemple si on prend 17, qui s'écrit $8\cdot2+1$, son parent est $6\cdot2+1$ = 13 qui est plus petit que lui.
    Si on prend 7 qui s'écrit $4\cdot1+3$, son parent est $6\cdot1+5$ = 11 qui est plus grand que lui.
    Si on prend 245 qui s'écrit $64\cdot3+53$, son parent est $6\cdot3+5$ = 23
  • Collag3n a écrit:
    Si vous voulez vraiment explorer quelque chose d'intéressant ...

    Ah bon ! Parce que la voie que j'ai choisi d'explorer est sans intérêt ? Chacun sa tasse de thé ! Il y a depuis un moment comme une collision de centres d'intérêt sur ce topic.
  • Wilfrid, vous qui aimez vous faire passer pour un litéraire, relisez ma phrase en entier au lieu de la couper et en faire autre chose.

    Ceci dit, vous avez raison, ça n'intéresse pas grand monde de savoir que les enfants direct de 1 sont (1,5,21,85, ...). C'est tellement trivial que je ne comprend toujours pas ce que vous faites sur la ligne de départ. Le problème, je l'ai déjà souligné, c'est que vous n'y mettez pas du vôtre. Vous ne voulez pas comprendre Collatz, pas comprendre ce qu'on vous dit, pas comprendre qu'on voit tous aussi bien (même parfois mieux) que vous ce que vous faites, pas comprendre ce qu'est une preuve, une conjecture, un modulo, ....

    Je pense avoir lancé 3 ou 4 pistes en rapport direct avec ce que vous faites et vous n'en avez regardé AUCUNE!!!!! Je vous reposerais bien la question de savoir ce que cherchez sur ce forum, mais je crois qu'on tournerait en rond.

    Il est tout à fait compréhensible que bon nombres de vos posts partent en cou...e et soient fermés. Celui-ci tend sérieusement à prendre la même direction. Bonne continuation.
  • @Collag3n
    Il y a une chose que vous devez comprendre : si je venais ici pour apprendre comment vous faites je pourrais tout aussi bien vous laisser faire seul et aller m'occuper de mon jardin.
  • Je sais que ça ne fait pas très sérieux mais j'ai réécrit le document cité plus haut pour le simplifier. J'ai en particulier abandonné la notation indicée (donc éliminé les quelques décrémentations d'indice qui rendaient les choses confuses). La manière dont le premier terme d'une suite se transforme au fil des itérations pour devenir l'avant-dernier terme de celle-ci et aboutir sur 1, est maintenant (à mon avis) très claire.

    Il m'a fallu plusieurs années (entrecoupées de longues interruptions) pour aboutir à ce résultat, et je pense qu'il marque la fin de mes recherches sur la conjecture de Collatz.
  • Wilfrid, quand réaliserez vous que vos années de recherches se résument à:
    "Si la conjecture de Collatz est vraie, alors le dernier terme de la suite est 1 et donc...."
    blah blah....gros calculs et grande discussion autour de ce 1....blah....pour conclure:
    "....le dernier terme de la suite étant 1, la conjecture de Collatz est vraie"

    Tout ce que vous êtes en train de prouver c'est que Collatz peut vous faire tendre vers l'infini, ou vous faire tourner en rond...vous voulez être le contre-exemple à cette conjecture?
  • @Collag3n

    J'ai finalement abandonné ma démonstration, non pas à cause de vos invectives mais parce que les développements ultérieurs ont prouvé qu'elle était intenable.

    La bonne nouvelle est qu'on peut étendre mon approche symbolique à kn+1.

    [Voici, en pièce jointe, la justification de la bonne nouvelle. Bruno]
  • Ou sont ces invectives ?
    Il a pris beaucoup de temps pour t'aider, en pointant les faiblesses de tes raisonnements pour tenter de t'en faire prendre conscience et à y remédier. Au lieu d'en tirer profit et de le remercier pour tout ce temps dépensé pour toi, tu le déprécies. Comment prendre le moindre intérêt à échanger avec toi dans ces conditions ?
  • Bien, je ferme.

    Bruno
Cette discussion a été fermée.