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1=e^(it) un causet ? (avec tau =2pi)

Note : "Causet", terme employé par Rafael Sorkin http://www.einstein-online.info/spotlights/causal_sets/index.html@searchterm=None.html

Pensez-vous que l'identité d'Euler, à l'instar d'un nœud borroméen, d'anneaux e, $\tau$, i, puisse être une ou la "raison" de la théorie des nombres ?

Ainsi, il me semble illusoire de trouver un ordre dans la série de premiers, car il y a une symétrie et un paradoxe nécessaires pour les interactions qui meuvent et créent notre monde.
Si le "1" (concept) désignait un principe ontologique, on pourrait penser que les attributs de ce "un", appréhendé par le mathématicien, sont les attributs uniques de $e^{i\tau}$. Ce serait une information capitale à décortiquer pour comprendre les itérations de ce lambda-calcul.

Ainsi ordre et désordre, dans ce couplage, s'y trouveraient ontologiquement réunis, sans pour autant qu’il soit tout dit de ce nœud, puisqu’au nombre "1" il y aurait un antécédent si les lois sont transcendantes. Tout anneau de ce nœud borroméen est lié à l'ensemble ; en écarter un, c'est écarter les deux autres, perdre la raison (RSI de Lacan) et donc, par-delà le référent (1) et le signifiant (lettre), perdre le signifié de l'ensemble, son caractère premier, unique, même si les mots nous trahissent.

Réponses

  • Bien d'accord avec toi.
  • Je n'ai rien compris à ton message.

    Depuis que je sais que $\text{e}^{i2\pi z}$ vaut $1$ si et seulement si $z$ est entier j'ai toujours espéré pouvoir démontrer un jour qu'un nombre $t$ est un entier parce que je serais arrivé à montrer que $\text{e}^{i2\pi t}$ vaut $1$
  • @FDP : si je ne dis pas de bêtises, c'est comme ça qu'on procède pour montrer que l'indice d'un point par rapport à un lacet dans $\mathbb C$ est un entier.
  • Poirot:

    Je pense que c'est cette démonstration qui m'a fait penser à ce que je dis et je n'ai pas trouvé d'application pratique du principe.
    Si on peut montrer qu'au moins un terme de la suite de nombres complexes définie par $\text{e}^{i2n\pi t}$ est égal à $1$ on montre que $t$ est un nombre rationnel. J'aimerais bien connaître un exemple d'utilisation de ce principe.
  • @FDP: Je connais un exercice classique où on utilise la réciproque de ce principe pour montrer que $\frac{\mathrm{arccos}(\frac{1}{3})}{\pi}$ est irrationnel
  • Les démonstrations d'irrationalité souvent consistent à produire une suite de nombres rationnels qui approchent trop bien le nombre considéré.
  • Essayer de placer la suite des nombres premiers dans un ensemble de suites qui ont des propriétés plus simples c'est un peu ce que tout le monde essaye de faire en théorie des nombres, sans y arriver.
    En gros l'idée serait de prendre un certain ensemble de suites définies par récurrence, de montrer que certaines d'entre elles satisfont des propriétés intéressantes (genre hypothèse de Riemann), puis de montrer que sous-certaines hypothèses, la suite des nombres premiers en fait partie.
    Dans ce contexte, voir les entiers comme un cas particulier d'un ensemble plus vastes de structures algébriques, c'est tout à fait naturel.
    En géométrie algébrique, ils essayent de voir en quoi les courbes algébriques sur $\mathbb{Q}$ gardent beaucoup des propriétés des courbes algébriques sur $\mathbf{F}_p$. En proba, ils essayent de remplacer les entiers par des versions randomisées. En analyse ils essayent de voir $\zeta(s)$ comme un cas particulier de formes automorphes, de séries de Dirichlet et de transformées de Laplace avec certaines propriétés. Etc.
  • Précision "tau" ici est noté t parce que le site ne prend pas en texte le "tau" grec
  • Bonjour,

    Ben si: $\tau$

    Cordialement,

    Rescassol
  • @Rescassol ,je viens de remplacer "t" par ton tau grec (copié /collé), mais le site persiste à mettre un "?" après publication. Je préfère ne plus y toucher pour le moment.
  • Après trois ans sur ce forum, intégrer un peu de $\rm\LaTeX$ ne serait pas du luxe. La phrase « Pas dur de mettre $\tau$ dans $1=e^{i\tau}$ ! » est codée par :
    Pas dur de mettre $\tau$ dans $1=e^{i\tau}$ !
    
    Explication : les dollars indiquent le début et la fin d'une formule mathématique, la commande pour la lettre grecque est assez naturelle (« tau » pour faire $\tau$), simplement précédée d'un backslash pour indiquer à $\rm\LaTeX$ que c'est une commande ; enfin, il y a un chapeau pour l'exposant (il y aurait un underscore – tiret du 8 – pour un indice), des accolades pour délimiter la portée de ce qui est en exposant.
  • essai $1=e^{i\tau}$
    Ok merci, mais déjà sur linkedin il y a un langage spécial qui est compatible avec Wolfram et s'arrange peu à peu.
    Alors je deviens paresseux, car c'est comme les modes d'emploi, ils sont complexes et on oublie vite.
    Y aurait-il comme ici
    http://usefulwebtool.com/fr/clavier-mathematique.php
    ou là
    https://chrome.google.com/webstore/detail/utf-8-and-unicode-charact/fcemphgmjnjpmmdhcedhjiegickfbiia?utm_source=chrome-app-launcher-info-dialog

    une extension chrome pratique pour le Latex ?
  • Une extension Chrome (beurk) qui te permettrait de voir du LaTeX que les gens qui n'ont pas l'extension ne pourraient pas voir ? Bof.
  • Une extension Chrome (chouette) qui me permettrait de traduire du texte (ex : e^(i*tau)) en LaTeX , afin qu'on puisse voir le Latex en mode texte.
  • l’Union mathématique internationale a choisi les anneaux borroméens comme symbole de l’unité des mathématiques. https://goo.gl/sdWudf
    Serait-ce une expression d'une structure commune aux dimensions physiques, existentielles, conceptuelles ? https://goo.gl/13RY4n

    https://en.wikipedia.org/wiki/Borromean_rings ( pour les topologues https://en.wikipedia.org/wiki/Massey_product )
    http://www.coursil.com/bilder/3_language/Language Theory/Lacan RSI.pdf
    http://www.valas.fr/IMG/pdf/dieu_borromeen_.pdf (au moins pour le miroir principe][image comme cet avatar e][m où (e=mc²))
  • Quelques réflexions ou mise au "point"
    « les lois sont semble-t-il, non locales, et résultent de principes de symétrie qui sont des structures mathématiques. Les lois du monde sont donc de nature mathématique, elles sont transcendantes : c’est bien l’induction mathématique qui est alors en jeu »
    http://fred.elie.free.fr/logique_critique_langage.pdf

    Le nœud « principe][image » est indissociable, symétrique et paradoxal, particulièrement économique et répétitif, circulaire, interactif,
    puisqu’un principe est premier de quelque chose et qu’à l’image il y a une cause,
    (comme énergie][matière, onde][corpuscule, nombres premiers][composés ...)
    et que l'effet contient la cause.

    Imaginons que e, i, $\tau$ (avec $\tau$ = $2\pi$) forment un nœud borroméen, ils pourraient aussi être en miroir que je note ][ .

    Alors,
    principe][image engendre $1][e^{i\tau}$
    Sur RHS, on l’a déjà vu, on a par exemple e][$\tau$ http://www.pi314.net/fr/miroir.php .
    On a imaginaire][réel avec i ][ $\tau$ et i ][ e, mais est-ce suffisant pour dire ici qu'il y a quelque chose de l'ordre de la symétrie ?
    Auquel cas les anneaux e, i, $\tau$ seraient coalescents.

    Chaque anneau possède-t-il aussi un exemple du même type ?
    Pour e par exemple, il y a somme][produit.
    Pour i par exemple, il y a 1/i ][ -i ; inverse ][ opposé.
    Pour pi, c’est manifeste :
    par un point][infinis axes de symétries.
    minimum][maximum ; $(r,r^2)$ ][ $(r^2, r^3$)
    http://serge.mehl.free.fr/anx/pb_didon.html
    http://images.math.cnrs.fr/L-inegalite-isoperimetrique.html
  • À l’appui du paradigme éventuel, objet de ce topic, on sait combien le réel flirte avec l’imaginaire et c’est amusant.

    $e^0][ e^{i\tau}$, la simplicité est complexe
    $1^i ][ 1^{-i} ][ 1^{1/i}$, imaginaire et réel ne font qu’1
    $e^{-\pi/2}$ ][ $i^i$, le réel est imaginaire et l’imaginaire est réel !

    D’une certaine manière, quand on voit la lune tourner autour de la terre, n’est-ce pas tout autant l’insondable vortex d’espace-temps, invisible car sans surface, qui fait tourner la lune ?

    Pour comprendre par exemple les nombres premiers, ne serait-il pas nécessaire de remonter la chaîne des signifiants pour en maîtriser le sens ?71718
    71722
  • Est-il correct d'écrire que, pour les zéros de $\zeta(s)$, on a
    $e^{i\tau} = e^{\zeta(s)}$ ?
  • Salut, oui avec $\tau = \zeta(s)$.
  • Quand tu auras fini de faire de la poésie, tu sauras que balancer une formule sans définir les termes en jeu c'est du vent.
  • Même si la situation laisse à penser le contraire, je suis plutôt ouvert. Mais par des expériences passées, je me méfie des gens(les philosophes et épistémologues surtout.) qui mettent des mots les uns à la suite des autres en prétendant faire un raisonnement mathématique : typiquement "Le nœud « principe][image » est indissociable, symétrique et paradoxal, particulièrement économique et répétitif, circulaire, interactif, puisqu’un principe est premier de quelque chose et qu’à l’image il y a une cause, ". Et donc je ne vois pas de Mathématique là dedans. Je ne vois pas non plus ce que tu attends de nous.
  • Toutefois comme je suis ouvert : dis nous les objets que tu mets en jeu. Que veux tu en dégager? Pour ton $\tau$, si $e^{i\tau} = e^{i \zeta(s)}$ avec $s$ un zéro de $\zeta$ alors $\tau \simeq 0 [2\pi]$. Note : tu n'utilises rien sur $\zeta$.

    Enfin je n'ai pas non plus dit que ce que tu as fais est à jeter.
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