Repérer l'unité d'un cours
dans Shtam
Bonjour,
Comment expliquez vous que le fait d'observer l'unité d'un cours ou d'une théorie mathématique permet de saisir toute la théorie ou tout le cours en toute facilité ?
Si nous prenons la théorie des probabilités à titre d'exemple, et de par mon expérience modeste, j'ai beaucoup ramé à comprendre cette théorie dans toutes ces dimensions, notamment au Baccalauréat, où les notions abordés en probabilité se présentaient de manière déconnecté et fragmenté. Je n'arrivais pas à saisir l'unité entre les éléments constituant le cours :
- Probabilité conditionnelle.
- Formule de Bayes.
- Différents lois qu'il fallait ingurgiter sans jamais réussir parce qu'il y a méconnaissance de l'unité entre ces différents lois.
- Dénombrement.
- Tous les exercices sont sous forme de problèmes rédigés en texte littéraire qui ont un caractère subjectif qu'il faut essayer de transformer en un problème en langage mathématique, et c'est ce point qui m'était le plus agaçant, parce que un problème rédigé en texte littéraire est difficile à quantifier et mettre en langage mathématiques, parce que c'est un texte en données subjectifs.
- Espérance, variance, écart-type qui sont des indicateurs insignifiants pour un expérimenté.
Après le baccalauréat, en L2 précisément, on aborde à nouveau la théorie des probabilités, et le meme problème s'est posé à moi quant je ne réussissais pas à trouver de moyens pour aimer ce domaine. Le seul truc qui change par rapport au cours du baccalauréat, est le passage du discret au continue, et l'introduction de la notion d'intégrale impropre, et toujours la meme galère dans cette matière.
C'est en L3, et quant j'ai quitté la fac ensuite, que j'ai réussi à repérer la beauté et une facilité pour les probabilités. Pendant cette L3, j'ai pu découvrir la notion des modes de convergence qui m'ont fait saisir l'unité entre toutes ces lois de probabilités : binomiales, de Bernoulli, de Poisson ... etc à travers la notion de convergence en loi, ensuite, on tire les ailes vers d'autres modes de convergence : convergence presque sûr, convergence en probabilités, convergence en moyenne, et les rapports des uns aux autres, puis j'ai pu, à travers la loi forte et faible des grands nombres, ainsi que le théorème centrale limite, de comprendre l'unité existante entre les bases de toute la théorie : approche fréquentiste, et l'approximation d'une moyenne par une espérance qui est un prolongement du chapitre sur les modes de convergence.
Donc, vous voyez jusqu'ici que toute la théorie se résume en le fait d'établir l'approximation d'une moyenne par une espérance qui est très utile en statistique.
Donc, cette unité qui se dévoile à travers les notions des modes de convergence et les deux théorèmes : LGN, et TLC forment cette unité qui permet de bien apprécier la beauté de cette théorie sans laquelle beaucoup de gens auront du mal à saisir cette matière dans toute ses dimensions.
La meme chose en théorie des groupes, j'ai beaucoup ramé au début à comprendre cette théorie, mais je ne vais pas m'étaler là dessus, jusqu'à ce que j'ai découvert la théorie de Sylow, et les produit semi-directs qui m'étaient suffisant pour repérer l'unité de cette théorie, et qui m'a par conséquent, permis de la comprendre dans toutes ses dimensions, et apprécier sa beauté.
Voila. Tout ça pour vous faire comprendre que lorsque vous chercher à comprendre une théorie, il faut mettre en tête que la clé pour comprendre une théorie et la maîtriser, il faut chercher prioritairement à repérer son unité et que sans cette astuce, vous aurez toujours du mal à cerner la totalité du cours ou à le saisir meme si vous passez toute votre vie à faire des exercices.
Cordialement.
[Message rétabli, c'est très impoli de modifier un message de la sorte après avoir obtenu des réponses. Poirot]
Comment expliquez vous que le fait d'observer l'unité d'un cours ou d'une théorie mathématique permet de saisir toute la théorie ou tout le cours en toute facilité ?
Si nous prenons la théorie des probabilités à titre d'exemple, et de par mon expérience modeste, j'ai beaucoup ramé à comprendre cette théorie dans toutes ces dimensions, notamment au Baccalauréat, où les notions abordés en probabilité se présentaient de manière déconnecté et fragmenté. Je n'arrivais pas à saisir l'unité entre les éléments constituant le cours :
- Probabilité conditionnelle.
- Formule de Bayes.
- Différents lois qu'il fallait ingurgiter sans jamais réussir parce qu'il y a méconnaissance de l'unité entre ces différents lois.
- Dénombrement.
- Tous les exercices sont sous forme de problèmes rédigés en texte littéraire qui ont un caractère subjectif qu'il faut essayer de transformer en un problème en langage mathématique, et c'est ce point qui m'était le plus agaçant, parce que un problème rédigé en texte littéraire est difficile à quantifier et mettre en langage mathématiques, parce que c'est un texte en données subjectifs.
- Espérance, variance, écart-type qui sont des indicateurs insignifiants pour un expérimenté.
Après le baccalauréat, en L2 précisément, on aborde à nouveau la théorie des probabilités, et le meme problème s'est posé à moi quant je ne réussissais pas à trouver de moyens pour aimer ce domaine. Le seul truc qui change par rapport au cours du baccalauréat, est le passage du discret au continue, et l'introduction de la notion d'intégrale impropre, et toujours la meme galère dans cette matière.
C'est en L3, et quant j'ai quitté la fac ensuite, que j'ai réussi à repérer la beauté et une facilité pour les probabilités. Pendant cette L3, j'ai pu découvrir la notion des modes de convergence qui m'ont fait saisir l'unité entre toutes ces lois de probabilités : binomiales, de Bernoulli, de Poisson ... etc à travers la notion de convergence en loi, ensuite, on tire les ailes vers d'autres modes de convergence : convergence presque sûr, convergence en probabilités, convergence en moyenne, et les rapports des uns aux autres, puis j'ai pu, à travers la loi forte et faible des grands nombres, ainsi que le théorème centrale limite, de comprendre l'unité existante entre les bases de toute la théorie : approche fréquentiste, et l'approximation d'une moyenne par une espérance qui est un prolongement du chapitre sur les modes de convergence.
Donc, vous voyez jusqu'ici que toute la théorie se résume en le fait d'établir l'approximation d'une moyenne par une espérance qui est très utile en statistique.
Donc, cette unité qui se dévoile à travers les notions des modes de convergence et les deux théorèmes : LGN, et TLC forment cette unité qui permet de bien apprécier la beauté de cette théorie sans laquelle beaucoup de gens auront du mal à saisir cette matière dans toute ses dimensions.
La meme chose en théorie des groupes, j'ai beaucoup ramé au début à comprendre cette théorie, mais je ne vais pas m'étaler là dessus, jusqu'à ce que j'ai découvert la théorie de Sylow, et les produit semi-directs qui m'étaient suffisant pour repérer l'unité de cette théorie, et qui m'a par conséquent, permis de la comprendre dans toutes ses dimensions, et apprécier sa beauté.
Voila. Tout ça pour vous faire comprendre que lorsque vous chercher à comprendre une théorie, il faut mettre en tête que la clé pour comprendre une théorie et la maîtriser, il faut chercher prioritairement à repérer son unité et que sans cette astuce, vous aurez toujours du mal à cerner la totalité du cours ou à le saisir meme si vous passez toute votre vie à faire des exercices.
Cordialement.
[Message rétabli, c'est très impoli de modifier un message de la sorte après avoir obtenu des réponses. Poirot]
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Réponses
Je crois que c'est surtout ta croyance personnelle. Tu cherches à justifier ta démarche intellectuelle paresseuse ?
[Inutile de reproduire le message initial. AD]
Mais en effet, difficile à lire les mots qui sont écrits quand on connaît l’auteur.
Désolé Pablo, je ne comprends pas.
Il suffit de brasser quelques concepts comme on brasse du vent et on peut prétendre avoir tout compris: faire des exercices c'est vulgaire, cela n'apporte rien, c'est une perte de temps, et incidemment cela peut vous rappeler que vous n'avez rien compris du tout.
Vous êtes trop gonflés. Apprenez un peu d'humilité.
C'est toi, Pablo, qui doit apprendre l'humilité, au lieu de prétendre avoir tout compris, en refusant de faire des exercices qui sont le seul moyen de comprendre.
Mais bon, tiens t'en à ta "réputation" si c'est ça que tu veux.
Cordialement,
Rescassol
Tu as effacé ton message initial. Tu sais que c'est totalement impoli d'une part, et sanctionné par les administrateurs du site d'autre part.
Bye bye.
Je ne comprends pas ton message. Les unités sont les unités, je peux déchiffrer le symbole % sans pour autant savoir calculer un pourcentage.
Amicalement
En effet, effacer ainsi ton message est d'une totale incorrection. J'espère qu'il va être rétabli.
Cordialement,
Rescassol
On comprend mieux maintenant pourquoi il pose si souvent des questions "profondes" qui n'ont aucun sens. Les mots qu'il utilise ne sont pas appuyés sur la théorie d'où ils proviennent, seulement sur un choix probablement esthétique. C'est manifestement le cas des produits semi-directs dont il fait un usage immodéré.
suivie de
Tu es HPI ?
Caractéristiques cognitives générales
Grande curiosité, un grand intérêt pour les livres ;
Besoin de comprendre, recherche de précision, recherche de maîtrise ;
Préférence pour la complexité/peu d’intérêt pour des tâches simples, faciles et routinières ;
Caractéristiques socio-affectives et comportementales générales
Forte sensibilité émotionnelle et réactivité affective ;
Difficulté à gérer l’échec ou la critique ;
Refus des règles et des consignes, demande de justifications ;
Grand besoin de stabilité affective ;
Motivation liée à l’intérêt ;
Recherche la compagnie de camarades plus âgés et les adultes ;
Capacité à faire des observations perspicaces concernant autrui ;
Tous les gens qui ont des tendances à la paresse intellectuelle peuvent mettre en avant cette affirmation/excuse. :-D
HPI ou « précoce » sont des termes spécifiques dans le milieu médical.
Il s’agit de handicaps. Mais je trouve qu’on ne le dit pas assez.
J’ai même le sentiment qu’on laisse l’ambiguïté planer à dessein.
Contrairement à l’utilisation dans le langage courant où la précocité (oui... bon... je vous vois venir...) ou bien « potentiel intellectuel » sont souvent synonymes de diverses vertus.
Attention aux faux amis.
Merci pour ce rappel, tu as raison. Quand j'étais instit j'avais une élève HPI (diagnostiquée assez tard). Elle avait une grande sensibilité, des difficultés énormes et n'écoutait jamais mes conseils.
Aujourd'hui elle travaille pour Microsoft.
Amicalement,
Roger
Dommage qu'elle n'ait pas été diagnostiquée plus tôt. :-D
Je n'ai jamais goûté à Pablo en probabilités, si vous avez des liens les prends.
Cordialement.
J'apprécie le clin d'œil de l'épisode du jour (prétendre apprécier la force de la LFGN sans comprendre ce qu'est une espérance), le passage sur la distance est un bon gag récurrent, presque du Ionesco.
Hâte de voir la nouvelle saison !
J'ai lu ça :.
https://www.huffingtonpost.fr/valerie-foussier/adultes-surdoues-problemes-bureau_a_21655681/
https://www.lynnsilviadecurral.fr/2016/11/surdoues-et-pervers-narcissiques.html
et c'est vrai que ça fout la trouille.
Il s'agissait d'une sensibilité accrue avec larmes à la moindre remarque, pas de remise en question quand je lui disais qu'il faut maîtriser la table de 3 avant de commencer celle de 6, et pleurs au moindre échec.
Amicalement,
Roger
C'est le deuxième lien qu'il faut lire, qui est choquant et qui fout la trouille.
Là encore, on joue avec les maux finalement.
C'est cynique.
Cela aussi c'est un handicap.
Le pire étant que ceux qui en sont victimes se font parfois mousser... avec tous ces termes faux amis.
Les autres me sont inférieurs mais j'ai une grande empathie pour eux grâce à mon intelligence.
J'ai 9 de moyenne car les gens ne comprennent pas ma façon de m'exprimer trop géniale et les profs sont jaloux.
Les forumeurs ne croient pas en ma preuve contre Galois mais quelqu'un a dit que j'étais HPI c'est tout ce que je recherchais après tout, ces minables ont sûrement tort, je suis génial"
Je ne parviens pas à saisir :-S
Amicalement,
Roger
En effet , notre ami aurait démontré que la théorie de Galois était fausse. Il garde la démonstration pour lui, pour éviter que cette découverte ne soit exploitée pour des inventions aux effets destructeurs.
Parce qu'en dehors de ces tocards je pense qu'il y a plein de HPI en se tenant à la définition de "haut potentiel intellectuel", sur ce forum ou ailleurs, qui sont totalement normaux en société et même capables de faire de vraies mathématiques, oui oui !
Par contre « autiste » est un terme qui, je dirais, n’est pas élogieux.
Et je ne le trouve pas péjoratif non plus.
Sauf quand dans de rares cas il s’agit d’imbéciles qui se qualifient ainsi en guise d’insultes... certes.
J’en connais qui le sont, et qui ne s’en vantent pas et qui ne sont pas constamment en train de le cacher.
Mais l’échantillon observé est très restreint, j’en conviens.
Hélas, le type du surdoué incompris, inadapté socialement et parfois méprisant est devenu un idéal pour beaucoup, qui justifient leurs tares en s'autodiagnostiquant aspie plutôt que d'essayer de les corriger.
Enfin laissons-les se prendre pour L ou Sherlock et rester entre zèbres.
A part ça, tout va bien.
Il est suggéré pour aller en SEGPA. Les test sont ok.
Il va en SEGPA « à l’essai » (première fois que j’entends ça, à mon avis les parents n’étaient pas très chauds alors ils ont dit un truc comme « si ça se passe bien, alors ok, on va en SEGPA. »).
Il y est resté une semaine.
Quand les profs l’ont vu revenir, ils ont demandé pourquoi il revenait.
Réponse : « il était trop violent avec les autres ».
Conséquence : il est revenu dans le système ordinaire...
Dans la vie humaine c'est plus compliqué, et c'est justement parce que mesurer, quantifier, classifier les choses, les âmes, les individus dans la vraie vie est foncièrement difficile (pour ne pas dire triste) que les maths sont superbes (je trouve).
Attention à toutes les classifications concernant la psyché des individus :)o
Aujourd'hui, l'école a revu son niveau d'exigence à la baisse, et les HPI n'y trouvent plus leur compte.
S'il y a 10 fois plus de HPI détectés aujourd'hui qu'il y a 40 ans, ce n'est pas suite à une mutation génétique ou je ne sais quoi, c'est plutôt que l'école est de moins en moins adaptée pour eux.
C'est tout ce que je voulais dire.
Et comme dit Kazeriahm, mettre des étiquettes sur telle ou telle personne, c'est extrêmement réducteur. Il y a autant de profils de HPI que de HPIs, et la frontière entre HPI et pas-HPI, elle est totalement fictive.
J'ai appris ce jour là que j'étais presque "un peu tout ça". Certainement d'une faible "force".
J'ai le sentiment qu'on est tous "un peu tout ça" mais que le curseur est plus ou moins haut, disons à différents degrés.
Ce n'est pas le discours tenu par le milieu médical, apparemment... mais je n'ai jamais interrogé personne à ce sujet...
Et en effet, on a trouvé des mots maintenant mais ce ne doit pas être des choses nouvelles.
I[small]l s'agit des pathologies suivantes : (copié-collé wiki) il n'y avait pas tout ça sur le document dont je parle
dyscalculie - trouble dans les apprentissages numériques
dysgraphie - difficulté à accomplir les gestes de l'écriture et du dessin
dyslexie - trouble de la lecture
dysorthographie - également appelé trouble de l'acquisition de l'expression écrite
dysphasie - trouble lié au développement du langage oral
dyspraxie - trouble de la capacité à exécuter des mouvements déterminés
dysharmonie psychotique - trouble envahissant du développement
dysplasie cléidocrânienne - maladie constitutionnelles de l'os
dyslipidémie - concentration anormalement élevée ou diminuée de lipides (cholestérol, triglycérides, phospholipides ou acides gras libres) dans le sang.
dyskinésie - il s'agit d'une activité motrice involontaire, lente et stéréotypée affectant préférentiellement la face (langue, lèvres, mâchoire) s’étendant au tronc et aux membres, comme le tremblement, la chorée, la dystonie, les myoclonies, l'astérixis, les tics.
dyskinésie tardive - un effet indésirable induit par les traitements neuroleptiques ou chez les enfants, comme effet secondaire de médicaments contre les troubles gastrointestinaux. C'est un effet indésirable de type extrapyramidal.
dysmorphophobie - la crainte obsédante d'être laid ou malformé.
dystonie - un groupe de maladies caractérisées par des troubles moteurs.
dystrophie - désigne toute altération cellulaire ou tissulaire acquise, liée à un "trouble nutritionnel" (vasculaire, hormonal, nerveux, métabolique).
dysarthrie - désigne des troubles de la parole lié à des lésions nerveuses.[/small]