C'est plus agréable et moins fatigant de préparer l'agreg que de faire cours. Donc peu importe que l'on ait passé des milliers d'heures à préparer l'agreg.
Et puis, je me rappelle le plaisir que j'ai pris à préparer l'agrégation.
C'est ça la différence entre ceux qui font des mathématiques parce qu'ils aiment ça et les autres ...
J'ai même continué à la préparer après l'avoir eue.
J'ai travaillé à mon rythme... en faisant cours à côté.
Je dirais trois années de préparation mais c'était pur plaisir...
Mon but premier n'était pas forcément d'ordre financier mais j'avais besoin d'un challenge,... un nouvel objectif,...
Je pensais ne pas avoir le niveau, je n'ai pas fais de prépa ni de maîtrise ni de master, seulement une licence de maths... tous le reste je l'ai travaillé seul avec mes livres.... j'en achetais un tout les mois.
Maintenant je colle en prépa, je donne des TD à la fac de maths et à l'INSA...
La réussite à l'agrégation m'a beaucoup plus remplie de joie que la réussite au capes...
Ok mais moi je ne prépare pas, je fais des maths pour me cultiver et ne pas perdre mon niveau. Je n'ai pas envie de me remettre la pression de repréparer un concours, surtout avec peu de places.
Un livre tous les mois c'est énorme t'es une machine ::o
Mon livre DUNOD TOUT EN UN MPSI j'ai mis 1 an à le terminer 1300 pages et un niveau très relevé surtout dans la partie exercices. Certains exercices étaient de niveau de l'X.
Après, le format "Tout-en-un MPSI" est un format très particulier.
La plupart des bouquins sont plus intéressants et agréables à lire. Non pas que ces livres de prépa soient mal écrits, mais ils ne sont pas amusants parce qu'ils sont un condensé d'une année d'étude et ne proposent que très peu de contextualisation historique, d'humour, ou même une prose qui sorte des sentiers battus.
Certains bouquins se lisent pratiquement comme des romans (bien qu'ils requièrent de travailler à côté) et c'est pour ça qu'ils sont bien plus rapides à lire (d'autant qu'ils sont bien plus courts).
Bref, je n'ai pas encore le CAPES alors c'est trop tôt pour me prononcer mais, de mon point de vue, l'agrégation serait un défi/plaisir plutôt qu'une source de stress. Finalement, tu peux enseigner sans, t'épanouir et progresser en étant certifié. Pourquoi ne pas le prendre comme une opportunité de se détendre en faisant ce qui nous plaît: des mathématiques en ayant une sorte de cahier des charges.
Ceci dit, ce n'est valable que pour une personne qui aime cette discipline au point de pouvoir en faire un loisir. Si ce n'est "qu'une" source de revenu, ça n'empêche pas d'être compétent mais il est difficile de se lancer dans plusieurs années de préparation parallèle au travail.
Même si on n'a pas vraiment le temps de préparer. Je trouvais sympa cette coupure de deux jours. Deux journées à se creuser la tête, faire des vraies maths, plancher pendant 6h, revoir quelques têtes connues, des collègues ou d'anciens camarades de fac. Se retrouver dans les murs où on a passé 5 ans comme étudiant, le challenge, l'ouverture des sujets, préparer sa copie, se retrouver à nouveau dans la peau d'un élève. J'avais vraiment beaucoup de plaisir à faire ces écrits d'interne. J'encourage tous les certifiés à s'inscrire.
Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
@Zeitnot
Je faisais des maths bien avant de vouloir être prof. Je lisais des livres de L1 et parfois je faisais des sujets de concours. Je regarde des vidéos du supérieur régulièrement j'aime bien.
Tous les certifiés à s'inscrire ? Ceux qui n'ont pas ouvert de livre de supérieur depuis des années ça ne sert à rien d'y aller, ils vont passer 6 heures à ne rien comprendre.
@CodeKiwi
On m'a conseillé le Grifone je n'aime pas, j'ai abandonné au bout de 80 pages, je préfère encore l'austère TOUT EN UN DUNOD.
Je n'aime pas le terme "années de préparation". Préparer des concours me stresse.
Donc je ne prépare rien, je lis des cours quand j'en ai envie, et parfois je regarde des sujets de Centrale PSI ou PC ou MP que je trouve intéressant ça me donne envie de les faire. Là j'ai commencé un sujet sur les fonctions de Lambert Centrale PSI 2020. Je fais 5-6 questions par jour.
J'aime bien les maths mais après c'est plutôt du genre 1 heure par jour. Donc c'est un loisir pour moi mais je n'y passerais pas 5 heures par jour.
Si je passe l'interne ça sera en mode touriste, sans suivre le programme ou suivre des préparations.
J'ai fait un burnout pendant le confinement juste avant le CAPES à force de travailler de stresser pour le concours. Donc j'oublie les concours, je fais des maths pour ne pas perdre mon niveau et comprendre des choses que je n'avais pas comprises quand j'étais étudiant.
Puis je me dis qu'étant devant des élèves, je ne vais pas arrêter de me cultiver en maths, et ne rien faire. Si un jour je suis amené à enseigner en lycée ou en BTS, il faut que je garde un niveau correct et des automatismes.
J'ai passé plusieurs fois l'agreg (interne comme externe) et ça m'est arrivé à plusieurs reprises, même en étant préparé, de ne rien comprendre au sujet. Et alors ?? Ca permet aussi de garder un certain rythme.
Et finalement, quand je l'ai eue, je me contentais de lire mes bouquins le soir. Au moins, je les connaissais bien.
S'il y avait 50% d'admis comme au CAPES peut être que j'aurais été plus motivé à étudier le programme de l'agrégation interne.
@Kioups
Si tu aimes faire des maths, il n'y a pas de problème à le repasser 10 fois.
Oui c'est important de bien connaître ses livres.
Là je faisais un sujet sur les fonctions de Lambert centrale PSI, il y avait beaucoup de questions sur les fonctions réciproques, mais j'ai su rapidement où trouver le cours qui correspond dans le DUNOD MPSI.
[Jean-Henri Lambert (1728-1777) mérite le respect de son patronyme. AD]
Oshine, il y a quelques années , j'avais calculé le pourcentage de chance de réussite à l’agrégation interne , il était de 7% .
Il est donc supérieur à celui de gagner au loto (et pourtant beaucoup y jouent:) et supérieur à la chance de changer d'échelon suite à un rendez vous de carrière.(enfin, en ce qui me concerne)
À force de lire les messages de cette discussion, je me pose une question.
Quelles différences y a-t-il entre l'obtention de l'agrégation interne et l'obtention de l'externe?
J'ai cru comprendre que le passage de l'externe était plus difficile parce que le programme était plus large et les candidats "mieux préparés". Je crois aussi savoir que le taux de réussite est plus bas à l'agrégation interne.
Mais, plus globalement, peut-on parler d'une différence au niveau de la carrière? Une personne obtenant l'agrégation externe a-t-elle plus de perspectives ou des postes plus "intéressants"? Peut-on tenter d'enseigner dans le supérieur en tant qu'admis à l'agrégation interne? Les prépas sont-elles exclues?
Oui, il y a une différence pour les candidatures en classes prépa, à condition d'être dans les tout premiers à l'externe. C'est lié à la différence des programmes. Sinon, pour continuer sur son poste en collège, pas de différence.
J'aurais passé l'externe si j'avais fait un master mathématiques. Les places sont bien plus nombreuses.
Ayant arrêté les maths en MP, c'est du chinois pour moi l'externe.
L'interne en analyse je comprends les sujets (programme de MPSI-MP), en algèbre ça dépend, quand il y a des notions de théories des groupes de niveau L3, je n'y comprends pas grand chose.
Le programme est certes nettement plus large, mais ce qui fait le niveau du concours c'est (en partie seulement, car les jurys ne pourvoient pas toujours tous les postes) c'est d'abord le niveau des autres candidats. Paradoxalement, le contenu était nettement moins large dans les années 80-90, mais obtenir l'agreg était nettement plus compliqué que maintenant.
Une carrière dans le supérieur (PRAG) ou en prépa n'est pas exclue après l'obtention de l'interne, je connais quelques cas dans les deux situations, mais elle est probablement nettement plus rare que pour un agrégé externe.
En premier, dans le supérieur les personnes seront plus intéressées par ce que tu peux leur apporter que par ton classement à l'agrégation, et même celle que tu as obtenue. On peut confier n'importe quel td de L1 à un agrégé, en revanche si on cherche quelqu'un pour gérer des diplômes, ou alors sur des compétences spécifiques (nous, on a eu un PRAG, agrégé interne, mais qui avait une compétence mathématique "rare", il a eu directement des enseignements de haut niveau), c'est ce genre de choses qui sera décisive.
Pour la prépa, c'est déjà pas facile avec l'externe (thèse de plus en plus obligatoire), ce sera plus difficile avec l'interne, mais pas impossible. Cependant, avec de la chance (être au bon endroit au bon moment), un bon rang et si possible une thèse, rien n'est impossible. Un copain est dans le top 10, on lui a fait comprendre qu'il ne faudrait pas rêver. Il faut comprendre qu'un "très bon" rang à l'externe, ce n'est pas la même notion qu'à l'interne.
En espérant que le niveau augmente un jour et qu'on puisse y faire des vrais mathématiques pas juste déterminer $\lim 1+ (\dfrac{1}{2})^n$ ou étudier la fonction $x \mapsto x e^x$ sur $\R$.
Vous voyez bien qu'OS n'intervient que pour parler de lui. parler de lui et demander qu'on fasse les exercices à sa place font 90% de ses interventions.
Evitons quand même de faire dévier le topic sur sa personne, il ne le mérite pas vraiment. Mais pas bien dur de le coincer sur les deux exemples qu'il mentionne avec des questions un peu plus subtiles que pour lycéen cependant (des fois, cela suffit amplement).
avec le niveau du lycée actuel tu es complètement largué.
En ayant suivi une MP, on doit en principe avoir un niveau correct. Dans ces conditions, comment peut-on être largué sur des questions niveau lycée 2020 ????
Bonjour, Est ce parmi les enseignants qui ont eu l'agrégation interne, certains ont continué leur approfondissement mathématique en préparant une thèse ? Je demande ça par curiosité car je ne pense pas avoir le courage et la motivation pour le faire. Cela mène ensuite à chercheur en maths ?
Cependant, une thèse est un travail quasiment à plein temps. Je ne sais pas si les écoles doctorales sont désormais plus ouvertes à la question, mais récemment elles avaient tendance à "éjecter" ceux qui ne faisaient pas une thèse en 3 ans, indépendamment de s'ils faisaient autre chose à côté ou non (c'est d'ailleurs arrivé à un de mes anciens étudiants, qui a été nommé en classe prépa avant d'avoir fini sa thèse). Ce peut déjà être difficile avec un enseignement annuel de 64h, alors j'imagine avec un service d'agrégé ...
Peut-être que si tu choisis bien le domaine (les mauvaises langues diraient didactiques, I.A. ou stats), la thèse nécessitera un investissement moindre.
Ensuite, pour espérer un poste de chercheur à plein temps ou d'enseignant-chercheur, c'est nécessairement très compliqué, à moins d'être dans un domaine porteur ou de partir dans le privé ou le para-public. Tout d'abord il y a des domaines à postes, d'autres où les postes sont nettement plus rares (je connais des spécialisations dans différentes disciplines où tu n'as que 2 ou 3 MCF sur toute la France, ça fait un départ à la retraite - et donc plus ou moins un seul poste - en gros tous les 20 ans. D'autres thématiques ont davantage le vent en poupe, mais il y a toujours une prime au "jeunisme". Je me souviens il y a quelques années, j'avais défendu un dossier très intéressant (d'une candidate que je ne connaissais pas avant son audition), j'ai eu tout le comité contre moi "elle a tout de même 35 ans".
Ce qui n'empêche évidemment pas d'avoir de la chance, au sens d'être au bon endroit et au bon moment.
Personnellement, pour quelqu'un en poste, je vois plus la thèse comme le plaisir d'aller étudier de manière poussée une thématique, d'avoir des contributions personnelles et originales dessus. Bien que ce travail portera sur une minuscule partie des mathématiques, je trouve que le fait de faire une thèse apprend beaucoup plus que des suivis de cours le même nombre d'années, que ce soit sur les mathématiques, sur la manière de les penser. Au début, j'étais surpris que les IG accordent de plus en plus d'importance au fait d'avoir une thèse pour un candidat pour être prof de prépa, mais avec le recul je le comprends mieux.
Après évidemment, le fait d'avoir une thèse ouvre éventuellement vers un poste en prépa, facilite sans doute l'obtention d'un poste de PRAG (en université, mes collègues accordent en général pas mal d'importance à recruter un docteur sur un poste de PRAG, pour des raisons encore plus naturelles qu'en prépa au demeurant).
Réponses
Et puis, je me rappelle le plaisir que j'ai pris à préparer l'agrégation.
C'est ça la différence entre ceux qui font des mathématiques parce qu'ils aiment ça et les autres ...
J'ai même continué à la préparer après l'avoir eue.
Cordialement,
Rescassol
C'est vrai (tu)
Moi je fais des maths quand j'en ai envie.
Je m'en fous un peu de l'agrégation interne, je le passerai peut être un jour mais ce n'est pas un objectif principal.
Pour l'instant, j'essaie de me cultiver en algèbre linéaire et en probabilités.
Et je continue encore en étant retraité.
Cordialement,
rescassol
J'ai travaillé à mon rythme... en faisant cours à côté.
Je dirais trois années de préparation mais c'était pur plaisir...
Mon but premier n'était pas forcément d'ordre financier mais j'avais besoin d'un challenge,... un nouvel objectif,...
Je pensais ne pas avoir le niveau, je n'ai pas fais de prépa ni de maîtrise ni de master, seulement une licence de maths... tous le reste je l'ai travaillé seul avec mes livres.... j'en achetais un tout les mois.
Maintenant je colle en prépa, je donne des TD à la fac de maths et à l'INSA...
La réussite à l'agrégation m'a beaucoup plus remplie de joie que la réussite au capes...
Amicalement.
Un livre tous les mois c'est énorme t'es une machine ::o
Mon livre DUNOD TOUT EN UN MPSI j'ai mis 1 an à le terminer 1300 pages et un niveau très relevé surtout dans la partie exercices. Certains exercices étaient de niveau de l'X.
La plupart des bouquins sont plus intéressants et agréables à lire. Non pas que ces livres de prépa soient mal écrits, mais ils ne sont pas amusants parce qu'ils sont un condensé d'une année d'étude et ne proposent que très peu de contextualisation historique, d'humour, ou même une prose qui sorte des sentiers battus.
Certains bouquins se lisent pratiquement comme des romans (bien qu'ils requièrent de travailler à côté) et c'est pour ça qu'ils sont bien plus rapides à lire (d'autant qu'ils sont bien plus courts).
Bref, je n'ai pas encore le CAPES alors c'est trop tôt pour me prononcer mais, de mon point de vue, l'agrégation serait un défi/plaisir plutôt qu'une source de stress. Finalement, tu peux enseigner sans, t'épanouir et progresser en étant certifié. Pourquoi ne pas le prendre comme une opportunité de se détendre en faisant ce qui nous plaît: des mathématiques en ayant une sorte de cahier des charges.
Ceci dit, ce n'est valable que pour une personne qui aime cette discipline au point de pouvoir en faire un loisir. Si ce n'est "qu'une" source de revenu, ça n'empêche pas d'être compétent mais il est difficile de se lancer dans plusieurs années de préparation parallèle au travail.
Je faisais des maths bien avant de vouloir être prof. Je lisais des livres de L1 et parfois je faisais des sujets de concours. Je regarde des vidéos du supérieur régulièrement j'aime bien.
Tous les certifiés à s'inscrire ? Ceux qui n'ont pas ouvert de livre de supérieur depuis des années ça ne sert à rien d'y aller, ils vont passer 6 heures à ne rien comprendre.
@CodeKiwi
On m'a conseillé le Grifone je n'aime pas, j'ai abandonné au bout de 80 pages, je préfère encore l'austère TOUT EN UN DUNOD.
Je n'aime pas le terme "années de préparation". Préparer des concours me stresse.
Donc je ne prépare rien, je lis des cours quand j'en ai envie, et parfois je regarde des sujets de Centrale PSI ou PC ou MP que je trouve intéressant ça me donne envie de les faire. Là j'ai commencé un sujet sur les fonctions de Lambert Centrale PSI 2020. Je fais 5-6 questions par jour.
J'aime bien les maths mais après c'est plutôt du genre 1 heure par jour. Donc c'est un loisir pour moi mais je n'y passerais pas 5 heures par jour.
Si je passe l'interne ça sera en mode touriste, sans suivre le programme ou suivre des préparations.
J'ai fait un burnout pendant le confinement juste avant le CAPES à force de travailler de stresser pour le concours. Donc j'oublie les concours, je fais des maths pour ne pas perdre mon niveau et comprendre des choses que je n'avais pas comprises quand j'étais étudiant.
Puis je me dis qu'étant devant des élèves, je ne vais pas arrêter de me cultiver en maths, et ne rien faire. Si un jour je suis amené à enseigner en lycée ou en BTS, il faut que je garde un niveau correct et des automatismes.
Et finalement, quand je l'ai eue, je me contentais de lire mes bouquins le soir. Au moins, je les connaissais bien.
@Kioups
Si tu aimes faire des maths, il n'y a pas de problème à le repasser 10 fois.
Oui c'est important de bien connaître ses livres.
Là je faisais un sujet sur les fonctions de Lambert centrale PSI, il y avait beaucoup de questions sur les fonctions réciproques, mais j'ai su rapidement où trouver le cours qui correspond dans le DUNOD MPSI.
[Jean-Henri Lambert (1728-1777) mérite le respect de son patronyme. AD]
Il est en baisse...
Il est donc supérieur à celui de gagner au loto (et pourtant beaucoup y jouent:) et supérieur à la chance de changer d'échelon suite à un rendez vous de carrière.(enfin, en ce qui me concerne)
160 en 2019,
155 en 2018,
155 en 2017.
Cela n'a rien d'inquiétant pour l'instant.
Quelles différences y a-t-il entre l'obtention de l'agrégation interne et l'obtention de l'externe?
J'ai cru comprendre que le passage de l'externe était plus difficile parce que le programme était plus large et les candidats "mieux préparés". Je crois aussi savoir que le taux de réussite est plus bas à l'agrégation interne.
Mais, plus globalement, peut-on parler d'une différence au niveau de la carrière? Une personne obtenant l'agrégation externe a-t-elle plus de perspectives ou des postes plus "intéressants"? Peut-on tenter d'enseigner dans le supérieur en tant qu'admis à l'agrégation interne? Les prépas sont-elles exclues?
Bref, je me posais la question
Cordialement.
Ayant arrêté les maths en MP, c'est du chinois pour moi l'externe.
L'interne en analyse je comprends les sujets (programme de MPSI-MP), en algèbre ça dépend, quand il y a des notions de théories des groupes de niveau L3, je n'y comprends pas grand chose.
Une carrière dans le supérieur (PRAG) ou en prépa n'est pas exclue après l'obtention de l'interne, je connais quelques cas dans les deux situations, mais elle est probablement nettement plus rare que pour un agrégé externe.
En premier, dans le supérieur les personnes seront plus intéressées par ce que tu peux leur apporter que par ton classement à l'agrégation, et même celle que tu as obtenue. On peut confier n'importe quel td de L1 à un agrégé, en revanche si on cherche quelqu'un pour gérer des diplômes, ou alors sur des compétences spécifiques (nous, on a eu un PRAG, agrégé interne, mais qui avait une compétence mathématique "rare", il a eu directement des enseignements de haut niveau), c'est ce genre de choses qui sera décisive.
Pour la prépa, c'est déjà pas facile avec l'externe (thèse de plus en plus obligatoire), ce sera plus difficile avec l'interne, mais pas impossible. Cependant, avec de la chance (être au bon endroit au bon moment), un bon rang et si possible une thèse, rien n'est impossible. Un copain est dans le top 10, on lui a fait comprendre qu'il ne faudrait pas rêver. Il faut comprendre qu'un "très bon" rang à l'externe, ce n'est pas la même notion qu'à l'interne.
En espérant que le niveau augmente un jour et qu'on puisse y faire des vrais mathématiques pas juste déterminer $\lim 1+ (\dfrac{1}{2})^n$ ou étudier la fonction $x \mapsto x e^x$ sur $\R$.
Pardon pour ce sarcasme, que je ne m’autorise pas si souvent que cela...
Cordialement.
En ayant suivi une MP, on doit en principe avoir un niveau correct. Dans ces conditions, comment peut-on être largué sur des questions niveau lycée 2020 ????
Est ce parmi les enseignants qui ont eu l'agrégation interne, certains ont continué leur approfondissement mathématique en préparant une thèse ?
Je demande ça par curiosité car je ne pense pas avoir le courage et la motivation pour le faire.
Cela mène ensuite à chercheur en maths ?