Fraction

Bonjour,

Soit la fraction irréductible $\frac{p}{q}>1$
J'ai besoin de votre aide pour montrer que la la partie fractionnaire de la suite $((\frac{p}{q})^n)_{n\in \mathbb N^*}$ ne tend pas vers $0$.
Il est clair que $\frac{p^n}{q^n}$ est irréductible $\forall n \in \mathbb N^*$ mais je bloque dans la suite.

Merci
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Réponses

  • Étrange, si on considère $p=2$ et $q=1$.
    Peut-être faut-il modifier la consigne...
  • La partie fractionnaire de $\dfrac{2}{1}$ est $0$ sauf erreur.
  • Bonjour,
    oui bien sur il faut prendre $q \ne1$ !
  • $\forall n\in \mathbb N$ ,$\frac{p^n}{q^n}$ est irréductible donc ne peut tendre vers un entier , mais je cherche une demonstration .
    Quelqu’un a une idée peut être ?
  • Ta dernière phrase (avant "mais je cherche") ne veut rien dire du tout. Par ailleurs, l'irréductibilité ne joue aucun rôle dans ton désir. Tu demandes juste de prouver que si $r>1$ et $r\in \Q$ et $r\notin \N$ alors la suite $n\mapsto r^n -PartieEntier(r^n)$ ne converge pas vers $0$

    edit: partie rouge ajoutée (voir ci-dessous)
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @cc : si $r>1$ et $r\in\mathbb{Q}\backslash\mathbb{N}$. C'est pour cela que john_00 disait $\frac{p}{q}>1$ irréductible et $q\not=1$.

    Déjà, il me semble que le comportement de $1,5^n$ modulo $1$ est une question épineuse. Edit après la réponse de skilveg : en fait c'est l'éventuelle équirépartition modulo 1 de $(1,5^n)$ qui est une question épineuse !
  • Si $r$ entier $>1$ il est dans $\mathbb Q$ et la partie fractionnaire de $r^n$est nulle
  • Merci , je rectifie et pardon.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Et pour montrer que $\forall n$ dans $\mathbb N^*$, $\frac{p^n}{q^n}$ reste irréductible ? quelqu'un a une idée ?
    Une question qui doit être posée sur le Forum d’algèbre :-)
  • Si $\frac p q$ est irréductible, aucun des facteurs premiers de $q$ n'est un facteur premier de $p$? Comme $p^n$ et $q^n$ ont les mêmes facteurs premiers ....
    C'est bien une question d'arithmétique.

    Cordialement.
  • Merci gerard0 !
  • Bon.
    Mes tentatives échouent.
    Pour me fixer les idées j'ai choisi (comme plus haut) $p=3$ et $q=2$.
    Il suffit de démontrer qu'il existe une sous-suite de la suite des restes $(r_n)_n)$ de la division de $p^n$ par $q^n$ qui s'approche de 0,5$q^n$.
    En gros qu'une sous-suite de $\frac{p^n}{q^n}$ s'approche d'un nombre du type k+0,5 (où k est un entier).

    Je crains que mes connaissances en arithmétique ne m'empêchent de continuer.
    Même avec le cas particulier 3 et 2.
  • Un essai : écrivons $\frac{p^n}{q^n} = e_n + f_n$ avec $e_n\in\Z$ et $f_n\to 0$. Alors $e_{n+1} + f_{n+1} = (p/q)\,(e_n+f_n)$, donc $q\,e_{n+1}-p\,e_n \to 0$. C'est une suite d'entiers, donc à partir d'un certain rang $N$, on aura $q\,e_{n+1}-p\,e_n = 0$. Mais cela signifie que $e_N$ est divisible par $q^k$ pour tout $k$, donc est nul, donc $e_n=0$ APCR et $\frac{p^n}{q^n}\to 0$ ce qui contredit l'hypothèse.
  • :-)
    J'ai cherché bien compliqué...
  • Indications :
    • Ecrire $p^k/q^k$ et $p^{k+1}/q^{k+1}$ sous la forme partie entière + partie fractionnaire.
    • Ecrire la relation (évidente) entre ces deux expressions.
    • En déduire que si la suite des partie fractionnaire converge vers 0, alors une certaine suite d'entiers converge vers 0.
    • Conclure.

    Modification : Ce texte fait double emploi avec le texte de skilveg. Son texte a dû paraître le temps que je rédige le mien et j'ai oublié d'actualiser avant de publier.

    @christophe c : Désolé, j'essaye bien d'éviter la lecture diagonale ... mais sans toujours y parvenir !:-D
  • Qui pourrait donner un exemple de $x>1$ tel que $n\mapsto x^n$ converge vers $0$ modulo 1. D'après ce qui précède, $x$ est forcément irrationnel...

    @serge: bienvenue au club des lecteurs diagonaux (cf post de Skilveg) :-D

    edit: merci pour la coquille!
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Il me semble que $\sqrt{2}+1$ convient (exo classique).
    [Edit] En fait non, mais on peut peut-être quand même chercher du côté des irrationnels quadratiques ?
    [Edit 2] Les nombres de Pisot donnent une réponse partielle à la question, mais je ne sais pas si leur partie fractionnaire peut s'approcher de $0$ (et non de $1$).
  • @cc
    Me méprends-je ou bien y'a une coquille ?
    Ne parles-tu pas plutôt de $n\mapsto frac(x^n)$ converge vers $\mathbb 0$ ?
  • Je pense que cc parlait d'une convergence modulo 1.

    Si $\phi=\frac{1+\sqrt5}{2}$ est le nombre d'or, alors $\phi^n=L_n-\frac{1}{(-\phi)^n}$ donc $(\phi^n)$ converge vers $0$ modulo $1$.

    Cependant, en notant $\{a\}$ la partie fractionnaire de $a$, la suite $(\{\phi^{2n}\})$ (resp. $(\{\phi^{2n+1}\})$) converge vers $1$ (resp. $0$).

    Edit : moi aussi j'ai lu le fil en diagonale... Je m'aperçois que skilveg a eu le même genre d'idée.
  • Merci pour m'avoir signalé la coquille et vos réponses.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Du coup, est-il possible de trouver $x$ tel que $\{x^n\}$ tende vers $0$ et non vers $1$ ?
  • Bonjour,

    Il y a quelques mois, à l'initiative de christophe, nous nous posions la question de la densité dans $[0;1[$ de la partie fractionnaire des puissances $x^n$ d'un réel quelconque $x\in \mathbb R- \mathbb N$
    Voir Densité des $x^n$

    Nous y avons construit un $\alpha$ tel que $\forall n\in \mathbb N\ \frac 1 4 \leqslant \mathrm {Frac} (\alpha^n)\leqslant \frac 3 4$

    Malheureusement, il était vraisemblablement irrationnel.
  • Je ne réponds pas à la question de skilveg, mais voici quelques observations :

    1) Si $x>1$ est algébrique non entier et $d(x^n,\Z)\to 0$ lorsque $n\to\infty$, alors $x$ est un nombre de Pisot, et la partie fractionnaire de $x^n$ ne tend pas vers $0$.

    2) Je ne sais pas s'il existe des nombres non algébriques $x$ tels que $d(x^n,\Z)$ tend vers $0$, la méthode de http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?4,1169427,1170327#msg-1170327 ne permet pas de conclure.



    Esquisse de démonstration du 1) : supposons que $P(x)=a_kx^k+\cdots+a_0=0$, où les $a_i$ sont des entiers, $a_k\ne 0$,
    et $P$ est un polynôme irréductible sur $\Z$.

    Soit $u_n$ un entier tel que $|x^n-u_n|\leqslant 1/2$. D'après l'hypothèse, $a_ku_{n+k}+\cdots+a_0u_n$ tend vers $0$. Comme c'est un entier, il est nul à partir d'un certain rang, et donc il existe $\lambda_i\in \C$ et $n_0\geqslant 0$ tels que
    $$u_n=\sum_i\lambda_ix_i^n\quad \forall n\geqslant n_0,$$
    où $x_i$ ($1\leqslant i \leqslant n$) sont les racines de $P$.

    Supposons par convention que $x_1=x$. Comme $x_1^n+o(1)=\sum_i\lambda_ix_i$, on en déduit facilement que $\lambda_1=1$ et que si $i>1$ et $|x_i|\geqslant 1$ alors $\lambda_i=0$.

    Pour tout morphisme de corps $\sigma$, on a $u_n=\sum_i\sigma(\lambda_i)\sigma(x_i)^n$ à partir d'un certain rang. Or, pour tout $j$ il existe $\sigma$ tel que $x_j=\sigma(x_i)$, donc on en déduit que $\lambda_i=1$ pour tout $i$, i.e. que $x^n+o(1)=a_n=\sum_i x_i^n$.

    On en déduit que pour tout $i>1$, $|x_i|<1$, i.e. $x$ est un nombre de Pisot.

    Si la partie fractionnaire de $x^n$ tendait vers $1$, alors $y_n:=\sum_{i>1}x_i^n$ tendrait vers $0$ par valeurs inférieures, ce qui est impossible. En effet, soit $r$ le maximum des $|x_j|$ pour $j>1$, alors on vérifie que $y_n$ est de la forme $\sum_j c_j\cos(n\theta_j)$ avec $c_j\in \N$ non tous nuls.
  • Bonjour,
    Existe t-il un réel $a$ telle que $(a\times(\frac{p}{q})^n)$ tend vers $0$ modulo $1$ ? (avec $\frac{p}{q}$ irréductible et $1<a<\frac{p}{q}$)
    Il faut reprendre la preuve de skilveg peut être ?
  • @julien12 : oui, il suffit de reprendre la preuve de skilveg.

    On peut même généraliser de la façon suivante :
    Propriété a écrit:
    Soient $k \in \mathbb{N}^*$, $c_1,\cdots,c_k$ des réels non nuls et $\beta_1,\cdots,\beta_k$ des rationnels deux à deux distincts tels que : $\forall i \in [\![ 1;k]\!]$, $|\beta_i| \geqslant 1$. On suppose qu'il existe une suite d'entiers relatifs $(m_n)$ telle que $\lim\limits_{n\rightarrow+\infty}\left(m_n+\sum\limits_{i=1}^{k}c_i\beta_i^n\right)=0$.
    Alors : $\forall i \in[\![ 1;k]\!]$, $\beta_i \in \mathbb{Z}$ et $c_i\in\mathbb{Q}$.

    Démonstration : par récurrence sur $k\in\mathbb{N}^*$.

    $\bullet$ Initialisation : supposons que $\lim\limits_{n\rightarrow+\infty}\left(m_n+c_1\beta_1^n\right)=0$. Notons $\beta_1=\dfrac{u}{v}$ avec $u$ et $v$ entiers tels que $u\wedge v=1$ ; si $n\in\mathbb{N}$, on a :
    $vm_{n+1}-um_{n}=v\left(m_{n+1}+c_1\beta_1^{n+1}\right)-u(m_n+c_1\beta_1^n)$
    donc la suite d'entiers $(vm_{n+1}-um_{n})$ converge vers $0$, ce qui prouve qu'elle est nulle à partir d'un certain rang $N$. On en déduit que la suite $(m_n)_{n\geq N}$ est géométrique de raison $\beta_1$, par conséquent pour tout entier $n\geq N$, $m_n=\beta_1^{n-N}m_N$, soit $v^nu^Nm_n=u^nv^Nm_N$. Or $m_N$ ne peut pas être nul, sinon on aurait $m_n=0$ pour $n\geqslant N$, ce qui contredirait le fait que $\lim\limits_{n\rightarrow+\infty}\left(m_n+c_1\beta_1^n\right)=0$. Comme $u\wedge v=1$, $v^n$ divise donc l'entier non nul $v^Nm_N$ pour tout $n\geqslant N$, ce qui entraîne $|v|=1$ et $\beta_1\in\mathbb{Z}$. Notons que la suite $\left(m_n+c_1\beta_1^n\right)$, qui converge vers $0$, est géométrique de raison $\beta_1$ avec $|\beta_1| \geqslant 1$, donc son terme initial $c_1\beta_1^N+m_N$ est nul, d'où $c_1=-\beta_1^{-N}m_N \in \mathbb{Q}$.


    $\bullet$ Hérédité : supposons que le lemme soit vrai au rang $k$ et que $\lim\limits_{n\rightarrow+\infty}\left(m_n+\sum\limits_{i=1}^{k+1}c_i\beta_i^n\right)=0$.
    Notons, pour $i \in [\![ 1;k+1]\!]$, $\beta_i=\dfrac{u_i}{v_i}$ avec $u_i$ et $v_i$ entiers.
    Soit $j \in [\![ 1;k+1]\!]$, alors :
    $u_j\left(m_n+\sum\limits_{i=1}^{k+1}c_i\beta_i^n\right)-v_j\left(m_{n+1}+\sum\limits_{i=1}^{k+1}c_i\beta_i^{n+1}\right) \longrightarrow 0\;\;\;\;\;\;\;\;(n\rightarrow +\infty)$ ,
    soit :
    $u_jm_n-v_jm_{n+1}+\sum\limits_{i\in[\![ 1;k+1]\!] \backslash \{j\}}c_iv_j(\beta_j-\beta_i)\beta_i^n \longrightarrow 0\;\;\;\;\;\;\;\;(n\rightarrow +\infty)$ .
    Or $u_jm_n-v_jm_{n+1} \in \mathbb{Z}$ et $\beta_i\not=\beta_j$ pour $i\not=j$, donc par hypothèse de récurrence, on a $\beta_i\in\mathbb{Z}$ et $c_iv_j(\beta_j-\beta_i) \in \mathbb{Q}$ (d'où $c_i \in \mathbb{Q}$) pour tout $i\in[\![ 1;k+1]\!] \backslash \{j\}$. Comme le choix du $j$ fait au départ dans $[\![ 1;k+1]\!]$ est arbitraire, cela établit le lemme au rang $k+1$ $\;\;\;\square$

    Remarque : en fait la propriété précédente est un lemme assez classique qui permet de résoudre le problème célèbre suivant :
    Soient $a$ et $b$ des entiers $>1$ tels que $a^n-1$ divise $b^n-1$ pour tout $n\in\mathbb{N}$. Montrer qu'il existe $k\in\mathbb{N}$ tel que $b=a^k$.

    Avis aux amateurs :-)
  • Pour les lecteurs qui n'auraient pas eu le courage de lire la preuve de JLT, je signale qu'il donne un résultat intéressant et en droite ligne du précédent résultat du fil.

    Je note $A$ l'ensemble des nombres algébriques et $L$ l'ensemble des $x$ tels que si $x>1$ et $x\notin \Z$ alors $n \mapsto frac(x^n)$ ne tend pas vers $0$.

    1) Résultat précédent (par exemple Skilveg): $\Q\subset L$

    2) Résultat de JLT: $A\subset L$.

    A qui le tour? :-D


    edit rouge: voir post ci-dessous de uvdose
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @cc : attention à ce que tu écris car aucun entier n'est dans ton ensemble $L$.
  • Ah merci, je rectifie
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Il n'y a apparemment toujours aucun entier dans ton ensemble $L$ :-D
  • Bonjour,
    Je crois que le seul exemple explicite, c'est les fractions irréductibles $\frac{p}{q}>1$ avec $q\ne1$.
    C'est un ensemble inclue dans $L$ .
  • les nombres irrationnels aussi, ils sont inclus dans $L$ :-)
  • @uvdose: :-S ben si si ils y sont tous. N'uoblie pas que "si A" est moins fort que "nonA"
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @cc
    Ton post dit encore 1) $\mathbb Q \subset L$
    [small]c'est chiant ces entiers qu'il faut retirer ;-)[/small]
  • Bien sûr, c'est le but, mon $L$ est l'ensemble $\Z\,\cup\, ]-\infty;1]\cup Interessant$. Ca évite les prises de tête.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • [small]@cc
    Ok j'ai pas incorporé le truc ajouté en rouge dans le "si", ce qui je l'admets est bien étrange. [/small]
  • J'avoue que je n'avais pas vraiment compris la définition de ton ensemble $L$...
    cc a écrit:
    Ca évite les prises de tête.

    Je ne suis pas sûr :-D
  • Bonjour,
    Si $\frac{p}{q}$ est irréductible, et si on pose $(\frac{p}{q})^n=e_n+f_n$, $e_n$ l'entier le plus proche de $(\frac{p}{q})^n$
    On a montré que $f_n$ ne peut tendre vers $0$
    Est ce qu'il y a un moyen de montrer que $f_n$ admet une limite ?
    Merci
  • En adaptant le calcul fait pour une limite nulle, on devrait avoir $q\,e_{n+1}-p\,e_n\to (p-q)\,\ell$. Par le même argument sur les suites convergentes d'entiers, on doit donc avoir à partir d'un certain rang $e_{n+1} = (p/q)\,e_n +(p/q-1)\,\ell$ ; donc $\ell$ est rationnelle et la suite $(e_n)$ arithmético-géométrique à partir d'un certain rang $N$, et plus précisément $e_n = -\ell + (e_N+\ell)\,(p/q)^{n-N}$ pour $n\geq N$. Si $q>1$, c'est impossible dès que $n$ est trop grand en considérant les dénominateurs.
  • Merci skilveg,
    Je crois que c'est impossible aussi de construire une sous suite $f_{n_k}$ qui admet une limite ?
  • @Julien12 : $(f_n)$ étant bornée, c'est certain qu'il y a une sous-suite $(f_{n_k})_k$ qui converge !

    Edit : mais par construire, tu entends peut-être trouver une expression "simple" de $n_k$ en fonction de $k$ pour une valeur particulière de $\frac{p}{q}$ ?
  • @ uvdose,
    Oui c'est bien ca ma question
  • Bonjour
    Par contre d’après ce qui précède on peut remarquer qu' il n'existe aucune sous suite $f_{n_k}$ qui converge vers $0$ que ça soit pour $$\Big(\frac{p}{q}\Big)^n=e_n+f_n$$ ou bien pour $$x\times\Big(\frac{p}{q}\Big)^n=e_n+f_n,\quad 1<x<\frac{p}{q}
    $$ J’espère que je ne me trompe pas ? :-)
  • Bonsoir,
    Pour le cas de $(\frac{p}{q})^n$ il est clair qu'il n'existe aucune sous suite $f_{n_k}$ qui converge vers $0$ puisque toutes les puissances de $\frac{p}{q}$ sont des fractions irréductibles.
    Mais pour le cas de $x\times(\frac{p}{q})^n$ je ne vois comment faire ?
  • @{Bruno28 ; Julien12} : si $\theta>1$ est rationnel, je ne vois pas bien pourquoi il n'existerait pas une sous-suite de $(\{\theta^n\})$ convergeant vers $0$...
  • Bonjour
    @ uvdose,
    Si $\frac{p}{q}$ est une fraction irréductible alors pour tout $n\in \mathbb N^*$, $\frac{p^n}{q^n}$ est une fraction irréductible,apres en reprenant la même preuve de skilveg on arrive à conclure qu'il n'existe aucune sous suite convergeant vers $0$
  • Il y a quand même une différence entre "être différent de $0$" et "rester éloigné de $0$"...
  • Oui j'ai rectifié :-)
  • Je suis quand même intéressé par des détails, parce que l'existence d'une sous-suite tendant vers $0$ ne me semble pas permettre de conclure sur ces dénominateurs.
  • Bonjour,
    Peut être en donnant des contre exemples on peut répondre à ces questions ?
    Prendre une valeur particulière de $\frac{p}{q}$ et essayer de construire une sous suite qui converge vers $0$,
    Un autre exemple ou il n'existe aucune sous suite convergeant vers $0$ serait intéressant aussi :-)
    Merci !
  • L'existence de sous-suites convergentes est garantie par la compacité quelque soit le nombre de départ. Ca ne dit rien sur le problème.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
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