Meilleurs livres pour oral agrégation interne

Les Madère font référence à pas mal d'autres ouvrages, donc attention ! Mais ça fait des plans bien foutus même si les intitulés des leçons ont pas mal changé.

A priori ils sont autorisés, car on peut utiliser tout ce qui a un ISBN (sauf exception ?).
En bossant les leçons du bouquin qui collent le mieux au programme des leçons actuelles, ça doit beaucoup aider.

Blueberry a raison : sont autorisés tous les livres avec ISBN
bien évidemment les livres annotés sont interdits ... mais sont-ils vraiment contrôlés ?,

Bonne révision

Bon je n'irai pas vérifier, mais d'après ce dont je me souviens, le Madère ne tapait pas si haut en algèbre et tu y trouvais des leçons assez roboratives qui pouvaient chacune servir en partie pour certaines leçons d'agrégation internes.
Et le système de référence toujours aux même bouquins (RDO, Gourdon) était bien pratique aussi. Je ne suis pas sûr que les leçons spécifiques trouvées sur le net (et il en a pléthore) ne soient aussi utiles.
Cela dit si c'est vendu si cher...(Je précise que je ne les ai plus, je les ai donnés à un collègue qui préparait l'interne).

L'équité dont je parle ne peut concerner que le déroulement du concours, et non (et surtout pas !) sa préparation. En extrapolant un peu, disons qu'il n'y a déjà probablement pas d'équité à la naissance entre deux personnes quant à leur chance de réussir l'agrégation... (C'est bien sûr tout à fait hypothétique : on n'a pas de preuve pour le moment, et l'on n'en aura certainement jamais ni pour confirmer, ni pour infirmer.)

De façon moins "polémique", on peut aussi dire qu'il y a ceux qui ont fait prépa, ou qui ont fait une fac dite "réputée", ou qui ont suivi une "prépa agreg" (interne/externe), ou qui habitent près d'une BU, etc., et les autres. Le jury ne peut pas garantir l'équité de la préparation des candidats. Par contre, il se doit de garantir - autant qu'il lui est possible - qu'au moment du passage, tout le monde a les mêmes "chances", et notamment que si un candidat utilise un ouvrage, tous les autres candidats doivent pouvoir l'utiliser.

Autant s'arrêter là pour ces considérations, on peut facilement partir un peu loin du sujet et tomber dans des cas plus ou moins "indécidables" comme ci-dessus. Ou encore comme celui-ci, plus concret : "Et si untel a un livre que personne d'autre ne possède parce qu'il est devenu introuvable et qu'il l'utilise ?" Ben tant mieux pour lui ! Mais le jury n'y peut pas grand chose vu qu'il a peu de pouvoir sur le secteur économique de l'édition du livres de maths...

Je crois que c'est un faux débat parce que ce ne sont pas les bouquins, aussi géniaux soient-ils, qui feront le travail à la place du candidat. Croire qu'il suffit de "lire" pour se préparer efficacement à un concours ne me semble pas raisonnable.

Et pour avoir vécu la situation où j'ai à ma disposition, quand je vais dans une BU, des centaines de livres couvrant tous les sujets et tous les niveaux, et entre autres ceux qui sont considérés comme les "meilleurs" pour préparer ces concours, je suis aujourd'hui convaincu que c'est le travail qui pourra m'amener au niveau que je vise et pas un bouquin en plus ou en moins. Bref : lire, relire, réfléchir, re-relire, creuser, re-réfléchir, re-creuser, re-re-lire, piger que je dois fermer le trou et en creuser un à côté parce que je me suis planté de cible la fois précédente... et recommencer !

Je ne dis pas qu'un livre bien fait ne peut pas aider si l'on bachote et qu'on n'a pas de temps, mais tout miser dessus me paraît hasardeux (comme pour le hasard). Surtout à l'interne qui est devenu, selon les échos de ce forum, plus "difficile" en relatif que l'externe.

C'est une bonne question !
A vrai dire, je ne me suis pas encore trop penché sur l'oral 2. Je travaille surtout, quand j'ai un peu de temps, l'oral 1 et le cours.
Pour l'oral 2, je pense que pas mal d'applications et de développements des leçons peuvent trouver une place. Ça fait autant d'exercices "prêts". Ensuite, on peut certainement mettre un exercice basique (mais pas simpliste) comme on en trouve dans quasiment tous les bouquins d'exercices. Après, ben c'est comme pour les leçons, du temps, du travail et une certaine dose de par cœur !
Mais il existe quantités ouvrages proposant des exercices corrigés, et de tous les niveaux. Voir les collections de Dunod (J'intègre, Les exercices incontournables...), Hachette (Hprépa, ...), Ellipse (Phare, annales, ...), Cassini (!), Bréal, etc. Sans compter que beaucoup de cours en proposent souvent aussi, de l'exercice-type à l'incontournable de concours à la limite programme.

Le problème que je vois est que si l'on se réfère aux rapports, les exigences semblent très élevées : il faut vraiment pouvoir justifier ses choix en fonction de divers critères, il ne faut pas plus d'un exercice-type-bateau-classique, avoir suffisamment d'exercices pour "balayer" l'énoncé du sujet (dixit le rapport), etc. Sans compter l'aspect info/algo !!

Ce concours est bien un challenge du point de vue de la préparation, avec tout ce qui est demandé. Mais vu que le nombre de leçons a tendance à diminuer au fil des ans, on peut se demander si le jury n'est pas en train d'essayer de calmer un peu le rythme. On peut rêver, non ? :-)

Par exemple, comme j'ai demandé sur un autre post, il y a des leçons et des exercices difficiles à trouver comme intégrales multiples en essayant de ne pas rester dans les classiques et Th des fonctions implicites. Des thèmes pas toujours évidents sans aller trop loin.