Une approche de la conjecture de Goldbach

Bonjour,

je vous donne ici une approche à cette vielle conjecture. Je ne travaille plus du tout dessus mais j'y avais consacré quelques semaines....à vous de voir....si ça marche, c'est un beau cadeau de Noël.

;-)

Réponses

  • Et tu n'as rien en rayon sur la conjecture de Collatz, par hasard ? (:D
  • Salut GaBuZoMeu,

    je sais que ta question est ironique, mais Terence Tao a quelque chose, vers le premier tiers de la page suivante, paragraphe " À l’honneur" :
    https://images.math.cnrs.fr/Revue-de-presse-novembre-2019.html
    Image des Maths a écrit:
    Tout récemment, Terence Tao a d’ailleurs apporté une contribution remarquable à la conjecture dite « de Syracuse » (ou « de Collatz », ou « d’Ulam », ou « problème 3x+1 »).
    Bien que le problème soit simple à décrire, on ne sait toujours pas si cette conjecture est vraie. Une plaisanterie affirme que la conjecture a été conçue par les Russes pour ralentir la recherche américaine pendant la guerre froide. Terence Tao a montré tout récemment que pour « presque tout » entier de départ, la conjecture est vraie. Tout est dans le « presque tout » : Philippe Pajot donnait quelques explications sur ce point dans le numéro de novembre de La Recherche.

    Amicalement,
  • Il ne me semble pas que "Serge Burckel" soit le pseudo de Terence Tao sur ce forum. ;-)
  • En effet...vous êtes perspicace.
    Mon pseudo "Serge Burckel", c'est parce que je suis Serge Burckel Rivière.

    Au sujet de "3x+1", j'ai montré que les généralisations de ce genre de problèmes définis par des fonction linéaires dépendant de relations définies par des congruences forment un ensemble indécidable. Cela signifie qu'il n'existe pas de méthode uniforme pour prouver ce genre de trucs...c'est au cas par cas. On peut coder tous les calculs de Machines de Turing avec ces machins.

    C'est paru ici :
    Serge Burckel (1994), Functional equations associated with congruential functions,
    Theoretical Computer Science123(1994), 397–406.

    J'y donne aussi une équation fonctionnelle qui n'a que la solution triviale $R(z)=0$ si et seulement si la conjecture "3x+1" est vraie :

    $$3z^3R(z^3)-3z^9R(z^6)-R(z^2)-R(\omega z^2)-R(\omega ^2z^2) = 0,$$ où $\omega= \exp({{2i\pi}\over{3}})$

    ci-joint le rapport de recherche (c'est quasiment l'article). J'étais alors en DEA à Caen, élève de Patrick Dehornoy.
  • L'idée qu'on puisse implémenter une machine de Turing avec des suites type Collatz est intéressante, encore faut-il justifier pourquoi ce n'est pas faux, alors là oui ça devient des maths.

    Une machine de Turing, en encodant sa bande dans un entier, ça devient $a_{n+1} = f(a_n)$ où $f$ est un automate très simple qui sait ajouter, supprimer, remplacer les $k$ premiers bits de $a_n$ selon ce qu'il y a dans les $k$ premiers bits de $a_n$.
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.