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Réponses

  • Et l'on ne sait pas à quel point la présence est consultative...

    Par contre, on pourrait attendre l'avis des membres de ces commissions.
    À moins d'être tenu au secret... ou d'avoir un droit de réserve.
  • JLT a écrit:
    La commission qui a pondu les derniers programmes comprend un prof de prépa à LLG, un prof de lycée lambda, un IPR...

    Et un raton laveur.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Les nouveaux programmes du lycée constituent à mon sens plutôt un progrès, avec notamment le retour en terminale de l'intégration par parties, des équations différentielles du 1er ordre et du dénombrement.
    On peut cependant regretter la mort annoncée de la géométrie (les nombres complexes ne seront plus enseignés qu'aux "experts").

    Le vrai problème, c'est qu'en même temps, on garde les mêmes programmes vides à l'école primaire et au collège !!!
  • JLT a écrit:
    J'ai occasionnellement côtoyé 5-6 IG et 3-4 IPR. Aucun d'entre eux n'a tenu de discours pédagogistes, du moins en ma présence, et avaient tous l'air d'accorder de l'importance aux qualités mathématiques.

    Ben moi, exerçant dans le secondaire et bien isolé, j’en ai vu un récemment pour mon PPCR et je peux te dire qu’il ne s’est pas gêné dans le discours pédagogiste outrancier pour critiquer. Ça fait vraiment peur. En gros (je n’en dis pas trop ici), il y a interdiction de donner aux élèves un petit calcul d’exemple sur une notion de base. Ça va très très très loin.

  • Bonjour Sato,
    tu peux développer cette histoire d'interdiction de "faire un petit calcul". Ça me semble contradictoire avec les fameux rituels (automatismes de calculs).
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • En effet j’ai également du mal à cerner le fondement de cette « interdiction ».
    Notion de base, petit calcul d’exemple, ...

    Bon, rappelons-nous que les conseils donnés aux uns sont parfois contradictoires avec les conseils donnés aux autres...
  • Quelques multiplications avec des nombres relatifs à 1 chiffre ? Oui, c'est contradictoire avec les ajouts récents aux programmes. J'ai été aussi récemment inspecté par un autre inspecteur qui a été choqué de me voir tenter de faire faire une des démonstrations proposées dans ces ajouts. Il ignorait l'existence du document les présentant. Mais ces gens se sont auto-hypnotisés, ou ont subi un tel lavage de cerveau, ou ont pris le pli de la malhonnêteté à un tel point (je n'ai toujours pas compris ce qu'il en est vraiment), ils vont continuer sur leur lancée pendant 20 ans.

  • Je dois dire que pour diverses raisons, les trois derniers que j’ai vus n’avaient pas un discours si débile.
    L’un jouait un peu les chefaillons dans son attitude mais à part ça c’était très correct.
  • Et d'une inspection à l'autre, ils peuvent avoir des discours assez différents... C'est perturbant...
  • Apparemment, un certain nombre de failles ont été trouvées sur différents modèles de calculatrice, pour contourner le mode examen... normal...
  • Les chefs de centre auront carte blanche (c’est le statut qui veut ça).
    Ainsi on va certainement trouver des centres d’examens où d’une part la calculatrice ordinaire sera autorisée et d’autre part si elle contient un mode examen alors « il y aura obligation de l’utiliser » (Bon avec des dérogations, bien entendu).

    Bref. Du mou, du vent, du vide.
  • Tous ces problèmes pour rien... Ils auraient pu n’autoriser que les calculatrices collège...
  • Dom a écrit:
    Ainsi on va certainement trouver des centres d’examens où d’une part la calculatrice ordinaire sera autorisée et d’autre part si elle contient un mode examen alors « il y aura obligation de l’utiliser » (Bon avec des dérogations, bien entendu).

    Exactement ça. J'ai eu le papier où était énoncé les règles pour les E3C et il y avait écrit que les calculatrices munies du mode examen devait voir celui-ci activé mais les autres calculatrices sans mode examen étaient autorisées. Absurde.
  • Du coup ma vieille calculatrice TI92 va être très demandée...:-D
    Du grand n'importe quoi mais c'était largement prévisible et ce n'est que le début.
  • Haha ! Merci BlueBerry ;-)

    C’est comme ça pour plein d’autres choses. Même quand ça ne concerne pas l’école.
    Flûte je n’ai pas d’exemple en tête.

    Entre faire les choses bien ou ne pas les faire, on a choisi : faire les choses mal.
  • Un exemple: la dématérialisation des services publics qui est souvent assez mal fichu et qui plonge parfois certains usagers dans une grosse panade...sans parler que bien souvent le RGPD n'est même pas respecté (ni parfois connu!)
  • Pour moi, seules les calculatrices collèges sont autorisées sans mode examen.
    Le chef de centre ne peut interpréter quoi que ce soit.
    On a eu une réunion avec un IPR et il n'y avait pas d'ambiguïté.
  • Il y aurait une définition juridique de « calculatrice collège » ?

    Le chef de centre peut tout faire il me semble.
    Ce sont éventuellement aux autres d’attaquer s’ils trouvent qu’un centre d’examen a été avantagé.
  • https://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=87354

    "Les matériels autorisés sont les suivants :

    les calculatrices non programmables sans mémoire alphanumérique ;
    les calculatrices avec mémoire alphanumérique et/ou avec écran graphique qui disposent d'une fonctionnalité « mode examen » répondant aux spécificités suivantes : ... "
  • C'est en contradiction avec ce que j'ai lu en gras sur un papier officiel qui donnait toutes les consignes des E3C le jour de l'épreuve : le mode examen devait être activé si il existait sur la calculatrice du candidat.
  • J’imagine qu’il y a le texte d’en haut.
    Quelques textes plus bas.
    Quelques conseils plus bas.
    Des « faites en conscience ce que vous pouvez » enfin...
  • Oui, j'ai vu ce texte, je suis arrivé à la réunion avec l'IPR avec cette phrase surlignée; je n'arrive malheureusement pas à le retrouver.
    Cela disait en gros que les élèves qui avaient une calculatrice avec mode examen le mettait en place.
    Ceux qui n'en ont pas sont ceux qui ont une "collège".
    C'est clairement le décret de 2015 qui est remis en place, il n'y a donc pas d’ambiguïté.
  • Ceux qui n'en ont pas sont ceux qui ont une "collège".
    Ce n'est pas précisé sur ce texte de consignes qui est pourtant détaillé sur le déroulement et les règles.
    Bref, on joue sur les mots.
  • Mais oui.
    Dans les faits, il y aura des « on fait c’qu’on peut » et donc des irrégularités qui, entre nous, ne vont pas m’émouvoir plus que ça. Plus beaucoup de chose n’ayant de sens, celle-ci me passera au-dessus par rapport à tant d’autres.
  • Les personnels de direction ont en général le nez collé sur le BO, qui est clair, je vous ai mis le lien.
    Dans mon bahut, cela a été pris avec beaucoup de sérieux.
    Si vous avez connaissance d'exemple contraires, donnez les,
    mais je ne vois pas de raison de penser le contraire à priori.
  • Une calculatrice interdite ?

    220px-TI_57-b.jpg

    A priori, je dirais oui.
    Pas de mémoire permanente, mais elle est programmable et sans mode examen.
  • C’est le fait que ça concerne « tous les examens » qui me fait dire que ce n’est pas tenable au moins cette année.
    Les E3C, il faut voir comment ça se déroule dans certains lycées...

    Et surtout au DNB, on va voir comment dans les collèges cette circulaire est appliquée.
    Notamment dans les collèges sinistrés qui ne parviennent déjà pas à tenir les salles d’examens dans le calme idoine et où toutes autres fraudes (prêts de matériel entre candidats par exemple, je n’en dis pas plus...) ont lieu par achat de paix sociale et impossibilité (voire interdiction...) d’agir et d’exclure...



    [small]Un exemple un peu à part : (car très particulier et personnalisé à l’inverse de la calculatrice).
    Dans les années 2000, une gamine de 3e est renversée par une voiture, en mai. Elle s’en sort pas trop mal, pas de séquelles graves mais un bras cassé (celui de la main avec laquelle elle écrit).
    Les dossiers pour obtenir des tiers temps sont bouclés. La maman reçoit même la phrase magique « vous comprenez madame, si elle avait été renversée en février, ça aurait été plus simple ». Y a des gens comme ça, très impliqué professionnellement qui oublient leur humanité sans malveillance réelle, juste avec légèreté et bêtise. Je passe les détails (engueulades avec la chef d’établissement qui dit « bah j’y peux rien » sans même décrocher son téléphone).
    Quelques jours avant l’examen, la chef reçoit un mail (ou un coup de fil, je ne sais plus) « pour cette élève, pas de tiers temps officiel mais en tant que chef de centre vous pouvez agir en conscience pour ses épreuves du DNB ». Un message comme ça. Je ne saurais le retranscrire exactement.
    Je sais que c’est très précis comme cas, que c’est presque hors sujet. Mais après-tout je pense qu’on peut apprécier cette tolérance. La maman avait contacté quelques organes de presse...[/small]
  • ronan a écrit:
    Si vous avez connaissance d'exemples contraires, donnez les, mais je ne vois pas de raison de penser le contraire a priori.

    C'est dingue, ça fait trois fois que je dis qu'il n'y avait que la mention ''les calculatrice qui ont un mode examen, on doit l'activer'' sur le papier des consignes qu'on avait dans chaque salle.
    Même quand on écrit des posts de 3 lignes on n'est pas lu, dialogue de sourd.
  • "Exactement ça. J'ai eu le papier où était énoncé les règles pour les E3C et il y avait écrit que les calculatrices munies du mode examen devait voir celui-ci activé mais les autres calculatrices sans mode examen étaient autorisées. Absurde. "

    "C'est en contradiction avec ce que j'ai lu en gras sur un papier officiel qui donnait toutes les consignes des E3C le jour de l'épreuve : le mode examen devait être activé si il existait sur la calculatrice du candidat. "

    "Ce n'est pas précisé sur ce texte de consignes qui est pourtant détaillé sur le déroulement et les règles.
    Bref, on joue sur les mots."



    Relisez-vous, vous dites effectivement que vous avez vu le papier officiel, pas que vous avez participé à l'examen.
  • Est-ce bien ce texte que vous avez eu en consigne?
    je l'ai déjà posté sur ce fil il y a 12 jours.
  • J'ai vu le même texte dans mon lycée.... Et alors je m'en fous force 12 sur l'échelle de Beaufort. Si on me demande d'appliquer cette niaiserie, ça sera avec une mollesse extrême. Sortez votre convocation, votre carte d'identité et vous n'oublierez pas de mettre le mode examen en début d'épreuve. Voilà, voilà, ça n'ira pas plus loin. On nous a suffisamment pris pour des cons avec l'abandon du mode examen à la dernière minute 2018, alors que j'avais perdu mon temps à avertir mes élèves de seconde dès la rentrée 2015. Je n'ai plus du tout envie de jouer.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • @ronan
    Effectivement j'étais surveillant et le texte dans chaque salle était la référence à appliquer. Et je n'ai pas eu le texte que vous mettez en pièce-jointe mais un autre, sachant que je suis d'une autre académie que vous (Créteil), ceci explique peut-être cela. Et j'ai appliqué le texte que j'avais, donc j'ai (c'est complètement con) demandé aux élèves qui avaient un mode examen de le mettre en route et les deux autres qui n'en avaient pas (mais des calculatrice programmables ti ou Casio) ont pu utiliser leur calculatrice quand-même.
  • La cote des vielles calculatrices sans mode examen devrait remonter sur Leboncoin. ;-)
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Une calculatrice interdite ?
    A priori, je dirais oui.....96508
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Dans mon lycée technologique, on était très attentifs à cela parce que la question qui se posait était de savoir si nos BTS étaient concernés, et si oui, l'étaient-ils pour la cession 2020.
    La réponse a été très claire: c'est le décret de 2015 qui est remis en place, et dès cette cession; voici, par exemple, un message (parmi d'autres) que l'on nous a transféré, interne à l'académie de Rennes:

    "Mesdames, Messieurs,
    La DGESIP a informé les DEC aujourd'hui que la circulaire n°2015-178 du 1er octobre 2015 relative à l’utilisation des calculatrices électroniques s’appliquera, à partir de la session 2020, pour les examens de diplômes comptables et les examens de BTS.
    Les candidats qui disposent d’une calculatrice avec mode examen devront l’activer le jour des épreuves et les calculatrices dépourvues de mémoire seront autorisées.
    Ainsi tous les candidats composeront sans aucun accès à des données personnelles pendant les épreuves.
    Je vous remercie d'en informer dans les meilleurs délais vos équipes éducatives ainsi que les étudiants, par tout moyen que vous jugerez le plus approprié."
  • Cette phrase m’amuse dans ladite circulaire :
    « Le « mode examen » ne doit être activé par le candidat, pour toute la durée de l'épreuve, que sur instruction du surveillant de salle lorsque le sujet de l'épreuve autorise l'usage de la calculatrice. »

    Ici : https://eduscol.education.fr/cid126801/utilisation-de-la-calculatrice-aux-examens-pour-la-session-2020.html

    Amusant aussi : la page parle de plusieurs concours et examens.
    Mais dans ladite circulaire, on précise que c’est pour moins d’examens ai-je l’impression.
  • Une fois le mode examen mis en place, il est possible de remplir à nouveau les mémoires, le surveillant doit donc vérifier que les calculatrices soient bien en mode non examen au début de l'épreuve.
  • Le surveillant pourra bien surveiller tout ce qu'il veut. Il existe déjà des dizaines de tutos pour contourner le truc et faire croire que le mode examen est désactivé et ça fonctionne très bien m'a même confié un collègue qui a testé.
    Bref si ça amuse les surveillants de participer à cette mascarade.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Une seule solution viable : vérifier les programmes de toutes les calculatrices en début d’épreuve, une par une!
  • Je pense qu’une autre solution sera choisie...faire l’autruche.

    MAIS !!!! Rappeler que « tout candidat convaincu de fraude ...  5 ans ... y compris le permis de conduire ».
  • On peut parfaitement réactiver le mode examen sur une calculatrice déjà en mode examen.

    Il faut que le candidat réactive le mode examen devant le surveillant et il pourra alors composer avec la calculatrice.

    Vérifier la mémoire de la calculatrice d'un candidat est interdit. On n'a pas le droit de fouiller dans les données personnelles.

    Edit : pour les failles / hack à ma connaissance il y a beaucoup de bruit pour pas grand chose, le seul hack possible "facilement" est sur la TI 83 CE où il y a bel et bien une faille. Mais celle-ci a probablement été corrigée ? Il faudrait savoir quel version de l'OS est concerné par cette faille.
  • Sauf que... il ne doit pas y avoir de donnée personnelle justement! Et oui, au pire on réactive le mode examen, calculatrice par calculatrice et c’est réglé.
  • Bon,
    Je brûle d’impatience de lire les témoignages des surveillants de salle.
  • Bof, si déjà, comme tu le disais, on pouvait faire en sorte que les règles de base soient respectées (ne pas interpeller les autres candidats pour se faire lancer une règle ou un blanco, pour prendre un exemple soft), alors les calculettes...

  • Oui, oui, j’ironisais encore.
    Certainement par dépit de tout ce cirque.
  • Toutes ces discussions sur le sexe des anges sont à mourir de rire....
    L'enseignement des maths en France reçoit le coup de grâce, les programmes sont nullissimes et le niveau des sujets du brevet, du bac et du CAPES n' a jamais été aussi bas...
    Les profs de maths sont trainés dans la boue, on les considère comme des valets de pied tout juste bons à jouer les moniteurs de centre aéré et beaucoup d'entre eux acceptent bien docilement de troquer le peu de contenu qui reste contre de prétendues sciences du numérique en seconde puis de l'enseignement "scientifique" en 1ère et en Terminable....alors que les maths deviennent une matière jetable, soit en fin de seconde, soit en fin de 1ère....
    Tout cela ne semble pas choquer tous ces profs de maths...par contre les histoires de mode examen semblent provoquer un tollé général...
    Beaucoup pratiquent l'aplaventrisme sur l'essentiel mais pleurnichent sur des queues de cerise....
    C'est vraiment pathétique !!!!!

    C'est à ce dont l'esprit se contente que l'on mesure l'étendue de sa perte.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Zeitnot a parlé de mascarade, j'ai failli répondre que notre métier n'était plus qu'une mascarade.
    Le problème du mode examen n'est qu'un problème légal, on risque d'être mis en cause si on ne suit pas les règles.
    Dans les faits, du moins dans mon lycée, il n'y avait qu'un surveillant par salle pour les E3C, et l'élève qui demandait à aller aux toilettes pouvait regarder tranquillement les corrections sur son smartphone.
  • Les 5 ans d'interdiction que l'on serine ne sont également qu'une mascarade.
  • Ramon : tu dois oublier des conversations où tu as toi-même participé dans une autre section du forum.
  • Salut Ramon,

    tu dénonces l'apathie des profs de mathématiques face la détérioration de notre discipline. Le mécontentement est fort depuis des années, il s'exprime parfois ici ou ailleurs.
    Mais concrètement, tu voudrais que les profs de mathématiques fassent quoi ? Je résiste un peu à ma façon, en essayant de faire en sorte que mon cours ressemble encore un peu à des maths. Après tu envisages quoi, toi pour changer les choses un grève illimitée des profs de mathématiques, des actions terroristes ? Je pense que moi comme beaucoup de collègues, on se sent souvent démuni.
    Je suis sérieux dans mon questionnement, j'ai dû mal à voir ce que je pourrais faire pour enrayer les choses. Tu brailles beaucoup ici, mais je ne suis pas sûr que ça fasse plus évoluer les choses que d'autres profs de maths ?
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
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