Différences privé-public

Suffit d'aller faire un tour dans un collège bien pourri de ZEP pour comprendre.

Je rejoint Kioups, je suis dans l'enseignement catholique et je suis loin d'être catholique.

Personnellement j'ai choisi le privé essentiellement pour rester dans ma région...

Après c'est sûr que Bobino a bien cité les désavantages, on peut également rajouter les seuils plus élevé au concours (actuellement ça n'a pas toujours été le cas).

Je suis persuadé que la plupart des professeurs qui choisissent le privé ne font que fuir les établissement dits "difficiles", en REP ou REP+, dans les quartiers ou villes dits pudiquement "de mixité sociale". Moi j'y suis et j'envisage sérieusement d'aller dans le privé. Le public "difficile" et le privé, ce n'est tout simplement pas le même monde.

@ sinusix
Quelqu'un peut-il expliquer pourquoi certaines choses doivent être désignées par des termes entre guillemets ?
Bonne journée.
Fr. Ch.
[small]Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde[/small].

Je précise que sur le fond je suis d'accord avec Sinusix, et j'approuve les professeurs, et les parents d'élèves, qui fuient ces établissements par tous les moyens. Et j'espère qu'il y arrivera.
C'était juste une question pour qu'on essaie de cerner le problème.
Zeitnot a la réponse, c'est bien. Moi j'ai des doutes.
Fr. Ch.

@curiosity
Pour obtenir un poste en CPGE privée sous contrat l'avis de l'IG n'est pas négociable ;-)

@vincent83 : tu veux dire que pour le privé sous contrat ça se passe exactement comme pour le public (mouvement, CAP, etc.) ou bien simplement que l'IG a un droit de veto ?
Et pour le privé hors contrat, on fait "ce que l'on veut" ?

@curiosity: pour le privé sous contrat le chef d'établissement a le dernier mot en théorie mais il ne s'opposera jamais dans les faits à l'IG, les conséquences en cas de soucis (prof à remplacer par exemple) sont trop graves ;-) Et de mémoire il faut évidemment l'aval de l'IG, qui n'hésite pas à "forcer" le placement de ses candidats dans des CPGEs privées sous contrat, parfois contre l'avis du CDE. Enfin tout cela est feutré, disons que c'est un subtil rapport de force et de bonne entente...

pour le privé hors contrat à priori on fait ce que l'on veut!

Merci pour ces détails. Cela confirme comment je voyais les choses. Disons donc que rien n'est impossible en théorie. Pour la pratique, j'attendrai de voir si jamais un jour je passe le concours !

PG,

J'avoue avoir peu de considération pour ceux qui n'accordent pas leur action et leur pensée et font passer pour "contradiction assumée" ce qui n'est, au fond, qu'un opportunisme éhonté. Je prends toutefois le temps de formuler une petite réponse à vos propos, qui sont de nature politique. L'obsession, chez les personnes comme vous, c'est la sempiternelle lutte des classes - ici laïc contre confessionnel - et la réponse collectiviste comme seul remède. Votre combat contre l'enseignement privé est d'arrière-garde.

Mortifière pour l'enseignement public, dites-vous? Ne pensez-vous pas au contraire qu'il gagnerait plutôt à observer et étudier, à défaut de combattre à toute heure et en tout lieu, les modestes initiatives pédagogiques que les établissements privés (hors contrat principalement) proposent dans le but d'offrir aux élèves une instruction que l'Etat a définitivement renoncé à proposer.
Oui, il est certain que la concurrence éducative est mortifère pour l'éducation nationale dans version politique actuelle. La mise en place d'un chèque-éducation qui permettrait aux parents de choisir librement, selon le droit naturel, l'éducation de leurs enfants le prouverait en quelques années.

Je vous offer ce délicieux propos de Frédéric Bastiat, économiste libéral français du XIXème siècle, trop peu connu en France et pour cause!

"Je voudrais qu’on fondât un prix, non de cinq cents francs, mais d’un million, avec couronnes, croix et rubans, en faveur de celui qui donnerait une bonne, simple et intelligible définition de ce mot : l’État. Quel immense service ne rendrait-il pas à la société! L’État ! Qu’est-ce? où est-il? que fait-i ? que devrait-il faire?
Tout ce que nous en savons, c’est que c’est un personnage mystérieux, et assurément le plus sollicité, le plus tourmenté, le plus affairé, le plus conseillé, le plus accusé, le plus invoqué et le plus provoqué qu’il y ait au monde.
Car, Monsieur, je n’ai pas l’honneur de vous connaître, mais je gage dix contre un que depuis six mois vous faites des utopies; et si vous en faites, je gage dix contre un que vous chargez l’État de les réaliser."

Le reste se lit comme on boit un nectar: http://bastiat.org/fr/l_Etat.html

« Tous les monopoles sont détestables, mais le pire de tous, c’est le monopole de l’enseignement. »

cb

Pour ma part, si je vais un jour dans le privé (sous, hors, à côté du contrat), ce sera effectivement par pur opportunisme, mais il n'y aura aucune honte derrière tout ça ;-).

chbet écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1542114,1543180#msg-1543180
[Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]

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A propos, qu'aurait pensé Bastiat de l'enseignement privé sous contrat tel qu'on le connaît en France ?

Je vais faire court. En reconversion tardive, j'ai fait un remplacement dans le public dans un collège difficile du XXème arrondissement (donc pas le pire du pire non plus). J'ai cru qu'ils auraient ma peau.

J'ai ensuite fait un remplacement dans un collège privé sous contrat laïc, et j'ai passé le CAFEP dans la foulée. Question de survie.