Compétence connaissance etc...
Plus qu'une semaine et je ne sais pas encore faire la différence entre compétence et connaissance, savoir et savoir faire. Je pense que le jury va me plumer vif à l'orale 2 ! Quelle sont à votre avis les compétences en mathématiques que doit avoir un élève? Ne riez pas ! J'en suis encore là moi !
Réponses
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Bonjour
Savoir-faire = colonne capacité du BO. Par exemple "Mettre un trinôme sous forme canonique" (programme 1ère S)
Compétences = { chercher, modéliser, représenter, calculer, raisonner, communiquer } (référentiel lycée, Kioups a donné celles du collège dans un autre post mais ça se rejoint)
Les compétences sont transversales, on peut en parler/les évaluer quel que soit le chapitre. Les savoir-faire sont liés à une notion mathématique. -
Rassure-toi, à mon avis personne ne peut te donner une définition de compétence claire rigoureuse et exacte. Il y a eu plusieurs débats au sein des inspections académiques sur le sujet. Néanmoins, une définition globale a été imposée sur le socle commun des compétences et de connaisanes de 2005 C'est :
Une compétence = savoir + savoir-faire + savoir-être.
Le savoir-être est le disciplinaire
Le savoir-faire ce qui a été dit plus haut
Le savoir là il y a des divergences -
rd,
Franchement je pense qu'avec tes définitions tu risque d'embrouiller beaucoup de gens, tu m'excuseras.
Nina a très bien résumé ce qu'il faut savoir. -
Ce que j'ai dit plus haut c'est global et valable pour toutes les disciplines.
Parlons maintenant des compétences mathématiques : En collège les choses sont un peu plus claires puisqu'il y a le socle commun de compétences et de connaissances où on peut trouver les différentes compétences en s'appuyant sur ce dernier. En revanche, en lycée c'est plus délicat. ce qui a été dit plus haut pas Nina est vrai mais je ne pense pas que c'est partagé par toutes les académies. si je demande aux élèves de factoriser une expression. où est ce que je peux caser cela ? chercher ! modéliser ! ...ect. -
RD, factoriser une expression est de la technique calculatoire donc dans calculer.
En ce qui concerne les désaccords entre académies, dans mon centre de formation, les formateurs en didactique n'étaient même pas d'accord avec les formateurs en pédagogie pour les détails. En revanche pour la différence capacités/compétences, ils l'étaient à peu près. -
Nina : Je ne pense pas que factoriser une expression peut être casée dans "calculer". On en tend par calculer trouver un résultat alors que développer, factoriser ..etc ce sont des transformations d'écritures.
Je crois que les six compétences citées plus haut concernent les taches complexes et les problèmes ouverts. en revanche, tout ce qui est immmédiat, direct ...etc ne peut pas figurer dans cet ensemble de compétences comme : factoriser, développer, résoudre une équation, trouver le domaine de déf d'une fonction ...etc. -
Je ne veux pas paraître insistante :Calculer
Effectuer un calcul automatisable à la main ou à l’aide d’un instrument (calculatrice, logiciel).
Mettre en œuvre des algorithmes simples.
Exercer l’intelligence du calcul : organiser les différentes étapes d’un calcul complexe, choisir des transformations, effectuer des simplifications.
Contrôler les calculs (au moyen d’ordres de grandeur, de considérations de signe ou d’encadrement). -
N'oubliez pas, mon ami, désormais votre devise sera: le savoir, le savoir-faire, et le faire savoir.
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Les compétences sont: chercher (analyse, organiser, observer, valider), modéliser(traduire en langue math, simulation numérique, valider ou pas un modèle), représenter, calculer( á la main ou autre, algorithme, organiser les étapes intelligemment), raisonner( logique, def, prop, synthèse, équivalence, conjecture), et finalement communiquer( conversion de la langage, écrit et, oral, critique)
Les connaissance pur moi sont les savoirs ( théorème, propriété , défi,)
On ajoute les compétences transversales ( créativité, rigueur, autonomie, adaptabilité .) -
Les pédagogues ont vraiment un don pour trouver les problèmes importants.
C'est vrai que les compétences du style " communiquer à l'écrit ou à l'oral " c'est presque une révolution.
Mais voir dans un livre de terminale S des exercices avec une en-tête " communiquer à l'écrit ou à l'oral " ça ne frise pas le ridicule , ça le dépasse. -
De la différence entre le savoir faire et le faire savoir :
Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
-- Schnoebelen, Philippe -
Merci Nicolas, c'est copié, dans la boîte.
Bon, tout le monde ne sait pas que les lapins préfèrent les fanes à la racine dans la carotte...
e.v.Personne n'a raison contre un enfant qui pleure. -
Ok Nina, pour l'exemple de la compétence "calculer", je suis d'accord.
Néanmoins, j'insiste sur l'utilisation de ces compétences pour les tâches complexes incluant les problèmes ouverts.
.Cadre de mise en œuvre :
La résolution de problèmes est un cadre privilégié pour développer, mobiliser et combiner plusieurs de ces compétences"
Sur la forme je suis totalement d'accord, "pour que le candidat sauve sa peau", mais sur le fond il y a discussion.
Cordialement, -
Je dois être un OVNI dans ce forum ! Ne riez pas SVP ! C'est quoi une tâche complexe ?
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C'est une tâche qui n'est pas simple :-D
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Une tâche complexe est un type d'exercice qui mobilise plusieurs compétences, pas nécessairement difficile. "complexe ce n'est pas compliqué".
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Complexe n'est pas compliqué mais ce n'est pas simple non plus...ou alors les mots n'ont plus aucun sens 8-)
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C’est par exemple une tache de gras de poulet mélangée à une tache de peinture acrylique.Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
-- Schnoebelen, Philippe -
"Complexe" ne veut pas dire "compliqué", mais "composé de plusieurs choses". Un nombre complexe est composé de deux nombres réels.
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Et ça sert à quoi, concrètement, ce vocabulaire compliqué ?
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Un éclaircissement de ceci : Bonne lectureVademecum socle C3, page 4 a écrit:Une tâche complexe mobilise les connaissances, les capacités et les attitudes acquises pour en développer de nouvelles et fait donc partie intégrante de la notion de compétence. Qu'est-ce qu'une tâche complexe ?
Une tâche complexe est une tâche mobilisant des ressources internes (culture, capacités, connaissances, vécu…) et externes (aides méthodologiques, protocoles, fiches techniques, ressources documentaires…). Chaque élève peut adopter une démarche personnelle de résolution pour réaliser la tâche. Une tâche complexe ne se réduit pas à l’application d’une procédure automatisée. Dans ce contexte, complexe ne veut pas dire compliqué. Une tâche complexe est une tâche mettant en oeuvre une combinaison de plusieurs procédures simples, automatisées, connues. Elle nécessite l’élaboration par l’élève d’une stratégie (et non pas de la stratégie experte attendue) et fait appel à plusieurs ressources. La notion de tâche complexe fait partie intégrante de celle de compétence, comme le rappelle le préambule du socle commun : « Maîtriser le socle commun, c’est être capable de mobiliser ses acquis dans des tâches et des situations complexes, à l’école puis dans la vie ». On compte sur la tâche complexe, pas toujours mais souvent, pas systématiquement mais à bon escient, pour motiver les élèves et les former à gérer des situations concrètes de la vie réelle en mobilisant les connaissances, les capacités et les attitudes acquises. Dans la vie courante, les situations sont toujours complexes, à un degré plus ou moins important. Les résoudre ne se réduit pas à les découper en une somme de tâches simples effectuées les unes après les autres sans lien apparent. Les tâches simples incitent davantage à des reproductions de procédures laissant peu d'initiative à l'élève alors que les tâches complexes permettent une stratégie de résolution propre à chaque élève. -
C'est exactement le contraire de ce qui était professé en chaire il y a vingt ans.
J'ai appris les nombres complexes à l'école primaire. C'est comme cela que l'on désignait les écritures en heures, minutes et secondes. De nos jours... Non, je vais m'énerver pour rien !
e.v.Personne n'a raison contre un enfant qui pleure. -
Je m'excuse, je n'ai pas compris cela :
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Oui Rd,
le nom des notations du genre 2h 31mn 5s ou 27°54'12" était "nombres complexes" puisque ces nombres sont en plusieurs parties. Il y avait aussi les "fractions complexes" comme $2+\frac1 3$.
Cordialement. -
ok, gerard,
Donc ceci s'ajoute positivement à la définition du mot "complexe". Pourquoi ev s'enerve ? -
Je m'énerve parce qu'après des décennies de travail titanesque de nos pédagogues à la turque, poser de nos jours en collège un exercice de calcul avec ces "nombres complexes" aboutit prèsque surement à une boucherie.
e.v.Personne n'a raison contre un enfant qui pleure. -
bonjour
notre amie "ev" pratique volontiers l'humour ravageur mais attention aux associations d'idées :
en cette année 2015 centenaire d'un certain événement dans l'Empire ottoman
rapprocher "turque" à "boucherie" peut être mal interprété
"ev" ne m'en voudra pas pour mon esprit mal tourné
(j'apprécie toujours ses jeux de mots)
cordialement -
J'ai lu le vademecum socle C3 page 4 plusieurs fois , franchement j'ai rien compris. Ca veut rien dire en fait, on mélange un peu tout , il y a rien de bien défini. Mais si quelqu'un a compris je suis preneur d'explication.
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izhak49 a écrit:
Je dois être un OVNI dans ce forum ! Ne riez pas SVP ! C'est quoi une tâche complexe ?
Moi je découvre ce vocabulaire amphigourique aujourd'hui même en lisant ce post alors pas besoin d'avoir des complexes (ha ha ha) ;-)Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$. -
Une tâche complexe est une tâche qui a une partie imaginaire... c'est celle que les élèves réussissent le mieux d'ailleurs.
OK, je sors -
En gros, "cela n'engage que moi" :
On veut que les mathématiques enseignées en collège soient plus concrètes et plus "attirantes" pour les élèves. Donc les pédagogues et les didacticiens ne s'arretent pas de modifier les choses et en créer de nouvelles méthodes pour l'apprentissage de cette matière. On est d'accord ou non, cela est un constat. On veut que l'élève prenne des initiatiatives, recherche (poser une question à ses parents est une bonne démarche), modélise, sache l'utilisation de la calculatrice ou l'ordinateur ...etc. -
poser une question à ses parents est une bonne démarche :-X
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Avec une simple tache on peut faire une tâche complexe (niveau : cinquième).
Et si l'on remplace la tache par un trou, ça s'appelle un problème ouvert. C'est quand même simple non ?
S -
J'ai l'impression qu'on empile bêtement des stratégies d'apprentissage en oubliant l’essentiel : le contenu !!!!
Domi -
V_incent écrivait:
> Une tâche complexe est une tâche qui a une
> partie imaginaire... c'est celle que les élèves
> réussissent le mieux d'ailleurs.
> OK, je sors
Ah, la partie imaginaire de la tâche, c'est bien celle que l’on effectue en rêvant ? Ça devient poétique les maths...
Ceci-dit l'exercice de la tâche de chocolat passionnerait sûrement mon petit qui est en CM1... En plus il a une maîtresse qui leur fait faire beaucoup d'expériences ! C'est vraiment pour des 5eme ? -
oui Laurette c'est même tiré d'un document qui émane d'inspecteurs.
Pas cap' de lui donner et d'en faire un retour.
S -
Et dire que parmi ceux qui vont interroger, quelques-uns pensent aussi que tout ça est du baratin...
En fait je pense que le premier objectif était de mettre des mots sur des maux, afin de pouvoir décrire et parler des problèmes d'apprentissage. De déterminer leurs origines etc.
Bon courage.
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Bonjour!
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