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Sujet bac S 2019

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Réponses

  • J'en profite pour exprimer mon point de vue (en désaccord total avec l'inspecteur qui me disait "on fait pas cours au collège comme à l'université"), sur les soi-disant "maths du secondaire" et "maths du supérieur".

    Lorsqu'en 1962, mon père alors en CM1 avait un problème
    "un ouvrier veut découper des vitres carrées de ... de côté dans un morceau de verre rectangulaire de dimension... Combien pourra-t-il découper de vitres ? Quelle sera la surface perdue ?"
    alors il faisait des maths.

    Lorsque l'on regarde des vieux sujets de bac de Terminale C d'il y a 30 ans, ou des récents d'Afrique, comme ceux postés récemment, alors on fait des maths.

    Lorsque l'on fait un sujet d'agreg et qu'un des buts du problème est de déterminer l'anneau des entiers des corps cyclotomiques $\mathbb{Q}(\zeta_p)$, alors on fait des maths.

    Lorsque Terence Tao fait un article de maths où il démontre que tout nombre impair est somme de 5 nombres premiers, alors il fait des maths.

    La seule différence est le niveau de difficulté.


    Lorsqu'un élève de TS du bac 2019 appuie sur sa "calculette" pour faire "DIST NORM NCD" pour calculer une probabilité sous une loi gaussienne, et que 2 lignes plus loin, il montre qu'il ne comprend manifestement pas la loi uniforme, alors il ne fait pas des maths. Il fait de la tambouille intellectuelle.


    Malheureusement, de plus en plus de collégiens et de lycéens sont dans le deuxième cas. Je crois que certains de mes élèves en ont pris conscience "Monsieur on sait pas faire de maths" m'ont-ils dit en fin d'année.
  • LP a écrit:
    kioups a écrit:
    Une section n’est pas une intersection.

    Quelle différence fais-tu entre les deux ?

    Je dirais qu'une intersection est un objet mathématique (intersection de deux droites, droite et plan, deux plans...) alors qu'une section est un objet "concret" entre un plan (ou une droite ou autre chose) et un solide.

    J'aurais plutôt dû dire qu'une intersection n'est pas une section.
  • kioups: du coup une section est (mathématiquement) l'intersection d'une partie de l'espace et d'un plan.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Oui voilà, c'est ça.
  • Sato:

    Pour des élèves de Terminale d'aujourd'hui il n'y a que des aires positives (autrement l'aire a un sale air).
    Donc avant de nommer précisément les contours de la surface concernée on serait bien inspiré de vérifier que la fonction est positive sur l'intervalle ad hoc. B-)-
  • @JLT: je ne l'explique pas, je ne comprends pas et j'attends de voir les copies pour comprendre.
  • Comme il est facile de répondre à JLT et mauricio dans http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1828140,1836074#msg-1836074

    je le fais :

    1/ Le barème étant truqué (comme chaun sait), il y a de forts décalages entre la vision de synthèse qu'on peut avoir d'une copie et la note impliquée par le barème.

    2/ Nous sommes en 2019. La moyenne d'âge des correcteurs tournent autour de 30-35ans, enfin ça doit dépendre des jurys. C'est à dire des enseignants qui n'ont jamais fait d'études de maths, et ne savent donc pas ce qu'est une preuve (Ils ont une approche culturelle, et une démarche de guides touristiques faisant visiter le palais de la Découverte à une troupe de touristes japonais)

    3/ Cela induit que d'une part, ils vont mettre les points à des arguments qui ne le méritent pas, mais surtout ne pas les mettre à de bons arguments, qu'ils ne reconnaissent pas comme les ayant enseignés, donc qui selon eux "ne peuvent pas être logiquement valables" ou alors "ils peuvent être logiquement valables, mais ne sont pas autorisés au bac". D'autre part, on a un partage ensuite en 2 groupe. De peur d'avoir de trop mauvaises notes ou a contrario de trop bonnes notes, ils vont revaloriser des copies "au hasard" et tes profil-élèves seront simplement exclu du processus

    4/ J'ai donné 2036541036 fois un lien vers l'article suivant: http://blog.ac-versailles.fr/mathcommun/index.php/post/06/11/2016/Voici-une-étude-parue-au-CNRS-il-y-a-quelques-années,-qui-intéressera-peut-être-certains-élèves-de-1S

    qui rapporte pas mal de chiffres concrets à ce propos et qui date pourtant de plus de 10ans.

    5.1/ A ça, s'ajoute une composante psychanalytique: la jalousie et le besoin de se revaloriser! Je sors d'un jury que j'ai failli quitter en claquant la porte tellement je faisais une indigestion d'entendre chaque seconde, en délibéré "mais ce candidat est nul, mais nul, mais rien, quoi, il ne sait rien, il est nul". Autrement dit, des enseignants n'ayant qu'une optique, passer hors-classe, avoir des bons rapports d'inspection, etc, mettant 12 à leurs classes, fayotant du matin au soir se transforment (tel Docteur Jekyll et Mr HIDE) en "petits monstres intenables" quand ils deviennent jury.

    5.2/ C'est absolument préoccupant et EXTREMEMENT REPANDU. Ce n'est d'ailleurs pas le seul corps d'état à souffrir de ces troubles. Tu évoquais toi-même le cas d'un collègue à qui les IPR, complexés parce qu'ils se sentent moins forts passaient leur temps à lui taper dessus dans une académie de province. Ce n'est pas le monopole de l'IDF :-D

    5.3/ voir un raisonnement déductif, pour ces "ambitieux-vaniteux" qui ont nourri leurs classes à "aucun raisonnement, juste de la récitation" est généralement très mal vécu par eux, donc ils sacquent. Le caractère conscient n'est même pas assuré

    6/ Le fait qu'ils fassent semblant de découvrir le niveau des élèves français le jour du bac et crient "ils sont nuls" plus de 200 fois pendant les deux phases de délibérations ne peut pas par contre être une attitude inconsciente. Elle est décidée voulue, calculée. Tout le monde sait depuis longtemps que le bac "n'existe pas" et est devenu une simulation et que le rôle d'un jury à son petit niveau est de recevoir les lampistes et les protéger des actions cinématographiques de ces vaniteux à la petite semaine.

    Il n'y a pas de "secret de polichinelle". Il n'y a tout simplement même pas de secret. Dire "je ne peux pas monter à 9 pour qu'il ou elle passe, je m'en tiens à mon 7 , il est vraiment nul" n'est ni sincère ni une connerie inconsciente, il faut bien s'en apercevoir.

    C'est une revendication d'une nature qu'on pourrait qualifier de "syndicale": "vous me payez, je mets une notes, hors de question que je vous laisse croire que je n'y tiens pas et que ma note est de la foutaise".

    C'est un message qui n'est qu'à moitié dû à une névrose vaniteuse, mais aussi POUR L'AUTRE MOITIE due à un désir de jouer seul (et tant pis si ce n'est pas crédible, <<je revendique que mon temps passé à mettre du platre sur une jambe de bois me soit payé, tout travail mérite salaire, même quand on vient de m'ordonner d'arrêter, je continue et je réclame les sous>>) une carte de vague type corporatiste: "je veux faire croire que mon 7 n'est ni un 0.6, ni un 11"

    7/ La seule solution que je vois, je l'ai déjà dit 102365483 fois, c'est de rejeter l'existence TOTALEMENT STUPIDE de barre (actuellement à 10) d'évaluer et de laisser la décision POLITIQUE de labelliser admis/non admis à une instance politique extérieure légèrement ultérieur eà la publication des scores.

    8/ En bref, le bac deviendra nu concours ou disparaitra.

    (Si une âme généreuse veut bien mettre un lien vers la présente réponse à mauricio dans l'autre fil? Merci! )
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Cher Christophe,
    Si ce que tu dis est vrai c'est assez inquiétant. Merci pour le lien je vais lire cet article en détail. J'ai en effet remarqué l'utilisation de certaines phrases clefs dénués de sens dans certains livres d'annales, à un bac blanc j'avais mis zéro à toute la classe sur une question sans savoir qu'il s'agissait d'une "phrase type".
    A suivre...
    Mauricio
  • Christophe décrit ainsi les choses et ça tranche.
    C’est assez vrai en ce qui concerne les profs qui râlent exprès et en revendiquant lors des réunions d’avant la correction.
    On sait tous le faire. Dire que ça ne va pas, tous les profs savent le faire.
    Mais là, le jour J, c’est parfois une cacophonie : il faut montrer qu’on n’est pas d’accord.

    Je me rappelle une prof qui corrigeait le DNB.
    -Ha non, moi, si y’a pas le « = » devant la formule du tableur, je mets 0.
    -Comment ça ? C’est dans Excel et dans OpenOffice Calc, oui mais quand même....
    -NON, NON, NON, j’ai entraîné mes élèves à ne pas faire cette faute alors je mettrai 0
    -Mais, connaissez-vous tous les tableurs ? Tous ceux d’Europe et même du Monde ? Pouvez-vous certifier que, dans TOUS, le « = » est le symbole qui appelle une fonction du tableur ?
    -Ha mais non hein...patati patalère...

    La cellule a été appelée. Au bout du fil, la conversation a presque été la même mais ça a plié : « Bon, on accepte l’absence du « = » mais c’est la dernière fois ! ».


    L’argument aurait été sinon : Savez-vous qu’on peut TOUS créer un tableur, en ligne, et choisir un autre symbole pour appeler une fonction ? Un dollar ou même le mot « bite ». Le savez-vous ?


    Tout cela pour dire que sur un détail insignifiant certains sont prêts à se battre très fort pour sanctionner. Pour sacquer. Et se faire croire qu’ils sont exigeants.
    Ils n’ont pas compris qu’au moment de l’examen final, c’est trop tard. Que le mal est déjà fait depuis plusieurs lustres.
  • Christophe C a écrit:
    Nous sommes en 2019. La moyenne d'âge des correcteurs tournent autour de 30-35ans, enfin ça doit dépendre des jurys. C'est à dire des enseignants qui n'ont jamais fait d'études de maths, et ne savent donc pas ce qu'est une preuve

    Et même, ils ne savent pas lire ça se trouve. X:-(
  • @Dom, l'absence de $=$ n'est pas un détail insignifiant. C'est une énorme faute. Et oui, partout c'est $=$. Et de toute façon Open Office c'est jolie et tout le blablabla. Mais de facto tout le monde bossent sur Excel qui est assez particulier dans ses formules.
  • 1) Personne ne peut imposer une marque, un logiciel dans ces examens.
    Remarque : moi je serais « pour » mais après on aurait le débat de « celui-là est mieux ».

    2) J’attends une preuve de « partout c’est = ».
    Tu n’as apparemment pas lu l’avant dernier paragraphe qui commence par « L’argument aurait été sinon ... ».

    Pas insignifiant ou insignifiant ?
    Tout dépend de quoi on parle, du niveau, du public, de l’examen en question...
    Il faut relire la discussion : on parle d’un carnage mis en œuvre depuis le début de la scolarité.

    Remarque : depuis cette année (de cet échange presque musclé) j’ai remarqué qu’on proposait (souvent) de choisir une réponse parmi plusieurs propositions.

    PS : LibreOffice est une cochonnerie sans nom. Office est plein de bugs mais beaucoup plus abouti.
    Je ne parle pas seulement de l’habitude acquise depuis des années mais de quelques « détails » qui me révulsent.
    Ha l’un est gratuit ? Et bien je m’en fiche. Le rapport qualité/prix d’un truc gratuit est infini même quand il ne fonctionne pas quand il fonctionne très très mal.
  • Dom a écrit:
    Je me rappelle une prof qui corrigeait le DNB.
    -Ha non, moi, si y’a pas le « = » devant la formule du tableur, je mets 0.
    -Comment ça ? C’est dans Excel et dans OpenOffice Calc, oui mais quand même....
    -NON, NON, NON, j’ai entraîné mes élèves à ne pas faire cette faute alors je mettrai 0
    -Mais, connaissez-vous tous les tableurs ? Tous ceux d’Europe et même du Monde ? Pouvez-vous certifier que, dans TOUS, le « = » est le symbole qui appelle une fonction du tableur ?
    -Ha mais non hein...patati patalère...

    La cellule a été appelée. Au bout du fil, la conversation a presque été la même mais ça a plié : « Bon, on accepte l’absence du « = » mais c’est la dernière fois ! ».

    Toutes ces ratiocinations ampoulées pour une vulgaire question de bureautique....c'est vraiment consternant.....
    Où sont les maths là dedans ???????????
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Tu te fais du mal, Ramon...
  • Exactement !
    Et là il ne s’agissait pas de « jeune prof ».
    Consternant, c’est le mot.

    Il existe bien d’autres perles de ce genre avec l’unique thème « correction des examens DNB ou BAC ».
  • Ramon Mercader a écrit:
    Où sont les maths là dedans ???????????

    Je me pose la même question à chaque fois que tu écris un message dans ce forum. B-)-
  • Autant je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’on nous demande de faire, autant je me demande pourquoi, en 2019, l’apprentissage du tableur dans notre discipline paraît un crime de lèse majesté pour certains ici?
  • On se demande si Ramon ne souhaiterait pas qu'on apprenne à utiliser un boulier chinois ou une règle à calcul au lycée plutôt qu'un tableur. B-)-
  • [small]Dans la digression :
    Pour ma part, une utilisation en maths ne me dérange absolument pas, par contre je pense que c’est davantage à une autre matière de l’enseigner. Par exemple, tous les professeurs de technologie que je connais souhaiteraient que les tableurs et les traitements de texte soient une partie de leurs enseignements.

    Ce qui est dénoncé assez unanimement est surtout d’avoir remplacé des maths par du tableur. La géométrie du collège par exemple a été définitivement amputée (il en reste très peu de choses).[/small]
  • Il me semblait que le tableur était enseigné en techno. Ce n’est plus le cas?
  • Bonsoir
    Vorobichek a écrit:
    Mais de facto tout le monde bossent sur Excel

    C'est faux, je n'ai jamais bossé sur Excel, et je ne risque pas de commencer demain .......

    Cordialement,

    Rescassol
  • C’est assez bâtard.
    Les discours (depuis le B2i, ça date) ont toujours été du genre « toutes les matières utilisent les logiciels mais ce n’est pas au programme officiel davantage de l’une ou de l’autre ».

    [small]D’ailleurs il me semble que quand les questions sur le tableur sont venues dans le DNB, ce n’était pas explicitement dans les programmes officiels de mathématiques. Je crois que c’était une recommandation en préambule des programmes de toutes les matières. Attention je ne suis pas sûr de cela...ainsi j’écris en petit...[/small]

    Je n’ai pas trouvé le terme « tableur » ou « feuille de calculs » dans ce document (dernier programme officiel de technologie cycle 4) : https://eduscol.education.fr/technocol/nouveaux_programmes/programmes_2016_technologie_cycle4/@@download/file/Cycle 4 - Programme de Technologie.pdf
  • Rescassol:

    Moi aussi je fuyais ces trucs que je jugeais indignes de moi*.B-)-
    Pour des questions de nécessités professionnelles j'ai dû m'y mettre fissa. :-D
    J'ai encore beaucoup à apprendre, cela m'aurait bien été utile de savoir faire proprement du publipostage.
    Là où je bosse parfois, pour envoyer des courriels en masse j'ai déjà vu des gens faire des copier-coller d'une feuille de calcul (comportant des dizaines d'adresses de courriels) dans un logiciel de courriel. :-D
    J'ai proposé une amélioration qui reste artisanale mais est tout de même plus efficace: une petite formule pour concaténer les adresses de courriels séparées par des points virgules.

    *: je faisais des moyennes de notes dans PARI GP, sans même utiliser de tableau.

    PS:
    On n'imagine pas qu'à l'ère des ordinateurs le nombre de tâches répétitives que l'ordinateur induit et pour lesquelles un employé lambda ne sait pas comment faire autrement que perdre son temps, par exemple, à faire des copier-coller de dizaines d'adresses de courriels. Les logiciels spécialisés m...iques qui n'ont pas été conçus en prenant l'avis de l'utilisateur final et approuvés par la cheftail qui ne les utilise pas. On arrive à des situations grotesques.
  • Bonsoir,

    FdP, je précise:
    Si je ne me suis pas servi d'Excell, ce n'est pas parce que je le jugeais indigne de moi, mais parce que je n'en ai pas éprouvé le besoin.
    Je n'ai jamais eu besoin de pratiquer les activités que tu cites.
    Et plus récemment, j'ai un peu utilisé OpenOffice qui suffit largement pour le peu dont j'ai besoin.

    Cordialement,

    Rescassol
  • Tu ne peux plus travailler dans une administration quelconque (entreprise ou autres) sans connaître ces outils un minimum.
    Cela se trouve on demande même au personnel d'entretien de remplir des feuilles de calcul pour évaluer leur travail. :-D


    PS:
    J'utilise Openoffice ou Libreoffice.
  • Bonsoir,

    Je suis retraité à part quelques cours d'analyse numérique, et je n'ai donc plus besoin de tout ça.

    Cordialement,

    Rescassol
  • Wikipedia a écrit:
    Le publipostage est la technique légale de marketing qui consiste à envoyer en nombre des informations ou prospectus publicitaires, par voie postale ou électronique, pour assurer la promotion d’un produit, d’un service ou d’une enseigne.
    FDP a écrit:
    J'ai encore beaucoup à apprendre, cela m'aurait bien été utile de savoir faire proprement du publipostage.
    Là où je bosse parfois, pour envoyer des courriels en masse j'ai déjà vu des gens faire des copier-coller d'une feuille de calcul (comportant des dizaines d'adresses de courriels) dans un logiciel de courriel.

    Le kamarade @FDP passe son temps à dénigrer les méchants capitalistes qui maltraitent les malheureux prolétaires...Comment peut-il travailler dans l'écoulement de la marchandise vendue par le grand capital ???? J'avoue ne pas comprendre.....je pensais que @FDP vivait en marge de la société de consommation....Je suis déçu....
    Badiste75 a écrit:
    L’apprentissage du tableur dans notre discipline paraît un crime de lèse majesté pour certains ici?

    Si les programme de maths ne perdaient pas de temps à "enseigner" de la bureautique ou des inepties comme scratch et Dist Norm Ncd, ces heures pourraient être consacrées aux barycentres, aux courbes paramétrées, aux coniques, au produit vectoriel....
    FDP a écrit:
    On se demande si Ramon ne souhaiterait pas qu'on apprenne à utiliser un boulier chinois

    Si tu avais vu un jour des chinois se servir d'un boulier, tu ne dirais pas cela.....moi j'en ai vu et je te garantis que c'est très efficace.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Ramon Mercader:

    Je ne vends rien du tout. Si je vendais quelque chose dans mon emploi actuel j'aurais des ennuis avec la justice. B-)-


    Les Chinois calculent des logarithmes avec un boulier? 8-)

    PS:
    Je vis un peu en dehors de la société de consommation: je n'ai pas de frigo, je n'ai pas de poste de tv, je n'ai pas de machine à laver le linge (mais j'ai l'eau courante et l'électricité) et je ne suis propriétaire de rien hormis ma crasse.
  • 30-35 ans la moyenne d'âge des correcteurs ? J'aurai bien rajouté 15 ans par ici !
  • Oui cette moyenne me semble très bassement estimée.
  • Boulier (et calcul mental)


    When they're training, they never have a smile on their faces. ;-)

  • Nous sommes en 2019. La moyenne d'âge des correcteurs tournent autour de 30-35ans, enfin ça doit dépendre des jurys. C'est à dire des enseignants qui n'ont jamais fait d'études de maths, et ne savent donc pas ce qu'est une preuve

    Bonjour Christophe. J'ai eu l'agreg la même année que toi (2011), et je vais avoir 30 ans, mais je prétends avoir fait des études de maths et avoir une idée de ce qu'est une preuve.
  • Non détrompe-toi SchumiSutil, pour CC si tu n'as pas fait des études ultra-poussées en logique, tu n'as pas fait de maths. Il suffit de voir ses attaques ridicules contre les cours de prépa de première année.
  • En ce qui concerne les réactions à mon post, dont je remercie pour le déplacement la modération, je l'avais demandé, je rappelle que je ne dispose pas de la possibilité matérielle de répondre aux aux interpellations.

    Elles se trouvent entre -10 et +10 posts autour de:

    http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1828140,1836570#msg-1836570

    1/ Oui, 30-35 ans est trop bassement estimé. Alors disons plutôt 40 (mais avec beaucoup de jeunes tout de même)

    2/ Je n'évoque aucun cas individuel. Que héhéhé évoque ses éternelles "blessures" en déformant mes propos, ou en m'en attribuant des fictifs, ne me parait pas la bonne occasion car je pense que tout le monde a compris ce que je voulais dire.

    3/ Chaque année, nous avons entre 10 et 25% de jeunes qui deviennent profs en ayant fait des maths, voire qui souhaiteraient continuer d'en faire. Est-ce une raison pour les évoquer comme un contre-argument à l'existence des 75% restant? Non.

    4/ Je pense que tout le monde a compris ce que je VOULAIS dire en simplifiant. En tout cas, Mauricio, et probablement JLT m'ont parfaitement compris et ont su traduire mon propos en sa valeur exprimée.

    5.1/ Le fait est que le rejet du déductif par le pédagogisme et sa disparition du secondaire a eu des conséquences dans une disproportion totalement passée sous silence par rapport à ce qu'exprime le tout venant des enseignants du secondaire, puisque ces derniers ne font qu'exprimer avec des airs faussement scandalisés des manque de connaissances qu in'ont strictement aucune importance dans l'absolu, et qui même quand elles sont simulées sont de l'esbrouffe.

    5.2/ je ne prends qu'nu seul exemple (enfin peut-être 2 si je n'ai pas la flemme):

    5.2.1/ Lors de l'oral (chacun peut avoir accès aux questions posées puisqu'elles sont mises en ligne p lus haut dans ce fil), après avoir dérivé $x\mapsto e^{(x^2)}$, j'ai eu à l'unanimité de la part de ceux qui avaient "su dériver" le changement de signe de la dérivée en $(-2)$ parce que $<<2x=0\to x=(-2)>>$. Je parle bien d'unanimité (pas un seul n'a écrit $0$).

    5.2.2/ Avoir constaté que 3 ou 4 exercices essayés avaient donné lieu TOTALEMENT à du nawak (pas un seul point marquable) de la part de nombreux candidats (je rappelle que j'essaie de recevoir tlm et que je prends tlm, vidant les autres examinateurs de leur candidats), je les ai aiguillés en disant "essayez au moins la Q9" (de niveau 5ième). J'ai constaté entre autre réponse (je donne les moins pires, les autres délires je les ai oubliés, tant ils n'avaient pas de sens):

    5.2.2.1/ $<<f(19) = 31 = 10$ (déduit prétendument du fait que $\forall x: f(3x+1)=10$, "donc", je cite du fait que $\forall x: f(19)=3x+1 = 10>>$

    5.2.2.2/ $<<f(3x+1)=10$ donc $f(3x)=10-1=9$ donc $ [f(x)=9-3=6$ ou au choix $[f(x)=9/3=3>>$

    5.2.2.3/ Sur un autre exercice: $<<3\times 60=combien?>>$, pas de réponse malgré aide, demande auto prendre calculette, réponse neutre (pas de "ah oui"), $180?$

    5.2.2.4/ Tout ceci n'empêche évidemment pas les candidats de systématiquement réussir (sans rien comprendre pour autant) les approximations sur la loi normale, etc.

    6/ Bref, quand je dis à propos de ces enseignants qu'ils n'ont jamais fait de maths, chacun comprend très bien que ça ne signifie pas qu'il ne savent pas lire, ni ne savent pas dériver "par coeur" $x\mapsto e^{(x^2)}$ et transmettre cette capacité à simuler. Je dirais même qu'il faut un grande force pour parvenir à simuler quand on est dans cet état de ne rien comprendre à ce qu'on fait. Mon propos n'est pas de dévaluer leur réputation de QI.

    7/ Par contre, leur état invalide complètement leur posture scandalisée face à la supposée nullité des candidats (qui ne sont en fait pas plus nuls qu'eux, mais juste un peu moins cultivés en connaissances récitées non comprises), et donc aggrave leur attitude de jurés qui se la jouent sévères. Je ne crois pas qu'ils apprécieraient, par exemple, si je leur faisais passer, moi, un oral, qu'ensuite j'aille dénoncer leur imposture et leur nullité crasse en sciences. Alors pourquoi l'infligent-ils de manière aussi ostentatoire? (Le point important c'est "ostentatoire". Dans le cadre privé, attablé par exemple dans un bar, avec des amis, c'est leur droit le plus ABSOLU)
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Je ne déforme pas tes propos CC, tu as écrit plusieurs fois sur le forum que les profs de prépa écrivaient des c****** dans leur cours notamment sur les chapitres consacrés à la logique. En ce qui concerne les "blessures" je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler.
  • Juste un rappel, quand on veut faire des maths, on ne devient pas prof de maths (PLC du moins...). Dans prof de maths, il y a maths, mais il y a aussi prof...
  • SchumitSutil a écrit:
    mais je prétends avoir fait des études de maths et avoir une idée de ce qu'est une preuve.

    Tu as soutenu une thèse de doctorat dans le domaine de la logique mathématique? Probablement que non.
    Je crois que c'est ce que veut dire Christophe quand il écrit que ces profs ne savent pas ce qu'est une démonstration. B-)

    Plus largement, si tu n'as pas le grade de docteur en mathématiques pour lui tu n'as jamais fait de mathématiques si j'ai bien compris. :-D
  • Oui ils le disent t eux mêmes d'ailleurs que leur chapitre de logique est NAWAK et fo t comme ils peuvent. Je ne pense pas avoir émis quoique ce soit contre d'autre chapitres et surtout les profs de prepa, qui eux font des maths, je ne vois pas trop ce qu'ils viennent faire dans cette galère.

    @actuellement, du fait d'une moindre.contamination par CDAL on peut raisonnablement dire que les PC font plus de maths que led PL. DE mon téléphone
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Bah, les PC font surtout beaucoup plus de "social" que de maths. Cette part du travail est nettement moins présente au lycée.
  • PC : davantage de maths quand il y a des maths en classe mais il y en a peu car l’enfant roi règne face au vilain professeur malveillant.
    PL : j’hésite à dire qu’ils font moins de maths. Je trouve ça dur (mais ça on s’en fout)...mais c’est à nuancer car je n’ai aucune idée des proportions. Par contre ils sont obligés de cravacher car les néo-lycéens sont carencés. Je n’entre pas dans la théorie CDAL.
  • Cela dépend énormément de l'établissement et des classes.

  • Évidemment.
    Je parle d’une tendance.
    Et comme j’aime bien le dire...il faut nuancer.
  • @Ramon Mercader

    Je ne pense pas que cela soit une perte de temps d'enseigner l'utilisation du tableur ou des touches DIST NORM NCD sur une calculatrice. Il s'agit d'évolutions technologiques, qui permettent de gagner du temps sur le raisonnement ou bien même faire des conjectures.

    Ces outils remplacent les anciennes tables de la loi normale ou encore les tables trigonométriques (on peut faire des détours et expliquer aux élèves que grâce au développement des mathématiques, ils peuvent appuyer sur les touches dédiées de leur calculatrice pour avoir le résultat cherché).

    Ce qui est regrettable, c'est que ces outils deviennent une fin en soi. Dans le sens où il y a des attentes au sujet de ces compétences, se traduisant par des questions orientées lors d'examens nationaux.
    Qu'on interroge l'élève sur la pertinence d'une réponse obtenue par un outil numérique, cela peut être intéressant pour isoler une connaissance mathématique de l'élève et la tester, sans qu'elle soit occultée par un savoir faire technique défaillant chez celui-ci.

    Si l'outil numérique est principalement l'objet de la question, là, les mathématiques sont totalement dénaturées.
  • Même évolution que l'apparition des touches cos/sin/ln sur les calculatrices des années 80 (?), et on le vit très bien. On voit bien la différence avec le logarithme, pour lequel même en ES on demande d'abord une résolution d'inéquation avant de passer à un résultat numérique (très secondaire au final), alors que pour les probas on en est encore à suivre la "fiche méthode" (notamment parce que les calculatrices hors Numworks sont globalement préhistoriques, sinon le problème disparaîtrait de lui-même et on serait obligé une question de maths).
  • La différence, à mon avis, est que la loi normale est plus bien plus difficile à comprendre. Tan, Sin, Cos, ou même les logarithme, c'est accesible en 3ème/Terminale.
    La loi normale ? Déjà, pour montrer que c'est une densité de proba, il faut être dans le supérieur (j'avais fait ça en sup par la preuve classique Fubini + coordonnées polaires). Ensuite, pour comprendre son importance (TCL), cela prend encore plus de temps.

    Et enfin, les exos traditionnellement posés ne demande pas de réflexion. Donc, les élèves appuient sur DIST NORM NCD sans comprendre (savent-ils que NCD signifie "Normal Cumulative Distribution" et ce qu'est une fonction de répartition ? Très peu surement). Comme le candidat dont j'ai posté la photo, qui ne comprend pas la loi uniforme (a fortiori il ne comprend pas la loi normale).

    J'ai eu la variante avec Normale Frep, avec deux candidats qui se sont trompés dans les touches et ont trouvé une proba inférieure à 0,5 alors que la réponse était $\Phi(1)$, sans voir que le résultat devait nécessairement être supérieur à 0,5.


    On aurait au moins pu faire des exos où il faut recentrer et réduire, ou alors où il faut utiliser la symétrie pour déterminer $\mathbb{P}(X \leqslant a)$ sachant $\mathbb{P}(- a \leqslant X \leqslant a)$ ou réciproquement. Mais dans les faits, même pas.
  • Comme le candidat dont j'ai posté la photo

    J'espère que ce candidat ne connaît pas le droit à l'image. B-)-
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • SchumiSutil a écrit:
    On aurait au moins pu faire des exos où il faut recentrer et réduire, ou alors où il faut utiliser la symétrie pour déterminer $\mathbb{P}(X \leqslant a)$ sachant $\mathbb{P}(-a \leqslant X \leqslant a)$ ou réciproquement.
    Mais dans les faits, même pas.

    Il me semble qu'en STMG, il y a des exos de ce type. (Mais le taux de réussite...)

  • Il y a beaucoup d'exercices en termS où il faut faire ça. Par exemple :

    https://www.apmep.fr/IMG/pdf/S_annee_2017.pdf

    L'exercice 2.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • @zeitnot : il ne s'agit pas du droit à l'image dont il est question mais du droit d'auteur.
    Et encore, si l'on peut déceler un trait de personnalité dans la production qui a été réalisée.
  • Rietveld a écrit:
    Je ne pense pas que cela soit une perte de temps d'enseigner l'utilisation du tableur ou des touches DIST NORM NCD sur une calculatrice. Il s'agit d'évolutions technologiques, qui permettent de gagner du temps sur le raisonnement ou bien même faire des conjectures.
    Ah bon? Comme par exemple? Calculatrice avec DIST NORM NCD n'est pas une évolution technologique. C'est juste une réponse à la paresse dans l'éducation française.
    Dans le supérieur ces calculatrices sont interdites pour trois raisons:
    - elles permettent de tricher.
    - elles entraînent zéro réflexion
    - elles sont inutiles dans la vie professionnelle. Et oui ! Inutiles !
    C'est pourquoi au début les étudiants le font à la main avec les tables de loi pour comprendre. Une fois maîtrisé, ils utilisent le logiciel approprié ou le logiciel du cours.

    Chez nous c'est le paradoxe. Les PRAG et profs de maths enseignent au mieux les maths façon ES ou, pire, sont complètement laxistes. Tout cela sous prétexte que ce ne sont pas les profils scientifiques. Ma chargée de TD de cette année, prof de physique au lycée qui fait des vacations à la fac, m'a suggéré de simplifier les choses (ne pas utiliser les fractions, ne pas utiliser $\Sigma$, de faire en sorte que les calculs comptent pas plus de 20% de la note parce que il y a des élèves qui ne savent pas calculer, mais savent faire autre chose (ah bon ? je n'ai pas remarqué).
    De l'autre côté les enseignants économistes qui assurent une partie des cours de maths et tout le reste... Bah eux, ils font des cours exigeants, des vrais cours de maths avec démonstration si possible, ils interdisent la calculatrice.
    C'est le monde à l'envers, je trouve.
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