Corrigé des sujets d'agreg

Réponses

• kioups

  November 2017

  Ce ne sont pas les mêmes jurys.
• talal

  November 2017

  Bonjour,
  
  que réclames-tu? Que le rapport de l'externe cesse de les contenir ou que celui de l'interne se mette à les contenir?
  
  Sinon, remarque: les corrigés sont quasiment inutiles, voir même très malsains si tu veux progresser. Il ne faut jamais aller voir le corriger, sauf si au bout de beaucoup de semaines, tu as envie d'avoir enfin la chute de l'histoire.
  
  Bien évidemment, ça ne s'applique que pour les questions que tu comprends et dont tu n'as pas encore trouvé seul la solution, mais pour les autres (vocabulaire qui te manque), il doit bien être possible de trouver des procédés pour se documenter qui ne passent pas par la lecture des corrigés?
  
  Bonne soirée,
  Talal
• Zimbabou

  November 2017

  Au contraire, Talal, le fait d'avoir les corrigés permet, selon moi, de progresser fortement. Preuve en est d'ailleurs, par exemple, les nombreux corrigés par exemple des concours des écoles d'ingénieurs que l'on trouve sur un site de profs de prépa. Ces profs ont su faire la part des choses entre des étudiants qui pourraient tout pomper et rien piger, et l'autre qui profiteraient à fond de ces corrections pour approfondir des points où ils n'auraient jamais aboutis seul.
  
  Donc oui, si les corrigés étaient fournis, je trouverais cela très constructif.
• math2

  November 2017

  La problématique de la prépa et de l'agrégation n'est pas tout à fait la même.
  
  En prépa il y a un aspect bachotage assez conséquent, surtout à l'écrit, avec des thématiques fortement récurrentes (même les sujets d'ENS portent sur des trucs "classiques", l'année où je les ai passées tu avais le théorème de Carathéodory, le seul concours où les sujets n'étaient pas trop "bachotables" c'était l'ENSAE avec du système dynamique sur le tore par exemple !).
  
  
  Au niveau des agrégations, les thématiques sont plus vastes, et on est en droit d'estimer, surtout pour l'interne, que les candidats aient acquis une certaine maturité.
  
  Bachoter le sujet de 2017 n'a pas de sens pour préparer celui de 2018 (alors qu'en spé ça a du sens).
  
  J'en sais quelque chose, y compris en tant qu'ancien candidat, ayant toujours été conceptuellement opposé au bachotage bête et méchant, je n'ai pas été admissible à beaucoup de concours en prépa (mais reçus à tous ceux où j'ai été admissible), mais l'agrégation moins bachotage j'ai été reçu dans les premiers 5%.
  
  La lecture du rapport a beaucoup plus d'intérêt que de savoir comment on pourrait résoudre la question 18, sachant qu'il y a en plus souvent plusieurs pistes possibles. Pour l'interne, celui de 2016 épreuve 2 notamment (et pas que) est TRES détaillé. Et cela est vraiment plus utile que de résoudre une question que tu as une chance sur 100.000 de retrouver ...
• Balix

  November 2017

  Je ne suis pas d'accord avec ça.
  Surtout pour l'interne , nombre de candidats ont quitté les études depuis plus de 10 ans, et n'ont plus tous les réflexes qu'ils avaient, au niveau de la rédaction et de la rigueur (surtout s'ils ont fait 10 ans en collège...), voir un corrigé bien rédigé permet de se réajuster sur les exigences.
  Et puis, certaines tournures de démonstrations sont classiques et peuvent se retrouver régulièrement, donc après avoir buché le sujet , comment on faisait une question, ou voir une autre démonstration plus rapide/efficace, ça me parait aussi une bonne chose.
  En passant l'interne sans suivre de prépa ni le cned, c'est avancer à l'aveugle sur ces exigences qui m'a le plus gêné, j'ai souvent hésité sur ce qu'on pouvait démontrer "vite" et sur ce qu'il fallait développer, voir un corrigé m'aurait bien aidé à trancher.
• Chalk

  November 2017

  Les corrigés ont un gros avantage selon moi, on voit à quoi ressemble une rédaction concise mais efficace. Ça m'arrive d'avoir la solution d'une question avec la même idée que le corrigé, mais je me rends compte que ma rédaction est inutilement longue ou lourde. Les corrigés de l'agreg font preuve d'une grande maîtrise de la rédaction, indépendamment des arguments clefs des solutions.
• roumegaire

  November 2017

  Je rejoins Balix et skyffer, il est difficile de placer la barre de la rédaction attendue (ou même simplement acceptée) à l'aveugle. C'est un problème par exemple au CAPES où les premières questions sont assez surprenantes. En somme, cela revient à savoir quels résultats sont clairement admis et quels autres ne le sont pas (sachant qu'on ne va pas réinventer la roue lors du concours). Un corrigé officiel est inégalable pour pouvoir se positionner (surtout si on n'a pas accès à une prépa agreg pour avoir des écrits corrigés).
• Dom

  November 2017

  C'est assez vrai, mais sans avoir en tête l'année où c'était flagrant, à l'agreg. interne, le correcteur n'avait pas vraiment joué le jeu de rédiger avec les connaissances de l'agrégatif.
  Cela me fait penser, avec le recul, aux bouquins X-ENS où un "donc" peut cacher bien des choses non triviales (pour lecteur que je suis en tout cas).
  
  Aussi, certains sujets ont accepté selon l'année des dessins comme preuves et d'autres posaient des questions dont, en effet, le candidat ne savait pas de quoi partir. Je me souviens notamment d'un sujet récent (moins de 10 ans) où on voulait démontrer des choses, dès les premières questions, sur l'exponentielle de matrice...
  
  Mais la correction des rapports du jury reste indéniablement un indicateur, bien entendu.
• math2

  November 2017

  Des corrections se trouvent je crois dans la RMS, souvent fait par des profs de prépa, parfois même par l'auteur du sujet, donc des personnes qui ont des qualifications pour faire un corrigé comme le ferait le jury de l'agrég.
  
  Dans le rapport on trouvera des informations au moins aussi intéressantes de mon point de vue ...
  
  Et être abonné à la RMS (à défaut d'avoir accès à une BU qui y serait abonnée) me paraît une idée raisonnable lorsqu'on prépare un tel concours, au moins pour sa partie "taupinale".