Agreg : baisse du nombre d'inscrits

https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/01/15/chute-du-nombre-de-candidats-au-concours-de-l-enseignement_6025882_3224.html

L'article est réservé aux abonnés (dont je ne suis pas) mais il y a un graphique pour l'agrégation de mathématiques qui est accessible.

NB:
J'ai cherché un fil de messages où poster ce lien. Je n'en ai pas trouvé.
Désolé si j'ai mal cherché.
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Réponses

  • Je viens de consulter des stats pour répondre sur un autre fil, et ce qui semble pertinent c'est le nombre de présents, pas celui d'inscrits.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Bonjour,
    Sauf erreur de ma part, le graphique accessible concerne uniquement le capes externe.
  • On a les chiffres de l'agreg de math dans les rapports du jury.95296
  • Je n'y avais pas prêté suffisamment d'attention mais, en effet, ce sont les chiffres du CAPES :-D
  • Le nombre d'étudiants présents divisé par 2 en 20 ans ::o
  • un métier d'avenir bien rémunéré et considéré :)o
  • Question bête : en 2019, il y avait à peu près 100 normaliens et 400 étudiants, ce qui donne un total de 1600 présents... Quelqu'un saurait-il expliquer cet écart ?
    A+
  • Des certifiés.
  • oh là là la chute du nombre d'étudiants http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1921022,1921222#msg-1921222 ! J'ai cru comprendre que tu interviens dans une prépa agreg JLT, comment analyses-tu cela ? Je suppose que le nombre d'inscrits en prépa doit baisser ?

    @malavita : les autres ça doit se partager entre certifiés qui tentent leur chance, les ingés en recherche de changement, le tourisme des concours, etc.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • @xax: le métier d'enseignant n'attire plus les jeunes pour des raisons moultes fois évoquées ici.
  • J'avoue que c'est un beau frisson pour un ingénieur dans la crise de la quarantaine de passer l'agreg.
    C'est un peu comme passer l'X avec une concurrence moins forte (bien qu'une 100-aine candidats soient brillants)...
  • Bonjour,

    Je serai curieux d'entendre des étudiants expliquer pourquoi ils décident de passer ou pas l'agreg. Et pour ceux qui décident de ne pas la passer, quelles sont les modifications du métier et des condtitions d'exercice de ce métier qui les feraient changer d'avis.

    Savez-vous où trouver de telles études ?
  • @Abdallah de Bourgogne c'est plus nuancé que ça : pour le Capes il n'y a que 4 disciplines qui ne recrutent pas bien (Allemand, Maths, Physique, Latin-Grec), pour l'agreg il y a très peu de postes en physique-chimie et allemand, les deux seules déficitaires sont Maths et Latin-Grec.
    A contrario, pour certaines spécialités le taux de sélections est élevé (Capes ou agreg).

    Donc la vraie explication pour les maths (Capes et agreg) ne tient pas à l'attractivité du métier, plutôt le moindre nombre d'étudiants en maths, et, surtout probablement de ceux inscrits en prépa agreg c'est-à-dire ceux qui y vont pour l'avoir. Mais je n'ai pas l'explication de la "tendance lourde".

    Sachant aussi, d'après ce que j'ai lu ici, qu'il y a un nombre important de thèses en maths, bien supérieur au nombre de postes, dans un pays la France qui n'a aucune considération pour les docteurs en sciences.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Bah, disons qu'avec un bac+5 en maths, tu te poses deux fois la question avant d'aller vers le CAPES ou l'agreg. Alors qu'un bac+5 en HG, en lettres ou en langues, ben...
  • @kioups : et bien non justement, le latin-grec ...

    J'ai trouvé un article de fond :
    http://skhole.fr/de-la-désaffection-pour-les-études-scientifiques-par-pierre-arnoux
    qui semble indiquer effectivement une situation nuancée et complexe, sur fond de réforme LMD au bilan mitigé.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Je parle des lettres modernes. Cela fait plusieurs années qu'on parle de supprimer le CAPES de lettres classiques, ça doit démotiver un peu...
  • A quoi bon passer l'agrégation de mathématiques ?????
    Tout cela pour singer "E=M6" ou "C'est pas sorcier" en passant la majorité de son service à faire des zaktivités pour colonies de vacances lors de ces "heures de rien" dont seule EDNAT a le secret ("sciences" du numérique en seconde, enseignement "scientifique" en première et en terminable....)

    Pour une fois, je dois reconnaître que le kamarade @FDP avait eu une bonne intuition....
    Peu à peu la place des maths rétrécit et le service hedomadaire d'un "prof de maths" consistera de plus en plus à faire un "supercours de techno" où maths, physique, svt, informatique seront mélangés.
    Ce foutoir consistera en un plat indigeste et indigent à côté duquel le gloubiboulga de Casimir passera pour un chef d'oeuvre de la gastronomie....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Ramon Mercader,
    je suis trop vieux pour avoir suivi des cours de « techno1 ».
    Mais j'ai eu droit à des cours d'atelier et de technique qui ne relevaient certainement pas du gloubiglouba.

    1Tu remarqueras l'usage des guillemets français à la place des doubles apostrophes typiquement anglo-saxonnes.
    Ça ne coûte pas cher et en principe ce forum est francophone.
  • verdurin a écrit:
    Mais j'ai eu droit à des cours d'atelier et de technique qui ne relevaient certainement pas du gloubiglouba.

    Ne me fais pas croire que tu as mal compris le sens de mon propos.....
    Dispenser de tels "cours" ne relève pas de la compétence d'un agrégé de maths....On n'enseigne bien que ce que l'on domine.....S'estimer capable d'enseigner tout et n'importe quoi est d'une effroyable prétention !!!!!
    Aussi étrange que cela puisse paraître à certains, le rôle d'un prof de maths est d'enseigner les maths....

    Et pourquoi pas des numéros de cirque pendant qu'on y est....

    Ça ne vaut pas la peine
    De laisser ceux qu'on aime
    Pour aller faire tourner
    Des ballons sur son nez

    Ça fait rire les enfants
    Ça dure jamais longtemps
    Ça fait plus rire personne
    Quand les enfants sont grands.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • @xax : je ne sais pas précisément pourquoi le nombre d'étudiants préparant l'agreg a tant baissé. Peut-être une combinaison de plusieurs facteurs :

    * Le nombre d'étudiants en mathématiques a peut-être un peu baissé, mais pas tant que ça.
    * L'agreg peut aussi servir de "parachute" pour des étudiants qui s'engagent dans des études doctorales. Mais de moins en moins d'étudiants se risquent à entamer une thèse, car les postes dans la recherche sont rares.
    * Concurrence d'autres masters, dans la finance notamment.
    * Perte d'attractivité du métier de professeur.
  • Merci JLT, ce doit-être ça une combinaisons de plusieurs facteurs; d'après ce que j'ai compris aussi le titre semble avoir perdu en prestige. J'ai pas mal cherché dans les revues spécialisées je n'ai pas trouvé non plus d'analyses convaincantes alors qu'il existe des travaux intéressants sur d'autres filières. C'est pourtant un sujet qui mériterait une étude sociologique propre, ne serait-ce que pour éclairer sur les moyens de remédier à un problème de recrutement qui est devenu critique.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • @xax: en tous cas, avec ton avatar représentant un zguegue sur une tribune HEC, je comprends mieux tes diarrhées verbales quotidiennes....
    Allez sans rancune et bonne fin de WE B-)-
  • Un "zguegue" ? Ça vient d'où ça, encore ?
  • xax devrait pouvoir t'éclairer....
  • Bonjour à tous, bonjour YvesM. Je réponds à ton message concernant le pourquoi passer l’agrégation ou pas, étant un étudiant tel que tu les décrits. J’ai fait le choix de ne pas passer l’agrégation car cela me demandait trop d’effort à première vue pour une différence avec le capes que je n’ai pas jugée si incroyable que ça, au delà de la fierté d’être reçu à ce concours. En effet, je gagnerai moins qu’un agrégé, je travaillerai plus, mais pas tant que ça et j’aurai l’occasion de passer l’agrégation interne plus tard. Un autre facteur était aussi la peur d’échouer et de devoir poursuivre pendant un an de plus les études, non pas que je n’aime pas ça, mais il faut bien gagner sa croûte et démarrer un jour. Si tu as des questions j’y répondrai avec plaisir, ici ou en message privé.
  • Mon avatar c'est Bourdieu, Abdallah toujours à la pointe des remarques à haut potentiel :-)
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Blasphème !!!!!!
    Il faut dire: "Saint Bourdieu" !!!!!
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Cher JLT,
    as-tu des statistiques sur le nombre d'étudiants en mathématiques ?
    J'avais l'impression qu'il y avait au contraire eu une sacré chute d'effectifs à l'université (peut-être compensée par une augmentation du nombre d'étudiants en prépa).
  • Je ne suis pas tout à fait sûr de celà : sur education.gouv on trouve par exemple plutôt une augmentation des élèves en 2018 en sciences (graphiques vers p158).
    Mais je suis preneur de toutes autres statistiques moi aussi.
  • Je n'ai pas de statistiques sur les étudiants en mathématiques, mais j'ai l'impression que les effectifs ont baissé dans la période 2000-2010 mais dans une moindre proportion que la baisse des candidats à l'agreg, puis sont remontés sur la période 2010-2020 alors que le nombre de candidats à l'agreg continue de baisser légèrement.
  • Boole et Bill a écrit:
    J’ai fait le choix de ne pas passer l’agrégation car cela me demandait trop d’effort à première vue pour une différence avec le capes que je n’ai pas jugée si incroyable que ça, au delà de la fierté d’être reçu à ce concours. En effet, je gagnerai moins qu’un agrégé, je travaillerai plus, mais pas tant que ça et j’aurai l’occasion de passer l’agrégation interne plus tard. Un autre facteur était aussi la peur d’échouer et de devoir poursuivre pendant un an de plus les études, non pas que je n’aime pas ça, mais il faut bien gagner sa croûte et démarrer un jour.

    Un possibilité est de passer le CAPES, et demander un an de report de stage pour préparer l'agreg. De cette manière, même si tu rates l'agreg, tu as de toute façon l'assurance d'avoir un poste l'année suivante. Préparer l'agreg externe pendant un an, même sans l'avoir, est un plus pour le concours de l'agreg interne quelques années plus tard.

    Enfin, quant à "je gagnerai moins qu’un agrégé, je travaillerai plus, mais pas tant que ça", je pense que l'aspect pécuniaire est plus important que l'on croit. On ne s'en rend pas forcément compte quand on est célibataire sans enfant (je ne sais pas si c'est ton cas), mais lorsqu'on avance dans la vie les besoins peuvent évoluer.
  • C'est une très bonne idée, il faudrait une petite invitation bienveillante pour que plus s'y collent.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Ramon a écrit:
    Tout cela pour singer "E=M6" ou "C'est pas sorcier"
    Moi j'aime bien c'est pas sorcier :-( mais ils n'ont jamais vraiment fait d'épisode de mathématiques à ma connaissance.
    JLT a écrit:
    Enfin, quant à "je gagnerai moins qu’un agrégé, je travaillerai plus, mais pas tant que ça", je pense que l'aspect pécuniaire est plus important que l'on croit.
    Le salaire brut du certifié est de 1 827,55 € à l’échelon 1 et de 3 153,69 € à l'échelon 11.
    Le salaire brut de l'agrégé est de 2 108,71 € à l'échelon 1 et de 3 889,40 € à l'échelon 11.

    Cela représente +15% pour l'agrégé en début de carrière et +23% en fin de carrière. Maintenant si l'on prend en compte le fait que l'agrégé ne fait que 15 heures contre 18 pour le certifié on arrive (en multipliant par $18/15$) à +38% en début de carrière et +48% en fin de carrière.

    noix de totos a écrit:
    Un "zguegue" ? Ça vient d'où ça, encore ?
    Une verge, un chibre, un phallus, un braquemart, une pine... un zguègue quoi ! :)o Il semblerait que ça vienne à l'origine de l'arabe (encore eux, d'abord l'algèbre et maintenant ça !).
  • Marianne a écrit:
    <<Aujourd'hui, les parents comme les élèves pensent que l’on n’a pas vraiment besoin d'avoir un prof pour comprendre la vie d'un auteur ou le sens d’un classique. On vient davantage nous voir pour retirer un diplôme... >>

    https://www.marianne.net/societe/profession-smicardisee-meprisee-etouffee-par-l-administratif-quand-enseigner-fait-fuir-les
  • Bonjour,

    Est-ce que, une fois le CAPES en poche, quand on passe la gregue interne avec succès, on peut être envoyé partout ou a-t-on le choix d’être affecté dans son académie ?

    Peut-on, avec le CAPES, demander et obtenir quelques heures supplémentaires pour augmenter son salaire au niveau de la gregue ?

    Pensez-vous que la peur d’échouer, ‘de perdre un an’, soit plus forte aujourd’hui qu’hier puisque les étudiants d’aujourd’hui ont fait leur scolarité dans un système où le redoublement n’existe pas (en pratique) ?

    @Corto : le calcul du salaire par heure ne me parait pas pertinent. C’est avec le salaire mensuel qu’on paie son loyer, sa voiture et son carburant, ses assurances, sa téléphonie, ses impôts... Une fois qu’on a payé ce qu’on doit payer, il reste le ‘reste à vivre’ pour la bouffe, les habits, les sorties. Et c’est pour le reste à vivre que 200 euros par mois de plus représentent une vraie somme.

    C’est la première fois que je vois le mot ‘zguegue’ à l’écrit. Ça m’a bien fait rire.
  • YvesM, je suis d'accord avec toi mais :
    -+40% en début de carrière ça ne me semble déjà pas négligeable du tout, que ce soit par heures ou sur les loisirs en fin de mois
    -Il est bien plus difficile de faire des calculs sur d'autres chiffres, entre les primes, les heures sup, les colles, les situations familiales différentes ou que sais-je. Ces chiffres ne traduisent pas la complexité et la diversité des situations mais +40% ça me semble assez parlant de toute façon.

    Certains de mes camarades ont hésité entre capes et agrégation. Le fait que le salaire du certifié et la fin des études arrive un an plus tôt en comparaison de l'agrégé à joué un rôle dans la décision de certains. J'ai l'impression que leur niveau en math (ou plutôt la perception qu'ils en avaient) était le facteur le plus important cela dit.
  • YvesM : si on obtient l'agreg interne, on reste sur notre poste (mais on a plus de points pour aller en lycée, selon les académies).

    En tant que certifié, on peut bien sûr prétendre à des heures sup. De là à atteindre le salaire équivalent d'un agrégé, je n'en sais rien...

    Quand j'ai passé le CAPES, très peu de lauréats demandaient un report de stage. C'était principalement ceux qui avaient déjà une maîtrise. J'ai passé plusieurs fois l'interne et j'avoue que je ne comprends pas pourquoi beaucoup de mes collègues ne l'ont pas tentée ne serait-ce qu'une seule fois... d'autres la passent rituellement chaque année sans espérer quoi que ce soit.
  • Un certifié peut faire des heures sup, mais un agrégé aussi...
  • Et c'est même a priori plus simple. Enfin, souvent quand il y a plus de 15 h à partager en HSA, on essaie d'avoir un collègue supplémentaire.
  • En ce qui concerne les (non) reports de stage, on peut penser que le coût d'une année d'étude supplémentaire doit jouer, non ?
  • Ce qui est désespérant c'est le caractère vraiment critique du recrutement en maths. S'il y avait suffisamment de certifiés, une incitation financière sous forme d'une bourse de préparation à l'agreg aurait pu faire l'affaire. De fait on se trouve dans une situation où la réforme des maths au lycée est contrainte par un recrutement durablement insuffisant, alors qu'une politique responsable aurait du prévenir cette situation.
    Je ne suis pas d'un naturel pessimiste, mais lorsqu'on laisse s'installer une crise de cette ampleur sur plus de 20 ans, on commence à être à l'ordre de grandeur d'une génération et les choses deviennent très difficiles à rattraper.
    Les intervenants du forum qui font le constat d'un auto-entretien de la baisse du niveau conjugué à la faiblesse du recrutement et à la baisse mécanique du niveau d’exigence au concours ont sans doute raison.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • En ce qui concerne l'agrégation (contrairement au CAPES), on peut s'interroger sur son utilité (en temps que concours de recrutement d'enseignants) vis-à-vis de la réalité de l'enseignement dans le secondaire (niveau bien en deçà des attentes du concours, aucune possibilité d'évolution de carrière en fonction de la qualité des cours enseignés ou de l'implication pédagogique, etc...).
  • On a une baisse du nombre d'étudiants scientifiques (comme ailleurs) et un système qui oriente massivement ceux qui restent vers les écoles d'ingénieurs, avec des profs de lycée qui sont très nombreux à voir la fac comme dernier recours.
    Il y a quelques années, l'inspection générale a pris la mesure du problème et a écrit aux profs de prépa pour leur dire que ce n'était pas la honte d'aller à la fac en sortant de prépa.
  • Mis à part les questions de rémunération, j'ai entendu dire que sur 300 reçus à l'agreg externe l'année n, environ 100 enseignent dans le supérieur l'année n+10. Si quelqu'un a des données plus précises je serais intéressé.
  • @Polka je pense que c'est la persistance d'un système ancien. Il est difficile de généraliser avec peu de cas, mais à mon souvenir, dans mes contemporains d'autres classes et d'autres lycées (amis, cousins etc.) ceux qui faisaient C avaient très souvent un agrégé en maths (dans les années 80). Personnellement je suis tombé sur un normalien agrégé, j'ai senti une nette différence avec les années d'avant - en clair on était obligé de travailler pour les DS et les DM étaient très difficiles, il fallait vraiment s'y coller à l'avance pour les faire.
    Je crois que les enseignants de C étaient nommés par l'IG aussi.

    Après il y a une demande sociale, environ 10 % des établissements secondaires sont dans des zones très privilégiés et remplis d'agrégés. J'avais vu passé une étude rapporté dans Le Monde qui indiquait combien la répartition était inégalitaire. Ainsi j'ai lu sur ce forum le cas d'un établissement où il n'y avait plus que des contractuels (en maths). Loin de moi l'idée de dénigrer, on peut trouver des gens efficaces sans concours, mais compte tenu de la question critique du recrutement ...
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Polka : bien sûr que l'on peut enseigner en lycée en étant certifié. Mais bon, dans mon cas, préparer l'agreg (interne) m'a permis d'acquérir un niveau que je n'avais pas en passant le CAPES, ça m'a permis de réinvestir des notions dès la classe de 6ème (si, si...). Et depuis que je suis en lycée, j'ai tout de même un certain recul utile dans de nombreux cas. Généralement, je n'ai pas besoin de dire à un élève d'attendre le cours suivant pour que je réponde à une interrogation. Et je pense aussi éviter certaines boulettes que peuvent faire des collègues (pas toutes, il m'arrive d'en faire aussi...)
  • @jlt: environ 100, cela doit représenter à quelque-chose près les normaliens. S'il y a quantité d'agrégés en lycée, j'ai rarement croisé des normaliens.


    A+

    F.
  • @malavita : sauf que beaucoup de normaliens passent l'agreg sans devenir enseignants plus tard. Inversement je connais plusieurs non-normaliens qui ont eu un classement à l'agreg compris entre 100 et 150, et qui enseignent dans le supérieur (prof de prépa ou PRAG dans un IUT ou autre).
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