Préparer leçons agreg externe
Bonjour
Je suis en L3 de maths et je vise en premier l'agreg de maths (externe bien sûr).
J'aimerais dès à présent commencer à préparer quelques leçons des oraux de l'agrégation, qui me semblent atteignables à mon niveau.
Est-ce que vous auriez des conseils à me donner ?
Comment structurer les leçons ? Faire des fiches ? Se faire des cours sur papier ..?
Merci pour vos conseils.
Je suis en L3 de maths et je vise en premier l'agreg de maths (externe bien sûr).
J'aimerais dès à présent commencer à préparer quelques leçons des oraux de l'agrégation, qui me semblent atteignables à mon niveau.
Est-ce que vous auriez des conseils à me donner ?
Comment structurer les leçons ? Faire des fiches ? Se faire des cours sur papier ..?
Merci pour vos conseils.
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Réponses
Tu peux aussi te préparer une liste de développements multi-usages.
-- Schnoebelen, Philippe
J’ai un esprit synthétique donc je tiens les trois heures sans me louper.
À l’époque, je pondais environ deux pages et demie de leçon et deux développements (sans taper au dessus de mon niveau) mais évidemment, le problème est de défendre le truc.
-- Schnoebelen, Philippe
En revanche, commencer d'entrée à essayer de faire des leçons peut être un peu décourageant.
Il peut être plus simple de procéder dans l'autre sens: à chaque fois que tu vois un truc, demande toi dans quelles leçons ça aurait sa place.
Cela dit je me demande comment s'articule une leçon ? Pour le jour de l'agregation, il faut vraiment la strucutrer comme si on dispensait un cours, par exmple : 1. blabla 2. blublu .. etc ?
C'est vrai aussi que je dois revoir le cours (ou le redécouvrir !) vu que je ne fais plus de maths régulièrement depuis un bail, donc ça me prend du temps (revoir chaque démonstration par exemple). Mais je ne pense pas que ce soit le problème parce que lorsque je préparais le CAPES dans le milieu des années 90, je passais déjà énormément de temps à me demander comment introduire les notions, comment les présenter de façon "logique" ou rigoureuse, etc.
Par contre, je ne connais pas les notions de "leçon facile" et "leçon difficile". Il y a des sujets classiques (et donc qui rassurent parce qu'on croit les connaître : c'est essentiellement psychologique), et d'autres moins. Mais je pense que c'est un piège que de penser en termes de facilité/difficulté. Là-dessus encore, les rapports sont parlants (pour l'interne au moins) et expliquent régulièrement que des leçons moins classiques sont valorisées tandis que les autres sont sues par cœur par le jury et donc ne pardonnent pas (on finit par savoir où le candidat risque de "bugger" par exemple, alors que sur une leçon moins classique, le recul est moindre concernant le format de l'oral...).
Bon, ceci dit, je comprends bien ce que les candidats entendent par "leçon facile". Cependant, je pense que sur ce sujet, mon point de vue est biaisé puisque j'ambitionne de préparer l'intégralité des leçons (surtout les moins classiques, et même celles qui ne sont plus au programme !), et ma "stratégie" de les choisir si jamais un jour je suis à l'oral...
Ça te permettra de voir un peu ce qui est proposé (c'est varié), et le niveau moyen.
Et sinon, n'hésite pas à aller assister aux futurs oraux pour voir comment ça se passe (et assez souvent comment ça se passe mal).
Et c’est vrai que j’ai dit trois heures parce que j’avais déjà un an de préparation des écrits derrière moi pour me lancer dans celle des oraux.
-- Schnoebelen, Philippe
Quand j'ai débarqué en licence, le début d'année me semblait plus que poussif, alors j'allais assister à des cours de maîtrise (analyse fonctionnelle) ou bien je prenais Brézis et j'apprenais le théorème de Hahn-Banach... Pour dire que si ça te fait plaisir, il n'y a vraiment pas de problème à aller fouiller dans toute la littérature que contient ta bibliothèque, et au contraire d'ailleurs car cet aspect "culture mathématiques" fait partie de ce qui est attendu dans ces concours (CAPES/agrégations...).
N'hésite pas aussi à aller voir des articles de recherche (au moins en français) dans les revues, ou assister à des exposés de chercheurs lors de séminaires (on arrive toujours à piger deux trois trucs ou à suivre plus ou moins là où on veut en venir). Se confronter à ce qui est très compliqué permet de mieux situer le niveau où l'on est et rend plus facile ce que l'on étudie à son niveau. (Sur le long terme, bien sûr, pas du jour au lendemain...)
Faire des écrits t’entraîne pour les écrits, te fait revoir et te force à comprendre le cheminement de certains cours que tu as suivi et ça te donne une bonne culture générale (mathématique). C'est important la culture, ce n'est pas ce qui te fait progresser le plus vite mais sur le long terme c'est un avantage indéniable.
Si j'ai bien compris pour chaque leçons on doit proposer deux développements ?
-- Schnoebelen, Philippe