Nombre maximal de partitions d'un entier

En ce moment, je fais quelques lectures en diagonale sur le thème du nombre de partitions d'un entier.
Quand j'aurais plus de temps, j'essayerai de lire sérieusement le dossier de maîtrise intitulé "partition de n" en fichier joint que je trouve plutôt bien écrit.
Mais, une question me traverse l'esprit et malgré des recherches je n'ai pas réussi à mettre la main sur une quelconque réflexion sur ce sujet.

Soit $n$ un entier naturel. Notons $ P(n)_k$, où $k$ varie de $1$ à $n$, le nombre de partitions de l'entier $n$ composés d'exactement $k$ termes non nul. Nous savons par exemple que $ P(n)_1=1$ et $ P(n)_n=1$.

Sait-on déterminer la (il y en a parfois deux) valeur $m$ telle que $ P(n)_m$ soit maximal.
J'ai répertorié en utilisant Wolphram les premières valeurs maximales en fichier joint. Cela me fait penser à du $\log$.
En vous remerciant,
Al-Kashi82260

Réponses

  • Salut
    Tu veux peut-être parler de $k$ termes distincts ? Sinon je ne vois pas l’intérêt de la question.
  • Non.
    Je parle de l'ensemble des partitions à exactement $k$ éléments. Tu remarqueras d'ailleurs que c'est ainsi que Wolphram les présente.


    Al-Kashi
  • Je présume qu'il s'agit du nombre du nombre $p_{n,k}$ de partitions d'un entier $n\in \mathbb N^*$ en $k$ « sommants » ($k\in \mathbb N^*$ ) qui sont des entiers strictement positifs. C'est une question très connue depuis Euler (pas de préhistoire exotique fantasmée à ma connaissance).

    https://en.wikipedia.org/wiki/Partition_(number_theory)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Partition_d'un_entier
    https://www.math.upenn.edu/~wilf/PIMS/PIMSLectures.pdf
    https://www.math.psu.edu/vstein/alg/antheory/preprint/andrews/chapter.pdf
    http://oeis.org/A008284

    Pour chaque $n\in \mathbb N^*$, la suite $(p_{n,k})_{1\leq k\leq n}$ est « unimodale », croissante puis décroissante, comme c'est souvent le cas. Il y a donc un maximum, atteint en une ou plusieurs valeurs de $k$. C'est sans doute la question posée, c'est une bonne question.

    Bonne journée.
    Fr. Ch.
  • Une autre référence, qui donne un tableau plus développé des $p_{n,k}$ :
    http://mathenjeans.free.fr/amej/edition/actes/actespdf/95141144.pdf
    La suite des maximums est ici : http://oeis.org/A002569
    Bonne journée.
    Fr. Ch.
  • @Chaurien

    Oui c'est bien la question posée, merci pour toutes les ressources, tu m'as donné du boulotX:-(

    Al-Kashi
  • Du coup Chaurien, si je comprends bien, le problème n'est toujours pas résolu?

    Al-Kashi
  • Là comme ça, je serais tenté de dire, mais c'est juste une intuition, que le max doit être vers la valeur approchée de la racine carrée de n.
    Ce qui me fait dire ça, c'est que pour un nombre n², le nombre de solutions avec de 1 à n termes est égal au nombre de solutions avec de n à n² termes.

    Mais ce n'est absolument pas une certitude.
  • @ « Al-Kashi »
    Pour répondre à la question, il me semble que le mieux est de consulter la littérature concernant ce sujet, les références que j'ai citées, leur bibliographie, ou autres.
    Un spécialiste de théorie des nombres pourra certainement donner une réponse.
    Et s'il te plaît, corrige tes fautes d'orthographe.
    Fr. Ch.
  • Très bien Chaurien.

    Tu as raison, à force d'écrire vite et de ne pas se relire, on laisse traîner de vilaines fautes.

    Al-Kashi
  • Je reprends les notations de Chaurien qui sont les plus usitées.
    Indépendamment de la question que j'ai posée mais toujours autour des partitions, je n'arrive pas à expliquer pourquoi les valeurs de $(p_{n,k})_{1\leq k\leq n}$ représentant le nombre de partitions de $n$ en $k$ sommants sont exactement les mêmes que la suite que je note $(m_{n,k})_{1\leq k\leq n}$ représentant le nombre de partitions de $n$ ayant pour valeur maximale $k$.

    Cela vous semble-t-il évident?

    Al-Kashi
  • Histoire sans parole. Mot-clé : partition conjuguée.
    [color=#000000]
    > n := 10 ;
    > lambda := RandomPartition(n) ;
    > lambda ;
    [ 3, 2, 2, 2, 1 ]
    > #lambda ;     
    5
    > 
    > lambda_conjugate := ConjugatePartition(lambda) ;
    > lambda_conjugate ;
    [ 5, 4, 1 ]
    > Max(lambda_conjugate) ;
    5 
    [/color]
    
  • Oups, j'ai oublié de faire un dessin
    [color=#000000]
    > lambda := RandomPartition(12) ;       
    > lambda ;
    [ 8, 2, 1, 1 ]
    > DrawPartition(lambda : Motif := "*") ;
    Tableau of shape: 8 2 1 1 
    * * * * * * * * 
    * * 
    * 
    * 
    > #lambda ;
    4
    > lambda_conjugate := ConjugatePartition(lambda) ;
    > lambda_conjugate ;
    [ 4, 2, 1, 1, 1, 1, 1, 1 ]
    > DrawPartition(lambda_conjugate : Motif := "*") ;
    Tableau of shape: 4 2 1 1 1 1 1 1 
    * * * * 
    * * 
    * 
    * 
    * 
    * 
    * 
    * 
    [/color]
    
  • Merci à vous deux.
    C'est vachement élégant ces preuves en images.

    Al-Kashi
  • @Chaurien, le résultat de ton lien là, pour $\max_{k} (P(100, k)) = 7$ m'étonne beaucoup. N'ai-je pas encore compris la question ou quoi. Explique un peu.
  • @Chaurien, Je pose la question parce que:

    $100 = 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 + 9 + 10 + 11 + 12 + 13 + 9$
  • En regardant la courbe représentant $p(n)$ en fonction de $n$ j'ai quand même l'impression que la représentation graphique doit bien être représentable par les fonctions usuelles connues à ce jour.

    Est-il possible à votre avis qu'une relation close puisse exister?
    Bien évidemment si oui un tel résultat doit être difficile à obtenir.
    Je trouve que c'est un thème de recherche très intéressant.

    Al-Kashi82402
  • Cette impression me laisse rêveur.
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.