Exercice niveau terminale

Bonjour,
Les 2 corrections de l'exercice infra vous semblent-elles correctes?
Voyez-vous d'autres méthodes ?
Merci.118390

Réponses

  • Il me semble le théorème d’Euler donne ce tu veux Euler’s totient

    remplacer n par $2^{n+1}$
  • La fonction indicatrice d'Euler n'est pas au programme de terminale je crois. Donc les deux solutions données semblent adaptées au niveau terminale.

    Il y a toutefois une ligne $a\equiv -1\,[2]$, on ne voit pas ce que fait le signe moins ici (même s'il n'est pas faux).
  • Dans la démo par récurrence, l'initialisation n'est pas bonne.

    Dans la phase hérédité, il y a aussi une erreur, mais je pense que cette erreur est malheureusement très fréquente en terminale.
    Tu commences en écrivant : supposons que quelque soit n entier, telle propriété est vraie.

    Faux.

    Si tu commences par supposer que cette propriété est vraie pour tout entier n, il n'y a plus rien à démontrer.

    La phrase pour l'hérédité, la seule, à recopier telle quelle dans toute démonstration par récurrence, c'est :
    Soit n un entier naturel, supposons la propriété vraie pour n, et montrons qu'elle est vraie aussi pour n+1.

    Ou parfois, si on parle de récurrence forte (mais je pense qu'en terminale, ça n'arrive jamais) :
    Soit n un entier naturel, supposons la propriété vraie pour tous les entiers entre 0 et n, et montrons qu'elle est vraie aussi pour n+1.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Effectivement, beaucoup d' erreurs... Je reredige.
  • Une autre chose suspecte.
    On voit trois « points » dans la première méthode :
    • $a$ divise $c$
    • $b$ divise $c$
    • donc $a\times b$ divise $c\times d$.

    Tel quel, ce n’est pas vrai quels que soient $a$, $b$, $c$ et $d$.
  • Plutôt dans le deuxième point, il y a un $+$ qui s'est transformé en $-$.
  • Oui c’est ce que je me suis dit, à l’instant.
    Ouf !
    Cela dit, modulo $2$, $1$, c’est $-1$.
  • Merci pour ces retours . J'ai rédigé de nouveau la récurrence.118420
  • Tu as probablement hésité entre soit $n \in \N$ soit $n \in \N^*$ , et tu as choisi la 2ème version.
    Parfois, c'est sans conséquence.
    Ici, pas de chance, ça fait que ta démonstration n'est pas bonne.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Un tout petit point qui peut irriter le correcteur : a est UN nombre, pas une nombre.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • On peut améliorer l'énoncé de ce fil.
    Pour tout entier $a$ impair et tout entier $n\geq 1$, $a^{2^n}\equiv 1\bmod 2^{n+2}$.
  • Bizarre cette initialisation à n=1 où n est remplacé par 0 !!!

    Cordialement.
  • Désolé, je suis vraiment étourdi.
  • Fousson,

    Ne t’inquiète pas.
    Ici, toutes les interventions devraient apporter un truc en plus.
    Mais il n’y a rien de malveillant. Il ne faut pas prendre quoi que ce soit pour des « critiques ».

    Bon travail.
  • Salut à tous

    Lourran a écrit:
    La phrase pour l'hérédité, la seule, à recopier telle quelle dans toute démonstration par récurrence, c'est :
    Soit n un entier naturel, supposons la propriété vraie pour n, et montrons qu'elle est vraie aussi pour n+1.

    pourquoi ne peut-on pas écrire l'implication,
    hérédité, nous allons montrer si n alors n+1
  • "hérédité, nous allons montrer si n alors n+1 "
    Heu ... ça ne veut rien dire !!

    "La phrase pour l'hérédité, la seule, à recopier telle quelle dans toute démonstration par récurrence" non plus. Les anglais disent autrement. Lourrran voulait seulement insister sur le sens de la phrase (on ne suppose rien sur n d'autre que le fait que c'est un entier naturel, puis on démontre une implication). Sur le fait que le "pour tout n" de l'énoncé ne fait pas partie de la preuve, mais est seulement le but de la preuve.

    D'autres écritures :
    Montrons que, pour un entier naturel n, si l’hypothèse de récurrence est vraie pour n, elle est vraie pour n+1.
    Ou, en notant P la propriété à démontrer :
    On va justifier que $\forall n \in\mathbb N,\ P(n)\Rightarrow P(n+1)$

    On peut aussi, quand on a compris, ne rien marquer, mais le faire !!
  • ne rien marquer et le faire , oui je préfère.

    Prenons un exemple idiot mais différent de l'exo du message qui est du pour tout n de IN, loin d'étre toujours le cas.

    On doit montrer:
    pour tout n de IN supérieur ou égal à 20,
    4n supérieur ou égal à 40

    (ok c'est stupide, mais c'est pour l'exemple.

    Je ne fais pas l'initialisation en premier, exprès.

    je fais sans le dire l'hérédité:

    4n sup 40 alors 4(n+1) = 4n +4 supérieur à 40
    l'hérédité marche super bien, si n tel que 4nsup 40, alors n+1 verifie 4(n+1) sup 40

    Et maintenant l'initialisation,
    n=2 , alors 4x2 =8 j'ai pas n vrai donc je ne peux pas en déduire vrai pour n=3
    n= 9 alors 4x9 = 36 j'ai pas n vrai, alors je ne peux pas déduire pour n=10
    n=10 alors 4x10 = 40, ouf j'en ai un n vrai,
    bon ben maintenant c'est vrai pour tous les n+1
    Donc j'ai démontré pour n sup ou égal à 20

    Bon l'exemple pris pour dire je n'ai pas de précaution à prendre dans mon implication sur la véracité de n
    c'est l'initialisation qui le fait, non?
    Bon ok, il est plus malin de trouver une initialisation avant de se coltiner l'hérédité.
    Mais sur le principe.
    Pourquoi prendre ces précautions de phrasés comme dans la phrase de Lourran?
  • Pour l'apprentissage. Et pour les idiots, on donne une phrase toute faite, à copier bêtement !! Voir comment on apprend les sciences et les maths en fac de médecine.
  • Tu pourrais te passer de comment on apprend les sciences et les maths en médecine.

    Ce dont on parle, oui la phrase de Lourran est de l'apprentissage.
    Et pourquoi est-elle nécessaire?
    Parce qu'on a supprimé l'implication au lycée.
    la voilà la raison
    le si A alors B est interdit au lycée, alors on paraphrase.

    j'ai appris les maths au lycée avec du si A alors B où le A était vrai sans avoir à le dire.
    Et l'implication "complète" était apprise en postbac par les matheux.

    En gros, cela disait
    Si j'ai A alors j'ai B ca sle plus général
    Si j'avais A alors j'aurais B cas utilisé lors des démonstration par l'absurde
    Quand j'aurais n alors j'aurais n+1 qui marchait bien pour la récurrence.

    de nos jours, on apprend l'implication
    quand il ya équivalence, comme si ce n'était pas une double implication!!
    avec paraphrase si tu en as besoin réellement pur un sens seulement
  • Je demande aux modos que Gérard cesse des attaques aussi puériles.
    Si c'est possible.
    Sinon on fera avec.
  • beagle : hérédité, nous allons montrer si n alors n+1 "

    Gérard : Heu ... ça ne veut rien dire !!

    Bon, je pense que beagle voulait dire : si c’est vrai pour n alors c’est vrai pour n+1.
    Et le « c’est vrai » c’est bien la propriété noté $P$ etc.
    J’analyse cela comme un raccourci de beagle pour le dire rapidement dans la discussion, un peu comme on fait à l’oral parfois dans l’instant de la discussion.

    Un fois rectifié (car en effet dit comme ça, ça ne veut rien dire), je remarque qu’il manque aussi le quantificateur sur $n$ qui m’apparaît essentiel. Certains diront certainement que j’exagère.

    La phrase mathématique de la fin du message de Gérard avec le $\forall$ est toute simple, très courte et il n’y a surtout pas plus clair.
    NB : que ce soit écrit avec un $\forall$ ou en français, tout me va. Je me fiche du symbole ici.
  • "Si A alors B interdit au lycée" N'importe quoi...
  • Oui cela m’étonne également.
    Les symboles $=>$ et leurs copains, oui, c’est arrivé qu’on les interdise.
    Mais le « si ... alors ... », ça m’intrigue.

    Éventuellement : on « interdit » la logique pour la logique, ça c’est vrai.
  • J'ai eu des tonnes de discussion sur maths forum de profs qui empèchent la rédaction si A alors B
    au profit du
    A donc B

    pour les quantificateurs, je n'ai pas mis,
    mais dans le si n alors n+1 je n'ai pas besoin de tous les n de IN
    soit n appartenant à IN suffit, non?
  • beagle : je crois voir ce que tu veux dire. Je pense que tu n'as pas compris...
  • dans l'exemple que j'ai pris
    4n sup 40 alors 4(n+1) = 4n +4 supérieur à 40

    l'hérédité marche super bien,

    dois-je rajouter obligatoirement que "si n tel que 4nsup 40, alors n+1 verifie 4(n+1) sup 40 "
    qui était la suite de mon exemple
  • admettons que l'usage de l'implication était si A vrai alors B
    il me semble que à cette époque on ne devait pas mettre:" montrer pour tout n

    car j'aurais été incapable de montrer
    pour n= 2 si 4n sup 40 alors 4(n+1) sup 40 l'est aussi
    n=2 ne rentrant pas dans l'hypothèse 4n sup 40

    L'usage était si j'ai A, si j'avais A, quand j'aurais A
  • Dom,

    tu es plus strict avec tes élèves qu'avec certains intervenants ici, qui pensent s'exprimer avec des morceaux de phrases ... Et malheureusement, c'est ce qui est fait dans certaines formations : des raccourcis et des a-peu-près comme formation scientifique.

    Ici, on a le temps d'écrire clairement ce que l'on veut dire, pas de limite de temps, pas de 144 caractères. Une phrase mal écrite est très souvent l'indice d'une pensée mal construite.
    Un exemple très récent :
    "car j'aurais été incapable de montrer
    pour n= 2 si 4n sup 40 alors 4(n+1) sup 40 l'est aussi "
    Alors que 4n > 40 étant faux, c'est prouvé !!

    Cordialement.
  • Je suis d'accord avec gerard0 : c'est du charabia !
  • Faudrait déjà que Gérard apprenne le français.

    J'ai dit que je parlais de l'ancien usage qui avait cours au lycée où on utilisait
    si A alors B
    avec du implicite
    si A vrai alors B
    de sorte que je me vois mal il ya quelques décennies démontrer pour n =2
    si 4n sup 40 ...
    puisque je n'avais pas 4nsup 40 vrai.
    Cela aurait fait bugger n'importe quel élève.

    Et c'est parce que l'on ne tenait pas compte de si A, avec A faux que l'on a restreint l'utilisation du si A alors B
    car les élèves de collège et lycée avancé ne connaissent pas cet usage.
  • Oui, Philippe, moi aussi !
  • Dom, comment un élève qui ne sait pas que A implique B est vrai quand A est faux,
    comment tu lui fais démontrer pour tout n de IN , y compris les n faux?
  • Ah oui... tu valides que tu ne te relis pas (je ne donne pas de leçon...).

    On s’en fiche ici, il me semble.
    Soit $n$ un entier, on suppose $P(n)$.
    On doit juste montrer avec des « donc » autorisés (par les règles mathématiques) que l’on a $P(n+1)$.

    D’ailleurs on connaît des exemples où l’hérédité se prouve sans être initialisée.

    Je sais prouver par exemple, en seconde ou au collège en 4e que :
    S’il existe des entiers $a$, $b$ et $c$ tels que : $a^5+b^5=c^5$ alors $(2a)^5+(2b)^5=(2c)^5$.
    En utilisant les règles rudimentaires.
  • Dom tu lis aussi?

    ce que tu dis on suppose P(n) et on va montrer qu'alors P(n+1) est vrai
    ben c'est la phrase de Lourran
    Et tout ceci je le comprends parfaitement.

    Et pour moi c'est une paraphrase de si A alors B

    Et Lourran parle de soit n appartenant à IN,
    alors que Gérard et toi Dom vous vouliez du pour tout n chez des gamins qui ne connaissent pas
    l'implication avec A faux !!!

    Ma conclusion est que parce que l'on se refuse de nos jours à l'ancienne utilisation de l'implication prébac,
    on s'oblige à paraphraser
    tout comme on s'oblige dans un autre fil de discussion à apprendre la contraposée juste parce qu'on s'estt empéché de faire comprendre l'implication.

    Mais on a le droit de ne pas ètre d'accord avec ce que je raconte.
    Par contre les attaques à la Gérard, si vous tolérez ça, on va lui parler de la meme manière, pas de soucis.
    Gérard c'est le spécialiste des sciences et des analyses statistiques qui valide les études scientifiques à doses toxiques de médicaments, et qui valide que ces études se retrouvent dans des méta-analyses. Bref monseigneur le bien formé en science devrait moins la ramener.
  • Pour ma part je dis ce qu’est la lettre $n$ grâce au « soit $n$ un entier ».
    Je déclare mes lettres.

    En effet imagine que tu arrives à démontrer $P(0)$ puis que pour un entier $n$ entre $100$ et $200$, $P(n)\Rightarrow P(n+1)$.
    Sauras-tu conclure que « pour tout entier $n$, $P(n)$ » ?

    La discussion sur la contraposée n’a rien à voir.
    Pour le dire en un mot : certains disent « c’est évident » et d’autres disent « non, ce n’est pas évident, ça se démontre ».
    On peut même oublier le nom « contraposée ».

    Enfin, Gérard, que je salue, utilise un ton sec. On a le droit de le déplorer. Plusieurs lui ont déjà dit.
    À vrai dire je ne trouve pas que ce soit malveillant, mais c’est subjectif peut-être.
    Ça ne m’intéresse pas de parler des gens et de leurs caractères mais plutôt de ce qu’ils disent.
  • Soit n entier me convient tout a fait.

    Sur Gérard ce n'est pas sec que de dire à quelqu'un , médecin comme moi :
    "Et pour les idiots, on donne une phrase toute faite, à copier bêtement !! Voir comment on apprend les sciences et les maths en fac de médecine. "

    arrète Dom de dire que c'est banal , que tu n'as rien lu.

    qui plus est, Gérard ne connait pas ma formation
  • Mais si j’avais lu.
    Je ne dis pas que c’est banal.

    Il dit que faire réciter n’est pas la meilleure méthode. Sauf qu’il ne prend pas de gant.

    Sur l’échelle de « mon insupportable perso perso à moi » il y a plein d’autres propos que je classe bien plus insupportables sur ce forum.

    Cela dit. Je crois que je vais arrêter. Ça ne m’intéresse pas.
    Je ne sais pas quoi faire. Tu sembles sincère, c’est tout ce que je puis dire.
  • Ne te tracasse pas Dom, j'ai toujours plaisir à dialoguer avec toi,
    que je te rejoigne finalement ou non selon les discussions.
    Bonne soirée.
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