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Le club des M' tente l'agreg

Il faut que je m'occupe jusqu'au 7 juillet... (J'espère le 6), alors Matt_hieu et BZH45, si vous êtes OK, on le crée ici ce club des M' !
(On accepte aussi les P´... Du moment qu'ils sont assez fous comme nous pour tenter l'agreg après avoir été ingénieurs pendant 20 ans ! :-D).

Alors comment se sont passés (se passent, Matt_hieu) les oraux pour vous ? Un petit espoir pour cette année ? Moi je ne peux pas m'empêcher d'être optimiste, mais en même temps je fais un dossier pour une prepa agreg l'an prochain.
Vos enfants (si vous en avez) sont fiers de vous ? Les miens font partie de mes supporters, ainsi que les mamans des copains de mon petit dernier, actuellement en CM1, à qui j'ai dit que je m'étais lancée dans cette aventure.
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Réponses

  • Bonjour
    Moi en fait je n'avais déjà aucun espoir d'être recu à l'agreg, et ca se confirme bien après 2 oraux sur 3 ...
    hier modélisation, et j'ai compris 1/4 du texte, donc forcément ca limite. ca parlait de corps finis, et c'estun sujet que je connais pas du tout.
    aujourd'hui, lecon sur les isométries affines dans un espace euclidien; sujet facile a priori, mais j'ai été assez mauvais ..
    Bon en même temps je viens d'apprendre que j'ai eu le Capes ( je m'y attendais) et je suis 50è me avec un peu plus de 17.5 de moyenne, donc je suis assez content.
    J'ai 4 enfants, de 14 à 21 ans, et ils se marrent bien, et sont bien évidemment de fervents supporters ( d'autant que je leur ai donné à tous des cours de maths, notamment cette année à ma fille de Term S, dont le prof de spé maths ne connaissait rien au programme ...)
  • @ Matthieu.

    Plus qu'une épreuve, tu peux encore tout donner. Et sans stress maintenant. Tu n'as aucun moyen de savoir où tu en es.
    Pense à tes enfants. Tu es un modèle pour eux. Ne les déçois pas en te décourageant.

    Chic aux Meuh prime.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • 50eme au CAPES, mazette ! C'est déjà un 1er succès !
    Courage pour demain.

    Je n'avais encore jamais donné de cours à mes enfants, mais cette année mes grands, 12 ans 1/2 en 5eme et 14 ans 1/2 en 3ème, ont eu un prof de maths qui planait un peu, donc ils m'ont demandé qu'on regarde un peu ensemble cet été.

    Je vois sur l'autre sujet que certains pensent que notre "grand âge" pourrait nous défavoriser à performance égale. Je préfère penser que le jury, s'il a notre dossier, aura remarqué que nous ne sommes pas encore profs et que nous sommes donc un "vrai recrutement", avec l'avantage qu'on ne fera que 20 ans de carrière.
  • @Matt_hieu : il est vraiment difficile de s'auto-évaluer et il serait vraiment dommage de ne pas y aller à fond pour le dernier oral.

    Il y a de nombreux exemples de candidats qui se découragent et échouent ainsi à l'agreg alors qu'ils avaient les moyens de l'obtenir. On trouve même des exemples de candidats qui avaient la barre d'admission mais qui ne sont pas reçus car, n'étant pas allés à leur dernier oral, ils sont éliminés...
  • Bon, allez, j'en dis un peu plus sur l'invitation de Laurette avec qui d'ailleurs j'ai échangé quelques sympathiques MP

    Mon age de l'année dernière est dans mon pseudo (ça va, pas trop dure comme énigme ?)
    M' en 89 ! 7e collé à ULM. Je dis pas ça pour la frime (bon allez, un peu quand-même j'avoue) mais aussi parceque je pense que c'est le genre de petite frustration qui peut faire que 25 ans après t'as envie de te reprouver quelque-chose.
    2 enfants dont un en bas âge
    Encore en poste à plein temps (avec une charge de travail assez élevée), poste qui se termine dans 2-3 ans (boite qui ferme) mais envie de changer vers l'enseignement (je sais que ev si'il lit ce post va dire : 1) ne viens pas, 2) ne viens pas, 3 etc...)
    Préparation minimaliste cette année (3-4h par semaine environ) dans les rares moments dispos. GRAND plaisir à refaire des mathématiques et à percevoir quelques dérouillages et progrès cette année.
    Content d'être admissible (je pense que je vais moins rigoler quand je vais voir que j'ai eu 5,5 en analyse et 6,5 en algèbre)

    Le clou du spectacle pour me faire bacher : je me suis présenté à mon premier oral, le tirage m'a pas plu, je me suis tiré !!!!
    Mais ça m'a valu quand même le privilège d'un petit entretien avec le vice-président du jury...

    Bonne soirée
  • Rassurez vous j'irai très détendu demain, comme je suis allé aux autres oraux.
    Malheureusement, il faut connaitre ses limites . comme je le disais à Laurette, en mp, la différence entre le capes et l'agreg ne compte vraiment que pour l'honneur.
    La différence de salaire, est importante en fin de carrière, mais j'ai 48 ans donc ma fin de carrière risque d'arriver plus vite...
    Et pour les horaires, je pense qu'après avoir travaillé 60 h par semaine, voire plus, les quelques heures supp du capesien (?) sur l'agrégé me sembleront mineures...
    Enfin, si par hasard j'étais recu, un jour, je serais quand même très heureux, mais juste parce que je suis très orgueilleux...
    Bravo pour le 7 ème collé à ULM, je n'étais même pas admissible..
  • Cette idée que la différence n'est pas très importante est je pense un truc que l'on se dit pour se préserver en cas d'échec. Je caricature et ce n'est certainement pas vrai pour tout le monde mais je serais prêt à parier que c'est vrai pour pas mal de personnes :-).
  • Et pour les horaires, je pense qu'après avoir travaillé 60 h par semaine, voire plus, les quelques heures supp du capesien (?) sur l'agrégé me sembleront mineures...

    Vous croyez ? Vous croyez vraiment que trois heures de cours en plus, on ne les sent pas passer ? On en reparlera aux vacances de la Toussaint !
    Je vous invite à lire Cœur de prof de Bernard Houot, qui narre la conversion d'un cadre sup (polytechnicien) dans l'enseignement. Ce monsieur qui bossait lui aussi 60 heures par semaine ne s'attendait pas à ce qu'enseigner 18 heures par semaine le fatigue autant...
    Décidément, l'idée que le métier de prof est une synécure est vraiment répandue dans le privé...
  • Pour ma part, je n'avais pas passé Ulm, et je n'ai pas été admissible à Lyon, mais j'étais sur liste d'attente pour Cachan et j'ai été appelée après la rentrée, mais j'ai préféré rester dans mon école d'ingénieurs.
    D'ailleurs aujourd'hui je n'ai aucun regret, il me semble que si on veut faire 20 ans de chaque, il vaut mieux commencer par être ingénieur, puis devenir prof de maths ;pour faire le contraire il aurait fallu me remettre à niveau dans trop de matières.

    Prof94, qui a dit qu'un ingénieur qui se reconvertit faire cela pour avoir du temps libre ?
  • Laurette : je répondais à la phrase de Matt_hieu que j'ai citée et qui disait que trois heures de cours plus ou de moins dans l'emploi du temps, ça ne changeait pas grand-chose. C'est - de mon point de vue - bien mal connaître le métier et surtout ne pas se rendre compte combien enseigner est fatiguant.
    Je n'ai pas parlé d'avoir du temps libre et je ne vois pas ce que ça vient faire là-dedans, je dis juste qu'enseigner (surtout au collège), c'est fatiguant.
  • Prof94, disons-le, travailler c'est fatigant ! Je pense qu'à notre âge si on ne l'a pas encore vu c'est assez étonnant...
    18h au lieu de 15, c'est +20%, mais ca ne veut pas forcément dire plus de temps de transport, si c'est une classe en plus du même niveau qu'une qu'on a déjà il me semble que certaines préparations de cours se mutualisent en partie... Bref, ça n'est pas forcément +20% de fatigue.

    L'idée de ce post est de papoter ente ingénieurs quadras qui passent l'agrégation, de nos résultats, de nos révisions, du passage éventuel par une prepa 20 ou 25 ans après la sup et la spé, éventuellement des contraintes sur la vie familiale avec pliusieurs enfants (en général déjà grands), pas de discuter pour savoir qui est le plus ou le moins fatigué par son job.
    On a un passé commun et un projet commun aussi, ça crée des liens de discussions.
  • Tiens, une question pour vous deux : qu'est-ce qui vous a fait tenter l'agrégation plutôt que le CAPES ?

    Pour moi, il y a tout d'abord l'envie de faire vraiment des maths ; je me dis qu'il devrait être plus facile d'être en lycée, et donc d'avoir des élèves un peu motivés et de donner des kholles (quand je vois ce que mes enfants font au collège...).
    Ensuite il y a un peu de "fierté" personnelle ; si j'avais décidé d'être prof il y a 25 ans j'aurais été agrégée, donc c'est un peu un défi de l'être maintenant.
    Et en dernier viennent un peu la paie et les horaires, même si pour la paie je fais partie des gens qui au début seraient mieux payés avec le CAPES puisque le 3ème concours permet une petite reprise d'ancienneté.

    Et Matt_hieu, bon courage pour l'oral d'analyse aujourd'hui ! Dernier effort, et tu auras les résultats .
  • 18h au lieu de 15, c'est +20%, mais ca ne veut pas forcément dire plus de temps de transport, si c'est une classe en plus du même niveau qu'une qu'on a déjà il me semble que certaines préparations de cours se mutualisent en partie... Bref, ça n'est pas forcément +20% de fatigue.

    Si vous le dites.
    L'idée de ce post est de papoter ente ingénieurs quadras qui passent l'agrégation, de nos résultats, de nos révisions, du passage éventuel par une prepa 20 ou 25 ans après la sup et la spé, éventuellement des contraintes sur la vie familiale avec pliusieurs enfants (en général déjà grands)

    Merci pour l'info, ne sachant pas lire, je n'avais pas remarqué.
    pas de discuter pour savoir qui est le plus ou le moins fatigué par son job.

    Je me permettais juste de signaler que contrairement à ce que l'un d'entre vous semblait croire, je trouve, moi, que 3 heures de cours dans un emploi du temps, ça fait une grosse différence.
    Désolé de m'être imiscé dans votre club privé, c'est promis je ne reviendrai plus.
  • Il ne s'agit pas de "club privé", mais vraiment... on n'est pas là pour discutailler sur qui travaille le plus des profs ou des ingénieurs...

    Dans un message précédent tu dis : "Décidément, l'idée que le métier de prof est une synécure est vraiment répandue dans le privé...". Si je voulais polémiquer sur ce sujet j'irais sur un forum de profs, pas sur un forum de maths.

    Je ne sais pas si 94 fait allusion à ton département, ta date de naissance ou la date où tu as eu ton diplôme, mais pour moi c'est la date de mon entrée sur le marché du travail avec mon diplôme d'ingénieur ; depuis, j'ai eu 3 enfants, appris ce qu'étais une journée de travail, appris à gérer mon temps avec des contraintes de nounou en début ou fin de journée (selon nos horaires à mon mari et moi)...
    Pour la suggestion de lire un bouquin pour connaître le quotidien d'un polytechnicien devenu prof, disons que je préfère me faire mon expérience.
    Et si vraiment l'enseignement ne me convient pas, je reste ingénieur, donc je pourrai toujours rechanger de métier, et pourquoi pas faire de la formation continue en entreprise (si je l'ai l'agreg risque même d'être un plus sur un CV).
  • Hello

    Pour bien rester dans le sujet ouvert par Laurette (qui à mon avis concerne plus largement les personnes plus toutes jeunes travaillant en entreprise qui passent l'agreg - le cas des certifiés qui passent l'agreg est différent même s'il y a de nombreux points communs) :

    1) Dimension piste de reconversion : je ne me serais pas lancé dans cette idée sans cette épée de Damoclès de la perte (sûre) de mon emploi dans 2-3 ans. Or à 48 ou 50 ans, qui plus est sur des postes de management, et sans gout particulier pour le réseau et le carnet d'adresses, c'est pas du tout évident de retrouver un bon job. La grande école d'il y a 25 ans ne compte quasiment plus.
    Par ailleurs, j'ai déjà fait de l'enseignement (certes dans le supérieur, et en informatique) et ça me plait. Même si je sais que c'est différent et plus dur en lycée voire au collège.
    2) Dimension challenge : ça c'est ce qui justifie l'agreg vs le capès. J'avoue que pour moi, même si il se dit que son niveau a baissé, l'agreg reste un concours (ou examen de fait aujourd'hui mais peu importe) difficile donc motivant et prestigieux dans mon inconscient.
    3) Dimension satisfaction intellectuelle. Je suis sur des postes de management depuis plus de 10 ans et j'en ai marre de culminer sur l'application de la règle de trois, les sommes dans excel et les belles couleurs dans powerpoint.
    Quel pied de (re)-démontrer que l'enveloppe convexe d'un compact est un compact en dimension finie, de découvrir presque from scratch la très belle théorie des corps, d'étudier le groupe d'isométries du tétraèdre, et j'en passe et des meilleurs.

    Bref un joyeux mélange d'amour des maths, de solution pour la deuxième partie de carrière et de challenge personnel !
  • Laisse tomber prof94, et il ne faut pas en vouloir à Laurette, elle ne connait pas encore le métier.
    Je confirme que 3h de cours en plus c'est énorme, et il ne faut pas croire que l'on répète forcément encore un même programme (donc qu'il n'y a rien à préparer en plus) et il faut connaître la fatigue physique que réprésente déjà 1h de cours devant 35 ados pour comprendre ce que représentent 3h en plus. Mais bon je crois que le mieux est de laisser à chacun se forger sa propre expérience et se rendre compte des réalités du métier. Ils verront bien par eux même.
    Pour revenir aux remarques de Laurette sur le lycée. Oui le lycée c'est beaucoup plus facile en terme de gestion de classe et de fatigue qu'au collège, mais il ne faut pas oublier que tu peux cependant enseigner dans les filières techniques, ce qui n'a rien à voir avec les filières générales ...
  • BZH, et moi je ne me serais pas lancée sans la possibilité de revenir dans mon entreprise en 2017 si ça se passe mal... ni sans avoir donné quelques heures de cours même si c'était dans le supérieur et pas des maths :-).

    Sinon, je pense que le cas des certifiés est différent du nôtre, car pour eux c'est une promotion, pas un changement de métier, même s'il y a des points communs, comme le fait de devoir s'y remettre après pas mal d'années.

    Dimension satisfaction intellectuelle, c'est vrai qu'on se fait plaisir ;-), mais même en entreprise ça dépend des postes. J'ai eu l'occasion, alors que depuis plus de 15 ans je ne faisais plus vraiment de théorie, de faire une formation d'une semaine de motoriste à l'IFP il y a 2 ans, et déjà c'était le pied (et à l'époque je m'étais aperçue que mes notions de physique et d'équations différentielles étaient un peu rouillées...).

    Pi, mes remarques sur le lycée n'étaient pas en termes de gestion de classe, mais vraiment d'intérêt des cours et de motivation d'au moins une partie des élèves (et j'avoue l'intérêt de rentrer dans un réseau pour les kholles) ; quant aux filières techniques, (STD...), ce n'est pas un point négatif pour moi ; ce qui m'a fait hésiter à présenter l'agreg c'est même qu'au départ j'aurais préféré enseigner dans l'enseignement technique ; pour avoir encadré plusieurs apprentis (L3 à M2, c'est vrai, donc pas vraiment au niveau du lycée) et embauché des jeunes ayant eu un BTS en apprentissage, je suis persuadée que ce sont de bonnes formations.
  • Juste pour info, en tant que responsable de prépa agreg, j'ai accueilli deux fois des ingénieurs entre 40 et 50 ans anciens M', ça a été à chaque fois avec grand plaisir, et ça c'est très bien passé.
  • Laurette, pour l'intérêt des cours, je confirme, pour avoir enseigné en collège et en lycée, que le lycée c'est plus intéressant dans les contenus, et les élèves sont quand même plus motivés.
    Selon le lycée dans lequel tu travailles, tu seras amenée à travailler dans les filières technologiques (ça c'est très probable, beaucoup de lycées ont à la fois des filières générales et technologiques) et tu peux aussi enseigner bien sûr en BTS si tu es dans un lycée qui a des filières de BTS.
    Pour les kholles tu peux postuler même si tu n'es pas en lycée, et il y a aussi pas mal de certifiés qui en donnent. Tout dépend aussi de la zone géographique dans laquelle tu te situes, et si il y a beaucoup de lycées avec des prépas aux alentours.
  • Bon je m'étais promis de ne plus intervenir dans ce fil, mais une dernière fois quand même.

    D'abord, merci pi pour ton soutien. Je me permets de souligner ceci :
    il faut connaître la fatigue physique que réprésente déjà 1h de cours devant 35 ados pour comprendre ce que représentent 3h en plus.
    Je pense en effet que c'est ça dont les gens en général n'ont pas bien conscience. Mais bon.

    Sinon Laurette, 94 n'est pas mon année de naissance, c'est aussi le département dans lequel je travaille et (je n'avais pas réalisé jusqu'à présent) l'année où je suis entré à l'X. Pour la petite histoire (puisqu'ici on déballe son cv), j'étais aussi admis à ULM (dans les tous derniers), mais à l'époque je croyais vouloir être ingénieur. Sorti de l'X avec en plus un DEA de maths appliquées, j'ai commencé à bosser dans le privé. J'y suis resté 4 ans à aussi travailler 60 heures par semaine (je dis ça au hasard, je ne comptais pas mes heures, mais je bossais tout le temps, je partais tôt le matin, rentrais tard le soir et bossais le week-end). Je me suis assez vite rendu compte que ce n'était pas mon truc (au bout de deux ans en fait, mais il m'a fallu encore deux ans de plus pour sauter le pas). Quand je dis "pas mon truc", je ne parle pas du fait de bosser tout le temps, mais bien du métier que j'exerçais.
    J'ai passé une première fois l'agreg en touriste (je bossais encore dans ma boîte). J'ai été admissible (de justesse, mais ça je ne l'ai su qu'après), et me suis royalement vautré aux oraux (comme bzh45, je suis tombé sur un tirage qui ne m'inspirait rien, mais contrairement à lui, je suis quand même allé faire mes oraux, j'avais posé trois jours de congés pour ça). L'année d'après, j'ai pris un an de congé sans solde pour préparer l'agreg dans une prépa agreg (Paris 6).

    Bien sûr qu'il est mieux de se faire son expérience par soi-même, mais ce n'est pas une mauvaise chose de savoir à quoi on s'attend. L'un n'empêche pas l'autre. Personnellement, j'avais lu le livre dont j'ai parlé l'été qui précédait la rentrée scolaire et j'avoue que ça m'a aidé à savoir à quoi m'attendre. Après chacun fait comme il veut...
  • Peut-être que Laurette n'avait tout simplement pas lu le message de Matt_hieu. Je ne comprends en tout cas pas son agressivité.
  • @prof94 : merci pour ce témoignage très intéressant. As-tu senti lors de ton année de prépa agreg que cela changeait complètement la donne en terme d'apprentissage et de vitesse de progression ? Je pose la question car une ou deux fois dans l'année, j'ai eu un peu plus de temps pour bosser et je m'apercevais que je saturais au delà de 3-4 heures de maths dans une journée (et j'ai eu du mal à rester concentré 6 heures aux écrits).
    Du coup je me posais la question sur l'année de prépa agreg et le fait que 10 fois plus de temps dispo pour les maths n'est pas égal à 10 fois plus de travail effectif et de progression.

    @((H)) : je n'ai pas trouvé les messages de Laurette agressifs
  • Personnellement je trouve que Laurette a très sèchement envoyer promener prof94. Mais il est vrai que par écrit on se comprend parfois mal.
  • BZH, c'est vrai que rester concentré 6heures sans changer de sujet n'étais pas évident aux écrits. Ça ne m'était pas arrivé depuis la prepa, car au boulot il y a toujours une urgence, un problème de management, un collègue à renseigner... Mon "astuce" à moi, c'est d'avoir emmené pas mal de provisions et je grignotais à chaque fois (donc la première fois au bout de 3h, puis toutes les heures environ je dirais) ;-). Bon, ce n'est pas idéal pour la ligne, je le concède...
  • @((H)), relis donc le premier message de prof94... C'est un message destiné clairement à ouvrir un débat polémique sur le temps de travail et la fatigue des enseignants par rapport aux "gens du privé"...
  • @Laurette : relis le message auquel prof94 répondait, en particulier « je pense qu'après avoir travaillé 60 h par semaine, voire plus, les quelques heures sup du capesien (?) sur l'agrégé me sembleront mineures ». Je ne suis pas d'accord avec ce que tu affirmes être clair (j'ai même l'impression que tu es la seule à l'avoir interprété comme ça). Mais je ne vais pas épiloguer sur le sujet, chacun peut relire le fil s'il le souhaite.

    PS : on dit plutôt certifié que capesien il me semble.
  • Bonjour Laurette, Je pense que tu n'as pas compris la réaction de prof94 sur la remarque de matt_hieu.
    Cela voulait clairement dire que donner 3h de cours en plus c'est clairement pas grand chose par rapport au travail d'un ingénieur.
    On a l'habitude de ce genre de remarques, tu l'apprendras bien assez tôt, mais c'est jamais agréable de dénigrer notre travail.
    Tu te rendras vite compte que ces 18 heures sont une lourde tache, d'autant plus si tu travailles dans un établissement un peu difficile à tes débuts.
    On en reparlera quand tu seras à temps complet et qu'on te fera ce genre de remarques.
    Sur ce, je ne veux pas te décourager et j'espère que ce métier te plaiera, mais il est beaucoup plus fatigant que ce que les gens s'imaginent de l'exterieur.
    Bonne réussite à votre petit groupe.
  • bzh45 : Oui l'année de prépa agreg a complètement changé la donne. J'encourage tous ceux qui le peuvent de faire une prépa. Ça change tout d'être dedans à plein temps, mais aussi comme certains l'ont dit ici ou ailleurs d'avoir un retour sur son travail : être noté sur les écrits (et s'astreindre à rester les 6 heures ! pas facile au début...), pouvoir discuter avec les profs sur la préparation aux oraux. Franchement si tu peux fais-le.

    Sinon, NON mon message n'était pas destiné à ouvrir une polémique sur qui travaille plus. Je voulais juste dire que enseigner au collège c'est très fatiguant et que trois heures de cours en plus, on les sens passer.
    Je persiste à penser que les personnes qui n'ont jamais enseigné ne se rendent pas compte comme ce métier peut être épuisant, combien une heure de cours devant une classe de 35 collégiens peut être éreintante.
    C'est tout.
  • Ils me font rire tous ces abrutis qui pensent que c'est facile, que 3 heures, 18 heures c'est rien.
    Nous on a eu un ancien ingénieur qui a vendu sa boite pour finir sa carriere en enseignant.
    Au bout de 10 jours, il est allé voir le principal pour arreter, et lui aussi, pourtant, avait "enseigné" à des adultes avant.
    Faites un service de 15 h en collège et on en reparle.
  • L'abruti apprécie ces commentaires mesurés.
  • Alors comment ça s'est passé hier Matt_hieu ?
    J'ai vu que CT a twitté que 13 candidats ont abandonné à cause de la chaleur dans la dernière série... Et aujourd'hui il a mis une photo du déménagement des malles, mais toujours pas de nouvelles sur le moment de l'affichage des résultats.
  • alors je n'ai pas abandonné, mais j'ai été assez nul ...
    couplage : espace de fonctions, intervertion limite intégrales ... Le pire pour moi, donc j'ai pris espace de fonctions, en proposant juste de démontrer Fejer, et Stone Weierstrass... Ils m'ont demandé Fejer, que j'ai fait, puis quelques questions autour de ca, que j'ai à peu près réussies, et un exo où je savais intuiter le résultat,mais pas le démontrer ...
    A suivre ;
    Merci en tout cas
  • @Matt_hieu : le terme « abrutis » est abusif mais si tu relis ton message, tu devrais pouvoir comprendre que certaines personnes peuvent y lire un certain dénigrement de la pénibilité du travail (même si ce n'était pas ton intention). Tu devrais donc comprendre que cela peut en agacer certains. Surtout si ces personnes sont souvent confrontées à des remarques qui dénigrent leur travail...

    On peut noter tout de même que tous les enseignants du secondaire ne trouvent pas le travail pénible. Certains s'éclatent avec leurs élèves.

    De mon côté, je ne suis pas enseignant dans le secondaire... Je ne défend donc pas ma petite personne. J'éprouve tout de même une certaine solidarité car, à la longue, toutes ces remarques de personnes qui me considèrent en vacances dès que c'est les vacances scolaires, ça finit par être un peu agaçant :-).
  • Espace de fonctions, c'est la leçon rêvée pour l'étudiant épris d'analyse :-). Vu ce que tu décris ça a l'air de s'être pas trop mal passé !
  • Bonjour,

    Du haut de ma quarantaine d'années de prof de lycée, je peux témoigner que 19 h au lieu de 14 (1ère chaire) ne m'a pas plus fatigué que si je m'étais contenté de 14. J'étais volontaire pour les heures sup (nerf de la guerre). Le seul désagrément, non négligeable, a été le surcroît de copies à corriger.

    Cordialement,

    Rescassol

    Edit: Oubli du 's' à copies, lapsus révélateur.
  • Bonjour ,
    Je viens au club.
    Je suis un ancien M' ( 95). J'ai exercé le métier d'ingénieur que 3 ans. En 2005, j'ai passé mon capes. Je me suis dit que je vais attendre 5 ans pour passer l'agrégation interne car les sujets me paraissait beaucoup plus abordables que les sujets de l'externe. En 2010, j'ai commencé une procédure de divorce. Cela s'est terminé en 2013. J'ai passé les deux agrégations en 2014, j'étais admissible aux deux . Et cette année j'ai été admis à l'interne.
    Je pense que les M' ont un grand avantage par rapport aux autres candidats. En effet on a fait des vrais maths. Je conseille donc aux anciens M' de tenter directement l'agrég externe.
    cordialement
  • Du haut de mon peu d'expérience, prof de lycée n'a rien à voir avec prof de collège, les pires élèves ont été écartés. Et encore plus différent de prof de ZEP.
  • Pour ma part, je pense plutôt vouloir démarrer par un collège et si possible en ZEP. peut être changerai je d'avis après avoir essayé, mais mes raisons principales sont :
    1/ Au collège, on peut encore intéresser les élèves aux maths, et leur montrer que c'est amusant. Au lycée ils sont déjà formattés, et s'ils ne sont pas en S, ils trouvent ca nul (en général). Je précise que cette année j'ai fait un stage en collège REP et en BTS.
    au collège , en 5ème à Francoise Dolto, collège réputé très dur, j'ai pu les faire réfléchir à : 12 personnes se rencontrent dans un pièce et se serrent la main, combine de poignées de main.
    Au BTS : "543 -43 : attendez, je prends ma machine" ...
    Je caricature, mais ces deux exemples sont vécus.

    2/ Je pense de plus que , à presque 50 ans, et après avoir élevé 4 enfants, je suis mieux armé qu'un professeur de 25 ans franchement certifié pour enseigner dans un collège "difficile" .

    3/ Je précise aussi que ma femme est prof ( d'économie) donc je ne sous estime pas particulièrement la charge de travail d'un professeur.
  • Bienvenue au club biram2 !

    Je trouve toujours les témoignages de la vraie vie et ses aléas intéressants.

    Je n'irais pas jusqu'à dire que seuls les anciens M' ont fait des vraies maths ! Mais c'est vrai qu'on y traitait en tous cas beaucoup de choses qui sont demandées pour l'agreg. Il n'y a qu'à se rappeler que les livres de X.Gourdon sont à l'origine destinés aux M' (puis MP*).
    Reste à retrouver son agilité d'il y a 25 ans et la dépasser en prenant du recul.

    Bonne fin de journée ....chaude
  • Vous avez vu ?
    Peut-être une publication des résultats ce soir : https://mobile.twitter.com/cp_torossian
    J'ai hâte de connaître mes notes, savoir si j'ai bien estimé mon travail...
    Bienvenue Biram. Oui, en M' je pense qu'on faisait vraiment des maths, mais j'espère que c'est le cas ailleurs aussi !
  • Raté pour cette année...
  • @bzh45, @Laurette, @Matthieu, @prof94: je'ai grand plaisir à lire vos témoignages & expériences. J'ai passé les oraux cette année en candidat libre et j'ai échoué, je pense vraiment la retenter l'année prochaine en m'investissant plus.... J'ai trop d'orgueil (mal placé??) pour en rester là....
    By the way, moi aussi je suis ingénieur (39 ans, ENSTA 99) j'ai deux gamins en bas âge, j'ai un boulot bien rémunéré qui me fait chier....
    J'aimerais également faire une prépa agreg l'année prochaine, mais pas à temps plein car je ne peux pas me le permettre ...::o
    Je pense aller à Paris 13 (2 jours pleins par semaine)....Savez vous s'il y a d'autres prépa agreg qui proposent une préparation sérieuse à temps partiel (genre 2j/semaine)?
    Merci de votre aide !!!

    Djoko
  • Bonjour à tous,

    Je trouve cette ouverture de "club" très intéressante. Je vois ici que mon cas est loin d'être anecdotique: les quadras en reconversion ...
    En effet, j'ai 45 ans, vis en couple avec 2 enfants (15 et 7 ans). Diplômé de l'ENSPM (devenue Centrale Marseille) en 1995, je travaillais depuis 19 ans quand j'ai décidé de tourner la page de l'industrie pour entrer dans l'enseignement.
    Je viens de passer le CAPES (admis dans les 400 environ sur 1097). L'année prochaine je vais faire une prépa agrég à Marseille.
    J'ai tout de même un profil un peu plus atypique que la plupart d'entre vous dans la mesure où je ne suis pas passé par les CPGE ... mais par un IUT !
    Bref, j'ai des lacunes, en Algèbre, en particulier, et beaucoup de travail en perspective pour l'année de préparation qui arrive. C'est un défi personnel et j'aime bien ça. J'aime surtout apprendre, découvrir ... Bref, dans mon parcours scientifique, les mathématiques n'étaient pas en première position et du coup, en ce moment, je me régale tous les jours en apprenant ! Je dois dire que je suis assez sensible aux plaisirs de la réflexion abstraite que permettent les mathématiques.

    @askovic: je bénéficie d'un plan de départ volontaire de mon entreprise pour faire cette formation à plein temps ... peut-être pourrais-tu chercher dans cette direction là: rupture conventionnelle avec une prime correcte, plan de départ, etc ... En tout cas, courage à tous, ces efforts valent d'être faits.

    Hub
  • Bonjour

    Ingénieur également, un peu plus de 40 ans, grande école, P', n'éprouvant (plus ? non, n'ayant jamais éprouvé) de goût pour le fonctionnement de l'entreprise, j'ai pris une année pour préparer l'agrégation (50% en prépa, 50% autonome), que je viens de réussir (dans les 100 premiers avec un peu de chance et beaucoup de travail).
    Je fais donc partie de ces quelques exemples du mix vieux ingé/prépa agreg qui semble conjurer la malédiction de l'âge (jusqu'à présent je n'ai lu que des expériences positives de cette combinaison).

    Quelques commentaires sur cette expérience pour ceux que cela intéresse.

    D'abord si j'observe les résultats de mon académie cette année je crois constater un ratio de succès "après avoir suivi une prép. agreg/ sans avoir suivi de prép. agreg" très important, puisque de l'ordre de 75 contre 1. Je me base sur une estimation nasale du nombre de présents en salle d'écrit de l'académie et des résultats de la prépa. Assez incroyable, ceci dit je ne suis pas partisan de la théorie du complot.

    Alors en quoi la prépa permet-elle de multiplier par 75 ses chances d'admission ? D'abord et surtout je pense parce qu'on n'y est pas par hasard, on a le temps, l'envie, un certain niveau et on va passer l'année à tout faire pour décrocher le concours (comme une course de vélo, ceux qui ont le matos de compétition vont être les mieux placés, mais ce n'est pas à cause du matériel). Ensuite certainement parce que le travail autonome n'est pas optimal, trop fatigant, on a besoin d'écouter, se poser, prendre du recul sur le travail de quelqu'un d'autre. On a besoin aussi de travailler plusieurs sujets en même temps, ce que l'autonomie naturellement refrène. J'ai souvent eu l'impression que deux heures à écouter sagement m'apportaient plus qu'une journée à me crever sur un livre. Et puis il y a les entrainement à écrire un plan complet en 3 heures, à faire une présentation orale motivée, à présenter un oral de modélisation.

    Je ne peux qu'encourager ceux qui le peuvent à se rapprocher d'une prépa agreg. (on dirait un tweet de C. Torossian). Toutefois j'ai eu l'impression que la prépa était un dynamiseur plus qu'une arme secrète. On y fait les sujets passés, les corrections servant à donner une mesure sur la qualité de rédaction plus qu'à apprendre à trouver des solutions, on y écoute les plans des autres qui ne sont pas différents de tous ceux qu'on trouve sur internet, les développements que l'on croise partout, certains rappels de cours que l'on trouve aussi sur le net ou dans des livres. On s'entraîne, mais n'apprend pas de tours de magie. C'est pourquoi je pense qu'il n'est pas préférable que le temps en prépa dure 30h par semaine. Il faut se garder du temps pour lire, faire ses propres recherches, rattraper ses points faibles. Pour moi c'était 10h par semaine environ, avec l'accord du responsable.

    Pour les épreuves l'important me semble-t-il c'est :

    à l'écrit : d'être très précis, utiliser tous les bons arguments et juste les bons arguments. Cela veut dire en faire peu faire un dessin donner un contrexemple. Il faut s'entrainer à un régime argumentaire. Pour cela il ne faut pas hésiter à reprendre un sujet (quelques mois après) et s'imposer une rédaction nette (voir les corrections des rapports ou de Michel Coste à Rennes pour des exemples). Il faut aussi se dire que la différence de points entre une question que l'on trouve faisable et une qui parait insurmontable est souvent pus petite qu'on se l'imagine, et ceci... parce qu'elle n'est pas insurmontable, elle est juste trop dur pour nous, ou on n'a pas eu la bonne idée. Ne pas y passer trop de temps, car il y a des points à prendre plus loin (pais pas n'importe ou n'importe comment, il faut les mériter en réussissant le travail préparatoire). Et comme tout le monde le sait une moitié de sujet est bien plus que suffisant. J'ai eu 15 en analyse en faisant les parties I et II sans répondre à la dernière question à chaque fois puis en en commettant une faute dans la question III.1 et ne proposant qu'un schéma de preuve pour la question III.2 (assez précis, mais honnête sur les manques ) et ne répondant pas à la question III.3.

    à l'oral : de ne pas se mettre en danger avec les développements, c'est à dire prendre des développements classiques, très bien maitrisés, pas trop longs (c'est totalement contre productif de chercher la prouesse, il faut l'admettre on est à poil le jour de l'oral tout se verra). Il faut les connaitre très tôt en les faisant entrer au marteau (c'est la partie insupportable de cette préparation) afin de passer les dernières semaines à réfléchir aux plans et ne pas nourrir le stress. Une autre raison pour très bien connaitre son développement est : la panne de cerveau, le stress la fatigue. Dans mon cas j'étais dans un tel état à l'analyse que j'ai écrit mon développement en pilote automatique sans pouvoir prendre de recul critique, sans être capable d'anticiper les étapes suivantes, je m'étais même noté une formule utile intermédiaire (discrètement) quelque par sur mon plan sentant que mon cerveau n'aurait pas le jus de la retrouver. C'est passé et ça ne s'est pas vu.
    Mais c'est bien la maîtrise du contenu des plans et du programme qui m'a semblé déterminante aux oraux. Pour cela il faut avoir lu et compris les preuves en amont afin le jour de l'oral d'être capable de mémoriser pour chaque proposition importante l'argument minimal qui permettra de passer à la question suivante, souvent il suffit de "on commence par montrer ceci en utilisant cela puis on fait ça et c'est bon". Mémorisez les preuves en écrivant le plan. Enfin pour sortir du lot, je pense qu'il faut proposer un plan d'un bon niveau (flirtant avec la limite du programme, dans mon cas actions indirecte, algèbre de Lie, transformée de Fourier complexe, distributions tempérées mais sans prétention ni excès, comme une ouverture en fin de partie). Allez voir les plans de Rennes et visez ce niveau ou juste en dessous.

    Pour ça il faut lire énormément et si possible les livres assez complets qui commentent et donnent des exercices corrigés.
    Si je devais faire une bibliographie, je proposerais pour l'algèbre, (plutôt dans cet ordre) : Grifonne, Gourdon, Mansuy, Calais 1. groupes, Combes, Calais 2. anneaux, Gozard (les chapitres du programme !), Caldero Germoni (tout de fond en comble), Seguin Plazzis (jusqu'aux quadriques), Perrin (courage ça vaut le coup), Peyré, Boyer (géométrie pour prendre du recul et bichonner la géométrie), Paugam
    Pour l'analyse (plutôt dans cet ordre) : Gourdon, Pommelet, Tauvel complexe, Rouvière, Ciarlet, Demailly, Zuily Queffelec (séries de Fourier, séries entières, équas diffs), Komornik 2, Briane Pagès, Daniel Li (analyse complexe), Brézis, Beck. Et ne pas oublier la proba que j'ai impassée.

    En espérant que cela aidera.
  • Merci pour ce témoignage très détaillé dnart.

    Malheureusement, nous ne pouvons t'accepter au club des M' (ou P' ou quadras en entreprise, ...) qui tentent l'agreg.
    En effet, toi tu ne la tentes plus, tu l'as réussie !!!

    Chapeau bas en tous cas.

    Je me souviens d'un de tes posts l'année dernière où tu te demandais si tu devais te présenter aux oraux alors que tu n'avais rien préparé.

    Meme si je ne suis pour l'instant qu'un demi-touriste, je reste perplexe sur là notation et ai du mal à comprendre les notes obtenues de ci de là tant à l'écrit qu'à l'oral (que je n'ai pas passé, mais en lisant les témoignages).
    Notamment, je suis impressionné par ton 15 à l'écrit d'analyse. J'y ai eu un magnifique 5 (9.25 en algebre), certes en ayant traité nettement moins de questions que toi, mais le rapport de 1 à 3 m'interpelle et je crois (mais je dois probablement me tromper) bien traiter et rédiger le peu que je fais.

    Bonne continuation en tous cas !
  • Biram, dnart, prof94, je propose qu'on vous accepte en temps que "membres d'honneur", ceux qui ont tenté et réussi !
    Dnart, merci pour ton long post avec plein d'explications.

    Maintenant je croise les doigts pour être prise dans la prepa où j'ai postulé pour l'an prochain, car je crois ne pas être capable de franchir seule le gap entre mes notes actuelles et celles qui sont nécessaires pour l'admission. Il me faut les "codes", en particulier pour l'oral où il n'y a qu'un point d'écart entre ma pire note (épreuve que je pensais catastrophique), et ma meilleure note (épreuve que je pensais avoir réussie)...
  • @ laurette
    Moi cette année j étais en préparation capes et je pense qu en préparation agreg j aurai eu l agreg.
    Cependant je ne regrette rien car j ai beaucoup appris.
    pas en maths ou le niveau est faiblard mais en didactique.
    Donc pour ma part je dirai que ce qui est important est de savoir ce qui te motive: les maths ou l enseignement. ...
    moi c était l enseignement et donc j ai passé l agreg en touriste. ..
  • Bonjour, juste une remarque sur les anciens ingénieurs qui passent l'agreg.J'en ai connu 3 durant mes 30 années dans la boîte.Ou plutôt 3 qui ont commencé par être contractuels avec pour ambition de passer les concours.
    Les trois ont abandonné dont 2 avant la fin de l'année scolaire.
    Ceci dit faire des statistiques sur un effectif de 3 n'est pas très significatif.
  • Oui mais c'était pas des M' :)oX:-(
  • Bonjour,

    Je connais 3 ex-ingénieurs Centrale Paris, Ponts et Centrales Nantes qui ont passé les concours ces 5 dernières années, une dans le privé et 2 dans le public, les 3 en région parisienne.

    Même s'ils disent que le travail n'est pas facile, gestion des classes, différence de niveau entre les élèves, et que le boulot ne manque pas quand ils rentrent chez eux, et qu'ils ne comptent pas leur heures, et au niveau salaire la différence est importante, les 3 ne regrettent pas et sont ravis de leur nouveau job et profitent agréablement de leur nouveau statut.

    Ceci dit faire des statistiques sur un effectif de 3 n'est pas très significatif, ça nous met a égalité did63 :P

    Je commence mon année de stage l’année prochaine, après 20 ans dans le privé, je te donnerai mon sentiment à ce moment ...
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