Agreg Int 2016 Ep1

Voilà le sujet qui tue !

Je vous laisse le découvrir
«1

Réponses

  • Et bien je ne trouve pas cela très beau.

    Bon courage pour demain aux agrégatifs.

    .
  • Une vraie catastrophe pour moi,
    Il n'y a plus qu'à retenter l'an prochain !
  • C'est vrai qu'il est pas très beau le sujet ... En plus comme ça je ne vois pas trop l'objectif ...
  • Ben l'objectif c'est de calculer le kissing number (nombre de bisous ?) en dimensions 8.

    Il est connu en dimensions 1,2,3,8 et 24.

    e.v.

    [ et en dimension 4 depuis 2003 ]
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Non, non, NON !!!
    Justement, ceux qui abandonnent "comme ça" laissent la place à ceux qui n'abandonnent pas.
    Ce n'est pas cette épreuve qui va départager....mais la suivante : rédiger avec rigueur (à outrance) la première partie de la prochaine épreuve, puis accélérer la rédaction.

    On a beau répéter cela sans cesse...

    ALLEZ !!!
  • C'est laid comme sujet, sans même un dessin wikipedia fait mieux...
  • C'est l'algèbre ou l'analyse ?
  • Euh algèbre !
  • Idem @aléa puis ma mémoire m'a rappelé l'ordre des épreuves.
    Les mecs qu'avaient tout misé sur l'algèbre (bi)linéaire... ou l'arithmétique...
    Pire, une année (2011 ou 2012) les preuves demandées étaient des dessins...

    Demain FOURIER ! Ou GAMMA ! Allez !!!
  • C'est un concours, l 'important n'est pas la proportion du sujet qu'on a traité mais la proportion traitée par rapport aux autres....Euh, je suis pas si c'est très clair mais en tout cas c'est vrai, croyez en ma grande expérience. Çà me fait tout bizarre de ne pas avoir traité le sujet cette année.
  • Bah je n'aurai pas aimé non plus !!
    Mais courage et espoir pour demain, si tout le monde s'est planté sur le premier sujet c'est le deuxième sujet qui va départager.
    Bon courage à tous ceux qui sont dedans, il ne faut JAMAIS désespérer, accrochez vous et ne lâchez rien !

    @ev : j'ai changé la formule, ça m'a pas fait plaisir ta référence :-(
    ça passe cette fois ?
  • @ pi

    Entièrement d'accord avec ta citation :
    accrochez vous jusqu'au bout !

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Je n'ai pas pris le temps de faire le sujet en entier, mais je le trouve joli, et plus original que les sujets EP1 de 2014 et 2015 que l'on trouve dans beaucoup de livres.
  • Et bé, @visitor, on en trouvera pas beaucoup qui le trouve "joli". Mais j'admets "chacun ses goûts".
  • Je serais plutôt de l'avis de visitor au vu des premières questions, ces petits raisonnement géométriques dans un evn, ça me plaît bien et c'est très ''math générales"
  • visitor a écrit:
    plus original que les sujets
    Le souci d'originalité me semble un peu incongru, particulièrement pour un concours que passent des candidats qui ont bien du mérite à sauver quelques heures ici et là pour faire des maths, au milieu d'une vie bien remplie.
    Au contraire, un sujet classique donne le sentiment de récompenser le travail; c'est une valeur à laquelle je suis très attaché.
  • J'ai réussi péniblement (il me semble) à faire les deux premières questions en guise de reprise de la recherche d'exercices, et je crois qu'il est temps parce que faire du cours, c'est bien, mais ça ne remplace pas non plus la résolution d'exos. Je m'en aperçois concrètement !
    Les deux questions ne m'ont pas semblé difficile au premier abord et j'ai pensé que c'était même un exercice très classique, mais au final j'ai trouvé que ce n'était carrément pas trivial si l'on veut être très rigoureux, bien distinguer CN et CS, et ne pas se contenter d'un "je vois dans/on sait dans R^2, donc..."

    D'où quelques questions qui me viennent, pour commencer vraiment ma préparation au concours pour la session... 2017 ? 2018 ? 2019 ? :-D

    1) Ces deux questions sont-elles vraiment classiques, quel est l'angle d'approche "optimal", et y a-t-il un exercice classique sur les cercles dans le plan dont on puisse s'inspirer (la géométrie est très très loin pour moi... faut que je m'y remette sérieusement aussi !) ? En particulier, j'ai trouvé que la CS de 2. était particulièrement retorse... J'ai traité la question 2. par contraposée pour les deux implications et je ne suis pas sûr qu'on ne puisse pas simplifier drastiquement mes solutions (?) par des arguments que je n'aurai pas vus.

    2) Pour arriver péniblement à mes résultats, j'ai passé une bonne partie de l'après-midi... Je suis étonné de constater ce genre de questions apparemment très orientées topologie (donc plutôt bases de l'analyse) dans un sujet d'algèbre/géométrie. De plus, j'imagine que si leur résolution et leur rédaction est autant pénible que ce que j'ai galéré (mais je répète que je ne suis pas représentatif à ce niveau de ma préparation, n'ayant pas fait d'exercices de ce genre depuis des lustres, et n'ayant pas vraiment entammé le cours sur la topologie de R^n ou des evn...), alors il est vraisemblable que pas mal de candidats ont dû être très très décontenancés dès les premières minutes... Quel est le but d'une pareille manoeuvre pour un tel concours ?
    Je vais regarder les questions suivantes, et je n'ai pas l'impression que ce soit plus "facile" même si les questions sont simples à comprendre...

    3) Je me suis demandé s'il était, stratégiquement parlant, intéressant de chercher les annales de ce concours. En effet, je me dis qu'investir du temps pour essayer de résoudre les deux questions ne m'a rien apporté du point de vue des connaissances, et il me semble très peu probable que la même question ressurgisse (à l'écrit !) dans le concours dans les deux ou trois prochaines années. Pas impensable, bien sûr, mais très peu probable. Pourquoi alors ne pas faire des exercices courts plutôt que des problèmes ?
    De plus, apparemment le "fond" de cette épreuve étonne beaucoup d'intervenants, donc l'aspect "au moins je saurais à quoi m'attendre les prochaines années" n'est même pas nécessairement présent quand on bosse les annales !
    Je me doute que plein de gens auront des avis très différents, et c'est bien ça qui m'intéresse, alors n'hésitez pas à vous exprimer... :-)
  • Salut,
    Pour la première question, on pouvait montrer que les deux boules ne sont pas disjointes si et seulement si leurs centres sont à une distance inférieure ou égale à 2.
    Si les deux boules ne sont pas disjointes, alors il existe un élément qui appartient à ces deux boules. La somme des distances de cet élément aux centres des deux boules est supérieure ou égale à la distance entre ces centres par inégalité triangulaire et elle est inférieure ou égale à 2 puisque les boules ont pour rayon 1. Par conséquent, la distance entre les centres des deux boules est inférieure ou égale 2.
    Réciproquement, si la distance entre les centres des deux boules est inférieure ou égale à 2, alors le milieu du segment qui joint ces centres est à une distance inférieure ou égale à 1 de chacun d'entre eux, donc il se trouve dans les deux boules qui ne sont donc pas disjointes.
  • Oui, c'est peu ou prou ce que j'ai fait (concrètement, il me semble qu'on peut montrer facilement que le milieu appartient à l'une des deux boules si et seulement s'il appartient à l'autre, et ceci équivaut à ce que la distance entre les deux centres est inf. ou égale à 2 ; par ailleurs, en utilisant le fait que les centres et le milieu sont alignés, on peut utiliser le cas d'égalité dans l'inégalité triangulaire ; on arrive à ce qu'on demande grâce à ces deux faits...).

    Je pense que la question 1. était encore "abordable" sans avoir trop réfléchi au problème auparavant. Par contre, c'est pour la 2. que je ne vois pas s'il y a un petit "truc" qu'il aurait été utile d'avoir déjà rencontré avant - genre utilisé la fonction distance ou la convexité des boules -, ou s'il faut tout faire à la mano avec les outils déjà évoqués (milieu, points alignés sur le segment des centres, etc.). Si quelqu'un a des indications, ce sera toujours bon à prendre...
  • Bonjour à tous, quelles étaient vos conditions de composition?
    Nous étions les uns sur les autres!
  • Bonjour,

    Où étais - tu ?

    Quelqu'un aurait le sujet 2 ?

    Merci
  • Amiens, le temps que je scanne, il fait onze page!
  • Le sujet de la deuxième composition.
  • Dans l'académie de Nantes, nous étions donc répartis en 3 centres : Le Lude et La Ferté-Bernard pour le public, Le Mans pour le privé... Au Lude, on devait être une petite vingtaine dans une salle de classe. Chacun sa (très) petite table. Un cours d'anglais à côté, la cour juste en-dessous. Pas l'idéal, mais on s'en est accommodés. Sinon, deux examinateurs qui nous rappellent bien d'éteindre notre portable et dont le téléphone a sonné deux fois hier et une fois aujourd'hui (après s'être excusé pour la veille...).

    Pour ce qui est des épreuves, j'ai bien aimé celle d'hier. Il y avait une épreuve 1 il y a quelques années (peut-être 15) où il fallait commencer par redémontrer l'aire d'un carré. On n'en était quand même pas là cette année ! Aujourd'hui, ma foi, j'ai trouvé ça plutôt distrayant. J'ai écrit un paquet d'âneries mais aussi des choses sensées parfois !
  • Merci Redt60 (:P)
  • Bonjour.

    Au cas où cela puisse prendre, j'ai créé un document Sharelatex qui pourrait permettre une mise en commun de nos réponses.
    Juste pour me dégoûter sur les réponses que je crois justes et qui ne le sont pas... ;)
    Si cela vous intéresse, c'est au bout de ces lien :
    épreuve 1 :
    https://fr.sharelatex.com/project/56aba924817ccb943124bfb7
    épreuve 2 :
    https://fr.sharelatex.com/project/56ac6e5b2071baf806d126c0
    Normalement, c'est ouvert à tous à la rédaction.
  • A quand un sujet sur la compensation de divergence, modulo la convergence étroitement faible?B-)-
  • aléa a écrit:
    visitor a écrit:
    plus original que les sujets
    Le souci d'originalité me semble un peu incongru,
    ......
    Au contraire, un sujet classique donne le sentiment de récompenser le travail; c'est une valeur à laquelle je suis très attaché.
    Pas si incongru que cela.
    Le travail est une valeur à laquelle je suis attaché aussi, mais je ne pense pas qu'il faille donner l'agreg en fonction du travail/effort.
    Pour des enfants en primaire ou au collège il est important de récompenser le travail, mais dans la vie active les résultats prennent le dessus sur le travail. Bien entendu le plus souvent le travail aide à atteindre de bons résultats.
    Si on me donne deux personnes, la premiere a plus travaillé et la seconde a une meilleure comprehension et utilisation des concepts mathématiques, je préfère prendre la seconde (toutes autres choses étant égales).
    Un sujet trop classique favorise l'apprentissage et un sujet plus original permet de mettre en pratique un comprehension profonde.
    Bien sur il n'y pas de sujet complimente original sur un sujet de concours. Prendre l'exemple de l'épreuve de 6h d'ULM 2015. Ce sujet n'a pas été posé avant et peut être considéré comme "original". En revanche je connais un taupin qu'il avait lu "crayon en main" le Tannenbaum sur la théorie des nombres.
  • La problématique du concours d'entrée à Ulm me semble bien différente de celle de l'agrégation interne.
    Les candidats à l'agrégation interne s'engagent souvent pour un travail pour plusieurs années, même s'ils ne sont pas reçus, il est important que le sujet permette de valoriser les efforts, pour les soutenir dans leur démarche.
    visitor a écrit:
    Un sujet trop classique favorise l'apprentissage et un sujet plus original permet de mettre en pratique un comprehension profonde.
    Je suis franchement dubitatif sur ta deuxième assertion. Tu veux peut être dire limiter le bachotage et l'effet "préparation" ? Si tu penses à Ulm, là je comprends.

    Par sujet original, il me semble qu'on entend sujet portant sur une thématique originale.
    Dans la mesure où les sujets sont découpés en petites questions, je ne vois pas bien en quoi une thématique originale favoriserait à tester une compréhension profonde. Surtout si on laisse les gens dans le noir sans jamais expliquer de quoi va parler le sujet. Il me semble que c'est plutôt la présence de questions ouvertes (au sens EN) qui permet de tester une compréhension profonde.

    Et même en admettant que l'originalité permette de sortir du lot quelques candidats talentueux, il faut mettre leur nombre au regard du nombre de personnes que tu veux sélectionner. Car l'originalité a un prix: elle engendre du stress, et ce stress peut gravement entacher la mesure qui est prise.
  • Bonjour ,
    @aléa,
    Je suis tout à fait d'accord avec ton analyse pertinente .

    nanogone.
  • Pour avoir une idée, quelle quantité avez-vous eu le temps de traiter dans le temps imparti?
    J'ai l'impression que la première épreuve va être discriminante, les candidats rencontrés n'étaient pas enthousiastes sur leur production.
    Merci, à vous pour vos réponse.
  • Visitor a écrit:
    Tannenbaum

    Tenenbaum (Gérald), pas "Tannenbaum".
  • Peu car je suis resté bloqué plus d'une heure sur la deuxième question... sans en venir à bout.
    Mauvaise stratégie ! Ca me semblait tellement "évident" !

    J'ai traité trop peu de questions aux deux épreuves pour que ce soit suffisant pour moi cette année.
    Mais je tenterai de nouveau l'an prochain, car j'ai pris grand plaisir à me triturer la cervelle !
  • @visitor et alea. Je suis essentiellement du côté d'alea dans cet échange (et je ne suis pas suspect de négliger ce que tu appelles "la compréhension profonde" visitor :-D , mes posts sur le sujet en attestent largement).

    (2) J'ai souvent dit que le but d'un test de maths est de savoir ce que la personne vaut vraiment. Il est donc impératif d'éliminer toute question dont elle connait d'avance la réponse du test, puisque ce serait assimilable à de la tricherie honnête pure et simple. Le niveau mathématique de quelqu'un (tel qu'il est ressenti dans la communauté scientifique) peut en gros se calculer comme quelque chose de l'ordre de $card(P\setminus M)$ où $P$ désigne l'ensemble des performances et $M$ celles qui ont été acquise par apprentissage (ie, en gros, les solutions que la personne "connait d'avance" avant les tests). Ce point, formalisé ainsi peut surprendre, mais c'est presque unanime comme perception (si vous donnez une énigme à un pote, et qu'il vous la résout en 5 secondes alors que vous avez galéré 6mois dessus vous le coryez fort. Mais si 2 jours plus tard vous apprenez qu'il connaissait la solution (ou avait un outil "industriel" pour la produire) bin vous éliminez toute estime du supposé exploit)

    (3) Cependant, je suis du côté d'alea ici présent, car il faut préciser de quoi on parle. Il est ici question du concours de fonctionnaires nommé "agrégation interne" qui permet à des agents actuellement certifiés ou assimilés d'obtenir une promotion salariale de l'ordre de 600E/mois (sur environ 2000E/mois touchés sans la promotion). Ce sont des mères et des pères de famille qui enseignent en 6ième-5ième (pour résumer), parfois dans des ZEP, depuis des années (quelques autres sont en lycées tranquilles).

    (4) En dehors d'une personne peut-être sur 100000 dans cette population (quelque fantaisiste ou autiste perdu dans le monde professionnel), personne ne s'imagine qu'il y a d'autres gens "superlativement talentueux en maths" comme on s'amuse à attendre aux olympiades ou au concours d'ulm. Par ailleurs, ce n'est pas vraiment ce qu'on cherche à promouvoir (l'individu "surdoué" perdu dans cette population a d'autres canaux pour s'extirper de son pétrin). Il s'ensuit que ce que j'ai dit en (2) ne s'applique pas (pas du tout!!) et c'est plutôt normal.

    (5) Par conséquent, il faut un équilibre entre questions classiques et questions détectant l'inspiration rapide (en qualifiant comme ça les gens qui trouvent vite une solution à une énigme où nombreux sont les chemins déductifs qui mènent à une impasse). La compréhension n'a rien à voir dans cette histoire et se détecte très bien au niveau du langage écrit. Sur ce point on peut imaginer que les correcteurs sont impitoyables. (Comprendre ce n'est rien d'autre que "parler la langue formelle des maths)

    (6) Le sujet mis en lien est complètement ridicule et de très mauvaise qualité, mais ce phénomène n'est pas nouveau: ce découpage en tranche d'articles de recherche sur un point technique découvert récemment n'est pas une bonne idée. J'en liste les inconvénients:

    6.1) Risque agrandi de fuitage (comparé à un sujet d'une autre nature). Même si les gens sont respectueux des règles, on n'est jamais trop prudent. C'est vite dit à une table de café "cette année on leur a mis le dénombremant des boules disjointes"

    6.2) Subjectivité complète: certains aussi valables que d'autres ne seront pas forcément sensibles à ce thème univoque

    6.3) Sans fuitage, risque agrandi de nondelit d'initiés (certains auront eu à connaitre ou s'intéresser au problème)

    (7) En résumé, je rejoins alea: on devrait concocter des sujets plus "neutres" et inventorier les qualités qu'on attend pour les transformer en questions test dans les sujets de ce genre de concours. Ce ne serait pourtant vraiment pas difficile à faire (je sais parfaitement comment j'interrogerais une population de quinquagénaires concourant à une promotion salariale de prof de maths, et les résultats seraient très satisfaisants :-D). Et non pas, recherche vite fait un article de recherche et le découper en tranchettes + ou - triviales, mais difficiles pour qui ne s'est jamais intéressé au thème précis.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @ Pointfixe.

    La propriété n'est pas vraie pour la norme infinie. Donc il va falloir utiliser les propriétés de la norme euclidienne, par exemple la stricte convexité.
    Par exemple le théorème de la médiane ou Cauchy-Schwarz et son cas d'égalité.

    e.v.

    @ Christophe Point technique découvert récemment ?
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • @ev : oui ! J'ai supprimé ma question entre temps ayant vu que la réponse se trouve dans la correction proposée par ndebarle.
  • Parfaitement d'accord avec @alea et @cc
  • christophe c a écrit:
    Il est donc impératif d'éliminer toute question dont elle connait d'avance la réponse du test, puisque ce serait assimilable à de la tricherie honnête pure et simple
    Ce caprice est irréalisable en pratique:
    1) Comment on teste en pratique la "méconnaissance" du candidat: télépathie? Sonde cérébrale (avec la technologie de l'an 3000 peut-être)
    2) le mot "tricherie" renvoie à une violation d'un règlement: il faut entre autres que le fait que cette violation ait vraiment eu lieu ou non soit décidable par le jury ou l'arbitre: cf 1) ci-dessus. comme tu l'as souvent revendiqué et employé le mot "tricherie" je soupçonne tes lecteurs d'avoir réagi hostilement en raison de ça.
    3) L'idée que le non recours à la mémoire est une condition nécessaire au talent intellectuel repose à mon humble avis sur une vision fantasmée du cerveau humain. J'attends le premier patient atteint d'Alzheimer qui réussira à résoudre un sujet de CPGE dans les temps. On pourrait prendre des paris.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Foys,

    pour compléter ton 3), il peut être utile de lire la fin de l'autobiographie de Laurent Schwartz "Un mathématicien aux prises avec le sièce", où il décrit les effets sur sa facilité à raisonner de sa diminution de remémoration. J'ai d'ailleurs toujours rapproché ce passage de celui de Frison-Roche expliquant dans "le versant du soleil" comment, vers 70 ans, il a dû avoir recours à une aide pour atteindre un sommet qu'il avait fait cent fois en premier de cordée.
    Il est facile de nier l'importance de la mémoire quand on en a beaucoup plus que la moyenne :-)

    Cordialement.
  • Bonjour à tous !

    Bravo pour l'idée de rédiger la correction ensemble via latex, je reprends plaisir à travailler sur latex pour le coup ...
    Cela fait 3 ans que je tente l'agrégation interne sans vraiment avoir le temps de la travailler au quotidien avec les enfants mais le 1er sujet de cette année m'a vraiment plu même si je n'ai pas abordé assez de choses pour espérer quoi que ce soit ...
    Nous l'avons passé en Guadeloupe avec mon mari, et vous ?
    Je me dis que je vais décortiquer ces 2 sujets à mon rythme histoire d'entamer ENFIN des révisions ... ET de réactiver ma mémoire d'étudiante ;-)

    Au plaisir de continuer à vous lire
  • @foys et Gérard, je décris des principes généraux. Il est bien évident que le rôle de la mémoire est inextricable du reste. Mais le fait est que par définition, quand les gens veulent "mesurer" (même à l'arrache) un niveau de maths, précisément un niveau d'inspiration, en théorie (c'est à dire s'ils étaient télépathes); ils souhaitent écarter ce que la personne réussit parce qu'elle l'a appris (puisque ces derniers items n'attestent pas d'inspiration)

    Je le redis, c'est d'ailleurs bien connu: les gens honnêtes précisent d'ailleurs "je connais cette devinette" quand on les met à l'épreuve et qu'ils ne veulent pas abuser les spectateurs. Idem aux olympiades: si par un moyen détourné, le jury apprenait que les candidats risquent de connaitre tel problème, ils ne le mettraient surtout pas dans l'épreuve. Bref, je n'ai dit que des banalités reconnues.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Christophe,

    à quoi sert de donner des "principes généraux" qui sont inapplicables ? Il n'y a pas plus de réflexion sans connaissance que de vainqueur du tour de France sans vélo.
    Une fois de plus, tu parles pour rien !

    Quant à moi, je parlais à Foys à propos de son message.
  • Ce que tu peux être obtus par moment...
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Et ne voudrait-on pas justement mesurer ce qu'un agrégé doit avoir déjà vu aussi (i.e. en plus de ce qu'il est capable de trouver seul sur certaines questions même si c'est difficile de rendre l'épreuve juste) ?

    .
  • @dom: entièrement d'accord, je ne discutais pas de ça (lire mon long post)
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @cc
    Ok c'était pour lever toute ambiguïté, c'est bien ce que j'avais compris.
    [small]Je n'aime pas squeezer les pseudos, pardonne mon "cc". [/small]
  • On appelle généralement obtus ceux qui n'acceptent pas d'être d'accord.
    Le jour ou tu accepteras de penser que tu peux avoir tort, que tu ne sais pas tout sur la réalité, qu'une contestation de tes opinions est possible, que tu as des certitudes qui ne sont que des opinions, ... il y aura moins de gens "obtus" autour de toi. En attendant, des tas de participants à ce forum font comme moi : ne pas te parler directement quand tu es "obtus", puisqu'il n'y a pas de discussion possible avec toi.
  • @Gérard, il n'y a qu'à relire les posts** pour se faire une idée de qui est obtus. Ce n'est pas parce que tu dis souvent "je te cause plus" que tu es dans le vrai.

    ** la structure est à peu près la suivante:

    1) j'ai rappelé divers composantes de ce qu'on peut grossièrement appeler la notion de performance, en particulier, j'ai essayé de décrire ça comme M + I (ou M fois I au choix) où M est la mémoire et I l'inspiration (en gros). Bien entendu, si on veut associer correctement des nombres à ça (si tant est que ça ait un sens), on se doit de ne pas compter "du M" dans "le I"

    2) J'ai en gros dit qu'il y a des instances de la société qui préfèrent (ou qui ne s'intéressent qu'à) mesurer I, alors que d'autres mesurent volontiers M+I (c'est en particulier le cas des concours de promotion pour quinquagénaires que sont les internes). Dans ceux qui souhaitent mesurer I le mieux possible (ie se faire le moins possible aveugler par M), on peut raisonnablement mettre les olympiades, les ENS (enfin ulm), etc. Tout ceci serait bien sûr à nuancer

    3) J'ai aussi signalé que quand les gens se posent des devinettes pour se tester (ce que tout le monde sait bien, donc je ne vois pas contre quoi tu luttes), ils visent plutôt I que M

    4) Tu as rappelé que M est important et très difficilement détachable dans les tests de M+I (ie il est difficile d'isoler I)

    5) Je t'ai répondu que je suis d'accord, et apporté 2 ou 3 précisions de détails

    6) Tu m'as sauté dessus en me critiquant (on ne sait même pas pourquoi) et comme à chaque fois en n'oubliant pas de préciser des trucs du genre "pas le peine de me répondre je ne lirai pas", etc.

    7) Je t'ai dit que tu es obtus. Il me semble être assez objectif: je crois que tu "ne supportes surtout pas", certaines idées (dont plusieurs que j'émets récurremment), mais au lieu de le dire, tu tentes "d'accuser les auteurs de ces idées de la rage" (qui veut noyer son chien l'accuse de la rage). Présentement, tu voulais louer M, soit, mais il t'a fallu "nerveusement" vouer I aux gémonies. Bon, why not, mais tu t'en prends une fois de plus à moi qui ne t'ai pourtant rien dit de bien notable.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Christophe,

    Relis-toi de temps en temps. En te mettant à la place de quelqu'un qui n'est pas toi, si tu peux.
  • Bonjour Christophe,

    Très franchement, mon opinion se rapproche de celle de Gérard sur ta technique argumentaire. A savoir que que tue ériges tes opinions comme des faits ou des axiomes avec lesquels tout le monde devrait être d'accord. Il n'est pas rare de lire dans ton discours des phrases comme "Tu ne peux nier ..." auxquelles tu ne tolères aucune opposition et tu te contentes de répondre "Il suffit de lire ce que j'ai écrit.".
    Je suis toujours interloqué que des personnes se voulant pédagogue soit incapable de reformuler leurs arguments pour essayer de faire passer leurs idées et qu'il se contente d'écrire "Relis ce que j'ai écrit". Quand bien même tu l'as écrit, cela n'a pas été compris. Si tu veux faire passer tes idées, peut-être à toi d'essayer d'éclaircir ce qui ne l'ai pas. Ton interlocuteur n'est pas toujours le coupable.
    Loin de moi l'idée de t'agresser, je te dis juste ce que je remarque en tant que lecteur. De manière générale, j'évite donc de prendre part au débat que tu provoques parce que cela tourne souvent au dialogue de sourd.

    Rémi.
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