Multiplication des nombres réels (original ?)

Bonjour,
Si certains sont intéressés par les réflexions que je développe à propos des nombres réels, je viens de finaliser une vidéo qui se concentre sur la multiplication des nombres.



Après une revue et critique de la multiplication des nombres réels construits avec les coupures de Dedekind, et après une critique d'une multiplication géométrique (récemment considérée être une bonne introduction à la multiplication par Monsieur Jacques Attali), je présente un langage adapté pour représenter à la fois la nature additive et multiplicative des nombres (conformes aux axiomes des nombres réels que je considère être leur définition).

En théorie, les “symboles et formules” mathématiques sont déjà adaptés aux axiomes, mais la particularité du langage que je développe est qu'il contient la syntaxe de l'espace euclidien (qui serait un langage privilégié pour penser les nombres) - sans être restreint à "la droite des nombres réels". Autrement dit, le langage développé est géométriquement direct, tandis que les symboles et formules sont géométriquement représentés par la droite qui a ses propres problèmes. Quels seraient-ils ?

Ma critique principale de la “droite des nombres réels” est que, même si elle peut facilement être utilisée comme un "fond" sur lequel sont décrites des propriétés additives, multiplicatives et "topologiques” des nombres, elle-même ne me semble refléter que leur aspect additif . Conséquemment, la multiplication en particulier n'y serait modélisée que comme quelque chose qui "ferait grandir, diminuer ou s'annuler" l'aspect additif d'un nombre vers un autre aspect additif d'un nombre.

Il y a selon moi une opportunité de penser la multiplication plus directement (notamment via des propriétés axiomatiques) sans la réduire à des "rapports entre additions", et donc de penser les nombres réels non comme des points sur une droite, mais comme des points dans une "variété plus large", dont une "dimension" est l'aspect multiplicatif des nombres. Dans la vidéo, je considère comment penser l’aspect multiplicatif des nombres.

Ma vidéo est dense et en anglais, donc pas forcément pour tout public, mais j'espère qu’elle pourra vous ouvrir la perspective que je viens de résumer.
Cordialement,
Adrien.

[edit] document pdf résumé de ma proposition de représentation des nombres : Représentation axiomatique des nombres réels.
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Réponses

  • Adrien a écrit:
    (...) je présente un language adapté (...)

    Visiblement, ce n'est pas le Français.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Il parle bien anglais en tout cas semble-t-il :-D :-D
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • De manière générale, je n'aime pas trop cliquer sur les liens vidéo ... et pour l'instant, ton idée est très mal vendue.

    Tu dis que tu rejettes la représentation des nombres par une droite, et qu'il y a une représentation plus adaptée.
    Peut-on avoir une vague description de cette idée, sans passer par cette vidéo ?
    Peux-tu nous donner envie d'aller voir cette vidéo ?

    Et par ailleurs, quel est le public visé ? L'objectif serait d'utiliser ton idée pour présenter la multiplication aux élèves du primaire, c'est ça ?
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • [Inutile de reproduire le message précédent. AD]lourrran
    Il est facile de surinterpréter mes idées, donc le format vidéo est peut être recommandable. Mais globalement, ma suggestion est que les “longueurs” dont la droite est constituée reflèteraient implicitement l’opération additive. L’opération multiplicative latente se trouverait dans le choix arbitraire de l’unité. Le gros potentiel pour la représentation de la multiplication viendrait dans le fait de se donner possibilité de “tisser” les changements d’unités sans sortir de la représentation des nombres (comme pour les axiomes qui définissent les nombres dans un corps dans lequel le nombre est implicitement multipliable).

    En horizontal, le “tissu représentatif” est additif (la dimension spatiale usuelle de la droite des nombres réels), en “diagonal descendant”, le tissu est multiplicatif. Un nombre dispose à la fois d’une interprétation additive et d’une interprétation multiplicative. (2 + 2 = 4, en ajoutant côte à côte des longueurs dans l’espace ; 2 x 2 = 4, en descendant le tissu multiplicatif a partir de l’unité au sommet jusqu’à 2 (“1er espace” atteint par multiplication par 2); puis jusqu’à 4 ( “2ème espace” atteint par multiplication par 2) ). Le nombre 4 a une flèche multiplicative venant de l’unité comme tout autre nombre et donc n’est pas vraiment dans le “2ème espace”, mais dans le tissu général sous l’unité au sommet.

    Pour interpréter la dimension multiplicative, il s’agit de parler de sa definition (existence de l’inverse, distributivité sur l’addition, …), et la notion de temps convient (“temps réversible sauf après passage par 0”, “le temps (multiplicatif) coule uniformément dans l’espace”, …).

    Le tissu représentatif s’interprète donc comme de l’espace-temps particulier. Le côté absorbant de 0 lui donne cocassement une interpretation de “trou noir” particulier. Ajoutons à ça les signes, et on se retrouve avec de l’espace-temps portant “l’équipe +” ou “l’équipe –“ – avec l’unité au sommet, ou au moins son image, dans l’équipe +. Et à ce moment, j’ai une interprétation à l’américaine, avec la “graine de l’espace-temps” en haut réflexivement interprétée comme le “Dieu de Christopher Langan” (G.O.D.) (transfert des références de notre espace-temps à l’Eespace-temps). L’algèbre des signes est obtenue en stratifiant + en “bien/conservation”, - en “mal/inhibition-changement d’équipe” ( “+ x + = +” ; “ - x + = - “ ; etc…). Ce qui fait qu’on a un modèle des nombres comme des points dans un tissu espace-temps et téléologie.

    Avec mes réflexions personnelles que les nombres complexes en tournant pourraient très bien refléter un demi-plan haut positif téléologiquement, et un demi-plan bas négatif téléologiquement, avec l’image de “G.O.D.” 1, qui reste sans rotation dans le “Paradis”. J’ai un potentiel assez large de mysticisme qui s’accroche à tout ça. Mais globalement, j’ai un modèle des nombres qui correspond à leur définition – qui représente concrètement les nombres dans un “tissu” qui permet de parler des propriétés de l’addition ou de la multiplication (interprétation géométrique directe hautement compatible avec les axiomes). Quand à savoir la valeur pédagogique exacte, à voir.

    Depuis ma lecture de Kant, qui m’a fait imaginer que l’espace (plus précisément son étendue dans notre représentation de l’extérieur) est contingent, je trouve incroyable que l’espace représente les nombres, et j’essaie de parler sérieusement d’espace (en ne le laissant pas n’être que la droite des nombres réels). On me dit que mes propos ne sont pas des maths, mais je compare mes modèles à des objets mathématiques répandus donc suis en un certain désaccord.
  • Bonjour.

    Juste une petite remarque sur cette histoire "caractère additif, caractère multiplicatif" : il est facile de percevoir des quantités simples (je parle bien des nombres naturels dans un premier temps) quand elles ne sont pas nombreuses (différencier 3 pommes de 4 pommes est simple), cela devient plus ardu quand on monte dans les quantités (différencier 103 allumettes de 104, par exemple, sauf à avoir des particularités).

    À titre personnel, j'avais fait une fois un test pour quantifier mon seuil de perception, qui se situe autour de 17 - 18.

    De même, une perception de poids différents est plus facile quand il s'agit de différencier 5 gr de 20 gr que quand il s'agit de différencier 1005 gr de 1020 gr.
    Pour continuer sur le poids, différencier 100 gr de 200 gr ne pose pas de problèmes car la perception "double de l'autre" est intuitive.

    Tout cela pour dire que l'aspect additif des nombres est surtout une construction (en fait, on l'intériorise dans les premières année d'apprentissage du calcul), alors que l'aspect multiplicatif des nombres est beaucoup plus inné, mais parfois imprécis.

    Cela se retrouve dans les cultures qui n'ont pas la structure d'apprentissage qui est la nôtre (tribus d'Afrique ou d'Amérique latine ayant une forte perception de la suite 1, 2, 3, 4, 5, beaucoup, et qui ont tendance à représenter les quantités successives sur leur échelle de perception d'une façon qui semble naturellement de nature logarithmique).

    Cela paraît fou dit comme cela, mais je pense sincèrement que l'on a une perception intuitive et approximative de l'aspect multiplicatif des nombres, et l'aspect additif des nombres se construit par dessus.

    Je n'ai pas regardé la vidéo et je ne sais donc pas si c'est ce point de vue qui y est abordé.

    À bientôt.

    Cherche livres et objets du domaine mathématique :

    Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.

  • En ce qui concerne les considérations expérimentales sur la perception des nombres, dont les travaux de Stanislas Dahaene qui constituent ma principale source à ce sujet, je les ai progressivement évacuées dans ma réflexion.

    La position philosophique platonicienne associée est de considérer que le monde sensible n'est que l'ombre (projetée sur les murs de la caverne) du monde des Idées, et donc que la perception empirique de la droite ou des nombres n'est que l'ombre de l'espace euclidien décrit par Thales, Pythagore, Euclide ou plus récemment Kant et Schopenhauer. Pour savoir si la droite réflète l'information additive ou multiplicative, je procède par expérience sur le concept idéalisé de longueur (qui différencierait les différents points les uns des autres). Peut-elle être ajoutée ? Oui (à elle-même par exemple). Savons-nous quel nombre elle représente ? Pas sans savoir ce qu'est l'unité. Donc la longueur emporte des régles additives sans ne réfleter par elle même aucune information multiplicative. L'information multiplicative est obtenue quand une longueur est définie comme l'unité d'une autre. Et pour se donner la multiplication le plus généralement possible, il s'agit de pouvoir ré-itérer des multiplications, et donc d'avoir la dimension de "temps" que je viens de décrire, avec l'unité seule en haut pour ne pas garder d'ambiguité sur ce qu'est l'unité. D'ailleurs, même si le "sens inné des nombres" est multiplicatif, cela caractériserait-il la droite ?

    Avec la position moderne considérant que le monde est "notre représentation" (séparé éventuellement d'un monde plus parfait des Idées), alors la perception visuelle des nombres est considérée comme une brique essentielle à ce qu'ils seraient spatialement (puisque le cerveau construirait ce qu'ils sont spatialement à partir de ça), mais il est toujours possible de comprendre notre représentation dans un univers qui se génére et se sélectionne (non seulement physiquement, mais aussi intellectuellement, cf. CTMU de Christopher Langan, ou même dans ces syntaxes perceptives (d'un espace euclidien parfait) ), et donc, pour ce qui nous concerne; de se replonger dans l'espace des grecs avec une forme d'enthousiasme générateur. Je trouve très intéressante l'idée de comprendre comment l'espace dont je parle est généré par le cerveau (qui est une image de notre représentation), mais j'ai plus de mal à modifier mes concepts à partir d'observations empiriques sur la perception de l'espace et des nombres.
  • @AdrienMaths,

    Je viens de tenter de regarder ta vidéo. Une remarque sur la forme : pourquoi t'exprimer en anglais et ajouter des sous-titres dans la même langue ? C'est absurde. Si tu veux toucher un public francophone tu vas probablement devoir t'exprimer en français.

    Sur le fond, mon impression générale est que tu énonces les concepts A, B, C, ... à la vitesse d'une mitrailleuse, sans laisser à ton auditoire le temps de les assimiler. Si le moindre atome d'incompréhension s'insinue concernant le concept A, alors la compréhension de B devient plus difficile, et celle de C encore plus, si bien qu'au bout d'un moment on est largué. On échapperait à cette situation si à la place d'une vidéo tu proposais un Pdf, qui pour sa part laisse le temps de réfléchir, d'assimiler et de vérifier.

    Le problème des Français est qu'ils sont de mauvais vulgarisateurs, contrairement aux Américains. Un Français part du principe que puisqu'il maîtrise sont sujet c'est qu'il est facile, donc que tout le monde comprend de quoi il parle. Un Américain part du principe que son auditoire ne sait rien de ce dont il parle, alors il adopte un discours progressif, étape par étape, en s'assurant que chacune d'elles est bien assimilée, c'est-à-dire tout le contraire de ta façon de faire. C'est tellement flagrant que j'en suis arrivé à ne plus chercher d'informations sur un sujet quelconque que sur le Web en anglais.

    Pour te faire une idée de la chose je te suggère d'aller faire un tour sur la chaine YouTube MindYourDecisions. Tu constateras à quel point l'énoncé d'un problème et de sa solution sont limpides.
  • Wilfrid a écrit:
    ... j'en suis arrivé à ne plus chercher d'informations sur un sujet quelconque que sur le Web en anglais.

    Pas beaucoup de sens. Je rectifie : "... à ne plus chercher de tutoriel ...". Quel rapport avec le sujet d'AdrienMaths ? La frontière est ténue entre un tutoriel et les explications qu'on fournit en vue de faire comprendre notre approche d'un problème, peut-être en quoi on a innové.

    J'en profite pour nuancer mes propos en ayant une petite pensée pour les Français qui maîtrisent l'art difficile de se faire comprendre : Science étonnante et Mickaël Launay. Ce sont deux chaînes YouTube de vulgarisation scientifique auxquelles je suis abonné. Pour ne pas comprendre ce que ces messieurs expliquent il faut vraiment le faire exprès. Leur narratif correspond à ce que je qualifie de "méthode américaine", qui consiste à se mettre à la place d'une personne qui aborderait le sujet sans rien y connaître, en allant du plus simple pour finir sur le plus compliqué (lequel, si on procédait autrement, pourrait requérir un sérieux et rebutant effort intellectuel). En fait c'est ça, l'art de se faire comprendre.
  • Soit. Mon problème est que je résous des problèmes qui ne sont pas admis comme étant des problèmes ou même des mathématiques. Dès lors, dans ma vidéo, je pars sur "de l'état de l'art" de ce que les mathématiciens ont vu dans leur manuel (construction des nombres réels avec coupures ; éventuelle multiplication géométrique) et je le traite problématiquement. Je pensais peut-être que quelqu'un constaterait une perspective qu'il n'avait pas rencontrée sur ses propres conceptions de ces objets et qu'il regarderait ça avec intérêt.
  • Quelqu’un pourrait-il nous présenter mathématiquement l’idée de l’objet de ce fil ?
  • Adrien nous a dit qu'il fallait voir un tissu, au lieu d'une droite.

    Généralement, on parle de tissu d'aneries, ou de tissu d'erreurs, ou de tissu de mensonges. Je ne sais pas si c'était son idée.
    Je lui ai demandé le public visé, qui pourrait tirer bénéfice à voir les multiplications sous cet angle (à priori pas les matheux,parce qu'ils sont très à l'aise avec la droite des réels, donc peut être les collégiens ou les élèves du primaire), mais il n'a pas répondu.



    Dreamer, ce que tu dis sur la notion de perception me rappelle la loi de Weber-Fechner

    En gros, si tu jettes plein d'allumettes, tu sais les compter jusqu'à 17 ou 18. Lance en beaucoup plus, et essaie d'évaluer avec une marge d'erreurs de plus ou moins 5. A priori tu sauras le faire jusqu'à 175 environ. Ton seuil, c'est 1/17.5 = 6% ; c'est une constante (pour toi).
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • La question mathématique est : à quoi ressemble quelque chose qui satisfait les axiomes des nombres réels ? (i.e. à quoi ressemble un nombre réel). La réponse est : pas un point sur une droite mais ce que je décris (un point dans un "tissu-compositionnel" additif(espace)/multiplicatif(temps)). Après, on peut toujours être satisfait d'être à l'aise avec quelque chose qui ne marche pas :-D
  • L’ensemble des complexes (tissu :-)) vérifie quelques axiomes de l’ensemble des réels (fil).
    Mais j’admets avoir zappé beaucoup de contenus de ce fil.

    Au sujet des allumettes ou d’autres objets. J’avais lu (entendu ?) qu’instantanément, on peut déterminer un effectif quand il est inférieur à 5 ou 6. Et une hypothèse serait que ce soit lié aux doigts de la main.
    J’avais essayé jadis en jetant des dés (je parle de compter les dés et non de prêter attention aux faces indiquées).
    En effet, sept n’est pas « instantané » (mon cerveau fait des regroupements pour trouver sept ou plus, sauf quand ils sont « bien rangés »).
  • Il ne faut pas laisser les intellectuels jouer avec les allumettes
    Parce que Messieurs quand on le laisse seul
    Le monde mental Messssieurs
    Ment. Monumentalement.
  • Soit, à un niveau de description, l'ensemble des réels ressemble à un fil, mais quel est le tissu du "fil" de l'ensemble des réels ? Un fil droit additif ? Ou un couplage d'addition et de multiplication ? (combiné aux autres propriétés qui distinguent en effet les réels des entiers ou complexes etc...) Le choix arbitraire de l'unité sur une droite (choix nécessaire pour avoir des nombres) me paraît refléter une structure multiplicative, qui se complète naturellement dans un "tissu" plus large dans lequel les multiplications en générales sont possibles, et dans lequel les propriétés de la multiplication peuvent être énoncées directement sous forme d'une description de la propriété d'un "temps" multiplicatif spécial, tout comme les propriétés additives peuvent être énoncées directement sous la forme de description des propriétés d'un "espace" special (l'espace euclidien avec ses longueurs se joignant conformément à l'associativité/commutativité etc...)
  • Merci J.P. ;-)
  • Pour Lourrran et Dom : Ce dont je parle est une perception immédiate de quantité, sans tentative de regroupement, donc aller au delà du seuil, qui est propre à chaque personne, implique nécessairement des regroupements.

    Merci pour le nom de la loi.

    Pour AdrienMaths : que veux-tu dire par "être satisfait avec quelque chose qui ne marche pas" ?
    En ce qui concerne la droite des réels, elle n'a pas de jambes, la conclusion s'en déduit mais elle est valable pour bien d'autres choses.

    À bientôt.

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    Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.

  • AdrienMaths :
    "Soit, à un niveau de description, l'ensemble des réels ressemble à un fil, mais quel est le tissu du "fil" de l'ensemble des réels ? Un fil droit additif ? Ou un couplage d'addition et de multiplication ? (combiné aux autres propriétés qui distinguent en effet les réels des entiers ou complexes etc...) "

    Tu sembles enfoncer des portes ouvertes. Un matheux ou utilisateur des maths qui parle des réels a en tête, en même temps, plusieurs images des réels, la droite, voire la droite achevée, le treillis multiplicatif des entiers, l'infinité de points rationnels entre 0 et 1, qui remplit tout le segment tout en laissant tellement de trous que l'ensemble des points qui restent a la même mesure que le segment entiers, l'idée que ce segment [0,1] est en bijection avec la droite complètes, etc.
    Aucune image ne peut rassembler tout ça. L'image de la droite a l'avantage de traduire la situation additive (translations), la situation multiplicative (homothétie), l'ordre, et la continuité. Prétends-tu avoir fait mieux ?

    Tu proposes une image, mais comme tu la donnes en anglais, je n'ai pas lu. Tu as eu le temps de la présenter clairement en français ici, tu ne l'as pas fait. Finalement, cette image est restée, pour moi, uniquement du rêve, du baratin. Et maintenant tu dis : " je résous des problèmes qui ne sont pas admis comme étant des problèmes ou même des mathématiques." Si ce n'est pas mathématique, pourquoi en parles-tu ici (forum de mathématiques) ?

    Si tu veux vraiment communiquer, il faut le faire sérieusement.

    Cordialement.
  • J'ai aussi en tête mon modèle des nombres réels comme des "pyramides de multiplications" ( page 11 ) , et je me sens vraiment à l'étroit dans cette droite. Je crois qu'il faut mettre la droite sous une unité dans un temps antérieur, et s'autoriser à retrouver la figure de la droite à divers temps multiplicatifs (régulés axiomatiquement).

    Pire, je comprends les nombres réels multiplicativement (à partir d'une unité), et la droite "fixe cette unité" et évacue l'algèbre multiplicative (il faut se saisir de 3 points pour modéliser une multiplication, tandis que la droite se donne comme une diversité qui se parcourt d'un point à l'autre). J'ai un problème désormais avec cette dernière pour penser les nombres.
  • Bon, je crois que je ne comprends rien.
    Bon courage.
  • Moi non plus, j'aurai essayé, mais j'arrête là.
  • Et moi, je n'ai pas eu la réponse à ma demande de clarification.

    Je patiente donc.

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    Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.

  • Il y a des gens qui voient des couleurs dans leur tête lorsqu'ils écoutent de la musique. Il n'est pas impossible qu'AdrienMaths soit sujet à une perception des nombres et de l'espace qui lui seraient propres, et qu'il ne peut pas partager parce que le vocabulaire adéquat n'aurait pas encore été inventé.

    Non, je ne plaisante pas, il y vraiment des personnes douées de facultés hors du commun, et qui du coup se sentent incomprises (et souvent le sont). Reste à savoir si AdrienMaths en fait partie...
  • Théorème :  La droite des réels ne représente pas les nombres réels.

    Proposition 1 : La droite des réels est un "groupe additif".
    Proposition 2 : La droite des réels n'est qu'un "groupe additif".  
    Proposition 3 :  Les nombres réels sont définis axiomatiquement comme un corps archimédien totalement ordonné.     
    Proposition 4 : Un corps archimédien totalement ordonné ne peut pas être représenté par un objet qui est (seulement) un groupe additif.
    Conclusion : La droite des réels ne représente pas les nombres réels.

    Preuve de Proposition 1 :
    1) La droite est un objet rectiligne infini constituée de points. 
    2) Tous les points appartiennent à la droite, donc la droite ne différencie pas les points. 
    3 ) Un point est différent d'un autre point parce qu'il est différent d'un autre point. 
    4 ) Prenons deux points P1, P2 sur la droite. Passer de P1 à P2 est une opération équivalente à ajouter la différence P2 - P1 à P1.
    5 ) Dès lors, les points sont définis et identifiés par différence (additive).

    Preuve de Proposition 2 :
    1 ) Supposons que la droite emporte une information multiplicative sur les points. Prenons deux points P1 et P2.
    2 ) P1 ne peut pas être multiplié à P2.

    Note : 
    3 ) Donnons nous une origine 0. Il existe un chemin multiplicatif entre P2 - 0 et P1 - 0. Mais la droite est constituée de points et non de différences entre points, donc la droite n'emporte pas cette information multiplicative sur les points.
    4 ) Même raisonnement pour autres relations entre les nombres.

    Preuve de Proposition 3 :  
    1 ) Définition axiomatique des nombres réels.

    Preuve de Proposition 4 :  
    1 ) Définition axiomatique des nombres réels. 

    CQFD.

    Pourquoi la droite représenterait-elle malgré tout des nombres réels ?
    • La définition de l'unité (sous la forme usuelle de la définition de deux points 0, 1)  initialise l'environnement de la droite. La différence P1 - 0 devient un ratio à l'unité x identifiant P1 au nombre x.

    Critique du principe du choix de l'unité.
    • Arbitraire/Impossible (donc "fictif".  les nombres multiplient une unité en général, non pas "cette unité avec cette différence de longueur avec l'origine")
    • Impropre (L'unité multiplicative est définie sans chemin multiplicatif qui la connecte aux points, dès lors la multiplication sensée être apportée aux points devient une transformation de différence en différences réalisée non pas sur la droite mais avec une heuristique par l'observateur de la droite (représentation dans le cerveau du mathématicien ?) )


    Conséquence sur la multiplication :
    • Tissu multiplicatif restreint :  seul le rapport multiplicatif à l'unité est "bidouillé" sur la droite, mais pas la nature multiplicative générale, pouvant être réitérée et décrite quant à ses propriétés. Par exemple, on multiplie avec un rectangle ou des triangles similaires, mais pas avec le nombre sur la droite (pourtant un nombre, ça multiplie... et ça le fait par définition).


    Correction de la situation  : 
    • Représentation directe de la nature multiplicative du nombre avec un chemin qui passe de l'unité au nombre x (avec une "dimension compositionnelle" appelée temps, qui représente le nombre multiplicativement par rapport à l'unité dans un temps antérieur).

    Note : Correction analogue au principe que la droite représente additivement le nombre x par sa différence additive au nombre 0 (avec un chemin directe sur la droite appelé longueur). Les dimensions compositionnelles communiquent (temps (multiplicatif) "coulant uniformément" dans la longueur, i.e. distributivité de x par rapport à +)

    Problème conceptuel de fond associé :
    •  Théorie des ensembles "hors sol" : les éléments sont conçus définis par appartenance - gardant par eux-mêmes leur identité. Les opérations sur les éléments s'utiliseraient pour manipuler les éléments ou pour confirmer l'appartenance d'un élément à l'ensemble. Les points "porteraient par eux même leur identité". Critique : les opérations soutiennent les différences entre les éléments et donc "leur nature et identité". Il en irait de même pour la droite.

    Conclusion : La droite serait un "groupe additif" sur lequel sont déposés des objets d'un "corps" (archimédien etc...). Cela viendrait du fait que le corps est "bidouillé" sur la droite. En tout cas, il me semble que ça ne marche pas fort.  Placer des nombres dans un tissu-compositionnel d'espace/temps, permet de représenter un corps dans un corps et il me semble que ça marche mieux.
  • AdrienMaths,

    que c'est décevant, ce texte que tu viens de produire, qui ressemble à des maths, mais seulement par l'apparence, pas par le contenu. Rien n'est défini, les "preuves" sont des suites d'affirmations, l'exposé de convictions personnelles. Pourtant, depuis longtemps (et Magritte l'a traité très sérieusement avec son tableau ceci n'est pas une pipe), on sait que l'apparence n'est pas la réalité : Tout ce qui brille n'est pas or.

    Qui pourrait croire maintenant que tu es sérieux ?
  • Je m'explique la magie de la droite des réels par le fait qu'il n'y aurait pas de redondance de l'information. Le nombre serait identifié par une information unique (son aspect additif). Ca paraît "lourd et facultatif" de rajouter une information multiplicative à ça (comme je le suggère), mais l'intégrer fait en fait respirer les nombres une fois qu'on décrit la multiplication généralement.

    Ce qui est difficile de voir est que l'information multiplicatrice est vraiment génératice et pas cosmétique. Pour ça, il faut se rendre compte que la droite toute seule ne représente aucun nombre sans unité, et que l'unité n'a aucun moyen d'être choisie. Dès lors, le temps qui amène l'unité aux points de la droite est réellement générateur des nombres - plus que les longueurs.
  • "Un point est différent d'un autre point parce qu'il est différent d'un autre point"

    Quelle preuve élégante !
  • AdrienMaths, tu semble déterminé à n'associer qu'un caractère additif à la droite des réels, soit.

    As-tu vu, ne serait-ce qu'une fois, une règle à logarithmes ?

    il y a moyen de modéliser une droite à partir des "axiomes" de cette réalisation :

    _ c'est aussi un ensemble de points.
    _ 1 est "l'origine".
    _ la différence entre deux points de cette droite correspond bien à une multiplication.
    _ c'est donc une correspondance "caractère additif/caractère multiplicatif".

    Libre à toi de dire que cela aussi "ne marche pas", je te dirais que ta construction personnelle ne me semble pas marcher non plus.

    Bonne continuation.

    Cherche livres et objets du domaine mathématique :

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  • Dreamer, viens-tu d'admettre que pour représenter la multiplication sur la droite, il faut la transformer en addition via le logarithme ? :-D

    On dirait que tu changes le nom des points, mais pas la structure additive de la droite. Ma perspective initiale est de dire qu'il existe une représentation naturelle des nombres sur la droite, qui peut être modifiée avec n'importe quelle fonction changeant le nom des points (dont le logarithme qui crée des relations multiplicatives grâce à sa propriété que log(x * y) = log(x) + log (y)).

    Même si il existait un moyen d'imaginer une droite se construisant en droite logarithmique sans passer par la droite classique, je doute qu'il existerait un moyen d'imaginer une droite se construisant en la droite associant les points à l'arctan, ou autre fonction arbitraire, sans passer par la droite classique. Le principe que la droite classique que je décris est le chemin intermédiaire pour représenter d'autres droites modifiées dont la droite logarithmique me paraît en première analyse raisonnable.
  • Bonjour.

    Non, je dis juste que ton caractère additif est aussi un caractère multiplicatif, pourvu qu'il soit regardé comme il se doit.

    Ce n'est pas pour rien qu'il y a correspondance.

    Tu n'as toujours pas répondu en quoi "cela ne marche pas".

    Si finalement ta construction est conforme à ton dernier message, elle n'a donc rien d'original, sauf à penser que Neper, Briggs et consort n'ont jamais existés.

    À bientôt.

    Cherche livres et objets du domaine mathématique :

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  • Mon point de vue, est qu'il existe un modèle M des nombres réels sur la droite des réels. Ce modèle M est constitué d'un tissu "additif/multiplicatif" et s'appuie sur la structure additive retrouvée dans l'espace (et multiplicative dans le temps).

    Tu configures le modèle M de manière à ce qu'il représente désormais le logarithme. Le logarithme réalise une forme d'équivalence temps-espace, et donc tu me démontres que mon "temps" n'est en fait que de l'espace.

    Mon point de vue est : oui, à travers le logarithme. Mais je ne crois pas que ça change la structure additive de la droite, le besoin d'une unité qui se connecte multiplicativement autrement, etc...

    La nouvelle unité (différence entre "1" et "2" par exemple ?), fait écho à l'unité définie avec "0" et "1" dans la droite classique. Sans un temps qui amène le rôle de "1" et "2" à une différence de points, puis fait les correspondances en fonction de la subdivision de cette unité etc..., la droite logarithmique n'est laissée qu'avec une structure additive indéfinie qui ne représente pas la multiplication.
  • Ça, ça ne veut toujours rien dire !

    « Mon point de vue, est qu'il existe un modèle M des nombres réels sur la droite des réels. Ce modèle M est constitué d'un tissu "additif/multiplicatif" et s'appuie sur la structure additive retrouvée dans l'espace (et multiplicative dans le temps). »

    Tout comme la suite du message d’ailleurs.
  • AdrienMaths.

    Je n'ai rien démontré de ton tissu additif/multiplicatif, j'ai juste mis en évidence que tu découvres cela avec 4 siècles de retard sur les découvreurs officiels.

    Je comprends que cela soit dur à avaler, surtout s'il y a eu un travail conséquent.

    Bonne continuation.

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  • @Dreamer, quelles sont les références de "Neper, Briggs et consort " que tu avais en tête ?

    A ce moment de la discussion, je crois que je vais récapituler ce que j'entends par espace, temps, etc... dans un pdf car les discussions tournent en boucle. Je peux jeter un oeil sur tes références en effet avant de repartir. Je réfléchis à des choses élémentaires donc ça ne m'étonnerait pas que ça a été pensé d'une manière ou d'une autre - après je peux toujours réactualiser des idées. Par exemple, puisque je comprends les choses axiomatiquement, mon retard pourrait n'être que d'1 siècle ?
  • Dreamer a écrit:
    j'ai juste mis en évidence que tu découvres cela avec 4 siècles de retard sur les découvreurs officiels.

    Et alors ? On peut redécouvrir quelque chose et l'éclairer d'un jour nouveau, non ?
  • Wilfrid : C'est vrai. Je te laisse le soin de démêler "le jour nouveau" dans le tissu.

    AdrienMaths : Une première référence.

    Il y a aussi le travail d'Henry Briggs, comme déjà mentionné, mais inutile de te submerger de lectures, allons y en rythme et chemin faisant tu trouveras, à n'en pas douter, le reste.

    Bonne continuation.

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  • Après l'anglais et le chinois, voici le latin !
  • En effet, je n'ai pas prêté trop attention à mes cours de latins, et il me sera difficile de parcourir ce document. Je ne suis pas sûr que le logarithme correspond réellement à ce que je décris. En tout cas, merci Dreamer, car le sujet est très pertinent.

    En particulier, pour la compréhension axiomatique des nombres, l'existence du logarithme transporte l'associativité/commutativité de l'addition vers la multiplication.

    En outre, le logarithme transforme les nombres > 1 vers les positifs, les nombres < 1 vers les négatifs. Dès lors, l'interprétation de la multiplication comme une temperature (chaude > 1, neutre 1, froide < 1, 0 absolu) prend plus de sens lorsqu'elle est "regardée à travers le logarithme"
  • Je suis content que cela te plaise.

    Après, libre à toi d'utiliser le vocabulaire de la mercerie, la colorimétrie, la thermodynamique ou même l'art floral si vraiment tu es inspiré, pense juste à mettre un glossaire préliminaire ou ta thèse s'apparentera à de la stéganographie.

    À bientôt.

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  • J'ai résumé ma thèse sur la représentation des nombres réels en 9 pages, j'espère que vous la trouverez intelligible, exigeante et intéressante !

    Représentation axiomatique des nombres réels.

    Cordialement,
  • Bonjour,

    Navrant.
  • Oui, quand même.

    À noter que si ce même texte était arrivé à peu près 6 semaines plus tôt, l'accueil aurait pu être plus chaleureux.

    Je déplore aussi que ma suggestion par rapport au vocabulaire lié à l'art floral n'ait pas été suivie.
    Par contre, les thèmes de l'Astronomie et de la Théologie m'ont surpris.

    Pour faire gagner du temps, je me permets juste de reprendre deux parties de textes, l'une en introduction, l'autre en conclusion, gardez à l'esprit qu'il n'y a que 7 pages d'"axiomes" entre elles :

    - "...l'erreur des représentations plus naïves des nombres est qu'on ne peut pas supposer qu'un objet modélise les nombres réels pour ensuite confirmer avec satisfaction que ce qu'on y met y gagne une nouvelle clarté."

    - "Afin de se donner une représentation axiomatique unifiée des nombres réels, il s'agit de tisser les différentes sections (espace, temps, téléogie et droite) ensemble. Tout nombre réel est désormais..."

    Si ce n'est pas de la satisfaction d'avoir construit un (bel) objet.

    À bientôt.

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  • L'espace, le temps, la téléologie et la droite sont décrits axiomatiquement et c'est pourquoi ils représentent les nombres. Ce sont des langages adaptés pour combiner les structures additives, multiplicatives et topologiques ensemble. Par exemple, la droite "logarithmique" que vous construisez n'a pas de modèle d'espace qui la justifie sauf si vous le développez. Dans mon cas, la longueur 2 existe de manière tout à fait claire par la jointure de l'unité avec elle-même dans un espace commutatif, associatif et autres axiomes adaptés pour l'occasion.

    L'algèbre multiplicative existe bel et bien dans mon modèle et est prise en compte clairement par le fait que les nombres à droite et à gauche de l'origine ont bien des dimensions (aux conséquences multiplicatives) distinctes. Si le nombre 0 absorbe multiplicativement, pourquoi ne pas l'appeler "trou noir" ? Préférer un modèle de représentation qui supposerait par avance que les nombres existeraient tous sur une droite (pourquoi s'embarasser d'axiomes qui les définissent après tout ?) et qui choisirait sur ces points, définis en nombre par magie, une origine O sans aucune propriété multiplicative - c'est ce genre de procédé qui me paraitrait faire partie des représentations plus "naïves" et "aléatoires" que je critique.
  • Les analogies psychologiques des signes (amour (+), haine (-), indifférence (+-)) (un peu en mode ancien testament) conforment à leur algèbre, qui se traduisent en posture de choix (acceptance + /refus -) du bien et du mal (plus neutre), forment un langage qu'il revient à vous de considérer aléatoire et exotique. Croyant personnellement que les états/syntaxes du monde dérivent de la télesis (et donc d'une dimension psychologique), conformément aux thèse de Christopher Langan, ça ne me paraît pas aléatoire. Ce sont des langages qui me paraissent aussi descriptifs et référencables que des symboles dans des ensembles avec des lois de composition décrites sur des bouts de papier
  • Adrienmaths : Pas de soucis que tu penses que ce qui n'est pas construit par toi est aléatoire, je ne vois d'ailleurs pas qui d'autre que toi à évoqué cela.

    Et je le confesse volontiers, malgré tous mes efforts, je ne suis apparemment pas encore assez intime avec un seul des réels pour qu'il se soit ouvert à moi de ses états d'âme.

    Merci aussi d'avoir confirmé que 0 est un trou noir et que 1 est Dieu.

    Dans l'absolu, je ne vois pas comment cette construction marche, mais je ne suis plus à cela près.

    Bonne continuation

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  • Cher Adrien

    Merci pour ta vidéo.

    Chers amis

    Il partage son travail, ne lui tombez pas dessus ;-)


    Amicalement,
    Roger
  • Bonjour Bordée2.

    Je ne vois pas pourquoi on laisserait écrire n'importe quoi sur un forum de maths. Sur la plupart des forums de maths ce fil aurait été fermé depuis longtemps.

    Cordialement
  • Cher gerard0

    Tu as raison je suis désolé.

    Amicalement,
    Roger
  • @Dreamer

    Ma critique d'autres types de représentations des réels (qui impliquent aussi une droite) est qu'elles s'appuient sur un constructivisme progressif
    à partir de deux points (l'origine O et l'unité 1). Les nombres sont construits dans un environnement sans modèle, donc les constructions
    géométriques et étapes suivies à partir O et 1 (les graduations, etc.) définissent les nombres représentés. Dès lors, tu es limité aux rationnels et n'atteindra pas les irrationels. Pour atteindre un irrationel, il faut supposer que la droite représente la complétude (et les nombres réels). Il faut donc supposer que la droite existe dans un modèle de (corps archimédien totalement ordonné et complet).

    A la question : pourquoi 1/n est sur la droite ? Il ne suffit pas de répondre : "parce que je l'ai construit". Mais il faudrait répondre : parce que la droite me permettait de le construire (i.e. la droite doit modéliser les possibilités de représentation des nombres si on veut espérer avoir la complétude,...). Or, il me semble que les longueurs de la droite, et le langage additif associé, ne permettent pas d'obtenir 1/n. Le modèle spécifiable sur la droite à partir de ces structures potentielles me paraît limité. Il faut une unité, des additions spatiales, mais aussi la réversibilité d'un temps (cf. document) compatible avec les additions spatiales. (la droite reflète alors : - l'aspect additif des nombres (qui varie multiplicativement parce qu'il est intégré dans la structure du temps) ; - et les clôtures apportées par la propriété d'Archimède et de complétude ).

    Je ne suis pas sûr que ceux qui supposent que la droite est modélisée par un "R espace vectoriel" par définition, et qui supposent que je raconte n'importe quoi, conçoivent avec précision le lien entre leur modèle et une droite dans un espace "subjectivement vaste" représentant les nombres. Soit ils pensent que la droite correspond à un gribouilli sur un tableau (ce qui n'est pas mon opinion), soit mon impression est qu'ils prétendent que les nombres réels sont représentés dans leur droite, mais qu'ils se satisfont de la représentation de constructions plus lacunaires.
  • Bon, alors pour la construction des irrationnels, je suppose que tu n'es pas au courant des coupures de Dedekind.

    C'est plus récent que les précédentes références que je t'ai données, mais je doute que tu trouves que "cela marche", étant donné que c'est une construction naïve.

    Bonne continuation.

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