Olympiades en cpge
Bonjour,
A la rentrée, je serais en sup mpsi et je voudrais passer les olympiades en mathématiques.
J'ai beau chercher je n'ai aucune information sur les modalités à suivre et comment s'inscrire. Quelqu'un pour m'éclairer ?
Sachant que ce sera la première fois que je participe à un examen similaire.
Merci d'avance !
A la rentrée, je serais en sup mpsi et je voudrais passer les olympiades en mathématiques.
J'ai beau chercher je n'ai aucune information sur les modalités à suivre et comment s'inscrire. Quelqu'un pour m'éclairer ?
Sachant que ce sera la première fois que je participe à un examen similaire.
Merci d'avance !
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Réponses
tertiary institution = l'enseignement supérieur.
c'est valable pour toutes les olympiades ?
Tu pourras passer en MP*, même défis tâche d'être dans les 10 premiers en MP* puis intègre ENS ou X.
Enfin essaie d'être dans les 10 premiers au classement aux ENS et l'X ou même major.
Je ne suis pas en France donc animath ne me concerne pas j'ai contacté une assoc similaire et j'attends leur réponse.
Je cherche à participer aux olympiades car en passant par parcoursup je n'ai pas eu les prépas parisiennes malgré le fait que je sois 1ère de classe en matières scientifiques et en top 3 de philo et langues.
J'ai eu une bonne prépa au Maroc et je voulais retenter le coup pour un transfert en 3/2 en France c'est pour cela que je tiens beaucoup à passer les oim/ioi/iPhO, histoire d'améliorer mon dossier.
Merci pour vos réponses encore une fois ! Je suivrai vos conseils.
etanche : Je ne vois pas l'intérêt de faire top 10 à X-ENS. A partir du moment où tu es admis, c'est le principal et on se moque un peu du classement.
On dirait les mêmes règles que pour les maths. Tu es sûr pour les taupins?
(J'ai été prudent dans mon premier message car ma prof de physique est peu fiable, elle a tendance à exagérer les choses)
@JLT je vois, je n'ai pas creusé la question, je me demande comment ça se passe pour les olympiades de maths. Je m'y étais intéressé car le rang n'est pas très bon (sauf quand un Lafforgue fait un score parfait), du moins pour ce qui fut le pays des maths. En fait c'est éclairant à la fois sur la pratique des maths ludiques (qui n'est pas très démocratisée en France), la prise en main du haut niveau (j'ai vu aux USA que c'est un roumain, secondé par des enseignants manifestement d'origines asiatiques, qui s'occupe de ça à plein temps), et le fait que le niveau est remonté très localement à l'intérieur d'Ulm compte tenu de l'environnement excellent.
Merci à tous ceux qui ont pris le temps de répondre à mes questions, aux témoignages et conseils !
S'il n'y a pas d'ambiguïté sur les points de règlement que j'ai vus (les olympiades sont des concours du secondaire), pourquoi la France continue à gruger en physique mais plus en maths?
https://www.ipho-new.org/statutes-syllabus/
Il y a de la thermodynamique, de la physique quantique... Il est quasiment impossible d'envoyer une équipe constituée uniquement de lycéens, contrairement à l'OIM dont les énoncés admettent des solutions nécessitant très peu de connaissances. J'ai entendu dire que la France n'est pas le seul pays à envoyer des élèves du supérieur aux IPhO, mais je n'ai pas plus de détails que ça.
En maths ce serait bien de retrouver pourquoi les sups ont été subitement virés ;-)
http://xavier.toonywood.org/popularization/oim.pdf
Pendant quelques années on a joué sur les mots : les élèves de Math. Sup. étaient scolarisés au lycée et non à l'Université, et pouvaient donc concourir. En fait, les mathématiques de Math. Sup. ne leur apportaient aucun avantage pour les OIM puisque les problèmes posés dans cette compétition peuvent se résoudre avec des mathématiques de l'enseignement secondaire. Développements limités ou diagonalisation, ou autre belle notion de Math. Sup, ne leur pouvaient être d'aucun secours. L'avantage c'était de pouvoir concourir deux années successives. Et généralement ces jeunes étaient à Louis-le-Grand, dans une bonne ambiance de préparation, avec Claude Deschamps.
Maintenant pourquoi ça a cessé en 1995, je ne sais plus. Le jury international s'est sans doute aperçu de la supercherie, bénigne au demeurant.
C'est ce que me disent mes souvenirs de cette époque où, sans être personnellement impliqué dans les OIM, je les suivais d'assez près comme aficionado.
Bonne journée.
Fr. Ch.
1) Deux élèves de terminale sélectionnés à partir du concours général (donc quelques semaines avant de partir aux OIM)
2) Quatre élèves de math sup sélectionnés à partir d'un test au lycée LLG, après plusieurs mois de préparation. Ne participaient à ce test que quelques élèves de LLG intéressés, et des élèves d'autres lycées qui étaient au courant. Comme le lycée LLG rassemble un grand nombre de bons élèves, le résultat de la sélection était raisonnablement satisfaisant.
Lorsque la France a cessé d'envoyer des élèves de math sup, s'est posée la question du repérage des bons élèves et de leur préparation. Le concours général vient trop tard, et de plus son format devenait très différent des sujets de type OIM. C'est l'une des raisons pour laquelle l'association Animath a été créée en 1998. Peu de temps après (2000-2001) ont été créées les olympiades académiques de Première. Le but initial était de repérer les meilleurs élèves en fin de première, et de les préparer pendant un an aux OIM. D'après des ouï-dires, la première session était catastrophique : sujet trop difficile, des élèves ressortaient dégoûtés des maths. Les olympiades de première se sont alors démocratisées, les sujets comportaient beaucoup plus de questions faciles, mais devenaient moins efficaces pour repérer les meilleurs élèves.
A l'heure actuelle, malgré les efforts des dernières années pour améliorer la communication, on n'arrive toujours pas à informer suffisamment d'élèves ou de professeurs de l'existence d'Animath.
Je confirme. Et il dépasse même celui de MPSI, d'où la nécessité de donner des cours complémentaires de préparation aux IPhO. Certains s'avancent sur le programme de MP (interférences optiques, référentiels non galiléens) et d'autre ne sont même pas vus en MP (mais en partie vus en PSI et PC : mécanique des fluides, relativité restreinte, tension de surface).
J'ai vu que le club de maths de LLG est dans les locaux de l'Ens rue d'Ulm (Parimath), l'égalité des territoires est en marche :-)
Comme tu sais le niveau moyen a bien régressé, donc en fait ce n'est viable que dans des zones suffisamment denses ou avec des établissement qui ont deux ou trois classes de bon niveau. Ou alors avec un prof dévoué et passionné qui va faire ça même pour un public très restreint.
Après il y a un autre aspect : les enfants qui aiment les maths sont parfois très loin d'avoir envie de faire des concours et vont préférer faire des parties d'échec ou ce genre de choses.
1) Clubs de math
2) Animath
Pour (1) je pense que sur un établissement de 1000 élèves on trouvera 10 élèves intéressés, soit 1%. Un club de math n'est pas obligé de faire des maths olympiques, d'autres activités sont possibles.
Pour (2), tout établissement peut inciter des élèves à se présenter aux compétitions, même en l'absence de club.
Les parties compétitives ou non sont liées effectivement.
Je ne connais pas le détail des intrications, mais je n'ai pas l'impression que le dispositif soit optimal pour susciter la participation de jeunes susceptibles d'être intéressés par les concours ludiques, ni pour que les meilleurs participent d'office aux olympiades internationales - ce qui n'est pas le cas actuellement, je viens de comparer la liste des fortiches nationaux et ceux qui participent effectivement.
En fait c'est encore moins optimisé que ce que tu écrivais JLT ! Or pour pouvoir espérer faire un cocorico sur le podium, c'est-à-dire des scores parfaits, il faut un dispositif serré, professionnalisé et dynamique, on n'en est pas là, c'est dommage, mais vu la concurrence il ne faut pas rêver :-) !
[Ne pas oublier les négations ! ;-) AD]
Il faut recruter des barbares, éventuellement débaucher à l'étranger, mettre en conseil d'office les anciens très hauts scores français.
Ca me semble montrer que le problème, c'est le terreau, la formation des petits français en maths.
Bon là encore je ne veux pas dire du mal de ...
Pour que la France obtienne un meilleur classement, il faudrait déjà
(1) Plus de participants à la coupe Animath. Actuellement, quelques centaines d'élèves d'une classe d'âge y participent, alors qu'il y a 4000 candidats au concours général.
(2) Donc que les profs incitent leurs meilleurs élèves (=ceux qu'ils enverraient au concours général) à participer à la coupe Animath. Mais il faudrait déjà qu'il connaissent la différence entre les olympiades nationales (de première) et les olympiades internationales, et ce n'est pas gagné.
(3) Plus de financement. Les financements publics sont de l'ordre de 30000 € / an, les financements privés sont variables mais rarement plus élevés. Mais les activités élitistes sont souvent mal vues, aussi bien par les pouvoirs publics que par la population.
(4) Que le travail des profs qui s'investissent dans les maths périscolaires soit reconnu. Or actuellement il n'y a rien.
(5) Que les résultats des élèves dans les compétitions de maths soient pris en compte, par exemple dans Parcoursup, pour intégrer une formation sélective, or actuellement ils comptent pour du beurre.
Donc le début de ton point (2) est bizarre.
Mais c'est vrai qu'il y a clairement confusion entre les différents types d'olympiades, y compris dans l'esprit de beaucoup d'enseignants...
Concernant les marocains, notre équivalent d'Animath est Maths&Maroc et j'ai pu entendre dire que chaque année, cette assoc' communique aux cpge cotées (im talking LLG, Ginette,..) une liste de marocains ayant participé aux olympiades.
Donc non ce n'est pas négligeable !
La place d'Animath par rapport à l'institution (ou l'inverse) interroge.
Certains propos d'Andler dans les médias avaient une tonalité très claire, que je comprenais comme "l'EN, c'est mort, faisons autre chose".
Si l'institution cautionne ça mezza vocce, il y a un problème de double langage.
@aléa : je ne vois pas le problème. L'institution considère actuellement que les programmes de lycée n'ont pas pour vocation de s'occuper de l'élite, cela n'empêche pas de déléguer à Animath ou autres la tâche de créer des activités extra scolaires.
Par contre je le trouve nuancé et honnête : il dit qu'il n'a rien compris aux évolutions actuelles, et ce ab initio lors de la suppression du bac C au début des années 90 ( http://images.math.cnrs.fr/Les-interviews-du-CIRM-Martin-Andler.html ).
Il constate aussi les très grandes différences de niveau ( https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/martin-andler-professeur-de-mathematiques-on-saiat-tres-bien-qu-il-y-a-des-ecarts-de-niveau-enormes-1126191.html ) et dit que positionner des clubs de maths en zones défavorisées lui parait important, ça revient souvent dans son discours. Ce dernier point me parait important, statistiquement il y a forcément des cracks en maths qui ne seront pas repérés sinon.
Après sur l'enseignement des maths, il a une position de bon sens qui vise à dédramatiser l'échec et à éviter les blocages qui en résulte ( ), qui est me semble-t-il pas du tout ou pas assez mise en pratique.
Suffisamment élégants pour ne choquer personne.
Pour moi, dès qu'on commence à compter sur de l'associatif pour accomplir des missions étatiques, c'est problématique, car l'Etat a une obligation de réussite que les associations n'ont pas.
En particulier, ce n'est pas raisonnable du tout d'attendre de telles associations de réaliser des objectifs d'égalité des territoires - même si c'est très bien que ces acteurs soient conscients de ces problématiques.
C'est peut-être justement parce que les chiffres sont truqués que personne ne réagit. Il n'y a que le milieu académique qui peut vraiment s'apercevoir de la supercherie. Mais au sein du milieu académique les gens se focalisent surtout sur le développement de structures parallèles à l'école, Animath, Math.en.Jean et etc...
Je vois beaucoup de collègues très investis dans ce genre de chose : Animath, Math.en.Jean, organisation de conférences de mathématiques à des lycéens, organisation de semaines de stage pour des collégiens... tout ça pour "faire découvrir les maths aux jeunes". Et on nous incite à participer à ce genre de chose. Mais moi j'ai toujours envie de répondre que le plus important serait d'abord de faire des maths à l'école, dans le cadre des programmes...
Après que faire concrètement dans ce sens, je l'ignore. Mais je suis sûre que plus on sera nombreux à se révolter contre la décadence des programmes, plus on a de chance d'avoir un impact.
https://www.lemonde.fr/education/article/2014/03/18/martin-andler-les-eleves-ont-besoin-de-comprendre-a-quoi-servent-les-mathematiques_4384907_1473685.html
Cette article et d'autres confirment ma première impression : je pense que c'est quelqu'un qui a conscience des problèmes et qu'il a essayé de faire au mieux. Par contre, et c'est étonnant, il ne comprend vraiment rien. Dans l'article que j'ai cité par exemple il dit que l'enseignement des maths est mauvais parce que les instits ont fait des études de lettres - alors comment expliquer que l'enseignement de la lecture est mauvais aussi ? - ou il s'interroge sur le statut de l'inconnue x pour "donner du sens" alors que c'est un problème pédagogique absolument trivial.
J'ai lu et regardé attentivement quelques articles et vidéos sur Animath, prépas olympiades etc. j'ai la même impression : des gens intelligents qui semblent un peu perdus. Un peu comme s'ils n'arrivaient pas à trouver le bon braquet pour pédaler efficacement.
@JLT tous les chiffres ne sont pas truqués : les analyses de la Depp de ces 2 ou 3 dernières années mettent clairement en évidence un effondrement sur 30 ans (maths et français), et d'autre part la dernière place de l'UE en maths et sciences (Timms 2015) pour la France ne m'est pas apparue truquée, hélas.
Le truc en fait c'est le bac, puisque le niveau actuel des élèves ne permettrait pas à plus de 50% de réussir un examen standard de fin de lycée. Il y a trente ans, pour l'avoir il fallait vraiment bosser un minimum et on était à 70% de réussite.
Actuellement le niveau est mauvais et on est de l'ordre de 90% de réussite.
Donc en fait les enseignants du supérieur se retrouvent confrontés à un public qui n'a pas le niveau avec une forte demande du politique de faire en sorte que 50% d'une classe d'âge arrive au niveau licence.
Les prépas et les écoles d'inge se sont mieux adaptées à la baisse du niveau et ont un public plus facile, mais c'est quand même moins bon qu'avant.
Malheureusement il n'y a pas eu de ministre de l'éducation nationale pendant une vingtaine d'années, et l'actuel - un bac B option couture qui a fini à la direction d'une école de commerce - n'est pas le choix le plus brillant pour la fonction, même si on peut lui concéder de la "bonne volonté" comme on dit des élèves faiblards qui veulent bien faire et qui font de la lèche.
(1) L'un n'empêche pas l'autre. Même les pays ayant un meilleur système éducatif préparent spécifiquement leurs meilleurs élèves aux olympiades.
(2) Concrètement les associations n'ont pas de pouvoir sur le contenu des programmes.
En ce qui concerne le truquage des chiffres, j'ai l'impression au contraire que la population est bien contente que les chiffres soient truqués. Les parents sont les premiers à réclamer que les notes de leurs enfants soient gonflées artificiellement.
@xax : ça fait plusieurs fois que tu critiques des vidéos d'Animath. Mais de quelles vidéos parles-tu ? Les cours de la préparation olympique sont sous forme de pdf : http://maths-olympiques.fr/?page_id=11
En ce qui concerne les vidéos, j'ai eu l'impression que les encadrants étaient un peu perdus, juste 2 : la première http://maths-olympiques.fr/?page_id=63 ils ne disent rien et ne semblent pas avoir réfléchi à leurs pratiques, la seconde que j'ai cité avec Andler où il avoue lui même ne rien avoir compris au délabrement prévisible de l'enseignement des maths (1). D'autre part j'ai connu par hasard personnellement il y a longtemps un autre dirigeant d'Animath, intelligent et compétent, mais c’était le même genre.
En ce qui concerne la sélection des équipes, il suffit de comparer les liste des lauréats aux olympiades nationales et ceux qui participent aux olympiades internationales pour voir que ce ne sont pas les meilleurs qui participent.
Enfin il n'y a pas de repérage au long terme en amont et un entraînement qui devrait commencer début seconde au plus tard (avec possibilité d'embrayer plus tard si très bon repéré) pour quelques dizaines, puis sélection des meilleurs.
Bon encore une fois je ne critique pas, c'est mon impression : encadrants lucides + équipe bien sélectionnée + préparation sur un plus long terme = top 10.
(1) Cela me surprend vraiment, parce que même moi j'ai su cela immédiatement : l'épouse du prof normalien que j'avais en DEUG qui m'avait expédié en école d'inge était prof de lycée et était scandalisée que l'on arrête les démonstrations à tous les échelons de l'enseignement secondaire, c'était en 1993 ou 94 quand elle m'en avait parlé, pas plus tard.
- programme scolaire exigent, pédagogique et accessibles à tous
- manuels utiles pour les élèves qui propose entre autre les exercices niveau olympiade.
- ouverture d'esprit des professeurs des maths (oui oui oui!). Quand on voit le nombre d'enseignants qui se plaignent actuellement qu'ils doivent enseigner à des profiles variés... :-X Et alors? Oui, un élève a pris en 1ière maths+SES+langues, l'autre maths+physique/chimie+SVT. Je ne vois aucune raison valide d'enseigner différemment.
- un système de détection des jeunes doués.
- collège et lycée dans toutes les grandes villes pour les élèves qui veulent approfondir les choses et aller plus loin que le programme sans que ce soit le prérequis pour intégrer une bonne prépa.
- sélection en prépa 100% transparente que avec des critères claires (p.ex. interdiction de prendre en compte le lycée d'origine).
Si tu prends les pays qui arrivent à atteindre le top 10, ils ont tout un système.
Je pense que cela vient de la différence entre les olympiades français / olympiades internationales. En France, l'olympiade (et concours) c'est du hors programme. Certes, guidé. On touche plus de thème. Les thèmes abordés à l'IMO sont peu nombreux. La difficulté ne vient pas du hors sujet ou de quantités des thèmes abordés. La difficulté vient de l'énoncé et de l'absence du guidage. Il suffit de comparer les énoncés, pour voire que ce sont deux mondes différents.
J'étais présent lors du tournage, mais je n'apparais pas sur la vidéo. Cette vidéo a été tournée juste avant le départ pour la compétition BxMO 2015. On y a filmé les élèves et les encadrants jeunes (c'est pourquoi je ne suis pas sur la vidéo...), afin de rajeunir l'image d'Animath, en espérant encourager d'autres élèves. La vidéo n'a pas pour but de donner beaucoup d'information, mais juste de donner une image, afin que d'autres candidats potentiels puissent s'identifier aux personnes apparaissant sur la vidéo.
Quant à Andler, il a été longtemps président d'Animath, mais n'a pas participé à l'aspect pédagogique de la préparation olympique.
Je pense donc pas que ces deux vidéos donnent une idée de ce qui se passe réellement. Les plus gros soucis qu'on a eus étaient plutôt :
* difficulté à attirer beaucoup de candidats
* financements insuffisants
* manque de volontaires pour assurer la formation des élèves. La plupart des formateurs sont des anciens de la préparation olympique qui sont en classe prépa ou à l'ENS, rares sont ceux qui s'impliquent longtemps dans les fonctions d'encadrement.
Dit autrement il s'agirait d'avoir une décision politique engageant des moyens pour faire passer les olympistes français du (bon) sport amateur au niveau professionnel. Voilà ce que devrait souffler un mathématicien - ou un scientifique - reconnu à l'oreille du ministre. Il est peu probable qu'il puisse comprendre seul la difficulté, mais comme c'est un homme qui veut bien faire ( https://www.dailymotion.com/video/x6ld9p6 ) et qui surtout est en mal de reconnaissance (à juste titre), il pourrait avoir envie de faire évoluer la situation.
@vorobichek à l'heure actuelle je ne pense pas qu'une réforme soit à l'ordre du jour (il faudrait révoquer, placardiser ou licencier ceux qui ont conduit au désastre et prononcer une damnatio memoriae sur les ministres l'ayant permis).
Par contre l'idée d' "un système de détection des jeunes doués" c'est plus simple, style distribuer en début d'année 5 problèmes difficiles à rendre éventuellement quelques mois plus tard, puis session en temps limité pour ceux qui ont réussi etc. ce serait bien.
Concernant ton (2), je ne parlais pas d'une action des associations elles-mêmes mais d'une mobilisation de leurs membres pour faire évoluer les choses.
C'est plus complexe que cela. Les parents demandent que les notes soient gonflées artificiellement pour que leurs enfants puissent avoir accès aux formations réputées les meilleures ou les plus sélectives ; mais s'ils demandent cela c'est justement parce qu'ils s'imaginent que leur enfant pourra s'en sortir dans cette formation et donc a le niveau : personne n'enverrait son gamin en prépa en étant fermement convaincu que celui-ci va s'y rétamer !
Comme les notes ont été gonflées depuis les plus petites classes, le jour où elles sont réalistes, les parents n'ont pas conscience que les notes sont réalistes, ils pensent que cette année là c'est le prof qui note plus durement...
Les parents qui sont conscients que leur gamin a des lacunes ou des difficultés sont ceux qui sont capables de suivre la scolarité de leur enfant : mais ceux-là ne demandent pas que les notes soient gonflées, ils vont au contraire aider leur enfant à la maison, par le biais de cours particuliers ou eux-mêmes.