Capes 2020

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Réponses

  • Titi je suis d'accord mais dans le supérieur c'est rare les épreuves où on recrache le cours, ça n'existe pas sauf peut être les exams de fac.

    Même les concours de "faible niveau" il faut faire travailler son cerveau.

    Parfois je trouve que la difficulté est exagérée à l'agrégation et certaines questions ne peuvent pas être traitées en temps limitée. Je me pose la question de l'utilité de mettre des parties aussi dures.

    En fait c'est décourageant de travailler des heures pour au final comprendre que la moitié des questions, sacrifier des heures de travail pour au final ne rien comprendre à la moitié d'un sujet.

    D'après Dany Jack Mercier il y a 20 question infaisables sur le sujet 2014 maths 2.
    " Type A --- Questions classiques de cours ou de réinvestissement direct du cours. Ces questions peuvent être régulièrement posées en concours et on a déjà pu en travailler quelques-unes auparavant. Ce sont des questions qu'il faut réussir, si possible, et sans perdre de temps. Ces questions sont à travailler en priorité. Type B --- Questions plus difficiles où l'on n'est pas certains d'aboutir mais où l'on a des chances de le faire en suivant certaines pistes. On peut les réussir comme on peut devoir les laisser de côté au bout d'un certain temps. Type C --- Questions infaisables même si l'on est suffisamment préparé. Ce sont des questions difficiles pour des raisons diverses : le sujet est trop pointu, on ne connaît pas le cours correspondant, l'énoncé ne propose pas suffisamment de questions intermédiaires pour suivre une piste qui devrait aboutir, ou encore on n'a pas le temps de voir comment utiliser les résultats déjà démontrés. Le sujet qui suit comporte 18 questions de type A, 7 questions de type B et 20 questions difficiles de type C. "
  • Bonjour,
    OShine a écrit:
    Parfois je trouve que la difficulté est exagérée à l'agrégation et certaines questions ne peuvent pas être traitées en temps limitée. Je me pose la question de l'utilité de mettre des parties aussi dures.

    Combien de fois faudra-t-il te répondre "parce ce que c'est un CONCOURS et pas un EXAMEN !!!!!".
    On devrait te faire copier 100 fois la définition d'un concours.

    Cordialement,

    Rescassol
  • OShine a écrit:
    Après je ne pense pas tenir mes révisions pour l'interne, j'ai peur de bosser 2 ans pour échouer. Je n'ai aucune confiance en moi.
    Tu passes le CAPES en interne ? Mais si, peut-être que dans deux ans tu l'auras, si tu travailles sérieusement !
  • SchumiSutil : quand les 6èmes ne savent pas lire ou bavent en permanence, ce n'est pas non plus évident...
  • Non le CAPES interne c'est chiant, faut faire un dossier et présenter ses expériences positives etc..

    Je préfère encore passer l'externe en plus il y a plus de sélection à l'interne que 30% d'admis.

    Puis je n'ai pas fait de choses exceptionnelles en pédagogie je révise le capes depuis 2 ans environ 8 heures par semaine et 3 heures par jour pendant les vacances scolaires.
  • Comment font les correcteurs comme Dany Jack Mercier pour réussir toutes les questions des sujets ?

    Ils sont devenus des génies après avoir eu l'agrégation ?
  • "En fait c'est décourageant de travailler des heures pour au final comprendre que la moitié des questions, sacrifier des heures de travail pour au final ne rien comprendre à la moitié d'un sujet."

    Il faut bien comprendre dès le départ que même si tu réussis à faire toutes les questions du sujet parce que tu auras sacrifié des heures de travail, au final, une fois devant ta classe, tu te rendras compte que toutes les heures sacrifiées ne servaient pas à grand chose vu ce que l'on te demandera d'enseigner, même si tu as des terminales scientifiques. Donc ne t'engage pas dans cette voie si tu n'aimes pas "perdre ton temps". Dans notre monde moderne, c'est un assez général. Il vaut mieux se tourner vers les métiers où l'on "produit" quelque chose de tangible, par exemple du code (développement informatique), ou des objets (artisanat). Les techniques que l'on apprend peuvent être réinvesties plus facilement. Parce que passer des heures pour apprendre à calculer l'équation du plan tangent à une surface définie implicitement et toutes sortes de choses de ce genre, une fois qu'on doit faire comprendre aux élèves que -1 + 2 c'est pareil que 2 - 1 bah...

    La plupart des gens perdent leur temps à faire des études "intellectuelles" pour obtenir des postes pour lesquels ils sont sur-qualifiés/diplômés/compétents (la plupart, j'ai bien dit, seule une minorité y échappe dans certaines niches), et leur boulot est le plus souvent bon à mettre à la poubelle car le système n'en utilisera qu'une toute petite partie. Cela vaut aussi bien dans le public que le privé. On ne parle pas de "bullshit job" pour rien, et ce n'est pas non plus un hasard si de plus en plus de gens s'interrogent sur le sens de leur vie professionnelle (et de leur vie tout court par voie de conséquence !)...
  • Curiosity je trouve votre réponse très intéressante.

    J'aimais les maths mais la difficulté des épreuves de l'agrégation interne tendent à me dégoûter des mathématiques. Je ne comprends pas les questions et je me dis que même après des milliers d'heures de travail j'arriverai même pas à faire plus de 5 questions. C'est un coup à faire une dépression.

    Oui tout ce que j'ai appris en école d'ingénieur j'en ai utilisé que 5% de mes connaissances.

    Le problème est si j'ai le capes je serai toujours tenté de passer l'agrégation pour un meilleur salaire et moins d'heure mais ça m'a l'air de sacrifices énormes.

    Je sais pas comment ont fait certains pour le passer 6 fois. Pour moi ça serait sacrifier 6 ans de ma vie, sacrifier mes vacances et ma jeunesse pour un concours. Le temps ne revient pas.

    J'ai déjà l'impression que ma tête va exploser alors que ça fait 2 mois que je révise plusieurs heures par jour.
  • @curiosity : ok si ça ne m'était pas destiné, pas de soucis. Je reprends donc.

    Si tu es d'accord pour dire qu'une classe et la suivante et la précédente n'ont rien en commun, tu es donc d'accord pour dire que les disparités d'enseignements de la 6ème à la Terminale sont très grandes et très variées. Une copie de TS, c'est pas une copie de 6ème, l'humeur joviale et naïve d'un 5ème n'a rien à voir avec les pulsions adolescentes d'un 4ème ou avec le bon-vouloir et la bienséance d'un terminale ES option européenne sport musique latin etc... La discipline change, les habitudes de classes, les réactions des parents, bref une semaine de prof de collège ce n'est pas la même chose qu'une semaine de prof de lycée, c'est tout. Pas de jugement de valeur du type "l'un vaut mieux que l'autre", pas du tout. Quand j'étais à l'ESPE, les problématiques n'étaient clairement pas les mêmes d'un stagiaire à l'autre, certes, mais encore plus flagrant, entre collège et lycée. D'ailleurs on avait un intervenant spécial "collège" et un autre spécial "lycée" parce qu'on ne gère pas un conflit de la même manière avec des 6ème et avec des terminale, parce que la pédagogie n'est pas la même, pas seulement parce que les programmes sont différents. Bref tout est différent.
    Si tu es d'accord avec ça, pourquoi le nier ?

    Une fois que c'est dit, il y a statistiquement et proportionnellement plus d'agrégés en lycée donc les agrégés "en général" (parce qu'ils sont "en général" en lycée) font un métier différent des certifiés qui eux sont proportionnellement plus importants en collège. Ca ne justifie pas qu'ils soient plus payés (c'est le concours qui justifie ça et encore, c'est maladroit de justifier un salaire par les études et non pas par le travail réalisé en temps réel...).

    Par travail, j'espère que tu m'as compris, c'est toute la panoplie des fameuses compétences professionnelles qu'on m'a fait mangées par coeur. Elles se "déclinent" tout en ayant les mêmes dénominations d'un poste à l'autre. Ainsi, faire respecter l'ordre dans sa classe, ben oui je suis d'accord avec toi, c'est tous les profs qui doivent faire ça, mais les modalités de mise en oeuvre de cet aspect vont fortement varier avec le public de ta classe, le niveau de ta classe, le contexte géographique de l'établissement, ta propre personnalité etc...
    Les conseils de classe en lycée sont parfois sur le temps de cours, pas ou plus rarement en collège. La fin d'année en lycée est raccourcie pour certaines classes (2nd notamment), cas de figure qui n'existe pas en collège. Enfin, il y a mille différences qu'on connait tous et qui rendent la vie professionnelle différente. Je ne comprends pas ce qui te gêne.
  • Mes conseils de classes étaient de 17h30 à 21 heures en collège jamais sur les heures de cours.
    Ayant 12 classes, j'ai passé des heures en conseil.

    J'ai connu une certifiée de justesse en physique qui a été mise au lycée dès la fin de son stage une place se libérait.
    Après au capes de Physique c'est bien plus dur qu'en maths il y a 30% d'admis.

    Et l'agreg interne de Physique c'est archi compliqué, 70 places seulement.
  • @Oshine, 70 places mais combien de présents?
  • Je rebondis sur les propos de SchumiSutil :
    le niveau des élèves en maths est terrible
    Oui, $2x=0$ est une équations pas évidente pour beaucoup de terminales.
    Oui, les règles élémentaires des parenthèses sont sources d'erreurs fréquentes même en TS.
    Et oui, de mes observations en prépa je constate que les difficultés sont très souvent dues à des acquis de lycée mal maîtrisés.
    D'où vient ce phénomène ? d'un enseignement inadapté en primaire ? de l'omniprésence de la calculatrice en collège ? Des idées ? On est parmi les derniers à Pisa, et parmi les premiers à Fields... Des pistes de réflexion ?
    Et les concours sont-ils trop difficiles ou pas ?
    Au capes l'an dernier j'ai eu 20 aux deux écrits et 7 à l'épreuve de la séance d'exercice !! 7/20 alors que j'ai présenté une séance type comme je la fais depuis 15 ans en spé maths de terminale, avec travaux de groupe, informatique et tout le tralala. Je suis un prof normal, ni meilleur ni moins bon, je tiens mes classes, je prépare mes cours et tout se passe bien, mais quand même 7/20 !!!! J'étais sidéré. Que faut-il donc produire pour être un prof correct aux yeux du jury du Capes ? Et question annexe : ok, sans doute faut-il que j'analyse mes pratiques, et sans doute apprend-on cela dans les préparation de l'oral du capes. Très bien, je ne peux pas critiquer, il faut le faire. Je n'ai pas du tout préparé l'oral l'an dernier. Tout est clair. Seulement en 15 ans de pratique (précédés d'un an d'IUFM...), cela signifie juste que personne ne m'a appris à analyser mes pratiques et que donc l'E.N. est une structure où le personnel n'est juste pas formé, pas suivi, pas encadré... dans les années 2000 il y avait une multitude de stages au PAF qui se faisaient le jeudi et permettaient de réfléchir sur des sujets passionnants (analyse des pratiques, ASLOS, Gestion Mentale, architecture (oui...), informatique...) et, dix ans après, plus rien... Alors que devient l'E.N. ? l'E.N. va-t-elle dans le bon sens ?
  • Par contre seulement 25 candidats qui ont su montré que $ f : x \mapsto \dfrac{2x}{e^x+1}$ est intégrable sur $[0,+\infty[$ à l'interne ::o

    De tête sans avoir révisé le chapitre d'intégrabilité je dirais $f(x)= o(\dfrac{1}{x^2})$ au voisinage de plus l'infini et $2>1$ la fonction $x \mapsto \dfrac{1}{x^2}$ étant intégrable au voisinage de plus l'infini.

    Car $ x^2 f(x) \sim \dfrac{2x}{e^x} \longrightarrow 0$ par croissances comparées.

    C'est vraiment bizarre, alors que certaines questions je ne comprends rien et tout le monde trouve.
  • Voici les chiffres pour la Physique.102444
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  • OShine a écrit:
    Par contre seulement 25 candidats qui ont su montré que

    Travaille ton cours au lieu de passer ton temps à regarder des statistiques des concours en espérant que tu passes au travers des mailles du filet sur un coup de chance.
  • OShine : Tu dis travailler le CAPES une à trois heures par jour. Est-ce que tu comptes dedans le temps que tu passes sur le forum à te plaindre des bouquins et des épreuves d'agrégation et le temps que tu passes à éplucher les statistiques des épreuves ? Si oui, il ne doit plus rester beaucoup de temps pour faire des maths...
  • Je ne travaille plus car je suis bloqué sur un exercice sur le déterminant et des points de cours sur les espaces euclidiens (projection orthogonale avec la borne inférieure) mais je ne peux pas ouvrir d'autres sujets avant de clôturer celui en cours sur les matrices élémentaires.
  • "bref une semaine de prof de collège ce n'est pas la même chose qu'une semaine de prof de lycée, c'est tout."

    Mais il insiste le bougre :-D ! Et la semaine du prof qui a la TS1 n'est pas la même semaine que celle du prof qui a la TS2 dans le même établissement ! La première, c'est le top de la crème qui va aller en MP* dans deux ans et intégrera X, ENS, les Centrales et les Mines pour la plupart, la deuxième rassemble tous les élèves qui ont tenu à aller en TS avec un niveau de 3ème. Donc deux profs agrégés ayant des terminales du même lycée ne font pas non plus le même boulot. CQFD... Pourquoi le nier ;-) ?

    "Je ne comprends pas ce qui te gêne."

    Ce qui pourrait me gêner, c'est qu'on établisse une distinction sur un motif pour justifier tout et n'importe quoi. Dire qu'un prof au collège ne fait pas le même travail qu'un autre au lycée, une fois de plus, ça veut tout dire et rien dire ! Il faut préciser exactement et concrètement en quoi leur travail diffère. Sinon, ainsi que je l'ai "prouvé" moi aussi, on peut dire que tout le monde fait un boulot différent de son voisin...
  • curiosity a écrit:
    La première, c'est le top de la crème qui va aller en MP* dans deux ans et intégrera X, ENS, les Centrales et les Mines pour la plupart

    Hm, faut sortir de Paris un peu, c'est rare comme TS quand même !
    curiosity a écrit:
    Dire qu'un prof au collège ne fait pas le même travail qu'un autre au lycée, une fois de plus, ça veut tout dire et rien dire !

    On pourrait espérer (ça n'a pas l'air d'être le cas) que la maturité mathématiques (mais ailleurs aussi) s'est un peu développée (tousse-tousse). Au collège, il y a une forme de naïveté que les lycéens ont moins, les interactions humaines y sont quand même différentes, non ?


    PS: OShine, termine le chapitre sur les matrices élémentaires alors !
  • ("Car $ x^2 f(x) \sim ...$" ??
    Le fait que $e^x \ge x^3$ dès que $x$ est assez grand suffit pour répondre. Mais la question du peu de "bonnes réponses" peut aussi venir de problèmes de rédaction dans les copies...)

    Pour rebondir sur la question de son niveau : il augmente quand on travaille !! Quand j'étais un maths sup, après le chapitre sur les groupes du premier trimestre, je pensais avoir atteint le summum des maths. J'étais quasi-béat devant mon prof qui avait l'air d'être à l'aise avec ces notions alors que je pataugeais allègrement. Et on ne parlait pas alors de groupe opérant ou de produit semi-direct : c'était la base, le groupe symétrique, les sous-groupes, l'ordre d'un élément, etc. qui me semblaient des montagnes conceptuelles infranchissables. Je me demandais si je serais un jour capable d'arriver à un tel niveau et d'enseigner en prépas...

    Deux ans après, quand j'étais en licence, je rigolais en repensant à cela après avoir découvert un peu plus de profondeur dans la théorie des groupes que j'apprenais seul, n'ayant pas de cours sur le sujet en licence (mais en restant à un niveau élémentaire : actions de groupes, groupes résolubles, etc.). Sans compter ce que je découvrais avec l'intégrale de Lebesgue ou les fonctions complexes. Et je n'hésitais pas à aller écouter les séminaires des chercheurs de la fac et à ouvrir les CRAS pour lire des choses un peu corsées...

    A chaque étape, plus on se plonge dans des choses conceptuellement délicates, plus on est à l'aise avec ce qui est plus simple. C'est normal, et tout le monde (à très très peu d'exceptions près) est passé par là.

    "Donc", le seul truc à faire, c'est de prendre son mal en patience et de se confronter à la difficulté. Prends des exercices "techniques" avec plein de manipulations de matrices dans tous les sens, et travaille-les ! Puis laisse reposer, et retournes-y quelques jours ou quelques semaines plus tard. Et encore, s'il le faut ! Et au bout d'un moment, étant à l'aise avec les manipulations d'indices (on arrive à faire le produit matriciel dans sa tête en jonglant avec les lignes et les colonnes pour des matrices $n\times p$ et $p\times q$), on se rend compte que ce n'est "que" de la technique, et que les concepts derrière sont toujours les mêmes et ne sont pas si compliqués que cela.

    Je le répète si ce n'est pas clair : ce n'est qu'avec le temps que les choses se construisent !! Ça marche comme ça dans notre bas-monde et personne n'y échappe ;-)...
  • "Hm, faut sortir de Paris un peu, c'est rare comme TS quand même !"

    Bah même s'ils n'iront pas tous en prépas, enseigner dans deux TS qui ont des niveaux différents (pour le dire autrement et de façon moins correcte : une "bonne" et une "mauvaise"), ce sont deux métiers différents. Précisément pour les raisons citées : discipline, approche pédagogique, maturité mathématique, relations avec les élèves, les parents, l'administration... ;-)
  • elodouwen a écrit:
    J'étais sidéré. Que faut-il donc produire pour être un prof correct aux yeux du jury du Capes ?

    C'est au pif, l'oral du CAPES.

  • Je crois qu’il faut une maîtrise du sujet, une diction claire et surtout une maîtrise du vocabulaire utilisé.

    Ne pas confondre « droite et fonction linéaire », par exemple, ou ne pas dire « courbe croissante » ou la fonction $f(x)$ etc.

    À la limite, ne pas maîtriser le sujet, ça peut arriver mais alors il faut que le jury sache clairement ce qui est maîtrisé et il va fouiller un peu, voire guider vers une « nouveauté », selon la prestation...
  • Il n'y aura pas d'oral cette année au CAPES.
  • Ha pardon, je répondais d’une manière générale.
  • S'il n'y a pas d'oral cette année au CAPES, alors la sélection se fera à l'écrit, avec des sujets peut-être plus difficiles que d'habitude, voire avec un système d'évaluation plus contraint que d'habitude. Il doit y avoir sélection.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Je ne pense pas que les sujets seront plus difficiles. Les sujets sont déterminés bien à l'avance, relus par des cobayes, etc. et ne peuvent pas être changés à la dernière minute. Les sujets initialement prévus seront probablement conservés, mais la barre d'admission sera plus haute que la barre habituelle d'admissibilité.
  • D'ailleurs, JLT, Thierry Poma et Philippe Malot, vous vous êtes concertés pour choisir des avatars Star Wars ou vous l'avez fait indépendamment les uns des autres ?
  • C'est moi qui ai commencé, les deux autres ont suivi.
  • Ce que précise JLT est véridique. J'apprécie beaucoup ce cybernaute.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Oui l'écrit sera plus déterminant que d'habitude.
  • Curiosity sauf que je suis parfois inquiet j'ai bossé les chapitres polynômes limites et fraction rationnelle et je ne comprends absolument rien aux premières questions de ce sujet.

    Je rappelle que je ne m'amuse pas à faire des sujets d'agrégation interne, je pioche dans les sujets les questions classiques ou les questions qui correspondent à des chapitres que j'ai étudié pour voir où j'en suis.
    Généralement les premières questions sont assez simples mais là c'est du chinois j'ai l'impression que si un sujet comme celui-ci même après 5 ans de révision je ressors avec 0/20 je ne comprends même pas les questions.102518
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  • ll faut apprendre à se familiariser rapidement avec des notations nouvelles, comme introduites ici (en gros, $I_{c}(F)$ quantifie la discontinuité d'une fraction rationnelle au point $c$).
    Pour des fractions rationnelles continues (des polynômes par exemple), on aura un indice nul, donc ce qui nous intéresse vient des pôles : ce sont les premières questions (fractions rationnelles de monômes, somme d'une fraction avec pôle et d'une fonction continue au voisinage, dérivée logarithmique d'un polynôme). Avoir une petite intuition de ce qui pourrait se passer doit sans doute aider à comprendre les questions du sujet et son esprit.
  • Bah si la 1 tu n'y arrives pas c'est parce que tu as des problèmes de compréhension du langage mathématique... donc go topic de christophe...

    De toute façon l'exo a l'air trop théorique pour toi donc oublie.
  • Bonjour,

    A l'heure actuelle, il est quasiment inutile de réviser quoi que ce soit ( et ce, depuis un certain nombre d'années ) pour être admissible ( et donc admis cette année ) au Capes externe ( même si la barre sera plus élevée ).
    Avoir une culture mathématique "honnête" suffit amplement ... inutile d'être affûté des méninges à la mode concours d'entrée aux grandes écoles ... avoir un niveau Terminale C+ d'il y a 30 ans et ça ira tout seul.
    Quand on lit quelques commentaires particuliers de ce fil, on a un peu peur pour leurs auteurs tant sur leur niveau mathématique que sur leur maturité intellectuelle.
    Radoter ne mène qu'au caniveau, il se connaitre soi-même en expérimentant, se cerner et persévérer sur la route qu'on estime être la meilleure pour soi. Tout le reste n'est que baratin de camelot et babillage puéril.
    Bonne soirée.

    Samy.
  • "avoir un niveau Terminale C+ d'il y a 30 ans et ça ira tout seul."

    Attention à ne pas trop reculer, sinon une grande majorité d'agrégatifs qui font l'impasse sur la géométrie vont échouer au CAPES :-D !

    "Tout le reste n'est que baratin de camelot et babillage puéril."

    Le problème est sans doute que ce reste représente aujourd'hui l'essentiel en termes quantitatifs...
  • Heu ... un niveau terminale C+ d'il y a 30 ans, il y a peu de candidats qui l'auront, et sans doute même un bon nombre des admis de l'an dernier. A l'époque, dans mon lycée, il n'y eut pas beaucoup de candidats pour prendre la terminale C. Donc pour avoir ce "niveau terminale C+" après des études de licence bien plus "costaudes" que maintenant.

    Donc c'est parler pour rien d'autant que les candidats seront jugés sur le programme du capes, qui n'a rien à voir. Les légendes urbaines continuent à courir.

    Cordialement.
  • L'esprit C+, il y a trente ans c'est pour les nuls !
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • En informatique, on est passé au C++ depuis longtemps...
    En maths, on est au C-- depuis longtemps aussi...
  • Samy50 a écrit:
    avoir un niveau Terminale C+ d'il y a 30 ans

    Cela correspond peut-être à 10% des candidats au CAPES....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Bonjour, j'ai mis deux vidéos en ligne

    une sur Darboux, démo élémentaire utilisant le taux d'accroissement
    l'autre sur une fonction dérivée discontinue en tout rationnel, utilisant les notions de CV normale d'une série
    bon visionnage !
    Vincent
  • Merci ça me fait des révision sur l'analyse.
  • Des news. Il me reste un mois pour boucler le programme : dénombrement et probabilités. Je sens que je vais souffrir en dénombrement.

    "Pour la session 2020, les épreuves d’admission seront constituées des seules épreuves écrites. Elles se dérouleront les 6 et 7 juillet, de 9h à 14h (heure de Paris), dans le cadre d’un protocole sanitaire très strict.

    Les sujets utilisés pour cette session seront bien les sujets qui étaient initialement prévus, sans aménagement particulier. Ils s'inscrivent dans la ligne des sujets proposés ces dernières années., tant pour la première que pour la seconde épreuve écrite.

    À la rentrée, ces fonctionnaires stagiaires bénéficieront d’un accompagnement renforcé et de la visite d’un inspecteur pour faire le point. Au printemps 2021, la procédure de titularisation comportera un oral dont les contours seront définis dans les prochaines semaines."
  • @OShine : magnifique, magistral. Tout cela, bien entendu, sous réserve que le virus Covid n'ait pas (trans)muté au point de fermer collèges et lycées... sans compter la barre d'admissibilité, plus haute que d'habitude. Cf. la notion de risque en théorie des probabilités.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Je passe le capes externe, je ne suis pas concerné par le capes interne qui en plus est plus sélectif que 25% d'admis.
  • Bonjour,

    La ponctuation est bourrée d’erreurs.
    Les arguments sont très faibles et maladroits.
    On parle de la part de 8 000 personnes sans le justifier.
    On mélange différents sujets.
    On passe à côté des conséquences de la demande principale.

    Bref, c’est bien d’avoir écrit le document. Ça permet de rejeter la demande avec plus de conviction. C’est ce qui se passe quand on méprise l’autre partie. Elle demande le respect et manque de respect au Ministre. Elle demande la compréhension mais ne fait aucun effort pour comprendre les décisions prises.

    Je ne dis pas que la situation est limpide et parfaitement juste. Je dis que les arguments donnés ne permettre pas de changer ou de modifier la décision. Car en faisant ainsi on valide tous les reproches listés.

    Savoir ménager une porte de sortie à la partie adverse pour qu’elle puisse changer de position sans perdre la face est un élément clés des négociations.
    Mais ce texte n’en est pas une.
    C’est traiter la partie adverse de tous les noms et réitérer sa demande. Une stratégie perdante.
  • Je préfère être jugé sur mon niveau en passant le capes externe.

    Si je ne suis pas pris, c'est que je n'ai pas le niveau c'est tout.
  • Ça sert une calculatrice pour le capes ?

    Je n'en ai pas pour l'instant.
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