Avenir après prépa MP

Bonjour à tous ,

Je suis un élève de prépa MP qui souhaite devenir un professeur de math agrégé. Cette année mes résultats ne sont pas exceptionnels, niveau moyen moins on va dire, 3 choix s'offrent à moi, le magistère, la fac ou la 5/2 .
Mais avec un dossier pas terrible et l'admission CCP que je pense n'aurai pas (notamment à cause de l'anglais, français, SI), je pense ne pas être pris en magistère même si je vais tenter ma chance !
Alors je me demande si je ne suis pas pris en magistère, dois-je faire une 5/2 et encore me taper des matières que je déteste et que je n'arrive pas à bosser mais mon niveau en math augmentera OU aller en fac en L3 pour bosser à mon rythme ?
(Voire même si je suis pris dans un magistère, faire une 5/2 pour booster mon niveau en math ? )

Merci pour vos réponses d'avance !

Réponses

  • A mon avis, aucun intérêt à redoubler ta prépa.
    Je connais des profs de prépas, qui ont eu l'agrégation brillamment et qui n'ont fait que la fac ou alors qui ont fait MPSI puis la fac.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • aller en fac en L3 pour bosser a mon rythme ?

    La L3 n'est pas une promenade de santé pour tous les anciens prépa!!
    Si c'est facile pour toi, alors complète tes cours en lisant d'avance les programmes d'agreg.
  • @zeitnot D'accord merci du conseil !
    @soleil_vert Vous ne répondez pas à ma question c'est dommage ^^' .Néanmoins, je suis conscient , je connais mon niveau en math et je sais que ce n'est pas une promenade de santé !! Mais je sais aussi que j'aurai plus de temps pour appréhender les notions vu au cours de l'année contrairement en prépa :)
  • soleil_vert a écrit:
    La L3 n'est pas une promenade de santé pour tous les anciens prépa!!

    En fournissant des efforts raisonnables, on y arrive sans problèmes.....
    80% des agrégés que je connais sont passés par la prépa....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Je trouve cette inversion de conditionnement stupéfiante de la part d'un agrégé de longue date. Ne serais-tu pas le concepteur de ce vieux slogan de la FdJ, « 100 % des gagnants ont tenté leur chance » ?
  • Si Weierstrass avait hésité en début d'année entre abandonner la MP et aller en L2. Je lui aurais bien entendu conseillé de faire son année de MP le plus sérieusement possible, pour être mieux armé pour l'agrégation.

    Maintenant qu'il finit sa MP, je pense que le redoublement ne lui servira à rien pour son projet. Mais je n'ai pas dit que sa MP ne lui sera pas utile au contraire.

    "Les conseilleurs ne sont pas les payeurs".
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Un niveau en-dessous d'une admissibilité à CC INP n'est pas de très bon augure pour une réussite à l'agreg. Bien sûr, si c'est en ayant 14 aux deux épreuves de maths et 4 partout ailleurs, c'est une chose, mais c'est relativement rare.
    Si tu n'es pas désespéré par le travail en prépa et que tu es prêt à bosser encore un peu les autres matières, je pense que c'est bénéfique de faire 5/2 afin d'asseoir les bases en maths et préparer (déjà un peu) le futur et l'agreg ; pour passer ce dernier concours, on apprend à "se battre" contre un sujet, même difficile, et c'est (à mon sens) une des forces de la prépa que d'apprendre ces mêmes qualités.
  • Pas trop d'accord. C'est bien d'apprendre à se battre contre un sujet, mais normalement deux années de prépa suffisent largement, et à un moment donné, il faut aussi avoir du temps pour progresser en maths.
  • Weierstrass,

    si tu dois perdre une année, autant que ce soit en ne faisant que des maths, et pas une préparation à des concours qui ne t'intéressent pas. L'esprit de la L3 n'est pas "faire le maximum au concours", mais comprendre la maximum de choses, reprendre les notions trop vite vues pour en faire une connaissance solide, apprendre à travailler dans les bouquins pour avoir des éclairages différents sur les notions (la BU est bien pratique), etc.

    Alors décompresse, repose-toi cet été, et travaille ensuite ce qui t'intéresse. Je me souviens de mon plaisir en L3 de ne faire que des maths :-)

    Cordialement.
  • Le bien être est fondamental, si tu vis mal ta prépa alors va en L3.
    Si par contre faire 5/2 ne te rebute pas alors je te conseille de faire une année de plus en prépa. Tu as nécessairement un nombre important de lacunes sur le programme de prépa alors il vaut mieux le voir une deuxième fois pour en combler le plus possible. Tu n'auras plus forcément le temps après.
  • C'est bizarre, cette fixation sur le programme de prépa ! le but étant d'avoir l'agreg, c'est le programme de l'agreg qui est important. Pas celui de concours d'écoles d'ingénieurs à bac+2. Avec ses formulations adaptées à ce niveau qu'on dépasse vite avec des outils plus généraux.
    J'ai connu ça autrefois au niveau du bac Math-élem, qui bloquait certains pas la multiplication des formalismes, unifiés ensuite en supérieur par une réflexion plus générale (mesures algébriques, vecteurs du plan, vecteurs de l'espace ... et généralisation : algèbre linéaire).

    Cordialement.
  • Je pense que pour réussir l'agreg, il est important de maîtriser le programme de prépa car d'une part il est très présent dans le programme d'agreg : on peut n'avoir à l'oral que des leçons faisables en prépa (je suis passé sur suites récurrente $u_{n+1}=f(u_n)$ en analyse et Résultant en algèbre, en restant à un niveau prépa).
    D'autre part il contient les fondations des chapitres de L3-M1 : étudier en L3 ou M1 les modules et les représentations de groupes finis avec des bases très fragiles en algèbre ne me semble pas optimal. Pareil pour l'analyse complexe et les séries entières, etc. Les exemples sont nombreux.
    Certes, l'intégrale de Lebesgue va rendre le chapitre d'intégration plus digeste (et encore... ça se discute).

    De plus, la prépa est un cadre privilégié, où les élèves sont fortement encadrés, préparés pour passer des écrits et des oraux de concours, ce qui me semble très bien si on veut préparer l'agreg quelques années après.
    Aussi bizarre que cela puisse paraître, suivre d'autres cours que des maths peut aider pour l'agreg, notamment pour l'oral de modélisation où un peu de sens physique pour écarter des solutions incohérentes ou proposer un autre modèle ou bien un peu d'info théorique (notamment la complexité) peuvent être utiles.
  • Ces arguments justifient-ils de perdre une année, quand on a déjà fait le programme de prépa ?

    La fin me laisse un peu songeur en particulier " préparés pour passer des écrits et des oraux de concours" ?? De concours de niveau bac+2. Moi j'y lis surtout de la méconnaissance de ce qui se fait en fac (y compris en L1 et L2) en particulier en prépa agreg, et un peu de supériorité malsaine. Et aussi une légende urbaine qui dit que les prépas sont tellement efficaces que ça suffit pour avoir l'agreg X:-(
  • Merci à tous pour les messages ! J'en espérai pas autant :) .
    Mais j'ai l'impression d'être encore plus dans le flou qu'avant lol . Je pense que les deux décisions se valent et je choisirai mon choix a l'instant t , si j'ai le courage de refaire une année de prépa ( j'aimerai bien la faire avec un ami s'il refait aussi pour ne pas être seul face à ca ! )
  • Weierstrass,

    j'ai été dans le même cas que toi. J'ai fait 5/2 avec d'aller à la fac, une perte de temps avec le recul car l'intérêt de mon passage en prépa a été d'acquérir des méthodes de travail. Je précise que c'était en MP et pas en MP* ce qui fait peut-être une différence.
    Le temps est précieux, tout celui que tu passeras à la fac à étudier les nouveaux concepts ou à revoir les anciens ne sera pas à consacrer à ce qui ne concerne pas l'agreg.
    Mon autre erreur a été de ne pas avoir pris le report de stage pour préparer l'agreg après le CAPES, mais je n'avais pas vraiment le choix financièrement. Ce fut plus dur après de m'y remettre alors qu'en sortie de prépa, on est très affûté.
    Je te conseillerais de tracer ta route le plus directement vers le statut d’agrégatif.

    Ceci étant dit, le reste du programme de prépa n'est pas inintéressant à parfaire pour la culture générale.
  • gerard0 a écrit:
    Et aussi une légende urbaine qui dit que les prépas sont tellement efficaces que ça suffit pour avoir l'agreg X:-(

    Je ne sais pas si ce commentaire et ceux qui le précèdent s'adressaient à moi mais si c'est le cas je tiens à dire que je respecte profondément le travail des universitaires et que je ne pense pas qu'une simple scolarité en prépa suffise pour avoir l'agreg (sauf pour quelques gens très forts qui pourraient aussi avoir l'agreg en passant 2 ans à l'université à la place, voire chez eux). Simplement, tout comme Etienne, il me semble qu'on y acquiert des bases qui sont très utiles pour l'agreg. Dans plusieurs L3 maths que je connais de près ou de loin, il y a 2 parcours : l'un pour agreg/M2 recherche, l'autre plutôt pour le CAPES. Bien sûr, des évolutions sont possibles et on peut même préparer l'agreg après le CAPES, mais, là encore pour celles que je connais, un étudiant qui n'a pas été admissible au CC INP en 3/2 va très probablement être orienté vers un parcours du deuxième type et rendra les choses plus difficiles a posteriori pour passer l'agreg.
  • Tenuki,

    je ne m'adressais pas à toi, je répondais après deux messages d'Etienne et quand je parle de "la fin", ça ne peut pas être à propos d'autre chose que le message précédent.

    Ce que tu dis par contre m'inquiète un peu sur le niveau de sortie d'une prépa MP. La réussite à un concours n'a rien à voir avec le niveau pour une poursuite d'études.

    Et pour ma part, je ne dénigre pas non plus les enseignements de prépa. J'y ai envoyé mon fils qui, n'ayant eu aucun concours, a réussi l'agreg 3 ans après. C'était peut-être une autre époque, mais il y a eu le plus mauvais prof de physique de ses études.

    Cordialement.
  • Je n'ai jamais dit que la prépa suffit pour avoir l'agreg et n'ai aucun mépris ou méconnaissance de l'université. Je vais donc essayer d'être plus clair car apparemment j'ai été mal compris.

    Nous avons là un élève en prépa qui a visiblement un certain nombre de lacunes sur le cours de maths. Plutôt qu'aller en L3 avec des bases mathématiques fragiles je lui conseille de redoubler pour en combler le plus possible. Je ne pense pas que c'est une année perdue car on n'a pas forcément le temps après pour s'en occuper. J'ai vu des candidats à l'agrégation avoir un mal fou pour donner le rang d'une matrice $3\times 3$, je ne pense pas qu'on revienne là dessus en L3-M1.
    En fait ça n'a pas grand chose à voir avec la prépa (on parle de programme de prépa mais c'est pareil que programme de L1-L2). Pour optimiser ses chances à l'agrégation, il faut améliorer sa maîtrise des fondamentaux : c'est-à-dire les deux premières années post-bac; et pour ça, faire 5/2 c'est pas mal. Bien entendu on peut avoir l'agreg sans faire 5/2, avoir l'agreg sans être passé par la prépa et même la majorer pour un camarade de promo!
  • Etienne a écrit:
    Nous avons là un élève en prépa qui a visiblement un certain nombre de lacunes sur le cours de maths.

    Tu n'as pas assez d'informations pour poser un tel jugement.

    A la fin de l'année, ses enseignants se verront demander s'ils estiment que les 120 ECTS des deux premières années doivent être donnés.
    Bien sûr, l'université n'a aucune obligation d'accepter ces ECTS, mais c'est un message clair qui est demandé aux enseignants. Il me semblerait assez malséant que le message délivré à l'Université ne soit pas le même que celui délivré à l'élève. Pour le coup, dire à l'Université "vous pouvez le prendre" et dire à l'élève "tu as besoin de refaire une année" ne serait pas très respectueux envers l'Université.

    Quant à l'agrégation, de nombreux étudiants avec un parcours purement universitaire réussissent l'agrégation, et parmi ceux-là, la majorité l'obtiennent dès leur première présentation.
    Pas plus que les élèves des prépas je pense, ils ne maîtrisent le programme de 2e année au bout d'un an.
    Mais la maîtrise de ce programme des deux premières années se poursuit aussi pendant les années qui vont suivre.

    Les classes préparatoires ont des aspects très intéressants indéniables. Mais attribuer à des effets de structure la progression des 5/2 me semble une erreur. De nombreux 5/2 réalisent d'ailleurs cette progression en prenant de la distance par rapport au cours (typiquement en faisant des exercices plutôt que de réécouter le cours). Je ne nie pas qu'il puisse y avoir quelques étudiants préparationnaires qui ne soient pas prêts psychologiquement à aller en fac, mais là on est dans du cas par cas.
  • Il dit lui même qu'il a un niveau moyen moins et hésite à faire 5/2 pour progresser en maths, pour moi cela signifie qu'il y a des lacunes sur le cours de maths. Des élèves de MP qui ne vont pas être admissibles à CCP, j'en vois en colle toutes les semaines, des étudiants qui préparent l'agreg tu en vois beaucoup, on a tous les deux un avis intéressant à partager.

    Quelqu'un qui valide avec 10 tout rond sa L2 sera admis en L3, néanmoins si l'objectif est l'agrégation, il ne me semble pas complètement déconnant de refaire une L2 car valider avec 10 signifie qu'il y a beaucoup de lacunes et la L3 va être assez compliquée. Ce redoublement il est possible en prépa et il peut être bénéfique (pour moi la condition est bien vivre sa prépa), donc je conseille d'en profiter.
    Comme on aime bien sur ce fil attribuer des propos qui ne sont pas les miens : je ne dis pas que "Weierstrass" a le niveau d'un 10 en L2, ou que c'est sûr à 100% qu'il va galérer en L3, ou qu'il faut absolument faire 5/2 pour avoir l'agreg plus tard. Mais en vue de préparer l'agreg, il me semble une bonne idée de consolider les bases (qui aux dire de "Weierstrass" ne sont pas super solides, je persiste).

    On peut prendre de la distance par rapport au cours en 5/2 et profiter néanmoins de la structure des prépas : colle de maths toutes les semaines, DM réguliers, DS réguliers, un prof de maths unique qui n'a qu'une classe et connait bien les 5/2 pour les avoir eus l'année précédente. Ca peut aussi avoir ses inconvénients, mais si c'est une structure dans laquelle on se sent bien, ce n'est pas forcément une perte de temps d'en profiter une année de plus. Je rappelle que j'ai conseillé à "Weierstrass" de faire 5/2 s'il se sentait bien en prépa, pas de faire 5/2 à tout prix.
  • Il est vrai qu'Etienne a fait 5/2 et obtenu l'agreg avec un très bon rang. Cela dit, Etienne, tu étais bon en prépa (le meilleur des MPSI 3).

    Moi, je suis allé directement à la fac sans faire 5/2, et j'ai bien aimé la L3. Ce n'était pas du tout une promenade de santé (avoir les exams oui), mais comme le dit l'auteur, j'ai "appris à mon rythme" (mais bien sûr avec sérieux). On est bien plus libre qu'en prépa.

    Bref, pas facile de répondre à la question.
  • Mon avis basé sur mon parcours : j'étais assez faible en spé M' (22e en maths, 28e en physique sur 34).
    J'ai fait 5/2 : 2e en maths et 10e en physique. J'ai eu la révélation sur certains chapitres (Topologie, par exemple).
    J'ai enchaîné ensuite sans forcer licence, maîtrise, DEA et agrégation.
    J'ai réussi l'agreg grâce à mes acquis de prépa.
    Je ne peux que conseiller de faire 5/2, la différence avec la 3/2 est énorme.
  • @dm974: tu te trompes quand tu dis "j'étais assez faible". Tu devrais dire "j'avais des résultats médiocres", car tu étais apte à faire des maths, et c'est bien ce que montre la suite de l'histoire.
    Que la 5/2 t'ait offert un cadre propice à ta progression, c'est indéniable.
    Mes profs de taupe avaient le slogan "il faut semer en 3/2 pour récolter en 5/2".
    Et c'est vrai, et c'est très raisonnable de faire 5/2 si après des résultats moyens en 3/2, on vise une très bonne école (mais pas seulement l'X ou les ENS).
    Mais si le but final, c'est de faire des maths, d'avoir l'agreg... , pour progresser, en maths, le secret, c'est quand même d'y passer beaucoup de temps, et en 5/2, si tu suis les règles de la prépa, tu n'y passes que 40, 50% du temps maxi.

    On doit avoir à peu près le même âge, et sans doute qu'en prépa on avait des bulletins assez proches.
    En ce qui me concerne, j'ai fait le calcul que ma faiblesse et surtout mon peu de goût pour la physique me barrerait la route des ENS, donc autant se concentrer sur l'agrégation. Bien sûr, mes profs de taupe me conseillaient de faire 5/2.

    Donc, l'année scolaire passée, je suis parti en vacances en juillet 93 avec le rapport de jury d'agreg, le cours d'algèbre de Perrin et quelques livres de variable complexe.
    Alors effectivement, ce n'a pas été la grosse glande en Licence, j'ai même énormément travaillé, mais sans douleur, avec beaucoup de joie. Et ce n'était pas non plus une vie monacale puisque j'ai eu le temps de rencontrer mon épouse.
    Finalement, en 95 je suis rentré à Cachan sur le concours 3A (8e/9, un peu de bol...) et en 96 j'ai eu le DEA et l'agreg avec un bon rang (en vivant pas mal sur mes acquis de Licence, car DEA+agreg en même temps, c'était chaud, un peu frustrant).

    Tout ça pour dire que les classements, les résultats d'un 3/2, ça dit des choses, mais ça ne dit pas tout.

    Si on essaie d'être un peu objectif, ce fil raconte essentiellement des histoires d'anciens prépa pour qui ça s'est bien passé à la fac, qu'ils aient fait 5/2 ou non, et qui ont tous profité des semailles faites en 3/2...
    Après, la progression post 3/2, faut-il l'attribuer au système, à l'individu, à l'adéquation du système avec l'individu ?...84886
  • Ma moyenne de DUSS était encore plus basse que celle d' @aléa !!!!
    Liberté, égalité, choucroute.
  • En spé, sachant que je ne passerai que les ENS, j'avais entrepris une démarche auprès du proviseur pour me faire dispenser de DUSS.
    Las, quelques années avant, un jeune homme (je me souviens encore de son nom !) avait fait la même promesse que moi et avait finalement passé l'X, donc ce fut niet.

    @Ramon: impressionnant ! Il me reste quelques mots, quelques phrases qui m'ont marqué: un méplat (je ne sais toujours pas ce que c'est, mais le mot m'a plu), et surtout le fameux "correspondance horizontale correspondance verticale, correspondance des vues".
  • @aléa

    Je dis que j'étais faible, évidemment par comparaison avec les autres élèves de ma classe.
    Je me doute bien qu'un spé M', même faible est quand même meilleur que la moyenne des étudiants en maths.
    Ca s'est vérifié à la fac ensuite, où des amis venant de spé M 3/2 étaient meilleurs que 90 % des étudiants venant de Deug.

    J'ai fait 5/2 parce que j'étais en avance dans la scolarité et aussi parce que j'entretenais un vague espoir d'avoir l'ENS (espoir vite abandonné dès le mois de novembre).
  • @ alea

    J'ai lu attentivement ton bulletin !
    J'étais mauvais en Dessin Industriel (pas autant que toi quand même ! Je copiais sur ma voisine en DS...)
    Par contre, j'étais dans les 3 premiers en LV1 et dans les 5 derniers en Français (je n'ai lu aucun livre en spé..), tout le contraire de toi !
  • je connais mon niveau en math

    Bien justement si tu nous en parlais un peu...
    Mais je sais aussi que j'aurai plus de temps pour appréhender les notions vu au cours de l'année contrairement en prépa

    Un semestre c'est 12 à 14 semaines et ça passe beaucoup plus vite que l'on ne le croit surtout si on n'en n'a pas l'habitude.
    En fournissant des efforts raisonnables, on y arrive sans problèmes.....

    Oui bien sûr!

    Je ne comprenais pas le cours sur la théorie de la mesure, j'ai fini par lire le livre de Halmos mesure theory et là un lemme me gêne :
    il n'était pas dans le cours ; je demande au prof d'amphi (major de ULM et agrégation) en grognant : "non ça c'est pas dans mon cours!!" ... il l'a donné en DS 2 semaines plus tard :)o
    Comment veux-tu comprendre une théorie qui a plusieurs façon d'être présentée si en plus il en manque des bouts, j'ai eu l'unité mais quelle galère.
  • Je reviens sur mes resultats au concours e3a et CCP !
    Pour e3a je suis admissible avec 12 et 13 en maths et CCP je suis à 30 points en dessous de la barre et j'ai eu 10 et 11 en maths .
  • zeitnot a écrit:
    A mon avis, aucun intérêt à redoubler ta prépa.
    Je connais des profs de prépas, qui ont eu l'agrégation brillamment et qui n'ont fait que la fac ou alors qui ont fait MPSI puis la fac.
    alea a écrit:
    Et c'est vrai, et c'est très raisonnable de faire 5/2 si après des résultats moyens en 3/2, on vise une très bonne école (mais pas seulement l'X ou les ENS).
    Mais si le but final, c'est de faire des maths, d'avoir l'agreg... , pour progresser, en maths, le secret, c'est quand même d'y passer beaucoup de temps, et en 5/2, si tu suis les règles de la prépa, tu n'y passes que 40, 50% du temps maxi.
    Si on essaie d'être un peu objectif, ce fil raconte essentiellement des histoires d'anciens prépa pour qui ça s'est bien passé à la fac, qu'ils aient fait 5/2 ou non, et qui ont tous profité des semailles faites en 3/2...

    Pour ma part, 10 ans après ma 5/2 en 2009/2010 et aujourd'hui prof en CPGE, je reste convaincu que cette année de 5/2 a été le déclic pour moi qui a conditionné toute la suite. Au fin fond de ma classe MP* en 3/2 et alors très loin d'avoir X/ENS, cette année déclic de 5/2 m'a amené à 2 doigts de X/ENS ratés tous deux d'un cheveu, et tout le reste s'est ensuite facilement enchaîné : concours 3A de Cachan (1er), très bon rang à l'agreg, thèse en géométrie algébrique. Forcément, une fois enlevé le fardeau de la physique qui m'a coûté X/ENS en 5/2, tout de suite ça allait beaucoup mieux...

    Avec le recul, si je n'avais pas fait cette année de 5/2 (qui pourtant ne m'a pas amené d'admission), je n'en serais sans doute pas là aujourd'hui, j'en suis persuadé. Tout ce que j'ai consolidé cette année là en maths m'a permis d'avoir des bases extrêmement solides pour toute la suite. Mais je reste également persuadé que cela dépend de chacun.

    Puis pour la physique travaillée en 5/2, avec le recul je suis content d'avoir acquis ces connaissances qui aujourd'hui en tant que prof de CPGE me sont utiles. C'est très satisfaisant d'arriver à expliquer des choses en physique à ses étudiants, qui disent alors "oh là là, mais le prof de maths, il sait faire de la physique !!!".
  • Un bon élève de prépa ( ce qui est quasiment un pléonasme pour un élève de l'ex M' ) doit pouvoir obtenir l'agrégation interne.
    Personnellement je l'ai obtenue et je pense que ma prépa y est pour quelque chose ( j'étais un élève moyen en prépa et je n'ai pas fait M' )
  • Heu ... pour passer l'agreg interne, il faut avoir été fonctionnaire de cadre A depuis des années ... Et nombreux sont ceux qui s'y cassent les dents ... et certains réussissent l'externe, pas l'interne.

    Cordialement.
  • En tout cas ça va bientôt me faire regretter de pas avoir fait 5/2 :-D
  • Ce qui me semble compter c'est le plaisir.
    Tu ne parles pas de ton éventuel plaisir en maths (enfin je n'ai pas lu tout le fil) mais tu parles de ton déplaisir avec les "autres" matières qui j'imagine doivent être les autres que les maths.
    S
    i tu aimes les maths tu vas t'éclater en L3 en tous cas c'est mon expérience.
    S
    i tu as 8 de moyenne en prépa tu peux être à l'aise en L3 si c'est ta passion.
    A
    s tu envisagé un échec à l'agreg et un plan B de certifié t'intéresse-t-il ?
    En bref le métier de prof dans le secondaire t'intéresse-t-il ?
  • Le gel du point d'indice des fonctionnaires pousse davantage de certifiés à se presenter au concours de l 'agrégation interne ne serait ce que pour avoir un salaire décent.

    Un agrégé en France gagne moins qu'un prof de base en Allemagne ! ! !
  • Oui mais il faut voir aussi le nombre d'heures hebdomadaires d'un prof en Allemagne ; je leur laisse leur salaire !
  • Je n'ai pas envie de déranger avec un nouveau fil d'actualité mais je suis accepté au magistère de Besançon , je pense y aller !!
    Néanmoins si vous avez des avis sur ce magistère ou des échos d'autre personne, je suis preneur !!
  • Bonjour , étant pris au magistère de Besançon, j'aimerais savoir si vous avez des conseils, des avis sur cette formation.
    J'aimerais bien entendre des retours de cette formation, ainsi que sur la ville de Besançon (et où loger par rapport à cette fac/ambiance etc..) .
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