Résolution Capes maths1 2020 partie E

Bonsoir,

Ces isométries que je déteste tant :-o

Pour la première question, il faut d'abord lister tous les éléments de $\mathcal I(\mathcal Q))$ et $\mathcal I^{+}(\mathcal Q))$ ?
J'aimerais montrer que c'est un sous-groupe du groupe des isométries.

$\mathcal I^{-}(\mathcal Q))$ n'est pas un groupe car il ne contient pas l'identité qui est une isométrie directe de déterminant 1.
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Réponses

  • Un point de départ :
    Puisque le carré est envoyé sur lui-même il en sera de même de son centre, disons $O$
    Il te reste à dire ce que sont les isométries directes ou indirectes du plan qui laissent un point invariant.

    Autre remarque : pour chaque isométrie il y permutation des sommets.
  • Merci.

    Question 1 :
    Les éléments de $\mathcal I(\mathcal Q)$ sont soit l'identité, soit des rotations de centre $O$, soit des réflexions.
    $\mathcal I(\mathcal Q)$ contient l'identité.
    Tous les éléments de $\mathcal I(\mathcal Q)$ admettent un symétrique. Le symétrique de la rotation de centre $O$ et d'angle $\theta$ est la rotation de centre $O$ et d'angle $-\theta$.
    Les réflexions étant des involutions, le symétrique d'une réflexion est elle-même.
    La composée de 2 rotation est une rotation et la composée d'une rotation et d'une réflexion est :-S
    $I(\mathcal Q^{-}$ n'est pas un groupe car la composée de 2 réflexions est une rotation qui est une isométrie directe. Il n'y a pas stabilité par composition.

    Question 2 :
    Soient $f,g \in \mathcal I(\mathcal Q^{+})$ tels que $F(f)=F(g)$.
    Alors $s_{\Delta} \circ f=s_{\Delta} \circ g \implies s_{\Delta}^2 \circ f=s_{\Delta}^2 \circ g \implies f=g$ car $s_{\Delta}^2=id$
    Donc $F$ est une application injective.

    Soit $h \in \mathcal I(\mathcal Q^{-})$ tel que $F(f)=h$ alors $s_{\Delta} \circ f = h \implies f= s_{\Delta} \circ h$ car $s_{\Delta}$ est une involution.
    Donc $f$ est surjective.
    Elle est donc injective et surjective soit bijective.

    Question 3 :
    $I(\mathcal Q^{+}$ contient l'identité et les rotations de centre $O$ d'angle $\pi /2$, $\pi$ et $(3 \pi) /2$.
    Soit 4 éléments.
    Comment montrer qu'il n'y en exactement 4 et pas plus :-S

    Question 4 :
    Les éléments de $I(\mathcal Q^{+}$ ont déjà été cités.
    Ceux de $I(\mathcal Q^{-}$ : réflexion d'axe $\Delta$, réflexion d'axe le milieu de $[AB]$.
    J'en oublie peut être...106100
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  • Hello !

    Plusieurs remarques


    Une isométrie indirecte ce n'est pas forcément qu'une réflexion... Une isométrie directe ce n'est pas qu'une rotation du coup ta 1ere phrase question 1 est complètement fausse. La question 1 pas besoin de préciser les éléments de I(Q) tu dis juste que la composée de 2 isométrie (directe) reste une isométrie (directe), que l'inverse existe et qu'il y a un élément neutre (qui a priori n'est PAS FORCEMENT l'identité, même si ici c'est le cas bien entendu) (*)


    Et I-(Q) n'est pas un groupe parce que la composée de deux isométries indirectes est...

    Par contre comme pour la 2 il faut que tu justifies que tu tombes bien dans I(Q), I+(Q) etc. C'est à dire que le carré est préservé
    Pour la question 4, bah utilise la 2...

    Pour la 3, il me semble qu'une isométrie est caractérisée par l'image d'un triangle (non plat). Une isométrie directe transforme un "triangle direct" ABC : $(AB, AC) \in [0,\pi] [2\pi]$ en un triangle direct semblable à ABC

    Quelles sont (toutes) les possibilités pour l'image du triangle ABC et les isométries associées? Lesquelles sont directes?


    (*) Si je considère l'ensemble au pif $H = (r = r_{O,\pi/2} , s = r_{O,\pi})$ avec la loi $\star$ :
    $r \star r = r, r\star s = s\star r = s, s\star s = r$ c'est un groupe (isomorphe à Z/2Z, les congruences modulo 2) mais l'élément neutre c'est pas Id.
    Cependant ce n'est pas un sous groupe du groupe des isométries parce que de toute façon Id n'est pas l'élément neutre
  • Pour avoir le compte des rotations il suffit de chercher l'image d'un sommet !

    Si tu ne sais plus composer une rotation et une réflexion ou décomposer une rotation en produit de réflexion tu peux :
    . savoir que la composée d'une rotation $r$ et d'une réflexion $s$ est une ? (rotation, réflexion) et l'identifier en suivant l'image d'un sommet (de tous les sommets si tu as des doutes)
    . utiliser la méthode des applications de $\C$ dans lui-même :
    la rotation d'angle $\dfrac{\pi}2$ est associée à $z\mapsto \rm{i}z$ et la symétrie $s_\Delta$ associée à $z\mapsto\bar z$

    Le groupe que tu cherches détermine un groupe de permutations des sommets. L'ordre est donc diviseur de $4!$.

    ............................
    au lieu de donner des notations compliquées (je parle de l'écriture ) pour tes isométries je te conseille d'utiliser $r,r^2,r^3$ et, en tenant compte de la suggestion de l'énoncé $s_\Delta\circ r^k$
  • La composée de 2 isométries indirectes est directe.

    J'ai du mal à comprendre comment on peut démontrer que $\mathcal I(\mathcal Q)$ est un groupe sans donner ses éléments. Comment je peux expliquer que l'inverse existe sans avoir les éléments ?
    Pareil pour $\mathcal I(\mathcal Q^{+})$ .

    Pour le triangle $ABC$, j'avoue je ne vois pas trop.

    Pour la 4 j'ai compris on compose par $s_{\Delta}$ et on a les éléments de $\mathcal I(\mathcal Q^{-})$
  • Rakam ok merci je vais examiner tout ça.
  • Si une isométrie envoie le carré sur lui-même que peux-tu dire de l'isométrie réciproque ?
  • Elle envoie le carré sur lui-même aussi.

    Ce n'est pas très clair les questions de cette partie. On ne sait pas trop ce qu'il faut faire.
    Je ne vois toujours pas comment répondre correctement à la première question. Comment on peut montrer que $\mathcal I(\mathcal Q)$ et $\mathcal I(\mathcal Q^{+})$ sont des groupes sans avoir les éléments ?

    Pour la 3 je ne vois pas comment montrer que $\mathcal I(\mathcal Q^{+})$ contient exactement 4 éléménts.

    Pour la 4, en notant $r=r(O,\dfrac{\pi}{2})$ alors d'après la question 2, on a :

    $\mathcal I(\mathcal Q) =\{Id,r,r^2,r^3,s_{\Delta},s_{\Delta}(r),s_{\Delta}(r^2),s_{\Delta}(r^3) \}$ mais ça veut dire quoi "préciser les caractéristiques géométriques" ?
  • Pour le compte des rotations je t'ai déjà indiqué qu'il suffit de regarder l'image d'un sommet ! Combien d'images possibles ?

    Ton écriture des éléments de $\mathcal I(\mathcal Q) $ est lamentable ! On se demande vraiment si tu réfléchis avant de cliquer "envoyer".

    Préciser les caractéristiques géométriques c'est : dire si c'est une rotation (centre et angle) ; dire si c'est une réflexion (axe).
  • Ta démonstration de la surjectivité de $F$ est nulle. Pourquoi ?

    Et tu dois être le seul à pouvoir comprendre ce que veut dire : réflexion d'axe le milieu de $[AB]$.
  • Il y a 4 images possibles pour un sommet par rotation.

    Ok, car dans les isométries directes on a que les rotations et les translations. Or les translations ne conservent pas le carré.
    Il y a exactement 4 isométries directes, la rotation de centre O et d'angle $\pi /2$, la rotation de centre O et d'angle $\pi$, la rotation de centre O et d'angle $3 \pi /2$ et l'identité.
    En effet, la rotation de centre O et d'angle $2 \pi$ est l'identité, et ensuite on retombe sur les autres rotations déjà citées.

    Pour la surjectivité, je dois ajouter que comme $h \in \mathcal I( \mathcal Q^{-})$ et qu'une réflexion est une isométrie indirecte, la composée de 2 isométries indirectes étant directe on a $f=s_{\Delta} \circ h$ est une isométrie directe.

    La question 1 je ne vois toujours pas, et je ne vois pas le souci dans mon écriture des éléments de $\mathcal I( \mathcal Q)$
  • $s_{\Delta}(r)$, ça veut rien dire...en tout cas $s_{\Delta}$ ne prend pas comme arguments des rotations.
  • Ah oui c'est vrai.

    Pourtant l'application F prend pour argument une isométrie et pas un point.
    Je n'ai pas compris ce détail.
  • Détail ? As-tu regardé la définition de $F$ ?

    Ta remarque sur les translations est sans intérêt puisque (déjà dit) le isométries cherchées doivent avoir un point fixe.

    De plus, dire qu'il n'y a pas de translation conservant le carré est faux : l'identité est une translation.
  • Oshine a écrit:
    > Soit $h \in \mathcal I(\mathcal Q^{-})$ tel que $F(f)=h$ alors $s_{\Delta} \circ f = h \implies f= s_{\Delta} \circ h$ car $s_{\Delta}$ est une involution.
    > Donc $f$ est surjective.

    Je n'ai pas suivi ton topic ni le sujet donc je ne sais pas trop de quoi tu parles... mais même sans ça, je peux dire que tu fais n'importe quoi !
    Tu veux montrer que $F$ est surjective, tu prends $h$ et $f$ tel que $F(f)=h$... Bon, ben t'as fini alors, tu n'as plus rien à montrer puisque tu as trouvé un antécédent de $h$ par $F$... On est encore sur des bases des première semaines de sup pas maîtrisées !

    Et puis tu termines par $f$ surjective au lieu de $F$, par étourderie espérons. Ça plus l'histoire de la loi de composition du groupe qui ne semble pas claire pour toi non plus, ça fait beaucoup de trucs élémentaires pas solides.
    Quand tu écris un truc, il faut vraiment que ça fasse sens pour toi et pour les autres, chaque lettre !
    $s_{\Delta}(r)$ ça peut avoir un sens, en l’occurrence ici aucun. Par contre, $s{\Delta} \circ r$, oui...

    Tiens, question : soit $f$ une fonction définie sur un ensemble $A$ quelconque.
    Peut-on définir la surjectivité de $f$ et pourquoi ?
    Peut-on définir l'injectivité de $f$ et pourquoi ?
  • Oui j'ai regardé la définition de $F$.

    Rakam m'a dit que m'a démonstration de la surjectivité était nulle.

    Bah si la loi est la composition des applications.

    Je ne vois pas de différence entre $s(r)$ et $s \circ r$

    Oui on peut définir la surjectivité et l'injectivité. Le pourquoi je ne sais pas.
  • Je t'ai expliqué pourquoi ta démonstration de la surjectivité était très mal rédigée. Tu cherches le $f$ alors que tu le déclares dès le début. Il faut le trouver en fonction de $h$.
    Oshine a écrit:
    Je ne vois pas de différence entre $s(r)$ et $s \circ r$
    Retourne en classe de 2nd alors. $f \circ g$ désigne la composée de deux applications, $f(x)$ l'image d'un élément par une fonction. $f(g)$ ça n'existe pas et ne veut rien dire. Par contre $f(g(x))$ existe et c'est la définition de $(f \circ g)(x)$.
    Ici, $s$ prend des points comme argument mais $r$ est une rotation donc une application comme $s$.
    Oshine a écrit:
    Oui on peut définir la surjectivité et l'injectivité. Le pourquoi je ne sais pas.
    Ben, si tu ne sais pas, c'est que tu ne connais pas tes définitions de cours. Tu ne trouveras aucun cours respectable avec la phrase : "On dit que $f$ est surjective sur l'ensemble $A$ si blabla..."

    Tes problèmes ici n'ont rien à voir avec la géométrie et les isométries ou les groupes.

    Tu devais pas partir en vacances ? Tu as bien mérité de te reposer et nous aussi par la même occasion. :-D
  • Il reste que 2 parties à finir.... Je n'ai pas fait 75% du sujet pour m'arrêter à ce stade.
    Je n'arrive pas à traiter la première question.

    Je ne vois pas le problème avec la définition de la surjection. Une surjection est une application pour laquelle tout élément de l'ensemble d'arrivée à un antécédent. J'ai fait la démonstration proprement dans les premiers messages mais Rakam dit que c'est faux sans expliquer pourquoi.

    Soit $h \in \mathcal I(\mathcal Q^{-})$ tel que $F(f)=h$ alors $s_{\Delta} \circ f = h \implies f= s_{\Delta} \circ h$ car $s_{\Delta}$ est une involution.
    Donc $f$ est surjective


    La j'ai réussi la question XVIII.b et je suis en train de tracer la courbe paramétrée.
    Mais les isométries du carré je ne comprends rien aux questions. Je n'ai jamais étudié ça dans aucun cours.
  • Pour la XV.III.b et .c.

    $\vec{OM(t)}=(1-t)^3 \vec{OA}+3t(1-t)^2 \vec{OB}+ 3t^2(1-t) \vec{OD}+t^3 \vec{OC}$

    $\vec{OM(t)}=(1-t)^3 \begin{pmatrix} 1- \\ -1 \end{pmatrix}+3t(1-t)^2 \begin{pmatrix} 1 \\ -1 \end{pmatrix}+3t^2(1-t) \begin{pmatrix} -1 \\ 1 \end{pmatrix}+ t^3 \begin{pmatrix} 1 \\ 1 \end{pmatrix} \\
    = \begin{pmatrix} -(1-t)^3+3t(1-t)^2-3t^2(1-t)+t^3 \\ -(1-t)^3-3t(1-t)^2+3t^2(1-t)+t^3 \end{pmatrix}$
    Et en développant on obtient le résultat voulu.

    Pour la courbe paramétrée j'obtient la même chose que ce tracé après l'étude complète de $t \mapsto x(t),y(t)$ sur $[0,1]$
    On a une tangente horizontale pour en $(-1,-1)$ car $y'(0)=0$, on a une tangente verticale en $(0,0)$ car $x'(0)=0$ et on a $x'(1/2)=0$ et enfin une tangente horizontale en $(1,1)$ car $y'(1)=0$.106236
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  • Je ne vois pas plus comment t'aider vu qu'on dirait que tu ne lis pas ce que je mets.
    Dès le départ, tu dis "$F(f)=h$" alors que le but est de se donner $h$ et de montrer qu'il existe $f$ tel que $F(f)=h$. Si tu dis dès le départ $F(f)=h$, ben tu as déjà terminé ta démonstration de surjection mais tu n'as rien montré du tout quoi.

    Et comme tu le dis, tout élément de l'ensemble d'arrivé doit avoir un antécédent. Donc "$f$ définie sur $A$" n'est pas suffisant comme hypothèse pour définir la notion de surjection. Il faut un ensemble d'arrivée ! Visiblement, ça ne t'a pas choqué dans la phrase mathématique que j'ai mis.

    Soit $f$ une application définie sur un ensemble $A$. On dit que $f$ est INJECTIVE SUR A si $\forall a,b \in A,\ f(a)=f(b) \implies a=b$.
    Tu remarqueras qu'on se fout royalement de l'ensemble d'arrivée de $f$, seul l'ensemble de départ importe. S'il est trop grand, il y a un risque que l'application ne soit pas injective. En revanche, sur une partie bien choisie de $A$, $f$ peut devenir injective.

    Soit $f : A \rightarrow B$. On dit que $f$ est surjective de $A$ DANS $B$ !!!!! si $\forall y \in B,\ \exists x\in A,\ f(x)=y$ ce qui est équivalent à $B \subset \text{Im}(f)$. Si tu ne précises pas $B$ l'ensemble d'arrivée, c'est que tu n'as rien compris à la surjectivité. Donc, le seul ensemble de départ ne suffit pas contrairement à l'injectivité.
    A noter que si $B$ est trop grand, $f$ n'est pas forcément surjective, auquel cas on dit que l'on corestreint $f$ à son image pour la rendre surjective.

    Ainsi, que dire des phrases "la fonction carrée est surjective sur $\mathbb{R}$" et "la fonction carrée est injective" ?

    Bref, quand on lit ta démo de surjectivité, on se dit que tu n'as jamais vu cette définition de ta vie ou que tu ne l'as jamais comprise, ou que tu n'as jamais réussi correctement une démo de surjectivité.
  • Dans mon livre, il est expliqué que pour montrer qu'une application $f : E \rightarrow F$ est surjective, on peut partir de l'équation $f(x)=y$ où $y \in F$ et essayer d'exprimer $x$ en fonction de $y$.

    J'ai exactement appliqué cette méthode.
  • ha oui, le "fameux" livre... Soit $f: E \rightarrow F$. Tu prends $y \in F$. Si tu dis "soit $x \in E$ tel que $f(x)=y$, tu supposes qu'il existe un $x$ qui vérifie ça, or on ne le sait pas encore. C'est donc un raisonnement par analyse synthèse si je comprends bien. Une fois que tu as "x=formule en fonction de y", tu peux dire j'ai trouvé $x$ donc il existe. Mais alors au moins précise "cherchons $f$ tel que $F(f)=h$, parce que là, on dirait que te le donnes parce qu'il existe. C'est juste calamiteux comme rédaction.

    Exemple :
    $f(x)=x^2+1$ de $\mathbb{R}$ sur $[1,+\infty[$ est surjective. En effet, soit $y \geq 1.$ Au brouillon je résous, $x^2+1=y$ et trouve $x= \sqrt{y-1}$ comme solution possible. Mais je dis directement : "le nombre $\sqrt{y-1}$ est bien défini et $f(\sqrt{y-1})=\sqrt{y-1}^2+1=y-1+1=y$. Ce qui m'évite de résoudre une équation qui n'a éventuellement pas de solution ou d'écrire une égalité fausse.

    Dans ton cas, tu aurais pu écrire : "soit $h \in ...$. On a $F(s_{\Delta} \circ h) = calcul = .. = h$ donc $F$ est surjective de ... dans ....
    Et tout est clair.
  • Ta méthode ne marche pas si on ne peut pas exprimer explicitement $x$ en fonction de $y$ bien que $x$ existe (parce que sinon, l'égalité $f(x)=y$ donnera une contradiction et on pourra conclure à la non surjectivité).
    Par exemple, $\cos$ est surjective de $[0,2\pi[$ sur $[-1,1]$. Tu prends donc $y \in [-1,1]$ et maintenant tu supposes qu'on un $x$ tel que $\cos(x)=y$ et il faut l'exprimer en fonction de $y$. Tu fais comment, gros malin ? (arcos non connu bien sûr, cette fonction réciproque découle de la bijectivité de cosinus qui découle de sa surjectivité que l'on essaye de montrer).

    Donc, ta méthode ok, mais pas ça va dépendre un peu de la fonction en question. En fait, dans les cas où le TVI fera le boulot, cette méthode sera inutile et inutilisable. D'ailleurs, ton bouquin dit "on PEUT partir de l'équation $f(x)=y..." et toi, bien sûr, tu ne t'es pas demandé quand est-ce que c'était judicieux ou pas.

    Donc le problème, c'est encore une fois que tu es tout seul avec ton bouquin, que tu avances sans trop de poser de questions et qu'il y a pas des camarades ou un prof pour te dire ce qui est sage de faire ou pas.
  • Bah si on y arrive pas c'est que l'équation $f(x)=y$ n'a pas de solution donc l'application n'est pas surjective.
    Mais c'est peut être à faire au brouillon.
  • @OS : Bonsoir. Tu ne devais pas partir en vacances à partir du 13 juillet ?
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Mais tu peux me lire stp ? OMG
    $e^x=y$, comment tu trouves $x$ ? ou $x^3+x=y$ ? (formules de Cardan ?) ou degré supérieur comme ça je suis sûr que tu es cuit !
    On peut très bien ne pas savoir résoudre $f(x)=y$ et que $x$ existe !!!! C'est juste qu'on n'a pas de manière simple de l'isoler explictement algébriquement.
    En fait, tu ne fais pas la différence entre "ne pas savoir résoudre une équation" et "savoir qu'une équation n'a pas de solution".
    On sait résoudre $x^2+1=0$ dans $\mathbb{R}$ et il n'y a pas de solution et on sait le démontrer car $x^2 \geq 0$.
    On ne sait pas résoudre $xe^x=1$ parce qu'on a pas de formule exacte $x=..$ mais on sait par étude de fonction qu'il y a une solution (unique). Et on ne triche pas avec des fonctions de Lambert, ou je sais pas quoi, on sait pas faire algébriquement, point barre. A la base, je te rappelle qu'on ne sait pas résoudre $x^2=2$. La définition de $\sqrt{2}$, c'est justement l'unique solution positive de cette équation donc on invente des notations pour des solutions d'équations qu'on ne sait pas résoudre, c'est du pur génie, n'est-il pas ?
    Enfin, des fois, on ne sait rien du tout même si je n'ai pas d'exemple simple qui me vienne à l'esprit (fonction zeta de Riemann peut-être) si on peut m'aider...
    Si je prends un polynôme de degré pair élevé, il va admettre un minimum au moins (car ses limites sont $+\infty$) mais il va être compliqué à calculer de manière exacte. Du coup, à priori, on ne saura pas si $f(x)=0$ a des solutions sauf si on trouve par chance une valeur de $f$ plus petite que $0$ mais donc à part évaluer la fonction en plein de points possibles, ce qui est infaisable pour une infinité de valeurs, on ne sait pas faire. Et donc il se peut très bien qu'il y ait un $x$ tel que $f(x)=0$ mais dur à prouver.

    Pas vérifié les calculs de la courbe. Les courbes paramétrées, c'est un très large chapitre aussi (cartésiennes, polaires, tangentes, point de rebroussements, symétrie, étude des variations, asymptotes...). Je te conseille aussi de lire un cours complet dessus puisque c'est au programme du CAPES. Le but, c'est d'arriver à ta courbe le jour j sans calculatrice. Normalement, tu dois pouvoir démontrer que $x$ et $y$ sont croissantes, trouver et tracer les tangentes horizontales et verticales. En plaçant, les points critiques de paramètres $t=0$, $t=\frac12$ et $t=1$, cette courbe doit apparaître. Parce que sinon, je sens bien une plainte du genre "infaisable de tracer une courbe paramétrée le jour J dans le temps imparti blabla" alors que celle-ci en particulier est très simple sans calculatrice. Si elle est autorisée, ne t'en prive pas.
  • Oui c'est vrai on n'est pas obligé de résoudre l'équation, il suffit de prouver l'existence d'une solution.

    Je suis en vacances mais le soir j'ai du temps. J'ai envie de finir le sujet car sinon en rentrant j'aurais tout oublié.

    Oui c'est un très large chapitre les courbes paramétrées mais l'étude dans le sujet est très simple. En relisant rapidement les bases du cours j'ai réussi à la faire.

    Mais je ne peux pas faire la suite car je n'ai pas réussi les questions géométriques du début de partie.106244
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  • Ta démonstration de la surjectivité sera notée 0 puisque tu ne prouves pas que l'antécédent trouvé est dans l'ensemble de départ de $F$.

    Quant à dire qu'il n'y a aucune différence entre $s(r)$ et $s\circ r$ tu devrais un peu réfléchir.

    .....................
    Par ailleurs, étudier un arc paramétré consiste AUSSI à préciser la concavité.
    En plus il y a une symétrie signalée par l'énoncé que tu passes sous silence.

    .............................
    Il n'y a pratiquement aucun besoin de connaissances sur les isométries pour faire XVIII.4
    Il suffit de savoir utiliser les résultats des questions précédentes.
    Seul reproche qu'on peut faire à l'énoncé c'est que les idées doivent partir de dessins. Mais c'est à toi, après avoir visualisé, d'apporter les preuves.
  • Encore une remarque : sur une feuille de papier disposée sur une table la notion de "tangente verticale" n'a aucun sens.

    Tu devrais savoir qu'en mathématiques on est amené à faire des rotations d'un système d'axes (très fréquent en coordonnées polaires) : les "verticales" de l'un des systèmes ne le sont plus pour les autres.
  • Ok je n'ai pas utilisé la symétrie par rapport à O.
    Oui on étudie les points d'inflexions c'est vrai.

    Je n'ai pas résolu XVIII.1.

    Pour XVIII.4 en faisant un dessin comme vous m'avez conseillé :

    Notons $\Delta'$ la réflexion d'axe le milieu du segment $[AB]$
    Il me semble que $s_{\Delta} \circ r$ est la symétrie par rapport à l'origine.
    $s_{\Delta} \circ r^2$ est la réflexion d'axe la médiatrice du segment $[AB]$
    $s_{\Delta} \circ r^3 = id$
    $s_{\Delta '} \circ r^2 = s_{\Delta}$
    $s_{\Delta '} \circ r^3 = id$

    Finalement la liste de toutes les isométries de $\mathcal I(\mathcal Q)$ :

    1/ L'identité.
    2/ La rotation de centre O et d'angle $\pi /2$.
    3/ La rotation de centre O et d'angle $\pi$.
    4/ La rotation de centre O et d'angle $3 \pi /2$.
    5/ La réflexion d'axe d'$\Delta$.
    6/ La réflexion d'axe d'$\Delta'$.
    7/ La symétrie de centre O.
    8/?


    Il m'en manque une non ?
  • C'est quoi la différence entre la 3 et la 7?
    La 3 c'est une rotation donc c'est une isométrie directe
    La 7 c'est une isométrie directe ou indirecte?


    Ca ne veut rien dire l'axe milieu d'un point... On appelle ça la médiatrice de [AB] si tu veux...
  • ça veut dire quoi une réflexion d'axe le milieu d'un segment ???? Tu comprends ce que tu écris ?

    Et la symétrie centrale de centre $O$ apparait deux fois dans ta liste si tu réfléchis un peu...

    EDIT : grillé :-D
  • Ah d'accord merci.

    3 et 7 c'est la même chose. 3 est une rotation donc une isométrie directe.

    Je ne vois que 2 isométries indirectes $s_{\Delta}$ et $s_{\Delta '}$. Il m'en manque 2 :-X
  • Dans le carré ABCD, quelle isométrie transforme OAB en OBC? En OCB?
  • Sans dec, on en est là, tu vois pas ce qu'il manque ???? T'as fait aucun dessin je suis sûr, depuis le tout début de ce topic !!!106302
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  • A ton avis, comment passer du point $B$ au point $C$, et du $A$ à $B$ ?
    Bravo pour ta démarche, tu fais des progrès chaque jour ! Je vais relire ta correction pour faire des progrès aussi.
  • Merci. Je pense avoir trouvé les 2 qui manquent.

    Les réflexions $s_{BD}$ et $s_{AC}$. Du coup, j'ai bien 8 isométries.

    Par contre, j'ai encore un doute sur la question 3. On demande de montrer qu'il y a exactement 4 éléments dans $\mathcal I^{+} (Q)$, mais je ne vois pas comment faire alors qu'on n'est pas supposé connaître le nombre d'éléments de $\mathcal I^{-} (Q)$ ?

    Après la suite, je vois comment faire maintenant que j'ai la liste complète de toutes les isométries, je sais faire XVIII.1 et XVIII.2 et je vais essayer de terminer la partie.
  • Soit $f\in\mathcal I^{+} (Q)$.
    1) Montrer que $f$ admet un point fixe $O$ puis que $f$ est entièrement déterminée par l'image de $A$.
    2) En déduire que $\mathcal I^{+} (Q)$ est un groupe cyclique d'ordre $4$.
  • Je fais finir par me vexer !
    Je t'ai dit plusieurs fois que pour compter les rotations (ou les réflexions) il suffit de compter les images d'un sommet !
    (c'est l'indication de @gai-requin : je ne l'avais pas vue).

    @Alexique Attention à ton dessin ! Si les axes sont comme d'habitude ce n'est pas le carré de l'énoncé où $A=(-1,-1)$ (pour la question XVIII.2 c'est sans importance, mais pas pour la XVIII.4).
  • Merci.
    Le point fixe d'une rotation de centre O est son centre. Ici les rotations qui conservent le carré sokt forcément de centre O.
    Comme il y a que des rotations dans l'ensemble des isométries directes qui conservent le carré, et que r^4=id le groupe est cyclique. Il est d'ordre 4 car il contient r, r^2, r^3 et Id..

    Je ne sais pas ce que veut dire "f est entièrement déterminée par l'image de A".
  • Reprenons depuis le début.

    Soit $f$ une isométrie du plan qui conserve le carré. Alors $f$ conserve le barycentre de ABCD soit $O$
    Du coup $f(O) = O$
    On est ok.

    On se place dans un repère orthonormé $(O,u,v)$
    Soit M un point du plan alors
    $f(M) = f(O) + \vec{f}(\vec{OM}) = O + \vec{f}(\vec{OM}) = \vec{f}(\vec{OM})$

    On est donc ramenés à chercher les isométries vectorielles de l'espace vectoriel (et non plus affine) qui conserve le carré.
    Une application linéaire en dimension 2 est entièrement identifiée par l'image de 2 vecteurs non colinéaires.
    Par exemple OA et OB (j'enlève les flèches, car flemme)

    $f(OA) = OM$ et $f(OB) = ON$
    Alors si f est une isométrie linéaire directe, OMN doit être un triangle semblable à OAB (dans le même sens) ce qui implique comme $||OA|| = ||OB||$ que $||OM|| = ||ON||$ et $(OA,OB) = (OM,ON)$ (l'opposé pour une indirecte) et du coup à M donné il y a un seul point N du plan qui fonctionne, lequel? (dessin !)


    Sauf que M tu peux pas le choisir n'importe comment : il faut que ça soit un des points du carré sinon f ne stabilise pas le carré. Tu as 4 choix pour M : A,B,C et D et donc N est forcé dans les 4 cas et tu obtiens 4 isométries
  • @rakam : ok, je voulais juste avec mon dessin qu'il comprenne qu'il avait zappé les diagonales à force de pas faire de dessins.
  • Ah c'est dur comme question en fait.

    On a $O=bar((A,1),(B,1),(C,1),(D,1))$. Je ne vois pas comment montrer que $f$ conserve $O$.

    La suite je pense avoir compris. On utilise la définition d'une application affine.
    Le seul choix pour $N$ est le côté consécutif à $M$ en tournant dans des aiguilles d'une montre.
  • $O=\frac{A+B+C+D}{4}$ donc $f(O)=...$
  • Bonsoir,

    Il y a plusieurs façons de faire. En voici une, très simple. L'on a\[\overrightarrow{OA}+\overrightarrow{OB}+\overrightarrow{OC}+\overrightarrow{OD}=\overrightarrow{0}\text{, ainsi que }\overrightarrow{f(O)f(A)}+\overrightarrow{f(O)f(B)}+\overrightarrow{f(O)f(C)}+\overrightarrow{f(O)f(D)}=\overrightarrow{0}\]puisque $f$ est affine. Puisque le carré $ABCD$ est globalement invariant par $f$, il s'ensuit que\[\overrightarrow{f(O)A}+\overrightarrow{f(O)B}+\overrightarrow{f(O)C}+\overrightarrow{f(O)D}=\overrightarrow{0}\]ce qui nous donne $\overrightarrow{f(O)O}=\overrightarrow{0}$, et donc le résultat voulu.

    Cordialement,

    Thierry

    PS : $O$ est donc invariant par $f$, ou encore $O$ est un point fixe de $f$. Je ne sais pas ce que veut dire "$f$ conserve (...)" dans ce contexte.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • @Oshine
    $f$ est une isométrie qui envoie le carré sur lui-même donc son centre (point équidistant de sommets) sur le centre (point équidistant des sommets) : déjà dit mais est-ce que tu lis ?.
  • À mon avis faut que t'arrêtes les maths quand tu n'as pas le temps. Là la semaine dernière c'était prometteur vu que le CAPES était terminé t'avais le temps de travailler donc tu étais patient et réussissais à faire pas mal de choses.

    Là vu que tu es en vacances tu as juste le temps le soir et donc tu retombes dans tes travers !
    Bref profite de tes vacances !
  • Thierry merci très propre la démonstration (tu)

    Noobey, je découvre les applications affines, mon cours de 1600 pages ne donnait même pas la définition d'une application affine.

    Le plus important c'est : il existe une unique application linéaire $\vec{f} : \vec{E} \longrightarrow \vec{F}$ telle que $\vec{f} ( \overrightarrow{AB})= \overrightarrow{f(A)f(B)}=f(B)-f(A)$

    Alexique je ne vois pas comment faire en utilisant votre méthode.

    J'ai quand même bossé un peu en faisant la suite. Je vais essayer de trouver seul la fin 4-5-6-7.106390
    106392
    1.png 391.6K
    2.png 462.2K
  • Ben ui mais bon, je te vois encore sur youtube poser des questions qui relèvent des définitions du sujet et de cours donc bon... Tu es pas concentré ni sérieux comme d'habitude à vouloir jongler entre un chapitre que tu ne connais pas du tout et un autre encore moins...

    Noobey a montré que $M \mapsto f(M)= \vec{f}(\vec{OM})$. Que penser donc de cette application ? Peux-tu finir le calcul de $f\left(\frac{A+B+C+D}{4}\right)$ ?
    Après TP l'a très bien fait mais ça revient à peu près au même.
  • $f$ n'est pas linéaire c'est une application affine.
    C'est bizarre votre calcul avec les points $A,B,C,D$.

    L'application linéaire associée à une application affine notée $\vec{f}$ est appliquée à des vecteurs pas à des points.
    C'est plus clair avec l'explication de Thierry Poma.

    Sinon je galère sur la question XVIII.4 mais j'espère que l'idée me viendra et que je trouverai tout seul d'ici demain.

    Car si je ne trouve pas cette question, je ne peux rien faire les questions qui suivent utilisent ce résultat.
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