Nombre de postes 2018

Je ne sais pas si c'est l'info est déjà passée. (Je ne crois pas, désolé pour la redite, sinon.)
http://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid98774/postes-agregation-session-2017.html
http://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid98493/postes-capes-session-2017.html
Pour ceux qui sont intéressés.
Cordialement.
Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.

Réponses

  • Pour l'agrégation, le nombre de places au concours est de 381 (16 pour le concours spécial), l'année dernière c'était 457 (15 pour le concours spécial) mais il n'y avait eu que 305 admis (10 pour le concours spécial) donc ça ne devrait pas changer grand chose...
  • C'est encore trop. 200 postes suffisent.
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Idem pour le CAPES : passage de 1440 postes à 1183, et 1066 postes pourvus en 2017.
  • NicolasM a écrit:
    1066 postes pourvus en 2017

    C'est Hastingsnien !

    Devenir renseignant? X:-(
  • Ce n'est pas en diminuant le nombre de postes à l'agrégation qu'on va attirer de nouveaux profs... Il y a plein de gens pas mauvais en maths qui veulent bien faire prof dans les conditions d'agrégés mais qui refuseront de passer le capes.
  • Après comme 381 et 1183 s'approchent bien plus qu'avant des nombres de postes réellement pourvus, ça peut être une tentation pour le jury de pourvoir tous les postes.
  • Héhéhé a écrit:
    Il y a plein de gens pas mauvais en maths qui veulent bien faire prof dans les conditions d'agrégés mais qui refuseront de passer le capes.

    "Ne pas être mauvais en maths" ne me paraît pas suffisant pour mériter d'être reçu à l'agrégation....et s'il y en a plein, c'est qu'il y en a trop.....
    Il ne faut pas encore abaisser le niveau.....la situation est déjà assez catastrophique comme cela.
    Liberté, égalité, choucroute.
  • C'est encore trop. 200 postes suffisent.

    Moi je dis 90 (80 normaliens plus quelques autres) :-P
    "Ne pas être mauvais en maths" ne me paraît pas suffisant

    C'est surtout une expression pour bien rappeler que beaucoup d'étudiants préfèrent ne pas aller vers l'enseignement malgré leurs qualités.
    s'il y en a plein, c'est qu'il y en a trop.....

    Il y a plein de gens bons en math qui n'en font pas(plus), regarde du coté de l'X il y en a plein qui ont fini patron...
  • Soleil_Vert a écrit:
    regarde du coté de l'X il y en a plein qui ont fini patron...

    Ben oui, L'X, c'est devenu l'école polytechnique de management. Une école concurrente de HEC.
    Quand tu sors de l'X maintenant tu deviens patron ou politicien professionnel. :-D
  • Ha oui tiens, DSK à fait du X ?

    (pardon, l'apéro, c'est sacré...je sors...burp)
  • C'est encore trop. 200 postes suffisent.
    Moi je dis 90 (80 normaliens plus quelques autres)
    :-P

    Entre les deux, 145, cela paraît raisonnable. Le fait est que désormais tous les postes ne sont pas pourvus, le "concours" devient donc un examen où il y a autant de candidats que d'étudiants présents (ENS inclus) aux épreuves écrites. Et présent aux épreuves écrites ne veut pas dire bien préparé. De fait, la majorité des candidats sont des profs, et c'est contraire à l’appellation "externe". Ce n'est pas sérieux, même si les notes restent relatives, le fait que la "barre" d'admissibilité soit à 5/20 et celle d'admission à 8,2/20 est significatif de la baisse du niveau, engendrée mécaniquement par la diminution de 65 % (!!) d'étudiants inscrits en moins de 10 ans.

    J'ai vu de mes propres yeux il y a 5 ans, à l'époque où il y avait 308 places, un candidat dont j'ai retenu le nom, passer sur la leçon "Extensions de corps" et ne pas avoir su définir la notion, présenter un vague "développement" qui a duré 5 minutes, et en tout et pour tout a fait l'exercice suivant "déterminer le polynôme minimal de $\sqrt{2}+\sqrt{3}$". Bref, en maths spé j'aurais déjà fait au moins aussi bien. Il a surement eu une très mauvaise note, mais a quand même été admis (certes dans les derniers). Même s'il était surement orienté analyse, cela m'avait choqué. Et la situation s'est empirée depuis.

    Il est urgent de redonner à l'agrégation ses lettres de noblesses sous peine de disparition. Si être agrégé n'est plus une garantie, les "bonifications" accordées aux agrégés vont aller en diminuant, et c'est aussi pour cela que pour enseigner en CPGE, une thèse en plus offre des garanties aux yeux de l'Inspection Générale.
  • Et quand vont-ils fusionner les deux concours?
    Sur un autre message du forum on voit les croyances que cela génère chez les personnes non averties.
    Elles croient, me semble-t-il, que l'agrégation est une sorte de passeport pour ne pas se retrouver à devenir professeur-e dans l'enseignement secondaire.
    Il y a deux concours pour devenir professeur-e dans l'enseignement secondaire et enseigner aux mêmes élèves.
    Quand cessera cette bizarrerie?

    PS:
    Bien sûr, en cas de fusion des deux concours il faut harmoniser les deux anciens statuts par le haut.
  • Si être agrégé n'est plus une garantie, les "bonifications" accordées aux agrégés vont aller en diminuant, et c'est aussi pour cela que pour enseigner en CPGE, une thèse en plus offre des garanties aux yeux de l'Inspection Générale.

    Tu te racontes des histoires.

    Les profs sont moins respectés qu'avant, mais ça n'a rien à voir avec la difficulté du concours (*), et je comprends que ça soit frustrant. Dans ces conditions, il est très fréquent de chercher quelqu'un que l'on respecte moins encore que l'on est respecté et se convaincre qu'on est quand même d'une autre trempe. C'est assez triste, mais très humain.

    (*) sinon on déroulerait le tapis rouge devant les profs d'EPS .
  • PS:
    Bien sûr, en cas de fusion des deux concours il faut harmoniser les deux anciens statuts par le haut.

    Par le haut de l'O.R.S oui...

    Sinon, j'ai l'impression qu'on est dans une situation bien compliquée, beaucoup s'accordent à dire que la baisse du niveau fait que les derniers admis (10 % , 30 %, plus ?) n'offrent pas les garanties au niveau mathématique que le statut d'agrégé ou de certifié devrait apporter.
    De l'autre côté, la dernière fois que les places des concours externes ont été rabotées de la sorte, sous Sarko, ça a amené à une désaffection des étudiants pour ces filières, moins d'étudiant, moins de concurrence, moins de niveau...

    Puis ce que je vois aussi, 20% de diminution des postes à l'externe, ça fait moins de nouveaux profs, donc mécaniquement à terme, moins de profs de maths tout court. J'ai bien peur qu'on subisse encore une baisse des horaires dans les classes (peut même couplée à une augmentation du temps de travail), et qu'on se retrouve avec des classes à 2,5 ou 3 h en collège, on fera des services avec 6 classes ou plus. Je sais bien qu'à part le français et nous, c'est le lot de toutes les autres matières, mais c'est quand même (pour moi) une dégradation des conditions au niveau de la qualité de ce qu'on peut apporter.
  • Balix:

    Les professeurs estampillés professeur de mathématiques vont disparaitre.
    Si tu n'es pas trop vieux un jour tu seras "professeur de science et de technologie". C'est du moins ce que je prédis dans un avenir plus ou moins proche.
  • Je pense pas. Il y a pénurie de profs de maths, et ils ne pourront pas balayer les maths de l'enseignement secondaire, on est à mon avis à l'abri de devoir faire de la physique ou de la techno (sauf cas particuliers), en revanche, eux risquent bien de devoir enseigner les maths en collège.

    Edit : Avant que ça parte en sucette sur "ils ne pourront pas balayer les maths" et sur c'est déjà fait depuis 20ans, c'est ils ne pourront pas enlever une matière qui s'appellerait "maths" et ou on ferait quelque chose qui y ressemble de près ou de loin.
  • Moi j'ai bien l'impression que ce n'est pas seulement une question d'économie budgétaire mais aussi une vision idéologique: Les mathématiques n'ont d'utilité que si elles sont tout de suite disponibles pour être appliquées.
    Avec cette idéologie en poche il est logique de vouloir fusionner tout ce qui ressemble de près ou de loin à des sciences, de la technologie, des mathématiques.
    Mais ce n'est que mon humble impression.
  • @ Balix,

    Le tournage des "visiteurs du soir" s'est effectué pendant la guerre en pleine pénurie

    Marcel Carné racontait qu'au milieu du tournage de la scène du banquet, il a voulu replacer une miche de pain dans le cadre. À sa grande surprise, lorsqu'il a soulevé la miche, il s'est rendu compte
    1) qu'elle était légère comme une plume.
    2) que les comédiens affamés l'avaient vidé de sa mie par un trou minuscule à la base.

    e.v.

    [ Mais pourquoi je raconte ça, moi, c'est complètement hors-sujet, non ? ]
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Si être agrégé n'est plus une garantie, les "bonifications" accordées aux agrégés vont aller en diminuant, et c'est aussi pour cela que pour enseigner en CPGE, une thèse en plus offre des garanties aux yeux de l'Inspection Générale.
    Tu te racontes des histoires. Les profs sont moins respectés qu'avant, mais ça n'a rien à voir avec la difficulté du concours, et je comprends que ça soit frustrant. Dans ces conditions, il est très fréquent de chercher quelqu'un que l'on respecte moins encore que l'on est respecté et se convaincre qu'on est quand même d'une autre trempe. C'est assez triste, mais très humain.


    Je ne suis pas sûr d'avoir bien saisi le sens du message. Que les profs soient plus ou moins respectés, je n'en sais rien et ce n'est pas le sujet. Ce que je sais, c'est que déjà du temps de mes parents (il y a 40 ans), il y avait des jeunes profs qui débutaient en région parisienne et que c'était déjà "chaud". Et sinon, oui je t'assure, j'ai entendu dire de la part de personnes haut placées "de toutes façons, être agrégé de nos jours..." Quant à un responsable de l'ENS, "pour avoir le CAPES il faut compter jusqu'à 10, pour l'agreg jusqu'à 12". Bon ces propos étaient très caricaturaux, mais ils révèlent bien ce que pensent certaines personnes.

    Ce qui est sûr, c'est qu'en maths à l'agreg externe, il y a 380 places alors qu'il y a 420 étudiants et 1500 profs présents aux épreuves écrites, et ça c'est absurde. L'agreg externe, ça ne devrait pas être les normaliens et quelques autres étudiants qui briguent les meilleurs places (disons les 100 premières), puis ensuite un "concours interne bis". Autre chose, et c'est dans le rapport du jury : nombres d'étudiants admissibles n'ont pas pu passer les oraux car dans leurs universités, on a estimé qu'ils n'avaient pas le niveau pour avoir le M2 enseignement. Le jury affirme ne pas s'en étonner, mais doit bien suivre la règle 2 admissibles pour une place. C'est bien signe qu'il y a un problème.

    Après diminuer le nombre de places ne change pas tout : il faut se demander pourquoi les bons étudiants ne veulent plus passer l'agreg, et ça c'est une question surement délicate. Je ne prétends pas avoir des solutions.
  • SchumiSutil a écrit:
    "pour avoir le CAPES il faut compter jusqu'à 10, pour l'agreg jusqu'à 12"

    Et 18 en criant pimpon sur un pied pour entrer à l'ENS? X:-(
  • Sûrement, puisque pour avoir le brevet, il suffit d'être présent, et pour avoir le bac, de compter jusqu'à 2...
  • Qu'on le veuille ou non, les agrégés sont les 20% les meilleurs sur le plan disciplinaire des gens qui veulent enseigner. Ce n'est rien d'autre.
    Après, si vous voulez aller expliquer au ministre que les matheux sont, plus que dans d'autres matières, des branquignolles et que seuls 10% méritent un salaire d'agrégé, allez-y. Vous allez juste détourner du métier encore plus de jeunes, et 5 ans plus tard, vous pourrez retourner aller voir le ministre.

    Je suis déjà assez vieux pour avoir vu assez d'étudiants et de jeunes profs m'expliquer que jusqu'à eux ça allait mais maintenant c'est n'importe quoi. J'en ai aussi vu qui ont eu l'agreg ras les fesses mais qui ont fait de sacrés progrès l'année de prépa agreg et je préfère largement les voir gagner plus de pognon en sachant plus de choses utiles pour la qualité de leur enseignement que s'ils n'avaient pas suivi de prépa agreg, ce qui serait certainement arrivé dans le monde malthusien de ceux qui sont accrochés à l'idée abstraite qu'il se font de l'agrégation.
    Ah puis aussi des qui méritaient l'agreg et qui ne l'ont pas eue, j'en connais. Ce serait bien de les respecter et de ne pas se complaire dans les blagues de normaliens à deux balles; ce sont nos collègues.
  • Aléa a écrit:
    Ah puis aussi des qui méritaient l'agreg et qui ne l'ont pas eue, j'en connais.

    Si tout le monde obtenait, ce qu'en théorie et sur le papier il méritait, les prisons seraient pleines à ras-bord.
  • Qu'on le veuille ou non, les agrégés sont les 20% les meilleurs sur le plan disciplinaire des gens qui veulent enseigner. Ce n'est rien d'autre.
    Après, si vous voulez aller expliquer au ministre que les matheux sont, plus que dans d'autres matières, des branquignolles et que seuls 10% méritent un salaire d'agrégé, allez-y.

    Ben justement, 20%, s'il y a 1060 places au CAPES, le calcul est vite fait, non ?
  • Flagrant délit de mauvaise foi ! Si on garde le rapport et qu'on change le dénominateur, on change évidemment le numérateur.

    Aléa a dit « 20 % des gens qui veulent enseigner ». Or il y a plus de candidats CAPES + agrég. que de postes au CAPES. Par conséquent...
  • Oui, ok, en tout cas la solution de $\frac{x}{x+1100} = 0,2$, ça reste bien moins de 380 je crois... Puis bon, si l'on s'en tient à "qui veulent enseigner", cela signifie qu'il faut exclure de l'équation ceux qui enseignent déjà ; plus d'informations iài http://agreg.org/indexmaths2018.html
  • Pour être précis, le quotient $\frac{\text{reçus AGREG}}{\text{reçus CAPES+reçus AGREG}}$ fluctue très peu (je j'ai toujours vu entre 0,2 et 0,25). En 2017, c'est 0,2225.

    Je ne vois pas pourquoi réclamer de baisser ce ratio alors que l'écart de niveau entre les premiers collés au CAPES et les premiers collés à l'agreg est plutôt en train d'augmenter.
    Et quand je dis ça, ce n'est pas un simple jugement au doigt mouillé, c'est objectivé par la formation mathématique initiale, qui est bien plus différenciée que ce qu'elle était il y a vingt ans.
    Il y a vingt ans, un candidat matheux au capes de maths avait une Licence (L3) qui était la même que celle du candidat à l'agreg, puis une année de prépa capes purement disciplinaire. Et il n'était pas rare en fait qu'il ait fait aussi une maîtrise de Maths (M1).
    Aujourd'hui, très souvent, au second semestre voire au premier semestre de L3, les cursus sont différenciés, quant à l'année de M1 Enseignement, elle n'est pas 100% disciplinaire, et vu cette différentiation, les gens qui font ces choix de L3 ne partent absolument pas en parcours recherche/agreg de Master.
  • Si tous les postes ou presque sont pourvus à cette session, le ministère va se lancer des fleurs dans les médias.

    Cette réduction du nombre de postes est donc cosmétique. Elle peut aussi servir pour donner des gages à Bruxelles "regarder, on fait des économies pour les copains banquiers".
  • Bonjour à tous,
    Je suis choqué par l'élitisme flagrant de ce sujet. Et je rejoins l'avis d'aléa.

    Je vais faire dans la caricature, mais à quoi bon maintenir le niveau de l'agrégation dont vous fantasmez, si c'est pour enseigner un programme de plus en plus basique ?
    Je suis plp maths sciences et après de rapides sondages perso, plus de 75% de mes élèves ont eu une absence de prof de maths de plus de 6 mois au collège ou un prof contractuel qui n'arrivait pas à gérer une classe, car la formation est quasi inexistante. Si le niveau des concours baisse, c'est justement pour avoir plus de profs formés.

    Je vous passe les dizaines d'élèves qui arrivent en 2nde en disant qu'ils sont ''nuls'' ou incapables de faire des maths, leur prof ''leur disait ça au collège''. Car l'élitisme fait profondément parti de cet enseignement des maths en France. On ne juge que par le niveau.

    Alors que le niveau de l'agrégation tombe je trouve ça très bien, que les agrégés soient baladés dans des collèges difficiles ou même en LP serait également parfait. D'une ces établissements auraient, pour une fois, des enseignants chevronnés et de deux ceux-ci reverraient peut-être leur jugement sur l'élitisme scolaire dont ils se font les défenseurs.

    Je vous rappelle qu'avant tout nous sommes là pour aider les élèves à comprendre et/ou aimer les maths, pas pour défendre un petit lopin de terre corporatiste.

    Si je passe l'agrégation en 2019, c'est uniquement pour gagner plus. J'aimerais beaucoup rester en LP avec cela, mais on n'autorise pas les agrégés à enseigner en LP. Quelle dommage.

    Vivement que ce système corporatiste d'un ancien temps tombe pour revaloriser les profs non agrégés qui travaillent plus et gagnent moins que des agrégés. Cette caste qui se croit supérieure.

    Dormez sur vos deux oreilles ce n'est pas pour demain, vous pouvez encore gentiment couler des élèves un peu justes et classer vos copies de la note la plus faible à la plus élevée...
  • Bonjour Vincent et bienvenue.
    Vincent a écrit:
    on n'autorise pas les agrégés à enseigner en LP.

    En ce bas monde, tout se négocie. Par exemple entre l'admissibilité et l'admission.

    Il fut un temps où l'administration essayait de faire travailler les agrégés en LP y compris contre leur gré. Elle a toujours perdu au TA sur ce point.
    Vincent a écrit:
    Je vous rappelle qu'avant tout nous sommes là pour aider les élèves à comprendre et/ou aimer les maths.

    Cela passe aussi - à mon humble avis - par de meilleures conditions d'enseignement.
    Mais le rappel n'est pas hors-sujet non plus...

    Sinon, si j'ai bien compté, 315 postes pourvus sur la liste principale.
    Business as usual.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Bonjour Vincent.

    "Si le niveau des concours baisse, c'est justement pour avoir plus de profs formés. " Tu fais erreur. Le niveau moyen des candidats baisse, le nombre de candidats baisse, mais le niveau de l'épreuve (tu parles de l'agrégation) ne baisse pas.

    Tu es en LP donc tu as un point de vue très différent des profs de collège. Le public que tu as est constitué d'une majorité écrasante d'élèves qui étaient en échec au collège. Il s'agit d'élèves qui ont besoin de plus de temps et d'attention que les autres élèves du collège. Or ils étaient mélangés avec d'autres élèves avec d'autres objectifs, et cette hétérogénéité ne permet pas de donner le temps et l'attention dont ils ont besoin. De plus, tu te fais l'écho des élèves qui racontent qu'ils étaient maltraités au collège, mais sans nier que des profs peuvent se montrer cassants voire plus envers certains élèves, leur son de cloche est souvent déformé et amplifié, et ils oublient souvent leurs rôles dans leurs divers parcours.

    Les agrégés ne sont pas tous élitistes. Quand tu auras réussi le concours, tu feras partie de cette caste que tu souilles.

    "Vivement que ce système corporatiste d'un ancien temps tombe pour revaloriser les profs non agrégés qui travaillent plus et gagnent moins que des agrégés. Cette caste qui se croit supérieure. " Puisse notre cher président te lire, après les avantages indûment perçus par les privilégiés de la SeNeCeFe, il pourrait s'attaquer aux salauds d'agrégés qui ne travaillent que 15 h. Puis aux salauds de certifiés qui ne travaillent que 18 h...
  • A l'instar des indiens d'Amérique, j'effectue une danse psychédélique en exhortant Mr Mercader à intervenir.
  • vincent ms a écrit:
    Alors que le niveau de l'agrégation tombe je trouve ça très bien, que les agrégés soient baladés dans des collèges difficiles ou même en LP serait également parfait. D'une ces établissements auraient, pour une fois, des enseignants chevronnés et de deux ceux-ci reverraient peut-être leur jugement sur l'élitisme scolaire dont ils se font les défenseurs.
    Déjà j'ai du mal à voir comment on peut se réjouir que des gens soient envoyés contre leur gré en collège difficile, agrégés ou non. J'ai aussi du mal à voir pourquoi quelqu'un de fraîchement agrégé serait plus chevronné que quelqu'un de fraîchement certifié. S'il devait y avoir une différence ce serait plutôt dans l'autre sens qu'elle irait, selon moi.

    Pour ceux qui, comme moi, l'ignoreraient LP=Lycée professionnel.

    Edit pour Abdallah : Avec une phrase d'intro ("Je suis choqué par l'élitisme flagrant de ce sujet.") qui fait comme si élitisme était nécessairement un gros mot ça ne devrait pas tarder.
  • Argument pour que Ramon intervienne: "Vincent est un punk à chiens".
  • M MS que savez-vous de ce qui se passe dans les collèges puisque vous enseignez en LP ?
    Si ce n'est que les "on dit" de vos élèves martyrisés par les profs de collèges. Ces mêmes élèves qui empêchent le reste de la classe de bosser. Faut arrêter de faire gober n'importe quoi !!! Les élèves qui sont en difficultés en LP sont pour une très grande partie des élèves qui ne travaillaient pas avant c'est tout !!! Je n'aime pas les gens qui crachent dans la soupe.
    Ça sent les relents d'une personne frustrée de ne pas avoir eu le CAPES on dirait !!!
    PS. J'enseigne dans un collège pas facile qui devrait être en REP+ mais les politiques ne veulent pas.

    geo (en mode fâché) :-X
  • SchumiSutil écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1573532,1574542#msg-1574542
    ...
    > Bref, en maths spé j'aurais déjà fait au moins aussi bien. Il a surement eu une très mauvaise note, mais a
    > quand même été admis (certes dans les derniers). Même s'il était surement orienté analyse, cela m'avait choqué. Et la situation
    > s'est empirée depuis.

    Tu remarqueras qu'au Jury, on a soit des spécialistes analyse soit algèbre.
    C'est vraiment dur d'être très bon à la fois dans les groupes, dans les SF, TF, méthodes hilbertiennes, théorie des corps, les distributions ...
    C'est beaucoup trop vaste pour bien maîtriser !

    Je ne sais pas si à l'agreg interne, les jurys font algèbre et analyse où s'ils sont polyvalents.

    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]
  • SchumiSutil écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1573532,1574542#msg-1574542

    J'ai eu en école d'ingé des thésards qui nous enseignaient : ils n'étaient pas si bon et pour moi certains n'avaient pas le niveau pour avoir l'agreg.
    Ensuite je pense que ENS + très bon rang suffit pour aller enseigner en prépa.

    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]
  • Ramon Mercader écrivait:
    > C'est encore trop. 200 postes suffisent.

    Tout dépend de ce que l'on veut : les très bons en maths ne veulent pas être profs : regarde ceux qui font les écoles d'ingé : ENSAE, Ponts, ENSTA, Telecom ... tout ces gens-là cherchent à gagner de l'argent et préfère travailler dans la finance ou l'assurance. C'est bien plus rémunérateur et peut-être plus intéressant.
    Meme une école bas de gamme comme l'ESTP envoie beaucoup d'ingés en finance.

    Je vois à la fac de Marseille les bons élèves en maths sont souvent passé par la prépa.
    Ayant observé la prépa agreg externe de Marseille, tu as maxi 4/5 bons en maths.
    C'est vraiment très très très peu quand dans la région PACA tu as 3 millions d'habitants (j'exclus la Cote d'Azur) !

    Donc le problème n'est pas le niveau ou le rang, c'est l'intérêt pour faire ce métier.

    Si on baisse le nombre de postes, on aura une diminution à mon avis du nombre de candidats qui est déjà insuffisant.
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.