Livre d'oral et coquilles ?

Bonjour,
J'ai vu qu'aux oraux de l’agrégation interne (mais à d'autres aussi sans doute) le candidat peut apporter ses livres.
Ceux-ci doivent être sans annotations, ce qui se comprend bien.
Je me demandais s'il était admis d'y corriger des coquilles (nos ouvrages, même les bons, en ont, parfois).
Merci d'avance pour vos réponses.
PS. dans le doute, je me garderai bien de "gribouiller" les miens...

Réponses

  • Bonjour,

    aucune inscription n'est a priori tolérée, et je peux confirmer que les livres sont regardés pendant la préparation.
    L'an dernier, un collègue admissible avait signalé par anticipation que l'un de ses livres comportait des "griboullis" réalisés par son enfant en bas âge, il a été autorisé à se servir de son livre.
    Pour ma part, j'avais acheté un livre d'occasion quelques semaines avant les oraux (livre introuvable neuf), l'annonce mentionnait qu'il ne comportait aucune inscription. Hélas, en l'utilisant, je me suis rendu compte qu'il comportait trois corrections. Je les ai supprimées avec du correcteur, et la veille de mon premier oral, j'ai demandé à ce que mon livre soit vérifié par un membre du jury car je ne voulais prendre aucun risque. On m'a répondu que je pouvais m'en servir.

    Je me permets de te conseiller de faire de même si tu as un doute, et de te méfier des livres achetés d'occasion peu avant les oraux.

    Bon courage.

    Y.
  • La question est : comment corriger une coquille sans mettre d'annotation ?
  • Une croix dans la marge pour se souvenir qu'il y a une coquille à cet endroit.
  • Une croix est-elle une annotation ? :-)
  • Bon, disons-le, n'importe quelle "trait" de crayon est une annotation.
    Un jury zélé peut faire interdire n'importe quel bouquin si ne serait-ce qu'un stylo était tombé dessus en ne laissant la trace d'un point sur un "i".

    Mais l'intelligence du moment gagne la plupart du temps.

    Je me souviens cependant qu'une dédicace avait disqualifié un livre. On peut se demander si c'est bien légitime...

    Les règles sont les règles, et il existe toujours un effet de seuil.
  • Dans mon livre d'algèbre linéaire que j'avais en DEUG et que j'ai utilisé pour l'agrégation interne, j'avais des matrices, ou des vecteurs propres, pour lesquels il y avait des erreurs de calcul. J'avais repassé par dessus au bic quand j'étais étudiant les mauvaises valeurs par les bonnes.
    Je ne pense pas qu'on puisse considérer ça comme une annotation ? C'est comme si pour le bac de français, un élève utilisait un livre pour lequel une faute d'orthographe est corrigée.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Zeitnot, et pourtant...

    Il y a le bon sens et la règle stricte appliquée par le zélé enragé, fatigué et agacé.
  • La théorie est que le livre ne doit absolument rien comporter, pas même une croix, un point. A fortiori pas de correction de coquille (et encore moins de choses qui serviraient d'antisèches). Certains présidents avaient même le discours que de savoir corriger les coquilles des livres en temps réel fait partie de l'exercice.

    Cependant, il me semble que les jurés ont souvent une application plus "raisonnable".

    Je suis d'accord qu'en cas de doutes mieux vaut montrer son livre en amont à un membre du jury (ou à l'appariteur qui fera appeler un membre du jury), et en l'occurrence si tes livres n'ont pas encore d'annotations, d'éviter d'en mettre.

    Le risque, s'il y a juste une correction n'est pas (me semble t-il) une procédure, mais que ton livre soit supprimé, et donc s'il ne fait pas partie de la bibliothèque de l'agreg tu te retrouves sans exemplaire de celui-ci.

    La plaie, ce peut-être un livre emprunté à une bibliothèque universitaire, souvent griffonnée par d'autres étudiants...
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