Passer l'agrégation plusieurs fois
Bonjour !
J'ai une petite question théorique : un candidat admis à l'agrégation externe peut-il la repasser l'année suivante pour améliorer son rang (tout en conservant le rang obtenu la première fois au cas où celui de l'année suivante serait moins bon) ? Si oui, est-ce que vous pensez que ça peut être utile (au sens où, comme cela apparaît probablement dans les fichiers des IG, un bon rang à la deuxième tentative ouvrirait moins de portes qu'un bon rang au premier essai) ?
Merci d'avance pour vos réponses !
J'ai une petite question théorique : un candidat admis à l'agrégation externe peut-il la repasser l'année suivante pour améliorer son rang (tout en conservant le rang obtenu la première fois au cas où celui de l'année suivante serait moins bon) ? Si oui, est-ce que vous pensez que ça peut être utile (au sens où, comme cela apparaît probablement dans les fichiers des IG, un bon rang à la deuxième tentative ouvrirait moins de portes qu'un bon rang au premier essai) ?
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Réponses
> (tout en conservant le rang obtenu la première fois au cas où celui de l'année suivante serait moins bon) ?
C'est un peu passer l'agrégation au grattage, puis au tirage... :-D
-- Schnoebelen, Philippe
En ces termes, je n'en crois rien mais à l'É.N. on trouve de tout alors...
C'est parfaitement faux. Tu peux réussir autant de grègues de maths que tu veux.
Pour perdre ton agreg, il faut démissionner - par exemple si deviens MCF - ou être démissionné par le ministre ou toute personne ayant délégation de signature. Donc si tu ne démissionnes pas, tu peux repasser les épreuves sans perdre ta grègue précédente. Sauf à avoir perdu le droit entre temps pour de sombres questions de casier judiciaire.
Après ton deuxième succès, il te sera demandé laquelle des deux tu souhaites garder. Un décret sera pris dans ce sens.
e.v.
faut une certaine motivation pour s'arracher les tripes - les premières places ne s'obtiennent pas sur une jambe en sifflotant la Paimpolaise - afin d'avoir quelque chose qu'on a déjà. Après, chacun fait comme il aime.
e.v.
Comme je l'ai dit, la question était surtout théorique, mais c'est toujours bon à savoir !
De toutes façons l'année suivante tu la repasseras pas, et puis en fin de compte ton classement ne va pas te suivre toute ta vie comme si le jury allait te le tatouer sur la fesse gauche.
Et c'est tant mieux, parce que sur ma fesse gauche il y a déjà le portrait de David Hilbert.
Et si jamais c'était sur la fesse droite, avoue que c'est pas facile de décrocher exactement la 90e place.
e.v.
Souhaitant enseigner en prépa et ayant un rang moyen (156), je me dis que je vais surement repasser l’agrégation. Je viens de finir ma 1ère année de thèse (avec monitorat de 64h)et je vais donc valider mon agreg avec les monitorat de la 2ième année. Savez-vous vous si je peux repasser l’agreg l’année prochaine alors que je ne serais pas encore titularisé ? Si j’obtient l’agreg en 2020, je vais devoir refaire un stage ?
e.v, tu dis que l’on peut choisir quelle agreg on veut garder, tu veux dire que l’agreg précédente est effacé et donc que mon ancien rang aussi ? Serait-ce mal vu aux yeux des inspecteur de repasser l’agreg pour un meilleur rang ?
Merci pour vos réponse
Comprenne qui pourra.....
Ces classements dépendent quand même dans quelques situations non négligeables des tirages aux oraux.
Je comprends cependant qu'il faut bien une règle, quels que soient ses biais.
Une discussion inutile, disons, pour parler : compter les écrits avec un coefficient plus fort que l'oral pourrait amoindrir les biais. Pardon, nous sommes mi-juillet et l'apéro commence tôt.
Il ne faut pas non plus désespérer : ça n'est pas parce qu'on n'a pas de poste une année qu'on en aura jamais. À vrai dire, je connais même très peu de gens ayant obtenu un poste directement après l'année de stage (ou la thèse).
La repasser pour obtenir un meilleur rang, je ne sais pas si c'est tellement une bonne idée. Oui, il y a des bonnes chances que ça se voit.
Après, tout ce que je peux dire, c'est que je connais des personnes avec ton rang à l'agreg $\pm$ 30 places qui ont eu un poste en prépa, et relativement vite. Après, c'était avant 2018, et depuis il y a un nouveau doyen (peut être que cela change quelque chose ?).
Mais quoiqu'il en soit, tu as de fortes chances de faire au moins un ou deux ans dans le secondaire. Et puis il y a tellement peu de poses à l'université qu'il y a surement de plus en plus d'agrégé/docteurs avec un très bon dossier qui postulent.
Au pire, tu seras affecté dans un collège REP + comme moi, où la moyenne au brevet sera de 3/20. Mais dans ce genre de collège, il y a beaucoup de collègues de 24/30 ans, dont pas mal de (jolies) filles. En plus la prime a été augmentée. Tu prendras alors conscience qu'il y a autre chose que les maths dans la vie. ;-)
Quelqu'un m'a dit, il y a bien des années, qu'un mathématicien reçu second à la grègue (entre 1900 et 1950 ?) l'avait repassée l'année suivante afin d'être major... Est-ce une légende ?
A+
Dans quelles proportions ? je n’en sais rien.
Pour cela, on fait des vœux. Il y a un barème. À moins que cela n'ait changé récemment, l'agrégé a 100 points de bonus sur une demande en lycée. Suivant les cas, 100 points, ça peut être énorme ou insignifiant.
C'est tout.
Le fait est qu'il ne faut pas passer l'agrégation si on n'est ni prêt, ni motivé à enseigner dans le secondaire, car il existe, en dépit de toutes les prouesses que peut contenir un dossier, le risque de rester plusieurs années (et même toute sa carrière) dans un collège ou un lycée.
Qu'il n'y a aucune garantie d'être recruté en CPGE ? Les différents parcours d'agrégés qui ont/ avaient cet objectif. Et je n'ai jamais entendu ni lu qu'il existait une condition suffisante pour un tel poste.
Le deuxième paragraphe n'engage que moi, je trouve risqué de prétendre à devenir professeur agrégé si on redoute ou ne veut pas d'un lycée ou d'un collège.
[Inutile de recopier le dernier message. AD]
[
On oublie trop souvent de dire et de penser: qu'enseigner en 6ème est probablement ce qu'il y a de plus dur pour un néo-titulaire: car c'est vraiment l'année où on ne fait pas qu'enseigner mais que l'on éduque.
Sinon il me semblait qu'en obtenant l'agrégation d'une autre discipline, il y a perte de l'agrégation précédente, ce qui n'est pas illogique.
Ne t'étonnes pas si une moitié de tes secondes se trompent en calculant $1/4 + 2/3$ ou $3 - (-6)$, le tout en arrivant écouteurs dans les oreilles et en te répondant "quoi ? J'ai rien fait !!".En plus si tu mets une moyenne de classe à peu près conforme au niveau réel des élèves, convocation chez le proviseur (qui probablement te fera venir un IPR, qui te dira que "tu fais cours pour ceux qui savent" - comprends tu préjuges qu'au lycée on peut ouvrir une trousse, prendre un stylo et écrire sur un cahier tout en écoutant son prof) , plaintes des parents, élèves qui ne prendront aucune note, se tromperont en calculant 2 - 2 et te diront "ouech, pourquoi y'a quand maths qu'on a des vieilles moyennes ?" ou diront "il est fou c'prof !". Et à la fin on te dira "c'est la nouvelle génération" ou "ce sont les élèves d'ici".
C'est comme ça, de nos jours.
je connais le lycée (brièvement..)
quant au 6ème je précise, selon les endroits, et tout est relatif: la géographie, les catégories sociales, la mixité etc...
le niveau de 6ème demeure pour moi le plus dur: le passage d'un système où ils sont chouchoutés à un système où ils sont pris en charge autrement, et je suis perplexe (ni ouvert ni fermé ....) quant à la liaison école-collège , il y a des endroits où les mathématiques sont le parent pauvre: il est tellement plus important de parler/écrire que de savoir raisonner même si les deux vont de paire... culturellement on ne sera pas tellement choqué de ne pas aimer les maths que de savoir s'exprimer/écrire/conjuguer etc... Il y a un déficit sur les maths , et j'insiste, ce n'est pas le cas partout, maislorsque j'entends des collègues de maths dire qu'ils se sont investis dans la liaison collége-écolé et qu'ils me disent que personne n'a assisté à leur cours, mais que les cours d'autres matières sont naturellement plébiscités... bref...
Je ne pointe personne du doigt, mais je m'autorise la question implicite ici... (quitte à plaire ou déplaire à tel ou telle personne)
bonne soirée
ps: je dois manger des bonbons! pour être plus aimable.
(Pardon pour le hors-sujet).
On sent le vécu dans ces sages paroles
Seules quelques académies existent où les « professeurs associés » (Je ne sais plus comment on dit en 2019) proposent des maths. Tout de même à petite dose.