Bac 2021, le bazar continue

Blanquer a décidé de supprimer les épreuves communes. Décidément, cette réforme du bac a vraiment du mal à prendre son envol.
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/bac-2021-les-epreuves-d-evaluation-communes-annulees-au-profit-du-controle-continu-7800917808
On risque une nouvelle fois de battre un record en ce qui concerne le taux de réussite...
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Réponses

  • Faudrait quand même faire gaffe à ne pas dépasser 100% de réussite, ça risquerait d'être suspect, et on est déjà à plus de 98% en filière générale.
  • Que c'est agaçant de tout apprendre par la presse...
  • Oui bon comme l’année est pourrie, tant mieux.
    Pour la presse, oui j’ai vu passer ça sur les réseaux. Mais bon, la majorité des profs effacent leurs mails dès qu’ils sont envoyés par Blanquer, alors...
    Le problème est que les médias rapportent des choses peu claires : les grandes lignes cachant les détails.
  • dom a écrit:
    Mais bon, la majorité des profs effacent leurs mails dès qu’ils sont envoyés par Blanquer, alors...

    Peut-être, mais dans mon université, cela est cela est déjà arrivé que nous apprenions par la presse locale que le président de l'université avait annulé les examens.

    L'info a été mise sur facebook ensuite, et seulement après cela, nous avons reçu un mél officiel du président de l'université. Nous étions déjà tous au courant soit par la presse, soit par les étudiants qui avaient vu l'info sur facebook...

    Je ne serais donc pas surprise que la presse soit mise au courant avant les principaux intéressés...
  • Ha ok. C’est ridicule.
    Alors que là, il n’y a pas à s’inquiéter, les profs ne seront pas au courant officiellement.
  • Sauf que pour une fois, et c'est rare pour être souligné, les professeurs l'ont appris jeudi 5/11 soir par mail officiel.
  • D’ailleurs d’un point de vue plus général, pour les annonces effectuées par Macron, on revoit l’ancien monde où sur tous les plateaux, les journalistes savent déjà ce qu’il va dire.

    Édit : coquille
  • Blanquier a-t-il seulement un jour fait des maths ?
  • Blanquier, je ne sais pas (le nom renvoie à une rubrique du Figaro qui parle de JM Blanquer ou à une menuiserie), mais JM Blanquer a fait un bac B (*), donc (j'enseignais à cette époque), connaissait plus de maths en fin de seconde qu'une grande partie des bacheliers S actuels.
    Mais ça n'a pas grand chose à voir avec son ministériat.

    Cordialement.

    (*) devenu ES ensuite.
  • Meinhardt : "des" professeurs l'ont appris par mail officiel. Pas tous a priori...
  • Pour info le mail reçu en. La liste de diffusion est peut-être incomplète, je n'en sais rien. Cela dit, vu les listes de diffusion du mail, j'ai l'impression que celui-ci était destiné au moins à tous les professeurs de lycées publics et privés.
  • Ma Compagne est Professeur des écoles et l'a reçu aussi. Je ne suis pas certain d'avoir compris pourquoi mais on ne peut pas dire que personne ne l'a reçu.
    Après, je ne suis pas encore enseignant, mais j'ai l'impression que les boîtes mail sont parfois un bazar sans nom. Je ne serais pas surpris que certains mails se soient perdus dans les méandres d'une liste de cinq-cents bien tassés.
    Et puis, au fond, si le mail a été envoyé et que seulement certains ne l'ont pas, est-ce bien grave?

    L'apprendre dans la presse le lendemain n'est pas non plus une catastrophe interplanétaire. Si quelques mails se sont perdus (ce qui peut arriver), il n'y a pas de quoi en faire tout un plat, enfin je crois.
  • En lisant les approximations d'orthographe du nom de Jean Michel Blanquer, je n'ai pas pu m'empêcher de penser remarquer que son nom avait une proximité orthographique avec le mot banquier. Est-ce une raison pour laquelle ce gars est devenu un proche du couple Macron? X:-(
  • FdP tu es quasiment dans la diffamation, qu'est-ce qui peut te pousser ainsi à douter de l'indépendance des choix politiques du gouvernement en supposant un rapport privilégié au monde de l'argent :-) ?
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Cela m'a donné envie de lire la fiche wikipedia de ce ministre:
    Juste après sa nomination, l'association SOS Éducation publie une interview dans laquelle Jean-Michel Blanquer discute du jargon du socle des connaissances. D'abord disponible en ligne, celle-ci disparaît ensuite, ce qui attire l'attention des médias. À sa lecture, Paul Devin, inspecteur de l'Éducation nationale et secrétaire général du syndicat national du personnel d'inspection SNPI-FSU, y voit une future privatisation du service public, à travers le développement des écoles privées. Le délégué général de l'association, « proche de la cathosphère » pour la journaliste du site Arrêt sur images, Juliette Gramaglia, justifie le retrait de l'interview, réalisée plusieurs semaines auparavant, par la crainte que l'image droitière de l'association ne cause du tort au ministre notamment lors des négociations avec les syndicats
  • codeKiwi : bon, j'ai vérifié à plusieurs reprises si ce mail m'avait échappé, spam (ça serait marrant) ou directement dans la poubelle. Ca n'est pas le cas. Donc non, je n'ai toujours reçu aucune info officielle.
    Non, en soi, ce n'est pas la fin du monde. Mais comme souvent depuis le mois de mars, les premiers concernés ne sont pas avertis de quoi que ce soit. Je pense aussi aux chefs d'établissement qui apprennent les différentes versions des protocoles sanitaires par voie de presse...
    Pour moi, c'est juste un manque de considération mais le personnage n'est pas à ça près... Ca commence juste à me brouter sévèrement de ne pas savoir si je vais faire cours demain, dans quelles conditions... et sur quelle chaîne me brancher pour l'apprendre !!
  • Se peut-il que les profs ne soient pas nécessairement informés, mais que les chefs d'établissement le soient ?
  • A priori, chez moi, ils ont été prévenus très tardivement à chaque fois. Pour la reprise la semaine dernière, aucune information. Au moins, c'est plus simple...
  • @ kioups.

    Je peux t'informer : demain, tu ne fais pas cours.

    Sinon, même mézigue (licencié en 2017 pourtant) a reçu le courriel de blanquouille la fripouille le 5/11, sur ma messagerie académique (qui a la peau dure !)

    Bon courage à toi. Nous n'avons plus l'âge de jouer à Jacques a dit.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • @ Kioups

    Désolé, c'est vrai que quand on est extérieur à tout ça c'est un peu facile de juger.
    Je comprends parfaitement ta frustration et j'imagine que faire son boulot correctement dans ces conditions n'est pas simple.
    Ça ne vaut pas grand chose mais je crois qu'en ce moment, on est nombreux à ne pas pouvoir se projeter très loin en avant. Disons que ça ne rend pas les choses plus faciles à supporter, mais qu'on se sent moins seul :)

    Après, je me sors de tous les débats sur le Ministre, parce que je ne trouve pas son bilan si catastrophique. Il y a des problèmes, c'est sûr, mais qui demanderont à n'importe qui plus de cinq ans pour être résolus, même partiellement. Et, comme je fais partie des rares illuminés qui apprécient la réforme du bac, je préfère rester caché.

    Bon courage quand même à tous les professeurs qui galèrent.
  • Ah tu apprécies la réforme. J'ai dû mal à comprendre ce qu'il y a de bien, à faire trois spécialités en première, pour bêtement en abandonner ou bout d'un an. Je n'ai toujours pas trouvé le moindre début d'explication sur le site du ministère qui justifie une telle ânerie.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Il serait facile de donner une explication : un élève de seconde ne sait pas ce qui l'attend lorsqu'il fait son choix de trois spécialités en première. Un an plus tard, il a une meilleure idée de son niveau dans chacune de ces trois matières, donc peut décider en connaissance de cause dans quelles matières il veut se spécialiser.

    Ce qui me gêne plus dans cette réforme c'est la complexification que cela engendre pour les études supérieures : que faire d'un étudiant qui n'a pas pris les "bonnes" spécialités pour suivre telles ou telles études ? Le problème existait avant avec les diverses séries de bac, mais maintenant il y a beaucoup plus de combinaisons possibles...
  • Et s'il aime les trois spécialités, et qu'il veut les garder. Il n'a pas le droit. On a vendu ce baccalauréat comme ayant plus de liberté. C'est un mensonge. La preuve.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • On ne peut pas tout étudier dans la vie, si un élève aime à la fois les sciences et la littérature, il ne peut en principe plus étudier les deux après le bac.

    Mais je suis assez d'accord qu'obliger à faire de tels choix à la fin de la classe de première est gênant car de mauvais choix peuvent compromettre la poursuite d'études post-bac.
  • On ne peut pas tout étudier... En effet, rien ne te gène dans le fait d'être obligé de faire une LV2, de l'EPS et de la philosophie en même temps. Je reprends ton argument. On ne peut pas tout étudier pourtant...
    C'est marrant cet argument, on le sort quand ça arrange.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Ce n'est pas super optimisé, même quelqu'un qui veut aller vers la bio ou les sciences de la santé a tout intérêt à avoir de solides bases en maths physique chimie voire un peu d'info. Sans ressasser, les bac C ou D étaient bien conçus pour ça.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • @zeitnot : je veux dire qu'il n'y a pas assez d'heures dans la semaine pour étudier beaucoup de matières de manière approfondie. Ou alors on pourrait autoriser un élève à garder ses trois spécialités à condition de limiter le nombre de matières qu'il étudie par ailleurs, par exemple en supprimant LV2 et/ou grec/latin... En ce qui me concerne ça ne me gênerait pas mais si on fait ça les profs de langues se mettraient à hurler...
  • JLT a écrit:
    [...] obliger à faire de tels choix à la fin de la classe de première est gênant car de mauvais choix peuvent compromettre la poursuite d'études post-bac.

    On leur demande de faire un choix au milieu de leur année de seconde, soit plus d'un an plus tôt !
    Quant à la spécialité qu'ils vont abandonner en fin de première, ils doivent en décider alors même qu'ils ne la suivent que depuis 5 mois...
  • La question sous-jacente étant la motivation.
    Je me demande parfois si cette connerie n'est pas délibérée pour dire un jour : "bon finalement ça sert à rien, on supprime, et puis en plus on a du mal à recruter".
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Bonjour,
    Dans mon lycée, une élève suivait les spécialités maths, physique et éco en première. En fin d’année elle choisit de garder maths et éco pour aller en prépa éco. Trois jours avant la rentrée de terminale, la direction la contacte pour lui dire qu’elle ne pourra pas faire maths et éco. Notre lycée étant perdu dans la brousse, elle s’est résignée à garder physique et éco. Elle a ensuite pris l’option maths complémentaires.

    Quelle belle réforme !
  • Bienvenue en "Absurdistan" (J'ai jamais regardé le système scolaire Allemand...)
    Le témoignage de keijin fait peur.
    Physique et éco, la pauvre.

    Pourquoi on complique toujours tout dans ce magnifique pays ? C'est triste d'en arriver là.
    Les anciennes filières n'étaient pas si mal en fait.
  • Ca peut bien fonctionner dans des gros bahuts mais dans des petits établissements, on ne peut pas choisir n'importe quel triplet en 1ère ou couple en terminale. Chez nous, on a des couples plus originaux que maths et éco. Bon, physique-eco, c'est pas mal...
  • Ah mais on a plus absurde que le couplage éco et physique ! On a par exemple svt et éco (c’est magique !).

    Mon témoignage visait à mettre en avant le fait que l’on ment aux élèves en leur promettant de faire le choix qu’ils souhaitent, pour leur fermer la porte trois jours avant la rentrée. Cette élève en particulier aura son avenir potentiellement chamboulé.

    Cette réforme n’est pas bienveillante, contrairement à ce qu’on peut entendre.

    D’ailleurs, même dans les gros établissements il peut y avoir des soucis puisque dans le lycée de ma femme qui est aussi prof de maths la direction avait prévu de ne pas proposer l’option maths expertes aux élèves (les profs ont dû « se battre » pour l’ouvrir finalement) alors que son lycée comporte 1600 élèves environ.

    Mais je te rejoins kioups, les petits lycées sont ceux qui trinquent le plus (et donc souvent les classes sociales moins favorisées).
  • Ces observations confirment malheureusement les craintes que nous avions exprimées dans le fil "Maths et réforme du lycée" si je me souviens bien. C'était cousu de fil blanc.

    Cette réforme va accroître la stratification éducative avec des lycées où les meilleurs choix sont possibles (maths spé + maths expertes + physique par exemple) avec des horaires qui se rapprocheront du bac C (le contenu en moins), et pour les autres ce sera ce qui reste de disponible avec des paquets de matières non choisies et à la cohérence incertaine.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Maths + SPC, ça devrait possible à peu près partout. Maths expertes, déjà moins.

    Après, SVT-SES, je ne trouve pas si déconnant que ça...
  • Kioups : peux-tu faire le lien entre éco et svt ? A quoi ça va leur servir dans les études supérieures ?
    Personnellement ça me semble totalement absurde.
  • Bonjour Keijin.

    Pourquoi parler d'utilité ? Ils ont un choix qui n'existait pas auparavant, si ces deux disciplines leur plaisent, ils auraient tort de s'en priver.
    Et en termes d'utilité, ce peut être un bon choix pour réussir le bac. Après ? Des tas d'étudiants de l'an prochain auront de gros manques dans leur formation. Les sections du supérieur devront en tenir compte. Alors que jusqu'ici, des tas de lycéens avaient des manques dont personne ne tenait compte.

    Cordialement.
  • gerard0 a écrit:
    Des tas d'étudiants de l'an prochain auront de gros manques dans leur formation. Les sections du supérieur devront en tenir compte.

    Sauf que certaines formations comme les classes prépa peuvent refuser les étudiants qui n'ont pas suivi certaines spécialités.
  • Il n'y a pas que les classes prépas...

    keijin : je ne vois pas forcément de lien, mais je trouve plus facile de faire SVT ou SES sans maths que SPC sans maths. Certes, ça ferme des portes (déjà, dès qu'on ne choisit pas maths...) mais ça en ouvre aussi.
  • Ok kioups. Pas de désaccord.

    Cependant le fait qu’il n’y ait pas que les classes prépas ne doit pas empêcher de tenir compte de leur existence.

    Gerard0 : là nous sommes en désaccord. Le bac n’a pas vraiment d’intérêt d’une part et surtout, les lacunes seront encore plus grande qu’avant. Je ne vois pas en quoi la réforme améliore les chances de réussite en études supérieures, et ça me paraît problématique.
    Tu dis qu’ils auraient tort de s’en priver. En un sens oui, puisqu’alors ils choisissent ce qu’ils préfèrent (encore que ce soit discutable puisque j’ai aussi l’impression que des élèves choisissent plus les spécialités pour les notes qu’ils espèrent y avoir). Mais je préfère un système qui forme les élèves de façon cohérente et sérieuse plutôt que de dire : « faites ce que vous voulez parce que la liberté de choix c’est cool ».
  • Bonjour,

    D'un côté, l'annonce anticipée de la suppression des épreuves communes par le chef suprême de la DN, de l'autre, des annonces sur des vaccins trans-acido-ribonucléiques/acido-désoxyribonucléiques, vaccins supposés être prometteurs.

    Nous sommes habitués à des annonces, suivis de contre-annonces ; le but étant ici d'anticiper ce qui est probable, afin de noter correctement, pour ainsi dire, les élèves concernés. Rien ne dit qu'au final ces mêmes élèves ne passeront pas lesdites épreuves.

    Cordialement,

    Titi
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Dans mon bahut, les élèves ne sont pas ambitieux. Très peu de prépa littéraires ou éco, un peu de prépas scientifiques, mais ils partent surtout en STAPS ou santé...
  • Oui Kioups, effectivement il y a un certain nombre de spécialités en études courtes qui demandent quand même un peu ... aborder l’électrotechnique sans avoir de familiarité avec les nombres complexes par exemple ça me parait quand même limite.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Ah ben, les complexes, c'est en maths expertes, ça règle problème... Par contre, je crois qu'ils sont toujours au programme de STI2D... je crois...
  • Keijin :

    "Le bac n’a pas vraiment d’intérêt d’une part" sauf pour pas mal de gens. Il n'y a que des profs pour dire ça, et encore, faut voir leur G.. quand un de leurs enfants rate le bac.
    " les lacunes seront encore plus grande qu’avant" Là, tu crois que le bac a un intérêt, dans le choix de ses matières.
    "Je ne vois pas en quoi la réforme améliore les chances de réussite en études supérieures" : tu dévies le sujet.

    Finalement, tu as répondu un peu automatiquement, sans vraiment lire ce que je disais. Et tu fais partie de ces gens pour lesquels les études c'est un investissement qui doit être rentable. comme si on apprenait bien seulement dans la douleur. Moi, j'ai fait 80% de mes études (et surtout les 4 dernières années) pour le plaisir de ce que j'apprenais. Et ce qu'on apprend avec plaisir, ça sert.

    Je ne défends pas la réforme actuelle, je ne suis pas stipendié par Jean Michel Blanquer, je demande seulement que, sur un forum de maths, on n'emploie pas trop de rhétorique catastrophiste. C'est suffisamment dur comme ça.

    Cordialement.
  • Gerard0 :
    Évidemment que rater le bac « ça craint ». Mais personne ne met son bac sur un cv, c’est dire l’importance qu’on lui accorde...
    Concernant les lacunes, je parle des spécialités, pas du bac. Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit. En revanche ça dévie un peu le sujet, je te l’accorde. Mais ça me paraît important de signaler que la réforme n’améliore pas les choses. Alors si on ne peut plus le dire parce c’est du « catastrophisme », dans ce cas autant ne rien dire. D’ailleurs je ne crois pas avoir fait cela. J’ai simplement pointé quelques exemples qui posaient problème.

    J’ai bien lu ce que tu as écrit. Tu me prêtes des intentions en disant que je pense qu’on doit apprendre dans la douleur. Je n’ai jamais dit ça, ni ne le pense. J’ai aussi aimé mes études de maths, comme toi finalement. Pour le « ce qu’on apprend avec plaisir ça sert », je n’y vois pas d’argument. Mais c’est toujours plus agréable d’apprécier ce qu’on apprend.

    Nier que le choix des spécialités est décisif pour les études supérieures est malhonnête (je ne dis pas que c’est ce que tu fais).

    Crois-moi, j’aurais aimé qu’une réforme résolve quelques problèmes...

    Pardon pour avoir fait quelque peu dévier le sujet. Je ne participerai plus au fil.
  • " J’ai aussi aimé mes études de maths, comme toi finalement"
    "Moi, j'ai fait 80% de mes études (et surtout les 4 dernières années) pour le plaisir de ce que j'apprenais" Je ne parlais pas spécifiquement de maths.
    Tu vois ! L'utilitarisme ressort encore. Tu n'en es pas conscient.

    Cordialement.
  • Les complexes sont bien encore au programme de STI2D.
  • Par contre, il n'y a plus le discriminant, c'est ça ?
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