Bezout sans Gauss

Bonjour, j'ai trouvé sur ce site <http://wwwmaths.univ-bpclermont.fr/irem/lycee/arithmetique/&gt; une démonstration géométrique du théorème de Bezout, qui utilise le théorème de Gauss, or la démonstration du théorème de Gauss que je connais (qui est celle proposée dans le livre de Borde ) utilise le théorème de Bezout, donc si quelqu'un connait une démonstration qui n'utilise pas Bezout, cela m'intérresserait pour pouvoir pleinement apprécier cette démonstration géométrique (que je vous encourage à aller voir), merci

Réponses

  • Si tu veux, tu peux faire comme suit (voir Arnaudiès-Fraysse, tome 1, page 130, par exemple) : Soient $a,b,c \in \N^{*}$ (ou $\Z^{*}$. Mettre alors des valeurs absolues où il faut). Comme $\mbox {pgcd}(a,b) = 1$, on a $\mbox {pgcd }(ac,bc) = c, et comme $a \mid ac$ et $a \mid bc$ (par hypothèse), on a $a \mid \mbox {pgcd }(ac,bc) = c$.

    Maintenant, la démonstration proposée ici, quoiqu'intéressante comme interprétation géométrique de Bézout, me semble assez compliquée en tant que démonstration pure.

    En revanche, l'exercice sur Lamé, déjà présenté ici par Longjing il y a peu, vaut le détour.

    Borde.
  • Si tu veux, tu peux faire comme suit (voir Arnaudiès-Fraysse, tome 1, page 130, par exemple) : Soient $a,b,c \in \N^{*}$ (ou $\Z^{*}$. Mettre alors des valeurs absolues où il faut). Comme $\mbox {pgcd}(a,b) = 1$, on a $\mbox {pgcd}(ac,bc) = c$, et comme $a \mid ac$ et $a \mid bc$ (par hypothèse), on a $a \mid \mbox {pgcd }(ac,bc) = c$.

    Maintenant, la démonstration proposée ici, quoiqu'intéressante comme interprétation géométrique de Bézout, me semble assez compliquée en tant que démonstration pure.

    En revanche, l'exercice sur Lamé, déjà présenté ici par Longjing il y a peu, vaut le détour.

    Borde.
  • merci pour cet eclaircissement
  • De rien.
    <BR>
    <BR>Pendant que j'y suis, je conseille aussi de lire la petite introduction sur les <B>fractions de Farey</B>, si utiles en théorie analytiques des nombres ("arcs majeurs"), écrite par J-F. Bilgot, IPR de Maths de l'académie de Clermont-Fd.
    <BR>
    <BR>Borde.<BR>
  • oui, le document envoyé par longjing regorge de problèmes instructifs : il y a également les Anti-Nombres Premiers.

    Bravo à l'IREM de Clermont-Ferrand; s'il existe d'autres documents aussi agréables, ne pas hésiter à les proposer.

    merci
  • Puisque tu parles des anti-nombres premiers, je me permets une remarque, que j'avais d'ailleurs fait en classe où j'avais proposé cet exercice en DM : la dénomination exacte n'est pas celle-ci mais "nombres hautement composés". Elle a été proposée à la communauté mathématique par Ramanujan, lorsqu'il étudiait l'ordre normal, et l'ordre extremal de la fonction $\tau$, nombre de diviseurs. Elle a fait école depuis, et les nombres hautement composés, puis $\varepsilon-$hautement composés, ont été étudiés puis utilisés en long et en large par Jean-Louis Nicolas et Guy Robin, lorsqu'ils ont prouvé, dans les années '80, un certain nombre de majorations explicites des fonctions arithmétiques usuelles.

    Borde.
  • On peut prouver Bezout avec Gauss plus simplement.
    Si a et b sont étrangers on divise a, 2a, ... , (b-1)a par b ; les restes sont notés $r_1, r_2, \dots , r_{b-1}$ et si $r_i=r_j$, alors $b|ia-ja$, donc $b|(i-j)a$, et avec Gauss, $b|i-j$, ce qui entraîne i=j. On a donc prouvé que les (b-1) restes sont tous distincts et puisqu'ils sont compris entre 1 et b-1, l'un d'eux ($R_k$)vaut 1.
    D'où ka=bq+1
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