Sujet bac ES 2019

Bonjour

Qu'est-ce que vous pensez du sujet de ES ?
Je trouve le vrai/faux un peu déroutant mais pour le reste assez classique. Mon élève l'a trouvé dur... :-S
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Réponses

  • Ils ont oublié une question dans le QCM qu'on retrouve ailleurs dans le sujet. X:-(
    Sujet ES a écrit:
    L’ébéniste estime l’aire de cette surface à 3800 unités d’aire. Cette estimation est-elle correcte ?
  • Je suis d'accord pour le vrai faux qui était plutôt d'un petit niveau S à mon avis.
  • C'était la première année qu'il y avait un vrai/faux ? Il me semble n'avoir vu que des QCM dans les annales ?
  • Effectivement il y avait des QCM en ES ces derniers temps. Je n'ai pas en tête un sujet de ES récent avec un vrai/faux. C'est dommage car les techniques sont quand même bien différentes.
  • J'ai trouvé le vrai/faux assez technique mais après discussion tout à l'heure avec mes anciennes élèves de 1ere elles ont globalement eu les bons réflexes. Je pense que le tableau de variation de f' va faire du dégât. Ensuite (et comme d'hab) cela dépendra beaucoup de ce qu'on entend par "justification".

    Elles ont trouvé l'exercice sur les suites facile (en tout cas très classique) et pour l'exercice 3 il suffisait d'être un virtuose de la calculatrice (c'était apparemment leur cas).

    L'exercice 4, par contre...
  • Pourquoi y-a-t-il un torrent de sang qui dégouline des accoudoirs du fauteuil? X:-(
    (cf. dernière page)
  • La justification de la dérivée va être coton pour beaucoup aussi...
  • Bonjour,
    Je pratique les term ES depuis plusieurs années... et ce sujet va faire mal! Même les bons élèves étaient dépités à la sortie...
    Quel intérêt de poser un tel sujet...? J'aimerais bien poser la question aux rédacteurs (qui visiblement confondent matrice d'adjacence et de transition(:P)!).
    Et voilà qu'en plus on apprend ce soir aux infos qu'en plus des coquilles... le sujet était en ligne hier soir!
    Bref, je suis déçu pour mes élèves qui ont bcp travaillés pour certains... et j'espère que l'épreuve sera repassée ! Rêvons...
    Ev
  • Le Parisien a écrit:
    Pour le moment, le ministère n'envisage pas de faire repasser l'épreuve aux bacheliers concernés. La fuite est circonscrite «à trois-quatre lycées en Ile-de-France», selon Jean-Marc Huart, directeur général de l'enseignement scolaire.

    C'est beau l'aveuglement. Ils ne savent probablement pas d'où vient la fuite mais ils peuvent affirmer que la fuite est circonscrite à trois-quatre lycées d'Ile-de-France. :-D

    Maintenant les lycéens ont un bon prétexte pour faire annuler cette épreuve: rupture de l'égalité des chances.
    J'imagine qu'un tribunal administratif va entendre parler de cette histoire avant longtemps.

    Si cela avait été pour le BAC S, Le Parisien aurait déjà mentionné que l'affaire était devant un tribunal.
    Les catégories CSP+ n'ont pas l'habitude de baisser la tête et de se résigner j'imagine.
  • C'est vrai que dériver le produit d'une fonction affine et d'une exponentielle, c'est super dur et pas du tout classique !! 8-) 8-) 8-)
  • Bien entendu que c'est du basique mais si on regarde les sujets de ces dernières années on avait plutôt droit à juste du linéaire avec une exponentielle ou alors à du "un calcul de logiciel formel donne". Ici la "difficulté" était surtout le "tripatouillage" avec la fraction 1/5. Basique oui mais même beaucoup de S auraient eu du mal à mettre cette dérivée sous cette forme en justifiant toutes les étapes à mon avis. Personnellement je ne me plains pas de cette question , bien au contraire!

    C'est clair que cette histoire de fuite n'est pas claire...8-)
  • D’accord avec Biely, pas mal de difficultés un peu techniques et calculatoires. Quant à dériver deux fois le même genre de fonctions dans un sujet de bac, aucun intérêt!
  • Maintenant on a une preuve que le CDAL existe bel et bien ! X:-(
  • La preuve sera dans le taux de réussite.
  • J'ai trouvé le vrai/faux carrément difficile vu le niveau de mes élèves, car les questions sont complètement ouvertes et il est demandé une justification (en revanche il n'est pas précisé qu'une réponse non justifié ne rapporte aucun point... peut-être que la bienveillance consistera à mettre 0,25 ou 0,5/1 pour une réponse juste non justifiée ?).
    Le problème des accoudoirs de fauteuil va aussi déstabiliser mes élèves : convertir des cm² en m², je pense qu'ils n'ont pas fait cela depuis le collège (et même au collège ils n'étaient a priori pas les meilleurs) ; pour estimer l'aire sous la courbe, je pense aussi que certains ne verront pas qu'un carreau vaut 200 unités d'aire.
    Les deux autres exercices étaient plus classiques (CDAL ?), mais comme certains se plantent même sur des exercices stéréotypés, avec une notation normale je m'attendrais à une moyenne de classe autour de 7 sur 20 (sur le sujet obligatoire - pour la spécialité, ne l'enseignant pas j'évalue moins bien leur niveau et je n'arrive pas à savoir si l'erreur sur la matrice a pu les planter totalement ou non).
  • Personnellement je suis très content que l'on stoppe cette descente en enfer sur la nullité des sujets. Mais si c'est pour tripatouiller n'importe comment pour avoir un taux de réussite largement supérieur à 80% ces débats sur la difficulté des sujets n'ont pas beaucoup d'intérêt en réalité.
  • Bonjour,

    Mes élèves ont tous trouvé l'exercice 1 difficile, mais le reste était abordable.
    Pourquoi donner un tel sujet avant une réforme complète du bac ? Minimiser le nombre de doublant l'an prochain ?
  • Laurette a écrit:
    Le problème des accoudoirs de fauteuil va aussi déstabiliser mes élèves : convertir des cm² en m²

    Quelle ambition démesurée pour des élèves de Terminable.....Quand j'étais en CM1, celui qui aurait été incapable d'effectuer cette conversion aurait fait le tour de la classe à coup de pompes dans le cul....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Laurette a écrit:
    et je n'arrive pas à savoir si l'erreur sur la matrice a pu les planter totalement ou non).

    Non, je pense que l'élève médian ne retient pas ces mots de transition ou d'adjacence (systématiquement rappelés dans l'énoncé) mais qu'après entraînement, il retient que quand y a pas de probas, on met le nombre de traits, quand y a des probas, on met des flèches avec les probas à côté. Rien de désobligeant ici de ma part pour les élèves, ils font ce qu'on leur demande de faire pour avoir le bac.

  • Ils diront tous que cela les a totalement déconcerté juste pour se plaindre et faire comprendre qu'ils font gonfler les notes face à cette "injustice"...
  • Que pensez-vous de l'habillage, du décor de l'exercice sur les graphes probabilistes ?

    Pour ma part, je trouve cela effarant. Y a-t-il un truc qui m'échappe ? Je ne comprends pas comment on peut écrire une telle connerie.

    Il y a deux variantes dans l'exercice de spé, graphe avec matrice d'adjacence et Dijkstra ou graphe probabiliste et, pour chacune, c'est presque toujours le même sujet qui sort en changeant quelques mots-non-clé. Remplacez "Julie prend l'autoroute ou la départementale" avec "Kevina achète des tomates ou des poivrons".

    Au Liban en 2015, il s'agit de deux opérateurs téléphoniques et les probas s'appliquent à toute un population de clients plus ou moins fidèles. Il faut voir qui peut attendre quelle part de marché au bout de quelques années. Ça a un sens !

    Aujourd'hui en Métropole 2019, on pourrait imaginer avoir numérisé les plaques de tous les véhicules allant à la fac pendant 2 jours, avoir restreint l'étude à ceux apparaissant deux fois, avoir utilisé tout ça pour modéliser les changements de trajets par une loi de probabilité, et utilisé le programme de spé maths ES pour prévoir la répartition des voitures d'étudiants entre la voie rapide et la départementale (pour une étude de marché sur un éventuel tarif étudiant autoroutier ??). Une méthode bien tordue, coûteuse et compliquée, mais soit ! Ça se tient !

    Mais là, Julie ! Julie, quoi !

    Le corrigé de Studyrama :
    studyrama.com a écrit:
    Donc, à long terme, la probabilité que Julie prenne la voie rapide est 1/3.

    Le corrigé de Létudiant :
    letudiant.fr a écrit:
    Au bout d'un grand nombre de jours, la probabilité que Julie utilise la voie rapide est 1/3.

    On est sur une autre planète, avec une horde de clones appelés Julie, programmés avec un générateur de nombres aléatoires pour utiliser les routes suivant les probabilités indiquées, et il y a un bookmaker extraterrestre ?

    Ça n'a pas de sens !

  • Laurette écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1828260,1828754#msg-1828754
    > J'ai trouvé le vrai/faux carrément difficile vu le niveau de mes élèves, car les questions sont
    > complètement ouvertes et il est demandé une justification (en revanche il n'est pas précisé
    > qu'une réponse non justifié ne rapporte aucun point... peut-être que la bienveillance
    > consistera à mettre 0,25 ou 0,5/1 pour une réponse juste.

    C'est surtout l'effet psychologique que je déplore. Mettre un nouveau type d'exercice pour lequel les élèves n'ont aucun entraînement c'est quand même déstabilisant. Mon élève avec qui j'avais passé 3/4 d'heure au tel la veille pour la rassurer, à perdu ses moyens rien qu'en lisant le premier exercice.
  • L'avantage c'est que maintenant on ne pourra plus dire: il faut travailler seulement les qcm car les vrai/faux avec justifications ne tombent jamais.
  • Bonjour,
    Je pense qu'il est de notre devoir, nous les enseignants de faire justifier les réponses aux élèves. Une réponse fermée en sciences et en particulièr les mathématiques n a aucun sens. Que ça soit écrit ou non dans un exercice. Répondre aux propositions par vraie ou fausse est sous-entendu de justifier. Les mathématiques ce n'est pas de la loterie ni un jeu de hasard. Par conséquent un OUI mérite pourquoi et inversement pour un NON. Je souhaite une belle réussite à toutes et à tous.
  • Difficile de ne pas réagir à cela :

    « C'est surtout l'effet psychologique que je déplore. Mettre un nouveau type d'exercice pour lequel les élèves n'ont aucun entraînement c'est quand même déstabilisant. Mon élève avec qui j'avais passé 3/4 d'heure au tel la veille pour la rassurer, à perdu ses moyens rien qu'en lisant le premier exercice.»

    Difficile aussi de rester serein.
    On espère que cet élève souhaite ne plus faire de maths ensuite, c’est tout.
  • Dom, je comprends votre mécontentement et sympathie face à cette situation. Sans faire de morale, je pense que c'est à nous enseignants de faire comprendre à nos élèves qu'apprendre, réviser des heures, des jours et /ou encore des mois est nécessaire mais pas forcément suffisant pour avoir une bonne [note] aux devoirs ou examens et que la réussite est assurée.

    J'ai eu quelques élèves qui ont du mal à comprendre que réviser les cours et exercices dans la semaine ou à la veille d'un devoir n'induit pas forcément une "bonne note". C'est bien mais n'implique pas une bonne note en revanche cela peut leur servir dans leurs compréhensions et pour les autres devoirs ou examens.
  • @Dom
    Mon élève est brillante, elle a bien travaillé toute l'année. Elle connaît parfaitement son cours et les quelques formules à savoir. Mais elle manque de confiance en elle parce que tout le monde dit, y compris les parents, les maths c'est dur soit tu as l'esprit matheux soit non, donc on peut rien y faire. Et c'est pas en une année scolaire que j'ai réussi à lui faire changer d'avis. On a bossé dur. Les probas, les suites elle maîtrise, les fonctions moins. Du coup restait l'inconnu du QCM et là la douche froide. Ce sont des gosses qui ont 17/18 ans ils sont inquiets avec cette merde de parcours sup et on ne fait rien pour les rassurer. Je préfèrerai un sujet abordable où chacun à la note qu'il mérite. Qu'un sujet d'expérimentation où on finira par relever le niveau de tout le monde pour rentrer dans des taux de réussite "acceptables".
  • On fait bachoter les gamins, on les bride sur des exos types, on leur fait apprendre cinq ou six récitations et « hop » on les qualifie de brillants parce qu’ils savent réciter, sans calculatrice, comme ça.
    Les suites sont-elles vraiment maîtrisées par cette élève brillante ?
    Je ne la connais pas, je lis, je crois. Mais la teneur du propos complet me fait douter.

    On a une preuve que « le sujet et le corrigé ne sont pas donnés à l’avance » et tout s’écroule.

    Je sais très bien que la confiance en soi est un problème, je sais aussi que la pression (parents, parcours sup, vie social, ...) existe mais je suis surpris de cette manière de faire faire des maths à des élèves. Est-ce une critique frontale envers des profs ? Non, pas vraiment. Le « système » est complètement biaisé. Je veux juste faire prendre conscience que le discours montre le vrai problème et est assumé par certains de manière totalement décomplexée.
  • Dom, je suis globalement d'accord mais il ne faut pas oublier que l'on parle d'élèves de ES et non de S. Personnellement je fais la différence. Sur les mêmes chapitres en commun je demande plus à un élève de S sur la compréhension, la capacité technique et sa capacité à sortir un peu des sentiers battus par rapport à un élève de Es auquel je m'assure essentiellement qu'il sache faire les exercices très classiques. Bon, avec la réforme, cette distinction que je fais n'aura plus de sens et ils seront tous considérés comme des S!X:-(
  • @Dom
    Apparemment tu as déjà décidé que soit mon élève est débile soit je suis une mauvaise prof. Je suppose que la discussion est close.
  • Aurelia66 je pense que c'est surtout l'affirmation que votre élève est brillante qui a fait réagir. Personnellement si un élève a déjà des problèmes sur les fonctions cela signifie que cet (te) élève a des lacunes importantes qui datent de très longtemps donc le qualificatif de brillant n'est peut-être pas très adapté à mon avis.
  • Sur ces qcm sur les fonctions j'ai bien conseillé même aux es de retenir des choses comme : signe de f'=sens de variation de f
    signe de f"=sens de variation de f'
    Signe de f=sens de variation de F
  • Elle semble être une élève très scolaire, qui sait travailler, apprendre par cœur mais qui va avoir du mal à réinvestir ses connaissances dans un problème concret.
  • Bien sûr, des élèves qui manquent de confiance en eux, ça arrive, surtout d'ailleurs chez les filles. Mais quoi ? Qu'a-t-il ce vrai/faux ?

    Je n'ai pas de ES, mais :
    1) un arbre de proba à 2 itérations pour déterminer une proba conditionnelle, c'est archi-classique.
    2) Quand on est sérieux, on sait que l'espérance est la moyenne de k et de 18. Quand on est "brillant", on voit vite que si la moyenne est 12, alors k = 6 et non 9.
    3) Bon il faut manipuler les propriétés sur le logarithme, ce qui pose des problèmes à beaucoup d'élèves. Maintenant si on sait les manipuler, on arrive à -$-4 \ln (x) = 4$ et on a la réponse.
    4) Bon, il faut faire le lien tangente horizontale/dérivée nulle (normalement c'est faisable), et justifier par le théorème des valeurs intermédiaires.
    5) C'est du cours, non ?
  • Je pense que le QCM est déroutant car il fait apparaître le tableau de variations de $f'$, alors qu'habituellement on voit le tableau de variations de $f$. On dirait une question "à la cc", facile pour quelqu'un qui a compris, mais impossible à résoudre pour quelqu'un qui s'est contenté d'apprendre les recettes de cuisine sans comprendre.
  • Biely:

    Pour beaucoup d'élève l'étude des variations d'une fonction f, revient à déterminer où s'annule f'.
    Il n'y a pas de lien dans la tête de beaucoup d'élèves entre étude du signe d'une fonction et la résolution d'une inéquation (et pas d'une équation)
  • " facile pour quelqu'un qui a compris, mais impossible à résoudre pour quelqu'un qui s'est contenté d'apprendre les recettes de cuisine sans comprendre. "

    Bien, ce devrait être la norme. Si l'on apprend sans comprendre, cela ne sert à rien.
  • Aurelia66 : je pense qu’il n’existe pas de « bon » ou « mauvais » prof car je ne sais définir ces notions et je pense qu’il n’existe pas d’élève « débile » sauf à considérer une déficience intellectuelle. Le mot « débile » est très déplaisant dans ce cas car je parle davantage de cas pathologique.

    Chaque prof fait comme il peut. Chaque élève également.
    Les « meilleurs » profs au sens des résultats au BAC par exemple, ne sont peut-être pas les « meilleurs » au sens de « leurs élèves réussissent en L3 ».

    Je dénonce les récitations (nécessaires dans certains cas !) d’une part, et les « c’est dégueulasse car ils n’ont pas mis les exercices prévus et travaillés » d’autre part.
    Mais je ne saurais qualifier cela de « mauvais » enseignement.
    Pour emmener quelqu’un (un élève) quelque part (à un certain niveau), aucune méthode générale n’existe. La personnalité de chacun choisira une voie qui n’est pas celle du voisin.

    Bref.

    Comme dit plus haut : c’est le qualificatif « brillant » qui est étonnant dans ce cadre (brillant en quoi ?) et aussi la locution « maîtriser les suites » qui est bien vague et peut tromper l’auditoire et l’élève.

    On ne me verra pas dézinguer qui que ce soit qui est sur le terrain et que je ne connais pas.
  • Dom:

    Débile: adjectif. Qui manque de force physique. Synonymes: faible, fragile,malingre.

    Par paresse j'imagine, beaucoup de gens oublient d'accoler le nom mental à débile quand ils veulent signifier que quelqu'un est faible intellectuellement.
  • Ok. J’utilisais « débile » par reprise du terme d’Aurelie66 que j’interprétais dans le langage courant comme « fou, nul, qui fait n’importe quoi, faible d’esprit, faible intellectuellement ».
    Je crois que tout le monde avait compris.
  • Je rebondis sur la remarque de biely. Il s'agit d'élèves d'ES... une section en perte de vitesse totale. Il est déraisonnable à l'heure actuelle de demander à la plupart d'entre eux de faire des maths (sauf quelques élèves qui se sont plantés de section). Je ne suis pas sûr qu'ajouter des difficultés totalement factices (comme ce 1/5 dans l'expression de la fonction, ou la formulation de certaines questions du vrai/faux) soit vraiment très constructif à ce stade. Je souhaite en tout cas bon courage aux correcteurs pour arriver à se plier aux contraintes de l'institution.
  • Je réagis à nouveau... Je pense que certains sur ce forum n'ont pas vu, ou même jamais vu, d'élèves de terminale ES!
    Certaines de vos réflexions me laissent... dubitatif...

    Alors oui, ce sujet était inadapté à leur niveau... et j'en ai encore discuté samedi avec un IPR, qui allait dans mon sens. Quand je lis certains de vos commentaires... il faut faire attention quand même... certes dériver une fonction pour un agrégé de maths peut paraître évident, encore heureux(:P)!!
    Ne dévalorisez aucun prof qui eux, ont vraiment travaillé avec des élèves de cette série ES toute l'année, et qui voient vraiment le décalage entre ce qui est demandé dans ce sujet et.... la réalité.... on passe notre temps à essayer de leur donner confiance, il ne faut pas oublier que ce ne sont pas vraiment des matheux...

    Ev
  • @Dom

    Quand je dis que mon élève est brillante, je veux dire que c'est une personne intelligente, cultivée, qui s'exprime bien à l'oral et à l'écrit. Qui lit beaucoup. Qui suit l'actualité. Qui fait aussi du sport. Qui a bossé dur toute l'année dans toutes les matières. Qui survole en histoire géo, en anglais, en allemand, en éco. Elle a un esprit logique, elle sait construire un raisonnement.

    Par contre c'est pas une geek des maths et donc désolée si je me suis trompée de forum.
  • Par contre c'est pas une geek des maths

    En d'autres termes elle n'est pas brillante en maths (comme presque tous les élèves de ES), et il est logique qu'elle n'ait pas pu répondre au vrai/faux qui ressemble beaucoup à un test "à la cc" pour distinguer ceux qui ont un esprit matheux ou pas, donc en gros un test dans lequel on peut prévoir que plus de 95% des ES seraient recalés.
  • Je n'ai pas eu de TES cette année, donc je ne défends pas ma chapelle.
    Ce que je trouve idiot, c'est la variation subite des exigences dans ce vrai/faux.

    1) C'est découpé en trois étapes habituellement (calculer proba de l'intersection, calculer proba d'un événement en bout d'arbre, enfin calculer la proba conditionnelle). La, à eux de rétablir tout seul ces 3 étapes. Trop dur.
    2) Une application simple de la définition, inhabituelle néanmoins, donc ceux qui font les choses par cœur sont "morts".
    3) Question inhabituelle, avec du calcul algébrique (quotient et puissances), de nombreuses étapes. Difficile, hors niveau ES.
    4) Cela nécessite au moins trois étapes de raisonnements, pas exigé du tout habituellement chez les ES. Trop dur.
    5) Une application simple de la définition mais qui a le défaut d'utiliser les données de la question précédente: ils auront tellement rien compris à la précédente qu'ils risquent de passer à côté de celle-ci.

    Je ne comprends pas pourquoi ce Vrai/Faux à ce niveau.
  • Après ça dépend totalement du barème, qui pourrait par exemple ressembler à ça :
    - tous les points si le candidat donne la formule générale d'une proba conditionnelle
    - tous les points si le candidat écrit qqch qui ressemble vaguement à (a+b)/2
    - tous les points si le candidat montre qu'il connaît au moins une formule parmi ln(ab), ln(a/b), ln(a^b), voire même s'il écrit juste que ln(1/e)=-1
    - tous les points si le candidat fait le lien entre tangente parallèle à l'axe des abscisses et dérivée nulle
    - tous les points si le candidat fait le lien entre convexité et signe de la dérivée seconde
  • Les questions 4 et 5 ne sont pas les questions les plus difficiles. La compréhension des définitions et un peu de maîtrise de soi permettent de répondre à ces questions selon moi.

    Le calcul de l'espérance est plus difficile toujours selon moi.

    Ne parlons pas du calcul de l'espérance conditionnelle. Cette question dans un sujet de ES est préparée par d'autres questions généralement. C'est quasi-certain qu'un nombre non négligeable de candidats ne vont pas calculer la bonne espérance conditionnelle (il ne vont pas prendre le bon évènement par lequel on conditionne).

    C'est comme si on demandait de montrer abruptement à des TS une inégalité pour des valeurs appartenant à un intervalle alors que généralement avant d'en venir là il y a un travail préparatoire (étude des variations d'une fonction)
  • Je pense que le calcul de l'espérance pour la loi uniforme était simple (même des élèves franchement faibles ont eu le bon raisonnement dans mon ancienne classe), ce qui est inutile en revanche c'est d'algébriser avec k, ce qui peut en rebuter certains.

    Pour la proba conditionnelle ils sont entraînés à le faire, je pense qu'ils pouvaient au moins écrire la formule. Par contre utiliser les probabilités totales pour retrouver P(S), à froid, c'est pas très sympa :)
  • Rougemaire a écrit:
    ce qui est inutile en revanche c'est d'algébriser avec k, ce qui peut en rebuter certains.

    Pourquoi, les élèves sont censés connaître des propriétés particulières d'une variable aléatoire qui suit une loi uniforme?
    En tout cas, il n'y a rien d'indiquer dans les programmes.
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