Transition MPSI-MP/MP*

Bonjour,

Je suis diplômé de SUPAERO promotion 2005. J'étais en CPGE MPSI/MP*/MP*. Tu peux déjà commencer par bien consolider ce que tu as appris en 1ère année de CPGE en mathématiques, physique, chimie et ton option. Le français et les langues étrangères comptent beaucoup au concours, il ne faut pas les négliger. Profite bien des opportunités qu'offre la CPGE pour beaucoup progresser en anglais. Les précédents sujets de concours, écrits comme oraux sont une bonne base de préparation. Environ la moitié peut se faire juste avec des connaissances de 1ère année.

Si tu veux prendre de l'avance sur le programme de 2e année, voici les nouveaux points les plus importants à découvrir dans l'optique du concours :

Mathématiques
- Réduction des endomorphisme et matrices carrés
- Suites et séries de fonctions, séries entières

Physique
- Optique ondulatoire
- Electromagnétisme

Tu peux diversifier tes sources pour étudier, internet, livres, réflexions personnelles etc.

Bonne chance et courage !

Bonjour,

skikis a écrit:

Est-ce que vous pensez que c'est suffisant ?

Ça fait beaucoup donc j'ai tendance à dire oui. Il n'est pas nécessaire de multiplier les sources. Tu peux être efficace avec quelques ressources que tu exploites bien.

Les DS et DM de M. Troesch, comme proposés par topopot et que tu as évoqués, sont en effet excellents. Je ne connais pas les autres ressources mentionnées.

Repose-toi quand même un peu skikis.
Bon courage. :-)

Les DS de Louis Legrand faut avoir un sacré niveau c'est plutôt pour les meilleurs élèves qui vont aller en MP*

OShine a écrit:

Les DS de Louis Legrand faut avoir un sacré niveau c'est plutôt pour les meilleurs élèves qui vont aller en MP*.

On se demande bien lequel de ces Louis Legrand a donné son nom à cette sacrée institution !

@Math Coss
Nan, Louis Le Grand, c'est un roi. C'est lui qui voulait que Mowgli lui explique des trucs.

Exponentielle de matrice, diagonalisation, réduction de Jordan, tout ce qui est vu en MP à Louis Legrand ils le font en MPSI :-D

Ils ont un an d'avance.

Après le DM fait moins peur que le DS, il a l'air classique. Le problème 2 a l'air facile.

Oui c'est bien. Ça doit peut-être placer quelque part autour du milieu de la classe je pense (trèèès approximativement, c'est difficile de se rendre compte à moins de s'appeler Alain Troesch). Je viens d'exploser le record du nombre de locutions conditionnelles dans une phrase ^^.

skikis a écrit:

J'ai pris le soin de [...] ne sauter aucune question

Ça n'est pas forcément une bonne idée. Ça dépend de la personne, mais il peut être bon de sauter les questions sur lesquelles tu n'as pas d'idée au bout d'un certain temps de recherche. De même, quelquefois, rédiger précisément des justifications fastidieuses peut n'être pas rentable en terme de points si la question ne vaut pas énormément. Il faut être tactique. En revanche, si on est en difficulté, on passe en mode "sauver les meubles" et il faut s'accrocher aux questions.
Le DS que j'ai le mieux réussi quand j'étais élève de M. Troesch est celui où j'ai sauté le plus de questions. Cependant c'était un DS "spécial" qui partait en délires de suites exactes, d'extensions de groupes et d'homologie. J'enchaînais les questions qui demandaient de vérifier que bidule est morphisme sans comprendre l'idée générale de ce qu'on faisait et j'ai fait une partie des 6 premières sections sur les 8 que comptait ce très long DS, en obtenant un très bon classement. En général les DS de M. Troesch sont moins longs et moins perchés ; là je donne l'exemple extrême.

skikis a écrit:

j'ai l'impression d'être trop lente.

Pour gagner en rapidité on peut rédiger impeccablement les premières questions et justifier un peu moins à partir de deux heures écoulées (en donnant toujours les noms des théorèmes utilisés, ça c'est indispensable). Mais le plus important est de se pousser à aller plus vite, à sortir de sa zone de confort. J'ai eu un petit déclic là-dessus en milieu de MPSI. Je suis passé de "bon allez, il faudrait aller un peu plus vite, ça fait deux fois que Troesch l'écrit sur ma copie" à "bip bip, dès que j'ai fini une question je passe à la suivante sans m'accorder de pause ; et quand les questions ne sont ni trop dures ni trop longues, on en profite pour aller encore plus vite parce que la suite du sujet sera plus difficile !". Ça m'a fait brusquement monter dans le classement (+10 places en deux DS en partant de la porte du top 10). Ensuite j'avoue que je que je me suis un petit peu ramolli la deuxième année, par lassitude. Et il faut toujours un temps d'échauffement au début du DS (une fois j'étais trop pressé de commencer, j'ai répondu n'importe quoi aux premières questions et j'ai dû les recommencer, mauvais deal). En revanche, si on est en difficultés, ce que je dis n'est plus pertinent car il vaut mieux avancer consciencieusement dans le sujet et se concentrer sur les maths plus que sur son efficacité.

En espérant que ces quelques conseils t'aideront. Je rappelle que ce genre de conseil n'est pas universel : ça peut marcher pour certains et pas d'autres.

Oui je peux. Il était sur internet il y a un an, mais M. Troesch a fait du ménage sur son site internet.
Il faut que je choisisse entre le scanner qui est inaccessible, planqué sous un gros meuble, et l'appareil photo hors service de mon téléphone. Bon... je ne le fais pas tout de suite, mais je trouverai un moyen. :-D

Oui, c'est celui-là ! Merci gai requin, tu me rends service.

J'aime bien le problème 1 des DL et des suites tout ce que j'aime.

Le problème 2 sans commentaire. Même à l'X y a pas de choses aussi tordues.

Excellent sujet je confirme

C'est une chance que ce ne soit pas Louis V qui ait donné son nom à ce lycée. ;-)

Sauter systématiquement les questions c’est bien pour avoir un concours. Pour le plaisir d’apprendre et de progresser, c’est autre chose.

Sato a écrit:

Sauter systématiquement les questions c’est bien pour avoir un concours.

Oui, enfin si on saute "systématiquement" les questions, on arrive vite à la fin du sujet, mais pas pour les bonnes raisons. (:P)

Salut Skikis,

Je suis passé par là aussi, le cours de Voedts est bon, je l'ai connu en colleur en prépa à Lille c'est un bon prof et son livre est bien construit.

Pour les entraînements en maths, je pense que les exercices des livres Oraux X-ENS (Francinou, Gianella et Nicolas) sont vraiment un bon point de départ. Je les ai utilisés plutôt pour préparer l'agreg mais il me semble qu'ils sont tout à fait faisables en prépa, certains dès la MPSI. Bon il y a tous les niveaux tu feras tes choix. Par exemple la notion de semi-simplicité, qui apparaît dans un DS que j'ai vu sur cette discussion, est abordée dans un de ces livres (Algèbre 2, de mémoire). C'est assez ludique et ça aide à progresser.
Dans le même genre il y a les deux livres de Gourdon, avec une partie cours, sympa aussi. Je ne sais pas quel niveau tu vises dans les exos, c'est peut-être un peu dur pour les faire en fin de MPSI mais ça se tente, à toi de voir.

Enfin, sur le sujet de l'algèbre linéaire, je conseille les livres de Rombaldi (algèbre et géométrie) et de Grifone (algèbre linéaire) , il y a plein d'exos et ils sont excellents ! Le Rombaldi est déstiné à l'agreg, mais bon, une grande partie des notions abordées provient de la prépa ...

Bon courage pour ta MP !

"Bon il y a tous les niveaux tu feras tes choix."

Oui, et c'est peut-être un problème pour que le travail (en temps très limité) soit rentable : on ne sait pas en lisant un énoncé s'il s'agit d'un exercice qui réclame beaucoup de temps, ou si l'on pourra réellement en tirer un bénéfice au regard du temps qu'on y investira. On sait que pour les exercices difficiles, l'examinateur s'attend plutôt à voir quelques idées émerger et comment l'étudiant réagit à ses indications qu'une résolution en bonne et due forme, sauf pour quelques rares spécimen qui "ne visent pas les Mines".
Donc une bonne stratégie pour ce genre de bouquins (X-ENS) peut être de lire l'énoncé, jeter sur le papier quelques idées, puis tout de suite regarder le début de la correction comme s'il s'agissait d'une indication de l'examinateur et avancer. Pour au total ne pas passer plus d'une demi-heure/trois quarts d'heure par exercice (y compris avec les lignes à écrire qui ne sont pas fournies (!), et les renvois vers le cours ou d'autres exercices qui ne sont pas rares (!!)).

Je déconseillerais personnellement de s'attaquer (toujours pour des questions de temps et de rentabilité) au moindre problème/exercice dont on n'a pas au moins des éléments de solution, sachant que l'idéal est tout de même une solution complète. C'est déjà difficile de ne pas passer encore un temps non négligeable avec la solution de certains livres (qui sont pourtant uniquement ça : des livres d'exercices corrigés), alors si l'on n'a aucun moyen de savoir si ce que l'on a fait est juste... Parfois on pense que c'est OK, et l'on se rend compte en lisant la correction proposée qu'on a oublié un ou plusieurs points de détails ou justifications.

Quand on a un objectif précis, on peut se dire : "je vais essayer d'aller bien plus haut, et normalement ça devrait passer pour ce que je vise", mais il faut pour cela beaucoup de temps et avoir déjà un très bon niveau ; ou bien se dire : "je vais me concentrer sur le niveau que je vise en bétonnant les fondations et en étudiant bien le niveau en question"... Bref, soit on se prépare comme pour l'X et l'ENS, mais il ne faut pas être fébrile sur le cours de Sup, soit on se prépare pour les Mines, et il y a d'innombrables sources (corrigées) en ligne ou en librairie pour ça.

Va sur le site de F Sauvageot, tu y trouveras peut-être ton bonheur.

Sauvageot, mea culpa