Démonstration de la conjecture de Syracuse

Bonsoir,
J'ai entrepris la Démonstration de la Conjecture de Syracuse.
Je vous ajoute en pièce jointe la première ébauche de ma démonstration, elle n'en est encore qu'à son début.
Je viens chercher votre aide concernant la résolution de l'équation qui détermine N en fin de page.
Pourriez vous m'aiguiller ? J'ai essayer de tout passer à l'exponentielle, puis de repasser à l'exponentielle jusqu'à me retrouver avec des exponentielles 5ième sans que ce soit concluant, je sens que la solution est proche mais je ne sais comment exprimer N, pourriez vous m'aider ?
Merci69996

Réponses

  • Tout ça n'a pas l'air d'avoir beaucoup de sens, mais ton avant dernière ligne peut se réécrire en se souvenant que $\ln(a^b) = b\ln(a)$ (lorsque cela a un sens, i.e. $a>0$)
  • Très bien, voici ce que j'ai écris, j'utilise cette propriété à la fin du raisonnement, Merci beaucoup pour ton intervention !
    Concernant le sens de ce que je pose, j'étudie trois cas, mais deux parmis ces trois sont équivalents.
    A est un entier naturel, l'entier naturel de départ qu'on utilise pour calculer la suite
    F est une fonction qui modélise la suite de Syracuse comme on le voit
    G est une restriction de F à l'ensemble des nombres impairs
    G indice n est la nième composée de G avec elle même
    Le premier cas ou A est une puissance de 2 conduit à diviser A par 2, puis à nouveau par 2, etc jusqu'à ce qu'on obtienne 4 puis 2, puis 1, etc... Ce cas ne nécessite pas d'étude particulière puisqu'il est évident qu'on finira toujours par tomber sur le cycle 4 2 1 4 2 1...

    Le second A ou A est le produit d'une puissance de 2 par un impair, si A est égal à 2^B*C ou B est un naturel et C un naturel impair, on divise B fois par 2 c'est à dire qu'on divise A par 2^B et on se retrouve avec le nombre impair C, donc on se ramène au cas impair.

    Le troisième cas ou A est impair, il est équivalent de dire que la propriété de syracuse est vérifiée que de dire qu'au bout d'un certain nombre d'itération on tombera sur une puissance de 2... C'est trivial.
    On pose 2^M = G indice N(A) et c'est de la que viennent toutes les équations et l'expression de N.
    Il suffit donc de montrer que ce N existe et est un entier pour montrer la conjecture.

    J'ai trouvé une expression simple de N à la fin mais montrer qu'il est entier est assez technique je pense.
    De plus ma formule semble inexacte, d'ou vient mon erreur ? J'ai testé pour A = 7, ça ne fonctionne pas très bien.70004
    70006
  • De ce que je comprends de ta suite de hiéroglyphes, tu t'imagines qu'en passant plein de fois à l'exponentielle et en reprenant autant de fois le logarithme, tu vas prouver quelque chose?
  • Shah D'Ock:

    Empêcheur de rêver dans le rang X:-(
  • Mais je dois admettre que ce sont de jolis hiéroglyphes. Surtout la première version, avec le texte centré.
  • On attend Champollion.
  • Bonjour.
    Merci beaucoup pour vos réponses, je les ai toutes lues en y pretant une grande attention.
    Je vais essayer d'expliquer mon raisonnement, s'il vous plaît, lisez et dîtes moi si vous ne comprenez pas quelque chose, je suis de bonne foi et je veux vraiment progresser en mathématiques.

    Je vais expliquer ligne par ligne :
    A est un entier naturel, c'est l'entier par lequel nous commençons la suite de syracuse, on peut evidemment choisir n'importe lequel.

    F est une fonction de l'ensemble des entiers naturels vers lui même
    Sa définition précise que si A est pair alors F(A) est la moitié de A.
    Si A est impair, on a F(A) = 3A+1
    C'est une fonction qui modélise la suite de syracuse vous le voyez bien.

    Je distinguie ensuite 3 cas.
    Le premier, ou A est une puissance de 2, dans ce cas la suite de syracuse va inévitablement aboutir à 4 puis 2 puis 1 puis 4...
    Puisqu'on divisera à chaque fois par deux et que le resultat sera lui même divisible par 2 jusqu'à qu'on tombe à 2.

    Ensuite si A est le produit d'une puissance de 2 par un nombre impair. Dans ce cas si A = 2^B*C ou C est le nombre impair on va diviser B fois par 2 dans la suite de syracuse et on va tomber sur C qui est un impair, donc on a plus qu'à étudier le cas des impairs en fait.

    Donc, si A est un nombre impair, on va appliquer N fois G sur A, On va essayer de trouver combien de fois on doit appliquer G sur A pour avoir une puissance de 2 car la conjecture de syracuse équivaut à dire que dans la suite de syracuse construire à partir d'un nombre figurera une puissance de 2 qui mènera à 4 qui mène à 2 qui mène à 1, etc... N'hésitez pas à relire cette phrase pour vous en convaincre.

    Donc on pose 2^M = G_N(A) j'écrit G_N pour désigner mon G indice N qui correspond à la nième itération de G
    On a naturellement que G_N(A) = (3^N)A+(1-3^N)/(1-3) Essayez avec n'importe quel nombre, vous verrez.
    Ensuite je pose que A^B = C équivaut à B = ln(C)/ln(A)
    J'écris M grâce à cette propriété
    Or j'ai 3^(N) = (2^M)/ A
    Donc grâce à l'expression de M que j'ai et que j'ai N = ln(2^M)/A/ln(3) et comme j'ai exprimé M en fonction de N un peu au dessus bah je remplace
    Ensuite j'ai une expression compliquée de N avec tous les ln.
    Je fais e^N donc je vire le ln qui regroupe tout le reste ensuite avec un e^(e^N) = e^(eN) Je trouve une expression que vous voyez et je fais quelques simplifications algébriques qui conduit à une expression de e^(e^N) assez simple en fonction de A, N tout ça tout ça et grâce à la propriété A^B = C => B = ln(C)/ln(A).

    Vous comprenez ?
  • Eh bien, l’obscurantisme a encore de beaux jours devant lui.
  • Il suffisait de dire :

    Vous connaissez la conjecture de Syracuse ?

    Essayez avec n'importe quel nombre, vous verrez.
    Relisez la phrase précédente pour vous en convaincre.
  • On va se tuer les yeux à lire le premier message... Quand tu définis ta fonction $F$, faut essayer de deviner que tu es en train de la définir vu qu'il n'y aucune phrase explicative (d'ailleurs, il n'y a qu'une séquence de formule, sans mot)

    Essayes d'utiliser une lettre (ou une graphie) différente pour parler du nombre $N$ et de l'ensemble des entiers naturels $\N$
  • Si je réécris tout correctement, vous pourrez examiner ce que je propose ?
  • Oui biensur
  • C'est en effet mon point de vue aussi : j'ai envie de lire mais c'est difficile sans "texte".
    Si possible, mais je ne donne pas de leçon, le "texte" ne doit pas non plus être du "blabla".

    Allez, on positive !
  • Je vais juste donner un conseil sur les 4 premières lignes.

    Tu fixes $a \in \N$ que tu utilises juste en dessous pour définir $f$.
    Et tu écris : $A=2B, B \in \R, F(A) = A/2$

    Si $B$ est valeur dans $\R$ tu es mal parti.

    Cela se rédige comme cela :

    Soit $f:\N \to \N$, la fonction définie par :
    $\forall n \in \N, f(n) = \frac{n}{2}$ si $n$ pair, et $f(n) = 3n+1$ si $n$ impair.

    (ou l'application définie pour tout $n \in \N$ par $f(n) = \frac{n}{2}$ si $n$ pair, et $f(n) = 3n+1$ si $n$ impair)

    Soit $a \in \N$

    Ensuite, tu peux commencer à travailler avec ton $a$.
  • Si comme tu le dis ton but est de progresser en mathèmatiques, pourquoi ne pas commencer par prouver des choses faciles, puis un peu plus difficile, puis vraiment difficile avant de t'attaquer à des problèmes tellement difficiles que personne ne sait les résoudre? Évidemment ça ge prendra plus de temps que de te lancer tout de suite dans la conjecture de Syracuse, mais toujours moins de temps que de ne jamais arriver à la prouver.
  • Bonsoir Shah d'Ock,

    j'émule la petite voix dans la tête de Ryan Talbi : "oui mais prouver des trucs déjà prouvés ça sert à quoi ?"

    Je vais m'asseoir sur le banc du temps qui passe et voir la pédagogie bien(sur)veillante d'AitJoseph à l’œuvre.

    S.
  • Shah d'Ock écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?43,1571386,1572162#msg-1572162
    [Inutile de recopier l'avant dernier message. Un lien suffit. AD]
    C'est justement ce que je pensais faire.
    J'ai commencé par la lecture du cours de mathématiques de J. Arnaudies que j'ai terminé.
    J'ai suivi le programme de première année de classe préparatoire MPSI.
    Je trouvais l'énoncé du problème relativement simple, c'est pour cela que j'ai commencé par celui la.
  • Oui, mais (mal)heureusement il y a des problèmes simples qui sont en fait extrêmement compliqués à résoudre. Et j'attire ton attention sur les faits que:
    -le programme de MPSI c'est la base de la base pour faire des maths, mais c'est très loin de ce dont tu auras vraiment besoin si tu veux faire des hautes maths,
    -vu les textes que tu as produit, tu n'as visiblement pas l'habitude du tout des démonstrations. Une démonstration n'est pas une suite de symboles absconds, mais principalement du français (ou toute autre langue). Et des arguments irréfutables, pas des "on voit bien que", "essayez avec n'importe quel nombre" ou encore "relire la phrase pour vous en convaincre" (c'est à toi de nous convaincre).
  • Question à deux sous. As-tu déjà été noté par un professeur de MPSI ? Ou as-tu juste suivi les cours ?

    Car apprendre à rédiger, c'est quelque chose de très important que l'on y apprend (la première douche froide se fait quand tu te prends des caisses pour avoir mal rédigé même si la démonstration était dans l'idée correcte)
  • Bonjour, j'ai un nombre de la forme 3n+1
    n est un nombre impair
    Je cherche à savoir combien de fois je peux diviser 3n+1 par 2, c'est à dire la plus grande puissance de 2 qui divise 3n+1 j'ai tout essayé, en particulier avec l'équation 3n+1 = (2^k)*c ou c serait un impair mais n'ayant qu'une équation pour deux inconnues je trouvais toujours 2 = 2...
    Comment faire s'il vous plaît ?

    [Restons dans la discussion que tu as ouverte sur le sujet. AD]
  • Tu t'attaques à la conjecture de Syracuse ? ;-)

    On écrit $n=2k+1$. Alors $3n+1 = 6k+4$ est divisible par $4$ si et seulement si $k$ est pair. Si c'est le cas, on écrit $k=2l$, alors $6k+4=12l+4$ est divisible par $8$ si et seulement si $l=1, 3, 5, 7$, c'est-à-dire si et seulement si $l$ est impair. Ensuite on tombe si $24h+16$, ce qui donne $h$ pair comme condition de divisibilité par $16$ etc. Il me semble qu'on peut généraliser par récurrence.
  • Bonjour,
    Merci pour ta réponse
    En chancre, je crois avoir compris ce que tu faisais mais la généralisation me reste assez obscure, ce qu'on a la c'est un algorithme or je cherche une formule qui dependemment de n me donne immediatement la plus grande puissance de 2 qui le divise, la recurrence me permettra de trouver cette formule ?
    D'ailleurs oui je travaille sur la conjecture de Syracuse ;)
  • Et bien je conjecture que la puissance en question est le nombre d'alternance pair-impair quand tu décortiques $n=2k+1$ puis $k=2l$, puis $l=2h+1$ etc. Là comme ça je ne sais pas si on peut formaliser mieux que ça.
  • RyanTalbi a écrit:
    En chancre
    Ça se soigne ! :-D
  • Si tu prends

    $n=\dfrac{2^{2k}-1}{3}$

    alors:

    $3\times \frac{2^{2k}-1}{3}+1=2^{2k}$

    $n$ est bien un nombre entier car:

    $2^{2k}-1=4^k-1$ et $4\equiv 1\mod{3}$ donc pour tout $k$ entier naturel, $2^{2k}-1$ est divisible par $3$
  • Combien de fois peut-on diviser $3n+1$ par $2$ ?
    Cela dépend de la forme de $n.$
    Avec la série connue $3,\, 13,\, 53,\, 213,\, \ldots$ ou $\ \dfrac{10\cdot4^{\ell}-1}{3}$
    $n=4i+3\to1$ fois
    $n=16i+13\to3$ fois
    $n=64i+53\to5$ fois
    $n=256i+213\to7$ fois
    ...
    peut aussi s'écrire $n=4\cdot 4^l i + \frac{10\cdot 4^l -1}{3} \to 2\cdot l + 1$ fois, avec ($l\geq0$)


    Avec la série connue $1,\,5,\,21,\,85,\,\ldots$ ou $\ \dfrac{4^{\ell}-1}{3}$
    $n=8i+1\to2$ fois
    $n=32i+5\to4$ fois
    $n=128i+21\to6$ fois
    $n=512i+85\to8$ fois
    ...
    peut aussi s'écrire $n=2\cdot 4^l i + \frac{4^l -1}{3} \to 2\cdot l$ fois, avec ($l\geq1$)
  • Comme déjà indiqué si $n=\dfrac{4^l-1}{3}$, avec $l$ un entier naturel, alors $3n+1=2^{2l}$
  • Bien sûr....c'était pour étendre ta formule à tous les $n$ naturels ;-)
  • On a aussi:

    Si $n=\dfrac{(6k+1)2^{2l}-1}{3}$ alors $3n+1=(6k+1)2^{2l}$ et donc $2^{2l}$ divise $3n+1$ mais $2^{2l+1}$ ne le divise pas.

    Si $n=\dfrac{(6k+5)2^{2l+1}-1}{3}$ alors $3n+1=(6k+5)2^{2l+1}-1$ et donc $2^{2l+1}$ divise $3n+1$ mais $2^{2l+2}$ ne le divise pas.

    $k,l$ des entiers naturels.

    PS:
    Dans les deux cas, $n$ est bien un entier malgré sa définition.
  • Comme j'ai moi aussi résolu la conjecture de Syracuse, je vous mets ci-jointe ma démonstration au moyen de l'Analyse Complexe et la formule de Cauchy.
  • Ah tiens, toi aussi ? Bienvenue au club. Moi j'ai deux ou trois démonstrations différentes validées, et une autre en admettant la conjecture P=NP.
  • Que signifie : $ E_i = E_i^0 + E_i^1 + E_i^2$ ? Sachant que $E_i \subset \N$.

    Tu es sûr de la définition de ta suite $S$ ? Tu es sûr de la forme $S^k$ dans la définition de $E$ ? Car ton ensemble serait clairement vide.

    Vu les trucs louches dès le début, je n'ai pas été plus loin dans la lecture.
  • E_i se décompose selon les congruences modulo 3. $S^k = S \circ...\circ S$, $k$ fois.
  • Ah ! Normalement, cela se note plutôt $S^{(k)}$

    Du coup, tes $f_i^2$, ce ne sont pas des puissances ? (edit : oui, ceci explique pourquoi c'était écrit comme ça)
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