Une nouvelle suite

Soit une suite continue d'entiers positifs impairs qui commence par 1, 5, 13, 17, 11, 7, 37, 49, 65, 43, 229 et qui continue par 305, 203, 541
sachant que la suite peut prendre un nombre infini de valeurs quel est l'algorithme qui permet de calculer tous les nombres impairs de cette suite?
J'ai la solution !

Réponses

  • C'est un jeu de plage mais mathématiquement tu sais certainement que l'on ne peut pas prouver que cette suite a tel ou tel comportement.

    Avec le même contexte, par exemple, je défie quiconque de deviner les termes suivants de la suite dont je propose les premiers termes : 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0
    (sais-tu deviner le terme suivant ?)
  • Cela dit, comme jeu de plage, c'est un exercice quand même dont je ne saurais rédiger l'énoncé.
  • Dom a écrit:
    Avec le même contexte, par exemple, je défie quiconque de deviner les termes suivants de la suite dont je propose les premiers termes : 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 0

    Facile !

    Il y a $10$ zéros, tous les dix zéros on incrémente un compteur donc le nombre suivant de la suite est $1$. X:-(
  • C'est juste une devinette : il faut deviner l'intention de celui qui a posé la question. Aucun intérêt mathématique.
  • while True:
      print(ask_CAMI("Quelle est la valeur suivante de ta suite ?"))
    
  • La suite continue par :
    721, 961, 5125, 6833, 4555, 6073, 32389, 172741, 230321, 153547, 818917, 4367557, 5823409, 7764545, 5176363, 6901817, 18404845, 98159173, 523515589 et ça continue jusqu'à des nombres de plus de 10^7 chiffres ou plus si vous voulez.
    Le programme SCRIPT sous PFGW64 pour plus de nombres.
    SCRIPT
    DIM i,1
    DIM x,1
    DIM y
    DIM n
    OPENFILEOUT myf,out.txt
    WRITE myf,x
    LABEL loop
    IF i>1000 THEN END
    IF (x+1)%3==0 THEN SET y,(x+1)/3
    IF (x+1)%3==0 THEN SET n,-1
    IF (x+1)%3==0 THEN GOTO a
    SET y,(x+2)/3
    SET n,0
    GOTO b
    LABEL a
    SET n,n+1
    IF (((6*y-2)*4^n-1)/3)%3==0 THEN SET n,n+1
    SET x,((6*y-2)*4^n-1)/3
    WRITE myf,x
    SET i,i+1
    GOTO loop
    LABEL b
    SET n,n+1
    IF (((3*y-2)*4^n-1)/3)%3==0 OR ((3*y-2)*4^n-1)==3 THEN SET n,n+1
    SET x,((3*y-2)*4^n-1)/3
    WRITE myf,x
    SET i,i+1
    GOTO loop
    
    C'est une suite inverse de Collatz pour les plus petits nombres impairs possibles non multiple de 3.
  • Bonjour CAMI,

    $10^7$ chiffres, tu m'épates!
    Du coup on peut envisager de faire des statistiques.

    Sauf erreur, ta suite $u$ est:

    Pour tout $n \in \mathbb N$, $u_0=1; u_1=5; u_{n+2}= \displaystyle{\frac{2^{a(n+1[9])}(n+1)-1}{3}}$, où $a$ envoie $1, 2,4,5,7,8$ sur, respectivement, $2,1,2,3,4,1$.

    En tant qu'amoureux de l'équirépartition et vivant donc très mal le maquereaunisme (néologisme apparu en 1853 ( de mémoire) et, certes, tombé rapidement en désuètude qui désignait l'art de démontrer que si Monsieur ne s'enrichissait point assez, c'est que ses dames trichaient) (la modération vérifiera ;-)), ça me plairait que $1,2,4,5,7,8$ soient équirépartis dans ta suite modulo $9$. Je conjecturerai alors qu'il en va de même pour toute suite inverse (minimale au sens où tu l'entends).

    Paul
  • Pour être précis:
    La conjecture de Collatz est que toute suite de Collatz atteint 1.
    On part d'un nombre entier positif quelconque x(1),
    la suite de Collatz est définie par les deux règles:
    1- si le nombre est pair le nombre suivant x(i+1) = x(i)/2
    2- si le nombre est impair le nombre suivant x(i+1)=3*x(i)+1
    Tout nombre d'une suite de Collatz ne dépend que de son prédécesseur.
    En fait la règle 1- devrai s'écrire si le nombre est pair de la forme (2*n+1)*2^k on divise le nombre pair (2*n+1)*2^k par 2^k, ainsi tout nombre pair a un successeur unique impair et tout nombre impair a un successeur unique pair.
    Il en découle que tout nombre impair a un descendant impair unique mais peut avoir une infinité d'ascendants impairs ou pairs.
    Une suite de Collatz ne peut pas avoir qu'un seul descendant impair multiple de trois et ce descendant est le résultat de la division de 3*(2*n+1)*2^k par 2^k, ensuite il ne peut plus exister de descendant impair multiple de 3.

    Pour démontrer la conjecture de Collatz supposons le problème résolu, toute suite de Collatz se termine par 1, si il est possible partant de 1 de définir toute suite inverse de Collatz qui peut atteindre tout nombre impair quelconque la démonstration est faite.

    Soit 3*n-2 et 3*n-1 tout nombre impair non multiple de 3, n entier positif de 1 à l'infini.
    Il est facile de démontrer que tout ascendant impair de 3*n-2 est de la forme:
    ((3*n-2)*4^k-1)/3 car multiplié par 3 +1 et divisé par 4^k on obtient 3*n-2
    Il est facile de démontrer que tout ascendant impair de 3*n-1 est de la forme:
    ((3*n-1)*2^(2*k-1)-1)/3 car multiplié par 3 +1 et divisé par 2^(2*k-1) on obtient 3*n-2
    pour tout nombre entier positif k de 1 à l'infini.
    Ce qui est remarquable c'est que pour n entier positif de 1 à l'infini et k entier positif de 1 à l'infini tout nombre impair est représenté une fois et une fois seulement par l'une des 2 équations ((3*n-2)*4^k-1)/3 ou ((3*n-1)*2^(2*k-1)-1)/3 et tout nombre impair non multiple de 3 est représenté une fois et une fois seulement par les équations 3*n-2 ou 3*n-1.
    Si on commence une suite inverse de Collatz par 1 les ascendants de 1 sont donnés par l'équation ((3*1-2)*4^k-1)/3.Si k=1 ou si k est multiple de 3 la suite n'a plus d'ascendant impair possible, les ascendants possibles sont pour k>1 et non multiple de 3.
    Le pénultième sera donc égal à (4^k-1)/3, k>1 et non multiple de 3, soit les nombres 5, 85, 341, 1365, 5461, 21845 ......, soit x le pénultième nombre choisi, l'antépénultième y sera de la forme (x*4^k-1)/3 si x est de la forme 3*n-2 ou (x*2^(2*k-1)-1)/3 si x est de la forme 3*n-1,
    si y est multiple de 3 la suite n'a plus d'ascendant impair, on choisi donc un y non multiple de 3 et ainsi de suite.
    Donc une suite inverse se termine par un nombre impair multiple de 3 et diverge vers (3*(2*n+1)*2^k ou diverge vers tout nombre impair infini multiple de 3 ou non, donc toute suite de Collatz converge vers 1 aussi grand soit le nombre initial choisi.
  • Il est hors de question que j'humilie mes petits camarades en réussissant où ils ont échoué, à savoir te faire comprendre tes erreurs. Aussi je ne commenterai pas ton dernier message.
    J'en reviens à ta suite $u$ qui, elle, me paraît intéressante. Puisque tu en connais un bon début, me dirais-tu quelles sont, dans ce début, les proportions de termes congrus respectivemenr à $1,2,4,5,7,8$ modulo $9$?
    Merci d'avance.
    Paul
  • CAMl écrivait http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?5,1690040,1690040#msg-1690040
    > Soit une suite continue d'entiers...

    Je reste coi.
  • Cela dit, il est discret...(:P)
  • Beaucoup de gens confondent "continuel" (dans le sens de "qui ne s'arrête pas") et "continu". mais peut-on leur jeter la pierre quand les physiciens, en électricité confondent "constant en intensité" et "continu" ?

    Cordialement.
  • D'accord avec gerard0 pour ne pas jeter la pierre à CAMI pour son emploi incorrect du terme "continu(e)": il n'est pas nécessaire d'aller chercher les physiciens pour l'excuser: il suffit de noter qu'on ne devrait pas dire " fraction continue" mais "fraction continuée".

    CAMI m'ayant donné, par mp, les statistiques que j'espérais, voire davantage, je l'en remercie sincèrement et espère lui payer ma dette en affirmant que son "Donc" qui introduit sa dernière phrase ne suffit pas à (me ?) convaincre que celle-ci est vraie.

    Plus méchamment, je ne vois aucun rapport entre ce qui précède ce fameux "Donc" et ce qui le suit.

    Paul
  • Donc une suite inverse se termine par un nombre impair multiple de 3 et diverge vers (3*(2*n+1)*2^k ou diverge vers tout nombre impair infini multiple de 3 ou non, donc toute suite de Collatz converge vers 1 aussi grand soit le nombre initial choisi.
    Mea maxima culpa, j'aurai du écrire: toute suite inverse de Collatz diverge vers tout nombre pair de la forme (3*(2*n+1))*2^k ou tout nombre impair de la forme 3*n-2 ou 3*n-1.
    Mon erreur réparée ( personne ne l'avait relevée ), je démontre cette dernière affirmation.
    Il est connu que tout nombre entier positif de moins de 20 chiffres point de départ d'une suite de Collatz va conduire à 1 et donc au cycle trivial..
    Quelque soit le nombre de 19 chiffres qui commence une suite de Collatz il est de la forme (2*n+1)*2^k si pair ou (2*n+1) si impair, ne sont concernés par la démonstration que les nombres impairs de la forme 3*n-2 ou 3*n-1 et leurs prédécesseurs dans une suite de Collatz.
    Les suites inverses de Collatz commençant par 1 divergent toutes vers un nombre de 19 chiffres puisque toutes les suites de Collatz commençant par un nombre de 19 chiffres se terminent par 1.
    Il est évident que chaque nombre impair 3*n-2 a pour prédécesseurs impair tout nombre impair x = ((3*n-2)*4^k-1)/3 et chaque nombre impair 3*n-1 a pour prédécesseurs impair tout nombre impair y = ((3*n-1)*2^(2*k-1)-1)/3.
    Si on choisi les valeurs de x ou y non multiple de 3 on aura une suite qui aura toujours un prédécesseur tel que défini qui continue à diverger vers des nombres impairs de plus en plus grands, si on choisi x ou y multiple de 3 la suite inverse diverge vers (3*(2*n+1)*2^k.
    Donc toute suite de Collatz converge vers 1.
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