Stratégie reconversion ingénieur vers prof

Bonjour,

Merci à ce forum et à tous ses intervenants: c'est une mine d'informations!

J'ai une dizaine d'année d'expérience professionnelle dans le privé et pour un ensemble de raisons j'étudie la possibilité à me reconvertir comme prof de mathématique dans le privé. (la première est que ce métier m'attire depuis longtemps, je ne pense pas avoir une vision "romantique" du métier qui serait "transmettre une passion à des élèves intéressés" mais plutot réaliste (= des élèves peu motivés qu'il faut savoir cadrer)

Je suis ingénieur (sup/spé puis école bien classée), voici les différents constats que je fais:
- salaire de prof débutant très bas => forte perte de revenu pour moi (>50%)
- de ce que j'ai lu (annales épreuves, forums..) le capes semble jouable tout en travaillant, l'agrégation impossible sans une grosse préparation d'au moins 1 année pour revenir à mon niveau de la belle époque
- je souhaite enseigner dans le privé sous contrat

Je suis désolé, à partir de là je vais parler que de sous car étant marié avec plusieurs enfants.. la baisse du niveau de vie qui resulterait de ce choix n'impacterait pas que moi.. (encore désolé si certains sont choqués par les lignes qui suivent)


Que pensez-vous de la "stratégie" suivante?
1. Inscription au CAFEP 3ème voie (déjà fait) pour viser la reprise de 3 années d'ancienneté
2. Passage du CAFEP tout en continuant à travailler (avec les révisions qu'il faudra faire...)
3. Une fois l'admissibilité connue, négocier une rupture conventionnelle avec mon employeur
4. Inscription Pole Emploi ==> début des indémnités "ARE" pour 2 ans
http://www.pole-emploi.fr/candidat/l-allocation-d-aide-au-retour-a-l-emploi-are--@/index.jspz?id=77160
5. quelques semaines/mois aprés, succès aux oraux (on espère..), les indemnités ARE deviennent "un complément ARE en reprise d'activité", la durée d'indemnisation s'allonge*
6. Début de carrière enseignant avec prise en compte 3 ans ancienneté + cumul d'une partie de l'ARE qui amortie en partie la baisse de revenus

(*) cf. nouveauté cumul temps plein + allocation chomage lorsque baisse salaire
http://www.pole-emploi.fr/candidat/l-allocation-d-aide-au-retour-a-l-emploi-are--@/index.jspz?id=77160
Ici le truc chouette, - SI j'ai bien compris - c'est que en gros si Pole Emploi verse 2 ans d'allocations à qqun qui n'a pas d'emploi, il verse à qqun qui trouverait un job beaucoup moins payé (ici prof, disons -50%) la même somme via un "complément d'ARE" mais étalé sur une période plus longue. In-fine Pole Emploi verse le même cumul [2 ans] x [ARE] = [ X ans] x [Complément ARE] avec [complément ARE] + nouveau salaire < 70% x ancien salaire
==> ainsi dans mon cas, avec une baisse de 50% de salaire l'allocation serait versé 2 fois plus longtemps donc en gros 4 ans

7. Révision aggrég externe à fond pendant 1 an et.. succès (bon ok, peut etre au bout de 1 ou plusieurs tentatives)
L'idée serait de passer sur une grille agrégé avec un peu d'ancienneté avant que le complément de pole emploi disparaisse

Ainsi, en suposant la réussite du CAFEP, le succès de la négo d'une rupture conventionnelle et la succès à l'agreg dans les 3 ans qui suivent (ça fait pas mal de si!!):
- je quitte mon emploi actuel et devient prof CAFEP avec reprise 3 ans ancienneté
- pendant 4 ans je cumul mon salaire de certifié et un complément Pole Emploi => ~80% de mon salaire actuelle
- je passe l'agreg en ayant 7 ans d'ancienneté (je sais pas à combien ça ferait sur la grille..), ça amorti un peu la transition salaire actuel/ salaire prof..


Cela vous parait-il totalement débile? Certains ont eu des trajectoires similaires?

Merci pour ceux qui m'ont lu ;-)

ps: désolé pour les fautes.. je ne serais jamais prof de français

Réponses

  • Covfefe a écrit:
    Je suis désolé, à partir de là je vais parler que de sous car étant marié avec plusieurs enfants.. la baisse du niveau de vie qui résulterait de ce choix n'impacterait pas que moi.. (encore désolé si certains sont choqués par les lignes qui suivent)

    Cela vous parait-il totalement débile?

    Cela ne me semble pas débile du tout. Tu es adulte et tu sais ce que tu as à faire......
    J'avoue tout de même être surpris par le nombre d'ingénieurs qui envisage une reconversion chez EDNAT.....

    Voici quelques remarques de bon sens:

    1)Le niveau du CAPES est devenu très très bas......Tu devrais pouvoir l'obtenir sans gros efforts.....

    2)Il serait peut-être plus gratifiant pour toi de tenter l'agrégation (travailler moins pour gagner plus....). De nombreux ingénieurs l'on tentée et l'ont brillamment réussie !!!! (voir le club des M' par exemple). Si tu avais un bon niveau en sup et en spé, une préparation honnête devrait te donner de sérieuses chances de réussite.

    3)Il faut que tu saches où tu mets les pieds si tu envisages de travailler chez EDNAT.....En venant du monde de l'entreprise, tu risques d'avoir un choc....
    Chez EDNAT, le conformisme et la soumission aux diktats des IPR et des pédagogos sont de mise....

    4)Enfin, tu risques de te retrouver dans un collège d'une zone de non droit ou dans un lycée poubelle dans lequel tu devras enseigner à tes élèves de 1ère S
    comment calculer -8+3 ou comment simplifier 4/2.... En TS, certains élèves croient que la solution de l'équation ln x =3 est 3/ln......

    Bon courage à toi et réfléchis bien avant de faire ton choix.....Je te préviens: en entrant chez EDNAT, tu risque d'être déçu car ce que tu auras à enseigner aura très peu de choses à voir avec des vraies mathématiques.
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Merci pour votre retour
  • C'est amusant : je suis prof dans le secondaire, agrégé et docteur... et si je n'avais pas de contrainte financière, je reprendrais mes études et je ferais 2 années de master de maths appliquées pour devenir... ingénieur.
    Bref, le contraire exact de ce que tu t'apprêtes à faire !
  • "L'herbe est toujours plus verte ailleurs" :-)
  • Covfefe : en plus, fais attention, des réformes des assurances chômage sont prévues pour l'an prochain sauf erreur et leur contenu exact est inconnu.
  • Covfefe écrivait:

    > 7. Révision aggrég externe à fond pendant 1 an
    > et.. succès (bon ok, peut etre au bout de 1 ou
    > plusieurs tentatives)


    Bonjour
    Tu abordes un point pour lequel je n'ai jamais trouvé de réponse très claire.
    En passant le Cafep, tu seras dans le privé, et si tu réussis l'agreg externe dans la foulée, qui est un concours du public, que deviendras-tu? Muté dans le public (loin) ? Conservé dans ton statut d'enseignant du privé?
    On me dira qu'il "suffit" d'attendre d'avoir assez d'années pour passer l'interne. Certes,mais plus tôt on est riche...!

    Pour le reste, ta stratégie est réaliste. Plusieurs de mes connaissances sont d'ailleurs dans ce schéma.
  • Merci.
    Pour le combo cafep puis agreg externe tout en restant dans le privé, le seul élément que j'ai est ce témoignage sur un autre forum:

    http://www.neoprofs.org/t102453-passage-cafep-prive-agreg-externe

    le Mar 7 Juin 2016 - 6:20
    par gemshorn
    Jubfip a écrit:
    Bonjour à tous,

    Actuellement en poste dans le prive (maître auxiliaire-> contractuel), j'envisage de passer le Cafef privé l'année prochaine pour être titulaire.
    Dans l'hypothèse où je réussis le concours, je me pose deux questions:

    1) Si je décide en tant que certifié du privé de passer ensuite l'agrégation externe publique: mon expérience et les échelons acquis seront-ils pris en compte ou bien repartirai-je de l'échelon O des agrégés du public?

    2) Avec 5 années d'expérience en tant que certifié privé, aurai-je le droit de passer l'agrégation interne du public ou seulement l'agrégation interne du privé?
    (et le certifié public avec les années requises a-t-il le droit de passer l'agrégation interne du privé??? )heu

    D'avance merci à ceux qui pourront éclairer ma lanterne! cheers
    Je suis maître du privé depuis une vingtaine d'années et j'ai passé le CAFEP puis l'agrégation externe publique (il n'y a de toute façon pas d'agrégation externe du privé). Pour répondre à vos questions :

    1. Passez et réussissez le CAFEP. Faites votre année de stage afin d'obtenir un contrat définitif ou provisoire (condition pour rester dans le privé après réussite à l'agrégation externe). Avec le CAFEP en poche, vous ne serez pas stricto sensu "titulaire" car vous ne serez pas fonctionnaire. Vous aurez un contrat définitif d'enseignement qui vous donne priorité sur les maîtres auxiliaires, vous permet de rester sur votre service d'enseignement (à distinguer d'un "poste", notion applicable à l'enseignement public) tant que les heures existent.

    [Après trois années en tant que maître auxiliaire, vous pouvez aussi passer le CAER-PC (= CAPES interne), pour le cas où vous ne réussiriez pas le CAFEP, puis, si vous le souhaitez, tenter l'agrégation externe publique ou au bout de 5 années, le CAER-PA, agrégation interne du privé]

    2. Une fois votre contrat obtenu, passez et réussissez l'agrégation externe. Au moment de la publication des résultats, choisissez l'option "maintien dans l'enseignement privé" afin de faire votre stage d'agrégation dans votre établissement et de pouvoir y rester ensuite.

    3. Le reclassement tiendra compte de votre ancienneté dans l'enseignement (que ce soit pour le CAFEP ou l'agrégation externe) avec éventuellement des "coefficients réducteurs d'ancienneté" (peut-être 6 mois), c'est valable pour tout professeur qui change de corps ou d'échelle de rémunération.

    4. Après cinq années d'exercice, si vous avez réussi le CAFEP et que vous enseignez dans le privé, vous ne pourrez passer que le CAER-PA (= agrégation interne du privé) ou bien sûr tenter l'agrégation externe autant de fois que vous le souhaitez. Pour passer l'agrégation interne du public, il faudrait que vous soyez professeur dans le public.

    5. Le certifié public n'a pas le droit de passer le CAER-PA (agrégation interne du privé), ce concours d'accès à une échelle de rémunération n'est accessible qu'aux maîtres sous contrat du privé.

    6. Dernier point, en réussissant l'agrégation externe publique et en optant pour votre maintien dans l'enseignement privé, vous ne serez pas fonctionnaire, vous en serez pas "maître du public nommé dans le privé", vous demeurerez maître du privé, agent non titulaire de l'Etat, contractuel de droit public, payé sur une échelle de rémunération d'agrégés. MAIS, comme vous aurez passé un concours de recrutement de fonctionnaires, vous aurez la possibilité de vous porter candidat sur des services de PRAG dans l'Enseignement supérieur (si vous le souhaitez) et, dans ce cas, l'affectation ne sera prononcée qu'après titularisation dans la fonction publique (un imprimé spécial existe).

    J'espère que ma réponse est complète et vous satisfait.
  • oui, j'étais egalement tombé sur ce témoignage qui semble étayé et solide, mais mon syndicat n'a jamais réussi à me sortir un texte officiel qui le confirme !
  • Pour être agrégé dans le privé, 2 solutions :
    - être validé du cafep et passer l'agrégation externe au moins en T1 (l'année qui suit le stage validé)
    - avoir 5 ans d'ancienneté (suppléant ou stagiaire+titulaire) et passer l'interne. Attention, la reprise d'ancienneté du 3ème concours ne semble pas compter.
    J'ai connu le même genre de problématique mais malheureusement, être en poste et réviser l'agrégation ne sont pas compatibles.
    Si j'avais su, j'aurais pris une année de plus et j'aurais révisé l'agrégation AVANT le stage cafep, au chômage...
    Bonne chance.
  • Hello

    Ancien ingénieur, je suis allé dans le privé sous contrat, passé le cafep et pendant l'année de stage j'ai passé l'agrégation externe que j'ai aussi réussi. J'ai pu rester dans le privé sous contrat car j'étais déjà un poste dans le privé. Je n'avais pas 5 ans d'ancienneté mais j'avais trouvé une circulaire précisant qu'on pouvait rester dans le privé à condition d'envoyer un courrier au rectorat avant une certaine date
    Le seul inconvénient lorsqu'on fait l'année de stage agreg externe dans le privé est qu'on reste maître du privé et qu'on n'est plus fonctionnaire
  • shmi écrivait:
    >Je n'avais pas 5 ans d'ancienneté mais
    > j'avais trouvé une circulaire précisant qu'on
    > pouvait rester dans le privé à condition
    > d'envoyer un courrier au rectorat avant une
    > certaine date

    Bonsoir
    Intéressant, et aurais-tu une trace de cette circulaire, ou une référence stp?
    Ton exemple prouve en tout cas que c'est faisable!
  • Ce que j'avais trouvé en 2015 :

    Nous attirons votre attention sur la situation des maîtres contractuels ou agréés admissibles à un concours de l'agrégation
    du public. La note de service n°2015-064 du 9 avril 2015 précise que les enseignants qui détiennent au moment de leur inscription
    au concours un contrat/agrément provisoire ou définitif peuvent demander leur maintien dans l'enseignement privé. Ils devront exercer
    à la rentrée scolaire dans un établissement d'enseignement privé sous contrat d'association avec l’État dans lequel ils pourront subir les
    épreuves sanctionnant l'année probatoire dans les classes de niveau correspondant au concours de l'agrégation.
    Ils saisissent cette option sur SIAL et font figurer en vœu unique l'académie du lieu d'affectation prévue à la rentrée scolaire. Parallèlement
    à cette saisie, ils envoient un courrier à la DGRH B2-2, dans lequel ils optent pour l'enseignement privé, ils joignent une copie de leur
    contrat/agrément ainsi qu'une attestation d'emploi dans la discipline ou option du concours établie par leur chef d'établissement au titre
    de l'année scolaire en cours. Ces éléments doivent être impérativement envoyés pour le 19 juin 2015 au plus tard à la DGRH B2/2, ainsi
    qu'une copie au chef de la division des établissements privés du Rectorat de Paris.

    Attention cette possibilité de maintien dans le privé n'est pas offerte aux :
    - lauréats du concours externe de l'agrégation inscrits également au CAER de l'agrégation
    - lauréats du concours interne du public
    - lauréats du concours externe de l'agrégation exerçant en délégation rectorale dans un établissement d'enseignement
    privé, c'est à dire sans contrat provisoire ou définitif, au moment de leur inscription au concours
  • Bonjour covefefe
    Je suis actuellement dans la même situation que toi avec 15 ans d'expérience dans le privé en tant qu ingénieur et depuis 8 ans Manager. Je souhaiterais me reconvertir en tant que prof de physique chimie et me préparer à passer le CAPES de phy-chimie. J ai donc 2 questions à te soumettre :
    1- Est-ce que ta stratégie pour ne pas perdre trop de salaire a fonctionné ?
    2- Pour garder son ancienneté acquise dans l'entreprise, est-on obligé de ne passer que le 3eme concours et pas l'externe ?
    Merci.
  • Penses-tu que devenir prof de maths mérite ce parcours de combattant ? Ne risques-tu pas d'être déçu au bout du chemin ?
  • Bonjour

    Le souci principal dans ce genre de reconversion c'est la charge de travail.
    Tu vas passer d'un métier structuré avec une charge de travail bien définie à un métier où l'on bosse du soir au matin et du matin au soir, 12h par jour, 7 jours sur 7...
    (si on prend la peine de faire son métier convenablement)
    Et pour un salaire moindre.
    C'est là que ça coince.
    Travailler beaucoup plus pour gagner moins, c'est compliqué à assumer psychologiquement.
    Pour soi-même et pour son entourage.
    Par contre il y a aura la sécurité de l'emploi. C'est le seul bénéfice. Et, par les temps qui courent il est clair que c'est un bénéfice précieux.
    Donc ça mérite une réflexion profonde avant de s'y lancer.
    Mais visiblement la réflexion a été bien engagée.
  • Sad but true !
    Une des plus grandes surprises pour moi (et pas des meilleures !) lors de ma reconversion. Voilà un sujet peu abordé il me semble : la charge de travail démente de ce métier, qui tient pour beaucoup à la fonte des horaires de maths par classe depuis une trentaine d'années, et à son corollaire, l'inflation du nombre de classes par prof (pour ma part : 5 niveaux pour 15 h hebdo...).
    Bref, mieux vaut peser le pour et le contre à tête reposée.
  • 5 niveaux pour 15 h, c'est franchement pas de bol quand même...
  • C'est vrai, mais ça me permet d'avoir les futures ex-spés maths en S et en ES, qui sont généralement plutôt agréables malgré leurs horaires ridicules (3h30 en tout). Reste à compléter avec une 1ère et du collège (je suis dans un collège-lycée).
  • kholles écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1549496,1745086#msg-1745086
    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]

    Tu te ferais huer en des lieux que je ne citerai pas. "Recycle tes cours des années précédentes !" Le fait de devoir changer régulièrement (TZRiat) n'en émeut que très peu. Quant à parler de conscience professionnelle...
  • En effet. Je connais ces huées :-)

    Tout dépend de la façon dont on prend en compte cette conscience professionnelle.
    Mais curieusement, avec l'expérience des années, on s'aperçoit que les gens qui réutilisent les mêmes cours sans rien changer ont une très haute opinion du contenu qu'ils proposent. Ils sont même persuadés de faire du très bon boulot. Sans aucun doute possible. Alors qu'en réalité.....
    Ce sont systématiquement les gens qui (comme par hasard) ont le temps de faire plein d'heures sup, d'heures de colle, de cours à la fac etc etc... et qui donc ont un salaire triple de celui qui a une conscience professionnelle plus pointue et qui propose un travail de qualité à ses élèves.

    Quoiqu'il en soit, ces discussions sont stériles.
    Les gens qui bossent peu (et mal) ont toujours une foule d'arguments (qu'ils estiment justifiés et non critiquables ) pour défendre leur façon de faire.
    Et ils ont toujours raison.
    Et les inspecteurs vont toujours dans leur sens, puisque les inspecteurs sus-nommés sont issus du même moule (on ne peut pas prétendre à devenir inspecteur sans avoir cet état d'esprit-là)
    Donc ces gens sont intouchables et "intouchés".

    Donc, pour conclure et pour revenir à la discussion :
    Si tu as le souci du travail bien fait et une conscience professionnelle aiguë, je te conseillerais de rester dans le privé. Tu feras moins d'heure et, tu seras payé plus (ie : à ta juste valeur).
    Sinon tu peux envisager de te reconvertir dans l'éducation nationale avec sérénité.
  • Bonsoir,

    entre ne rien changer et tout refaire "ex nilho" tous les ans, il y a quand même de la marge non ? Quand à tripler son salaire, à moins d'avoir une dizaine d'heures sup, une dizaine d'heures de colles et une dizaine d'heure de td, je ne vois pas trop comment faire ;-)

    Et de toute façon, les profs c'est comme les chasseurs, il y a les bons profs et les mauvais profs......;-)

    Bonne soirée.

    F.
  • Les chasseurs c'est comme les citations latines : il y a les bonnes citations et les mauvaises citations..............;-)
  • Ex nihilo...effectivement ;-)
  • Discussion stérile.

    Un chasseur dirait : " parler c'est bien joli , mais ce ne sont que des paroles"

    À bon entendeur...

    Moi je quitte le site

    Portez-vous bien.

    (je ne me fais aucun souci pour ça ;-)(:P):-X:-D )
  • Hello,
    J'ai parcouru ce chemin Ingé -> Prof, par conviction sur des engagements de service public.
    Je confirme les dires de "Kholles" et "Ramon Mercader", en particulier sur le concept de diktat, et je doute que les choses s'arrangent sous Blanquer.
    Lasse des conditions (travailler 7j/7 - si souci du travail bien fait - tout en étant piétiné, des politiques d'économie financière impactant sans détour les conditions d'enseignement), j'ai finalement parcouru il y a 5 mois le chemin contraire : prof -> ingé.
    Si tu arrives à caser dans tes projets une expérience de contractuel, cela te permettra sans nul doute de jauger par toi-même. Il m'aurait peut-être fallu commencer par là, quoique la reprise d'études/concours était une franche bouffée d'oxygène absolument plaisante.
    Bon courage.
  • Merci Liz de ton témoignage.

    Cordialement.
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