Hypothèse de Riemann.

Bonjour à tous
J'ai lu pas mal de documents sur le net, y compris Wikipedia, sur l'hypothèse de Riemann, et jusqu'à maintenant, je n'arrive pas à saisir clairement ce qui est demandé d'établir dans cette conjecture.
Est-ce que cette conjecture demande d'établir que $ \zeta ( \frac{1}{2} + i t ) = 0 $ pour tout $ t \in \mathbb{R} $, où $ \zeta \ : \ s \mapsto \zeta (s) $ est la fonction Zêta de Riemann ?

Merci pour votre éclairage.

Réponses

  • Non, t'as carrément rien suivi du film.
  • Qu'est ce qu'il faut alors montrer @RLC ?
  • Donc tu cherches à démontrer des conjectures et tu ne sais pas ce qui est conjecturé?
    J’hallucine à chaque fois que je te lis Pablo.
  • Pablo: si on te le dit, dans les cinq minutes qui suivront tu vas prétendre avoir une démonstration. B-)-
  • S'il te plaît, dit le moi FdP. :-)
  • Pablo:

    Tu ne sais pas utiliser un moteur de recherche?
  • Oui, je l'ai utilisé, mais, je n'ai pas compris grand-choses. Ils ne détaillent pas. J'ai décrit au début du fil ce que j'ai compris en parcourant les documents fournis par Google.
  • Pablo:
    Si tu n'as pas compris ce que tu as lu sur le web, tu ne vas pas comprendre non plus ce que je pourrais écrire car je vais écrire la même chose. Il n'y a pas 36 façons de présenter cette conjecture.

    PS:
    Je ne vois pas comment faire plus clair que ce qui est écrit dans Wikipedia en introduction.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypothèse_de_Riemann
  • Pablo:

    Ne te fatigue pas à écrire une "preuve". Celle-ci figure sans doute déjà: ici.
  • Si $\zeta(z)=0$ et $0<\Re (z)<1$, alors $\Re(z)=\frac{1}{2}$.

    Parce que je suis curieux de voir la suite du film :-D.
  • Merci beaucoup L2M. :-)
  • [size=large]Lisez attentivement parce que c'est très intéressant, et ça peut rendre la résolution de l'hypothèse de Riemann une tache très facile.[/size]

    Soit $ f \ : \ \mathbb{R}^{ \mathbb{N} } \times \mathbb{C} \to \mathbb{C} $ une fonction définie par, $$ f((x_n)_{ n \geq 0 } , s ) = \displaystyle \sum_{ n \geq 0 } \dfrac{1}{x_{n}^{ \displaystyle s}} .
    $$ J'ai montré que, si un uplet $ ((x_n)_{ n \geq 0 } , s ) $ de $ \mathbb{R}^{ \mathbb{N} } \times \mathbb{C} $ est un zéro de $ f $, alors, $ s $ est un zéro de la fonction Zêta de Riemann définie comme vous le connaissez, par,
    $$ \zeta (s) = \displaystyle \sum_{ n \geq 0 } \dfrac{1}{n^{ \displaystyle s}} .
    $$ Alors, je me dis que pour des valeurs bien choisies des suites $ (x_n)_{ n \geq 0 } $, on peut facilement en déduire, $ s $, zéro de $ f $, en fonction des éléments des suites $ (x_n)_{ n \geq 0 } $, et ce $ s $ est donc aussi un zéro de la fonction Zêta de Riemann $ \zeta \ : \ s \mapsto \zeta (s) $.
    Je termine demain, si Dieu veut, parce qu'il fait tard.
    Cordialement.
  • Cool, tu viens de trouver que l'hypothèse était fausse. Tu prends une série convergente, les opposés des inverses des puissances 1/3 de ses termes pour les xi de 1 à l'infini, et pour x0 l'inverse de la puissance 1/3 de la somme de ta série. On en déduit que 3 est un zero de zeta.

    Au passage tu as aussi montré que 0 < zeta(3) = 0. Donc tu as enfin donné une preuve de ton affirmation sur l'existence de solutions exprimables par radicaux de tous les trinômes, comme corollaire du théorème de Pablo.

    Théorème (Pablo-Hodge-Riemann) : les mathématiques sont paradoxales

    Je me demande si ça te fait un seul gros prix ou si tu peux empocher tous les prix des conjectures irrésolues d'un coup.
    Mais le mieux serait sans doute de ne pas publier tes résultats, à la fois pour ne pas mettre des milliers d'ingénieurs au chômage, et ne pas rendre les IA trop puissantes.
  • Je n'ai pas compris ça RLC,
    RLC a écrit:
    Tu prends une série convergente, les opposés des inverses des puissances 1/3 de ses termes pour les xi de 1 à l'infini, et pour x0 l'inverse de la puissance 1/3 de la somme de ta série. On en déduit que 3 est un zero de zeta.
  • Oui, j'ai compris ce passage RLC que tu as écrit.
    Comment montres tu que, $ \zeta (3) > 0 $ RLC ?
  • Pardon. Je comprends où se trouve l'erreur : :-D
    $ f $ est définie par, $$ f((x_n)_{ n \geq 0 } , s ) = \displaystyle \sum_{ n \geq 0 } \dfrac{1}{x_{n}^{ \displaystyle s}} .
    $$ telle que, $ ((x_n )_{ n \geq 0} , s) $ vérifie, pour tout $ n \in \mathbb{N} $, $ \big( \dfrac{1}{x_{n}^{ \displaystyle s}} \big)^{ \frac{1}{n} } \in D(0,1) \subset \mathbb{C} $.
    Tu as raison RLC. ;-)
    C'est corrigé maintenant. :-)
  • Super, maintenant il faut choisir que la série convergente de mon message précédent ait des termes strictement inférieurs à 1. Une belle avancée.
  • Tu veux dire, que ça ne marche pas encore ? Impossible. Je n'ai pas compris ce que tu voulais dire exactement.
  • Est ce que tu peux écrire un peu proprement pour que je puisse comprendre. Je ne comprends pas bien tes explications.
  • Pablo: il va te falloir de longues heures de lecture pour te mettre à niveau en analyse complexe mais, comme tu ne lis jamais de cours, tu ne vas pas faire cette mise à niveau et tu vas donc continuer à raconter n'importe quoi.

    Je te signale que la série $\displaystyle \sum_{n=1}^\infty \dfrac{1}{n^s}$ n'est convergente que pour les nombres complexes $s$ de partie réelle strictement supérieure à $1$.
    En particulier, cette série ne converge pas pour les nombres complexes de la forme $s=\dfrac{1}{2}+it$ avec $t$ réel.
  • FdP :
    Il me semble que $ \zeta $ définie sur $ \{ z \in \mathbb{C} \ | \ \mathfrak{Re} (z) > 1 \ \} $ admet un prolongement analytique sur $ \{ z \in \mathbb{C} \ | \ 0 \leq \mathfrak{Re} (z) \leq 1 \ \} $. Donc, $ \zeta $ admet
    des zéros dans $ \{ z \in \mathbb{C} \ | \ 0 \leq \mathfrak{Re} (z) \leq 1 \ \} $. Non ?
  • Pablo: Je ne vois pas l'intérêt de ta question pour l'hypothèse de Riemann, mais tu peux faire les calculs toi-même si tu veux la réponse à cette question. Le calcul est simple.

    PS:
    Sympa de changer complètement ton message pendant qu'on te répond. :-X
  • J'ai modifié à l'instant mon message. Peux tu le relire FdP ?
  • $\zeta$ est méromorphe sur $\mathbb{C}$ avec un seul pôle en $z=1$.
  • FdP :
    Pourquoi tu dis alors que $ \zeta $ n'admet pas de zéros sur d'autres zones de $ \mathbb{C} $ autres que $ \{ z \in \mathbb{C} \ | \ \mathfrak{Re} (z) > 1 \ \} $, puisque $ \zeta $ ne converge que sur $ \{ z \in \mathbb{C} \ | \ \mathfrak{Re} (z) > 1 \ \} $, si je comprends bien ton intention ?
  • On sait qu'il y a une infinité de zéros non triviaux de $\zeta$ sur la droite critique. Résultat démontré par Hardy vers $1915$. Résultat qui a été précisé plus tard.
  • $\zeta(-2n)=0$ pour tout $n$ entier naturel non nul.*

    Pour tout $z$ de partie réelle strictement supérieure à $1$, $\zeta$ ne s'annule pas. C'est le point fondamental dans les démonstrations du théorème des nombres premiers (en tout cas, pour celles que j'ai pu avoir sous les yeux).

    *: ces zéros sont dits triviaux.
    La droite critique est la droite d'équation $\text{Re}(z)=1/2$.
  • Bonjour,

    Pablo n'a pas compris que la série $\displaystyle \sum_{n=1}^\infty \dfrac{1}{n^s}$ ne représente $\zeta$ que sur le demi-plan $\mathfrak{Re} (z) > 1 $. En dehors de ce demi_plan, le prolongement analytique de $\zeta$ existe, mais la série n'existe plus, elle diverge.

    Cordialement,

    Rescassol
  • Merci Rescassol. Maintenant je comprends. :-)
  • Rescassol. Quand tu fais de l'analyse complexe, au début tu ne comprends pas ce concept de prolongement analytique.
    La question, pourquoi n'y a-t-il qu'un seul tel prolongement ? mobilise déjà des connaissances.
    Par ailleurs, si on ne peut pas utiliser la série pour avoir les valeurs de $\zeta$ on se retrouve, en première analyse, dans une situation embarrassante : on n'a pas la moindre idée de comment calculer, par exemple, la valeur $\zeta(-2)$. Ce qui est perturbant pour le moins. :-D
  • FdP :
    Avant ce qu'a affirmé Rescassol tout à l'heure, j'imaginais le prolongement analytique ( d'une fonction $ f $, par exemple définie sur $ ] -,1 , 1 [ $ ) la meme fonction $ f $ mais cette fois çi définis sur $ \mathbb{R} $ tout entier, au lieu de $ ] - 1 , 1 [ $ simplement. :-)
  • Un prolongement de la fonction $f$ définie sur $]0,1]$ par $x\rightarrow \dfrac{1}{x}$ à $[0,1]$ peut être obtenu en ajoutant que* $f(0)=1$ (ou toute autre valeur). Mais cette fonction n'est pas continue. On sait qu'on ne peut pas obtenir un tel prolongement à $[0,1]$ qui soit continu. La régularité demandée au prolongement (continuité, existence d'une fonction dérivée nième) va fermer toutes ces possibilités: ou bien, il n'y a pas de tel prolongement, ou bien il est unique.

    *: On confond souvent dans la pratique une fonction et un de ses prolongements (qui est unique dans les situations qui nous intéressent).
  • Ça ne peut pas être « la même fonction », du coup…
    Mais faut-il encore accéder au niveau L1 pour le savoir.
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.