Quelques questions basiques sur la logique

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Réponses

  • JP je viens de survoler et ai vu que tu prétendais avoir maintenant compris ce que tu voulais comprendre.

    Dans ce cas remercie les intervenants qui t'ont débloqué et reformule ce qui a changé en toi.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Eh bien, moi qui n'ai peur de rien, je cite la question http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,2239266,2239532#msg-2239532
    énigme a écrit:
    Quatre cartes sont posées sur une table. Chacune des cartes a un nombre sur un côté et une lettre sur l'autre côté. Les quatre cartes posées sur la table montrent un 7, un E, un 4 et un N.
    Bob affirme "Pour chacune de ces cartes, s'il y a une voyelle d'un côté, alors il y a un nombre pair de l'autre côté".
    Combien de cartes Alice doit elle retourner pour vérifier l'affirmation de Bob, et lesquelles ?
    et je réponds :

    Pour mettre en défaut l'affirmation
    Pour chacune de ces cartes, s'il y a une voyelle d'un côté, alors il y a un nombre pair de l'autre côté".
    il s'agit de trouver au moins une carte qui a une voyelle et un nombre impair.

    Il faut donc soulever celles qui risquent d'infirmer, soit ; le 7 et le E.
    (en laissant tranquille le 4 et le N)

    Si en face du 7, on trouve une voyelle, on dénonce !
    Si en face du E, on ne trouve pas un nombre pair, on dénonce !
    Sinon, c'est bon.
  • 2021 Bonjour,
    J'ajoute aussi ma sauce! :-D
    Un dénommé Gros Caramel a posé la même question que toi,
    Vers la fin de la discussion , il a été convaincu. Lis ce fil http://www.bibmath.net/forums/viewtopic.php?id=1283 et dis-nous si tu es aussi convaincu
    Le 😄 Farceur


  • 2021, Peux-tu rappeler ta vraie question stp?
    Le 😄 Farceur


  • Soit $f:\{0,1\}^2 \to \{0,1\}$ définie par $f(0,1):=f(0,0):=f(1,1):=1$ et $f(1,0):=0$.

    I)Soient $g:\{0,1\}^2\to \{0,1\}$ définie par $g(0,1):=g(1,0):=g(0,0):=0$ et $g(1,1):=1$ et $h:\{0,1\}\to \{0,1\}$ définie par $h(0):=1$ et $h(1):=0$. Exprimer $f$ à l'aide de $g$ et $h$.

    II) Soient $i:\{0,1\}^2\to \{0,1\}$ définie par $i(x,y):=1$ si $x=y$ et $i(x,y):=0$ si $x\neq y$.
    1° Exprimer $h$ à l'aide de $i$ et de $0$.
    2° Exprimer $f$ à l'aide de $g$ et de $i$.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • @JP2021,

    La question de base est "y a-t-il une démonstration compréhensible et "intuitive" qui utilise faux => P ?"

    faux => P est le principe "Ex Falso Quodlibet" (EF) ou encore principe d'explosion.

    Une façon de voir les choses qui pourrait peut-être t'aider est de dire qu'il y a la logique minimale de Johansson, que la logique intuitionniste est la logique de Johansson + EF, et que la logique classique est la logique intuitionniste + TE (principe du tiers-exclus).

    On montre alors facilement que dans la logique de Johansson, EF + TE est équivalent à DN (principe de la double négation), lui-même équivalent au RPA (raisonnement par l'absurde).
    On peut donc dire que d'une certaine façon, tu utilises constamment EF en logique classique en t'appuyant implicitement sur le fait que EF + TE implique DN, dont voici une démonstration :

    On suppose donc EF et TE,
    Supposons non non P. Si on a P, on a P, et si on a non P, on a faux, et donc P par EF. Dans les deux cas on a P, et avec TE, on en déduit P (si A implique C et si B implique C, A ou B implique C).
    Ainsi non non P implique P.

    Par exemple, concrètement, si on te dit qu'il n'est pas vrai que le virus n'est pas manufacturé, tu en déduis que soit il est manufacturé, auquel cas il est manufacturé, soit il n'est pas manufacturé, ce qui contredit ce qu'on t'a dit, et donc par le principe d'explosion, il est manufacturé. Donc dans les deux cas, il est manufacturé.
  • @JP si tu avais lu mon tout premier post dans ce fil tu aurais compris ton erreur. Fais l'effort je ne le recopierai pas.

    Il n'y a pas de notion d'implication en un sens qui serait populaire et différent de celui de la logique.

    La notion de causalité n'a rien à voir avec la choucroute, ni avec l'implication.

    Quand tu écris qu'il est faux que si il avAIT fait beau alors tu serAIS allé nager, cela n'est pas la négation d'une implication, et ça n'oblige pas qu'il ait fait beau.

    La présence du conditionnel CHANGE TOUT.

    En maths, ce conditionnel n'est pas utilisé ni utile. Dans la vie courante on appelle ça une contrafactuelle.

    Pour en revenir à l'implication tout t'a déjà été dit.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Je constate que dans ton long baratin tu évites toujours très soigneusement de répondre à la question que je t'ai posée.
    Contestes-tu la réponse qu'a donnée Marsup ?
  • Quand je faisais des maths pour l’informatique et de la logique propositionnelle, on nous mettait en garde sur la confusion entre implication et déductibilité.
    La déductibilité, c‘est $p$ implique $q$ où le verbe indique une relation dynamique entre deux propositions ce que ne dit pas, sauf erreur, le « conditionnel de la logique propositionnelle qui s’apparente plus à la formulation complexe d’une proposition comme peut l’être $p \vee q$.
    Quand on dit « Si il pleut, le sol est mouillé », on sous-entend « à chaque fois qu’il pleut » et ce type d’implication relève de la logique des prédicats.

    L’implication comme opérateur propositionnel sert à construire des propositions qui énoncent un rapport entre des $\textbf{états de choses}$: par exemple l’état du sol mouillé à Paris, et l’état de la météo pluvieuse de Paris.

    Pour ce qui est du paradoxe soulevé par JP2021, (je cite l’ouvrage « Logique » de Bernard Ruyer):

    « il vient du fait que la logique étend la théorie des opérateurs propositionnels au-delà de leur usage pratique qui est l’expression et la transmission d’une information plus ou moins complète. On a recours à une proposition $p \rightarrow q$ lorsqu’on croit pouvoir exclure le cas ($p$ est vrai, $q$ est faux) et qu’on ignore lequel des trois autres représente la réalité. Si on était en mesure de nier $p$ ou d’affirmer $q$, on n’aurait aucune raison d’affirmer l’implication qui apporte moins d’informations. »

    En fait, comme le suggérais Quine, l’implication et l’équivalence devraient s’appeler respectivement « conditionnel » et « bi-conditionnel ».

    Je dirais enfin que si cette discussion trouve un jour sa conclusion alors je suis la Reine d’Angleterre.
    ...
  • Si le sol est mouillé alors
    1) Il a plu il y a moins de 20 minutes
    2)Il a plus il y a plus de 20 minutes
    Je pense que l’on aura 100% de réponses 1)
    Et maintenant on ajoute un troisième choix:
    1)Il a plu il y a moins de 20 minutes
    2)Il a plu il y a plus de 20 minutes
    3) On ne peut pas répondre, les deux sont possibles
    Je pense que l’on aura une majorité de réponse 3):-D
  • Et peut-être quelques remarques "on a arrosé ?" dans le premier cas ;-)

    Cordialement.
  • Les exemples pris dans le langage de tous les jours ("Si ma tante en avait, elle s'appellerait mon oncle") amènent à la confusion.
    Plusieurs intervenants, df en dernier, ont insisté sur le point crucial : en mathématiques, si $P$ et $Q$ sont des prédicats, alors $P\implies Q$ est un prédicat. Par exemple $x<0\implies x<1$ est un prédicat portant sur les réels, de même que $x<0\implies x>1$.
    Quel est l'ensemble des réels $x$ tels que $x<0\implies x<1$ ?
    Quel est l'ensemble des réels $x$ tels que $x<0\implies x>1$ ?
  • Gabu, je vais jouer l'esprit sceptique, si 1=3, peux-tu montrer que je suis le pape?
    Le 😄 Farceur


  • Oui : {le pape, Joe Biden, gebrane} a pour cardinal 3=1, donc gebrane = le pape = Joe Biden.
    À question idiote, réponse idiote. ;-)
  • gebrane, le pape et moi sommes trois donc nous sommes un :-D
  • Je tiens à signaler @ gebrane que je suis le pape depuis le début du fil (sous l'hypothèse 2 > 2 il faut dire).

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Bonjour ev , j'avais un immense désir de piéger Gabu , j'avais le pressentiment qu'il va me dire que la question est bête!
    et c'est fait :-D
    Russell ne la trouvait pas idiote. C'est une question posé à Russell par un philosophe qui ne comprenait pas que le faux implique n'importe quoi121764
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    Le 😄 Farceur


  • Lord Bertrand (1872-1970) a droit au respect de son patronyme.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • merci ev corrigé
    Le 😄 Farceur


  • C'est joli, c'est bien écrit, bien présenté, mais ça n'empêche pas que c'est du n'importe quoi.
  • Bonjour
    Bertrand Russel a écrit:
    En effet, le Pape et moi sont deux personnes distinctes et deux égale un, donc le Pape et moi sont la même personne.

    "... Le Pape et moi sommes ..."

    Ce Bertand Russel est vraiment nul en français.
    Ce site est fatigant. Les gens modifient sans cesse leurs messages passés, et on ne comprend plus rien à la discussion. Je suis nostalgique du temps où, si on postait une bêtise, on devait l'assumer. Et si on cite le passage pour l'ancrer, l'administrateur supprime en disant qu'on n'a pas besoin de recopier le message passé.
  • GaBuZoMeu écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,2239266,2240268#msg-2240268
    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]

    Je ne comprends pas pourquoi JP2021 ne répond pas aux questions de GaBuZoMeu, dont l'exercice pourrait l'aider utilement à comprendre ce qu'est une implication.
    (Peut-être qu'il ne voit pas tous les messages ?)
  • @IdentifiantQuelconque

    Peux-tu me répondre

    «Quatre cartes comportant un chiffre sur une face et une couleur sur l'autre sont disposées à plat sur une table. Une seule face de chaque carte est visible. Les faces visibles sont les suivantes: 5, 8, bleu, vert. Quelle(s) carte(s) devez-vous retourner pour déterminer la véracité de la règle suivante: si une carte a un chiffre pair sur une face, alors elle est bleue sur l'autre face. Il ne faut pas retourner de carte inutilement, ni oublier d'en retourner une.»

    Tu sais tu ne risques rien, tu es un IdentifiantQuelconque121778
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    Le 😄 Farceur


  • Gebrane, je ne comprends pas à quoi tu joues. En quoi l'exercice est-il différent de celui (bien classique) que j'ai proposé ?
  • Gabu c'est le même, mais j'ai l'impression que le nouveau inscrit @IdentifiantQuelconque
    cherche à comprendre à travers JP2021. Tu n'as pas aussi ce doute ?
    Le 😄 Farceur


  • Il faut retourner la carte verte et le 8.
  • IdentifiantQuelconque a perdu (il y a un 6 sous le dos vert, j'ai triché en retournant mon ordinateur).

    PS. Dans un premier temps, IdentifiantQuelconque avait écrit "bleu" au lieu de "vert" ; étourderie, sans doute. En tout cas, ça montre qu'il y a une réponse sur laquelle toute personne raisonnable s'accorde.
  • @JP 2021 est ce que tu es d'accord avec la réponse de identifiantinconnu IdentifiantQuelconque ?121782
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    Le 😄 Farceur


  • Gabu sans blague, je ne suis pas d'accord avec ton affirmation ''qu'il y a une réponse sur laquelle toute personne raisonnable s'accorde.''
    Le test psychologue que j'ai donné était proposé par Peter Wason, qui travaille sur le raisonnement, . Il propose ce problème de logique en apparence très simple dont le but est de montrer tout le paradoxe de l’esprit humain . Mais moins de 10% des personnes ayant tenté de le résoudre ont trouvé la bonne réponse

    Ce problème a permis de mettre en avant deux biais du cerveau humain. Un biais de vérification, car l’homme cherche naturellement à vérifier une règle plus qu’à la réfuter, et un biais d’appariement, qui pousse l'homme à se concentrer sur les éléments donnés dans le problème.

    Mais quand les personnes étudiées ont déclaré que ce problème était trop abstrait, d’autres chercheurs ont décidé de reposer le problème, en utilisant cette fois-ci des buveurs de bières:

    «Quatre personnes sont en train de boire dans un bar et vous disposez des informations suivantes: la première boit une boisson alcoolisée, la seconde a moins de 18 ans, la troisième a plus de 18 ans et la dernière boit une boisson sans alcool. Quelle(s) personne(s) devez-vous interroger sur leur âge ou sur le contenu de leur verre pour vous assurer que tous respectent bien la règle suivante: si une personne boit de l'alcool, elle doit avoir plus de 18 ans.»

    Une fois le problème présenté de cette façon, 75% des personnes interrogées ont répondu correctement. Les chercheurs ont ainsi estimé que la façon de présenter un problème, et les mots que l'on emploie, pouvaient provoquer une raisonnement cognitif différent.
    Le 😄 Farceur


  • Faut-il ranger JP2021 dans les 90% qui ne passent pas le test ?
  • @gebrane Je ne suis pas identifiantinconnu, je suis IdentifiantQuelconque ;-)

    @GaBuZoMeu oui j'ai fait erreur dans un premier temps entre bleu et vert, mon clavier a rippé... Mais j'ai corrigé tout de suite

    @gebrane même s'il y a des personnes déraisonnables qui ne sont pas d'accord avec la réponse correcte, ça ne contredit pas l'assertion de Gabu "il y a une réponse sur laquelle toute personne raisonnable s'accorde"
  • Gabu écrivait Faut-il ranger JP2021 dans les 90% qui ne passent pas le test ?
    La seule façon de le savoir est d'entendre JP2021 sur ce problème. Comment il va expliquer la réponse de marsup ou IdentifiantQuelconque
    Le 😄 Farceur


  • C’est très vite parti dans tous les sens et d’ailleurs sans « pollution » ni troll.
    Et chacun aura voulu aider, sincèrement en plus.

    La clé a quand même été donnée il me semble avec « on admet que Vrai ou plouf ça donne Vrai ».
    C’est comme ça que j’avais compris la question.

    J’avais proposé que quelqu’un fasse une preuve de : $2>2 => Syracuse$.

    J’ai bien aimé la preuve de ev, faisable par « les règles connues, sans astuce » et celle de GaBuZoMeu, relayée également par gebrane.
  • @ Dom. Facile :
    Si $2>2$ alors $1=0$ donc tous les entiers sont pairs, donc toute suite de Syracuse décroit strictement vers 1.

    On a aussi non Syracuse puisque tous les entiers sont impairs.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Ha oui.
    Le jeu est de chercher un truc où on l’on ne peut pas s’en sortir comme ça.
    Ou de démontrer qu’on peut toujours s’en sortir comme ça.
  • Je crois qu'on peut toujours s'en sortir avec un raisonnement par l'absurde :

    Soit $A$ une assertion. On veut montrer faux ${}\implies A$. Supposons donc faux et montrons $A$. Par l'absurde, supposons que $A$ soit fausse. Mézalors, comme faux est vrai, on a une contradiction. Donc $A$ est vraie.
  • C’est triché !
    Haha.
    Je dis ça pour me rapprocher de la question : faut-il admettre que « faux => P » est vrai ou est-ce que ça se démontre ?
  • @Dom brian n'a pas triché sa démonstration est bien valide. C'est la démonstration que faux ${}\implies A$. Il a utilisé les règles formelles de démonstration en logique classique.

    Tu peux t'amuser à l'écrire avec les séquents...
  • Ton obstination à ne rien en dire est remarquable, et remarquée.
  • JP2021 a écrit:
    Vous voulez savoir tant que ça ce que j'ai à dire sur vos jeux de cartes ?
    Oui.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Mais oui !
    C’est une énigme très pertinente !
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