Conjectures de Collatz et de Goldbach

Bonjour
Je suis juste béotien. J'avais une question sur la démonstration de la conjecture faible de Goldbach par Harald Helfgott : la démonstration a-t-elle été homologuée car elle n'a jamais été publiée ?
Si elle est bonne pourquoi ne pas construire un crible Goldston-Yildirim-Pintz avec les nombres premiers pour démontrer la conjecture de Collatz ?

Réponses

  • Pour Goldbach faible, la situation est assez particulière. En effet la démonstration d'Helfgott n'a pas encore été publiée (j'ai entendu dire qu'il voulait le faire sous forme de bouquin mais que personne n'avait envie de tout relire), mais on savait déjà que la conjecture était "presque vraie" : Vinogradov avait montré en 1937 que Goldbach faible est vraie à partir d'un certain rang. Le travail d'Helfgott abaisse d'un côté la borne théorique de Vinogradov, et optimise les méthodes de vérification numérique jusqu'à ce que les deux bornes se rejoignent. La démonstration est communément acceptée comme correcte, même s'il semble qu'aucune "autorité" n'ait vraiment pu la juger entièrement.

    En ce qui concerne le crible GPY, quel rapport avec Collatz ? Les méthodes de crible permettent d'étudier des problèmes faisant intervenir des nombres premiers (ou ayant un nombre donné de facteurs premiers), ça n'a vraiment rien à voir avec Collatz.
  • Pourtant 3 est premier x est impair donc si déjà on pouvait reprendre la démo de [large]H[/large]elfgott pour mettre en place un crible, on pourrait démontrer que 3n +1 est une suite arithmétique donc avec une parité donc divisible par 2.
    Sinon que pensez[-vous] de faire une approche asymptotique avec 3X^2 pour le cumul des impairs ?
    Le tout est [de] démontrer que 3x+1 est pair.
    Sur le terme 3X on peut remarquer qu'il sera toujours impair mais +1 le rend impair. Hors Or, sur les congruences avec l'indicatrice d'[large]E[/large]uler qui donne le produit des n termes premiers, on peut remarquer qu'on prend toujours le prédécesseur.

    [Leonhard Euler (1707-1783) tout comme Harald Helfgott (1977- ) prennent toujours une majuscule ! AD]
  • Ça ne serait pas un petit peu du charabia, ça ? Glisser un « crible » mystérieux au milieu de considérations profondes sur la parité de $3x+1$ selon celle de $x$, ça n'inspire pas confiance.
  • 3x+1 est toujours pair, et du coup, souvent, la suite est reformulée d'une façon très légèrement différente :
    $U_{n+1} = U_n /2$ si $U_n$ est pair et $U_{n+1} = (3*U_n +1)/2$ si $U_n$ est impair.
    Ainsi, tous tes résultats s'envolent en fumée.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • @ROBOUL75 : ce que tu écris n'a strictement aucun sens mathématique.
    lourrran a écrit:
    3x+1 est toujours pair

    Même pour $x$ pair ?
  • Bonjour.

    Lourrran répondait au message de Roboul75 qui disait "Pourtant 3 est premier x est impair ...". J'aurais fait la même remarque ...

    Cordialement.
  • J'ai essayé une approche de Syracuse avec les nombres premiers.

    Pour tout $n$ impair, on peut facilement voir que $3n$ n'est jamais l'image d'un nombre impair par cette restriction de la fonction aux impairs.

    Ainsi, comme pour les nombres pairs, on peut définir un ordre qui place les pairs ou multiples de $3$ au dessus de tous les autres.

    On peut continuer et voir que l'on peut placer les multiples de 2,3,5,7,11,13 etc....au dessus des autres. Cela veut dire qu'un "plus petit" (au sens de cet ordre) contre-exemple à la conjecture n'est pas un tel multiple. Ultimement, cela devrait donc être $1$....contradiction.
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