Épreuve mathématiques spécialité (mars 2021) — Les-mathematiques.net The most powerful custom community solution in the world

Épreuve mathématiques spécialité (mars 2021)

Bonjour à tous
Cette année j'ai en charge une classe de terminale avec la spécialité maths.

Je suis très perplexe face à cette réforme et face aux contenus du nouveau programme que j'aime bien par ailleurs.
J'ai des élèves extrêmement faibles, étant PP d'une partie de la classe, je leur ai demandé pourquoi avoir choisi cette spécialité ?
Réponse : pour le dossier... ils n'envisagent même pas une poursuite d'étude dans le domaine scientifique pour une majorité d'entre eux...

Bref je panique car je n'arrive pas à faire grand chose avec eux, ils sont passifs et la moindre question où il faut un peu réfléchir c'est le traumatisme général !
Je me restreins à des applications directes du cours sans rentrer dans la difficulté sinon je vais tous les perdre... (même si beaucoup sont déjà perdus).

Les épreuves écrites auront lieu dans 9 semaines et je n'ai bouclé que trois chapitres...
J'ai une moitié de la classe en présentiel et l'autre en distanciel à cause du covid !
Et vu le niveau, il faut que je revienne constamment sur les notions non abordées en présentiel...
Je n'avance pas...

On a reçu un mail de notre IPR nous disant ce qui est au "cœur " du programme pour les écrits de mars l'autre partie étant " moins au cœur "

Dans tous les cas je ne suis pas certain de boucler le travail ! (Je ne pense plus au grand oral).
Pour ceux qui ont des terminales avec la spécialité maths pouvez-vous me dire où vous en êtes ?
Est-ce que c'est pareil pour vous ?
Merci.

PS : j'ai appris aujourd'hui que je suis convoqué au rectorat la semaine prochaine pour "essai de sujet" sur cette épreuve qui aura lieu en mars...
Si quelqu'un peut me dire en quoi cela consiste c'est cool.
«13

Réponses

  • J'ai 25 élèves en spé maths et à part 5-6 élèves, les autres se débrouillent plutôt pas mal. Je dois avoir 5 élèves vraiment excellents. Et de vrais profils scientifiques pour la plupart (2-3 avec une spécialité plus exotique...).

    Bon, après, on n'avance pas non plus forcément très vite. Je dois avoir fait un chapitre de plus que toi.

    Chez ma collègue, c'est a priori un peu plus compliqué, j'ai de la chance cette année.
  • Je ne suis pas enseignant mais je peux imaginer qu'il y ait une période de transition de quelques années avant que les effectifs se stabilisent et que le "système des options" soit assimilé par les élèves, les enseignants, les parents et les établissements du supérieur.
    Là, on est encore beaucoup dans la logique "le Bac Scientifique est la voie vers tout le reste" alors on prend des options scientifiques parce qu'on ne sait pas vraiment ce qu'il faut faire pour assurer.

    La vraie tuile, c'est sûrement l'impact du virus. Basculer sur les options en même temps qu'il faut mettre en place du distanciel (partiel, total, ou "partiélo-total") ce doit être un casse-tête énorme pour tout le monde.

    En tous cas bon courage. J'espère que tu réussiras à trouver comment faire avancer ta classe convenablement et que tu ne seras pas trop frustré. J'ignore si ça te rassure mais j'imagine facilement que tu n'es pas un cas isolé.
  • @wronskien: Tu dois faire le sujet (sans rendre de copie !), indiquer le temps que ça t'a pris, si c'était trop long, trop dur, pas clair, éventuellement faire des propositions de modifications.
    Je suis sûr, wronskien, que ton travail sera déterminant ;-).
  • Bravo aléa pour le jeu de mots (tu)
  • L'épreuve de mars a déjà été aménagée.
    On peut espérer qu'elle soit reportée à cause de la troisième vague de l'hiver prochain :-D
  • Bonjour,

    J'ai moi aussi un groupe de spé (27 élèves). Il y a une bonne tête de classe, mais aussi 5/6 élèves en grande difficulté. Pour la première fois de ma vie, je n'écris pas le cours en classe. Je fais les grandes lignes et ils doivent le copier à la maison (j'ai un site où il y a le cours). J'ai moi aussi les élèves une semaine sur deux. Du coup, il faut écrire des corrigés détaillés des exercices et ça prend un temps fou... En début de semaine, je prends une heure pour tout réexpliquer à ceux qui reviennent de la maison ; et en fin de semaine, je leur explique les grandes lignes de ce que l'on fera la semaine suivante... Tout ça fait perdre du temps en classe. Les élèves me posent régulièrement des questions par mail. En revanche, je ne fais aucune visioconférence.

    En début de semaine prochaine, j'aurai fait : rappels et compléments dérivation, limites de fonctions, dénombrement, rappels de proba et loi binomiale, limites de suites, continuité, un petit peu de géo dans l'espace (disons tout ce qui est "affine"). Ce qu'il me reste à faire : produit scalaire, plans et représentations paramétriques dans l'espace, logarithme népérien, somme de v.a., équations différentielles. Je crois que je suis "dans les temps", mais tout est optimisé...

    Étant PP en 2de et ayant changé toutes mes classes (j'ai même des groupes en SNT !), cette année n'est que stress et travail. J'aimerais être un de ces feignants de profs qui se la coulent douce à 18h par semaine !

    Je ne me suis absolument pas occupé du grand oral et je n'ai pas perdu une seule heure de cours. J'espère qu'on ne va pas me casser les pieds avec des tests de sujets.

    Bon courage pour la suite ! J'ai entendu sur France Info que des syndicats allaient être reçus pour discuter d'un éventuel report des épreuves de spécialité et pour parler du grand oral. Attendons les résultats.

    Quelle magnifique mise en œuvre pour cette réforme !
  • Un truc rigolo, j'ai donné le même contrôle (limites, continuité, dérivation niveau 1ère) à mes spé maths (4/20 de moyenne) et à mes maths complémentaires (10/20 de moyenne).
    On n'a pas fini de se marrer avec cette réforme :-D
  • CodeKiwi a écrit:
    Je ne suis pas enseignant mais je peux imaginer qu'il y ait une période de transition de quelques années avant que les effectifs se stabilisent et que le "système des options" soit assimilé par les élèves, les enseignants, les parents et les établissements du supérieur.
    Là, on est encore beaucoup dans la logique "le Bac Scientifique est la voie vers tout le reste" alors on prend des options scientifiques parce qu'on ne sait pas vraiment ce qu'il faut faire pour assurer.

    À une époque, c'est le bac C qui était la voie vers tout le reste. On l'a supprimé. Résultat : c'est le bac S qui est devenu "la voie vers tout le reste". On supprime le bac S, il y a peu de doutes qu'autre chose (probablement la spé maths) prenne sa place.
  • Il faut voir le côté positif : bientôt nous n'aurons peut-être plus d'élèves prenant les maths pour le dossier. Ils prendront maths parce qu'ils veulent poursuivre vers des voies scientifiques.
    En revanche, le dernier prof arrivé dans le lycée, voir même l'avant dernier, voir même l'avant avant dernier devra peut-être :
    - enseigner au collège (le cas le plus favorable peut-être)
    - enseigner 100% de SNT ou d'enseignement scientifique (plutôt change de métier et élever des chèvres)
    - avoir la joie et le plaisir de devenir / redevenir TZR (autant devenir livreur avec une fourgonnette)

    Mais au moins il n'y aura pas les élèves qui ne veulent pas faire maths...

    Bon courage à tous et à toutes...
  • Je crois plutôt qu'on a décidé en haut lieu qu'on commencerait à enseigner les maths à bac+1.
    Devant le succès du collège unique que l'on sait, on se dirige paisiblement vers le lycée unique.
  • On a à peine 40 % de nos terminales qui font spé maths. On est loin du lycée unique...

    Les maths, la voie vers tout le reste, c'est assez nombriliste. Mais bon...
  • Merci pour les retours tout particulièrement à aléa pour le jeu de mot...
    Ma journée commence bien!


    Amitiés
  • J'observe un phénomène proche de celui qu'observe @gai requin. J'ai des élèves en spécialité mathématiques de terminale qui font comme autre spécialité SES ou SVT. Seulement 2 d'entre eux ont choisi l'option "maths expertes". Dans deux autres groupes, qui ont choisi les spécialités mathématiques et physique chimie, quasiment tous ont choisi l'option "maths expertes". On a fait un DS commun et le résultat est très intéressant :

    Moyenne de mon groupe : 06,5/20 (mes "bons" élèves ont eu 09/20 à 10/20)
    Moyenne des groupes maths-physique : 15/20 (j'ai mis deux 20/20 sur une vingtaine de copies...)

    Je pense effectivement qu'à terme on peut s'attendre à une baisse de la proportion d'élèves choisissant spécialité mathématiques. Cela remettra probablement en cause le principe assez français de sélection par les mathématiques dont il est difficile de dire s'il a fait ou fait encore ses preuves.
  • En terminale spécialité maths, j'ai discuté il y a deux semaines, avec les quelques élèves de la classe en grande difficulté. Ils suivent mon cours, mais sont pénalisés par des erreurs de calculs à tous les étages. Les bases de première voire seconde ne sont pas maîtrisées. Et ils ont complétement lâché de mars à juin l'an passé. Ils sont sympathiques, mais ont un profil "bac techno" ([small]Ce n'est pas péjoratif, j'ai longtemps eu des STL que j'adorais car j'avais du temps pour les faire progresser[/small] ) et malheureusement avec des épreuves en mars, c'est compliqué. On n'a pas assez de temps.
    D'où ma question : "Mais pourquoi avoir choisi spécialité maths ?"
    Réponse unanime des élèves : "En physique, on était encore plus nul. "
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Dans mon lycée, on a constaté une baisse des inscriptions en STI2D, particulièrement marquée cette année, une interprétation possible étant que, COVID oblige, nombre d'élèves n'ont été évalués que sur la première partie de l'année de seconde et ont pu s'imaginer qu'ils réussiraient en filière générale.
    C'est d'autant plus dommageable que nos filières technologiques sont maintenant les seules permettant à un élève un peu fragile de poursuivre les maths sans se planter.
  • @zeitnot Bien observé, on découvre certains effets négatifs, que nous n'avions pas nécessairement anticipé avec précision, de la réforme du baccalauréat. D'un côté c'est un beau challenge pédagogique, d'un autre cela provoque de la souffrance pour certains élèves mis en en situation d'échec.
  • J'ai 38 élèves en spé maths cette année et 22 suivent l'option maths expertes.
    Je suis dans un très bon lycée, mes élèves sont tous investis et attentifs.
    Nous avons fait du présentiel à 100% depuis le début.
    Nous avons obtenu 8h de remédiation pour combler les éventuelles lacunes du confinement de l'an passé.
    Bref je travaille dans des conditions optimales depuis le début de l'année.

    Dans le coeur du programme, j'ai traité :
    - Compléments sur la dérivation
    - Suites
    - Succession d’épreuves indépendantes, schéma de Bernoulli
    - Limites de fonctions
    - Combinatoire et dénombrement
    Je viens de débuter la géométrie dans l'espace.

    Je vais tout juste terminer le programme pour la mi-mars.
    Je n'ai absolument pas travaillé le grand Oral.
    Je me dis que ce programme doit être difficile à boucler avec une classe lambda ou alors le prof fait son cours sans se préoccuper si ses élèves suivent ou non ...
  • Professeur : "Je suis dans la merde jusqu'au cou, et contrairement à une croyance populaire, le niveau monte."

    Inspecteur : "Réjouissez-vous vous êtes en face d'un beau challenge pédagogique."

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • @ev ce serait plutôt : "en accord avec les mesures de la la Depp, le niveau s'est effondré sauf dans certaines classes ou certains établissements" 8-)
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Pourquoi doit-on terminer le programme à la mi-mars ? Pourquoi pas mi novembre, plutôt ? On passerait le bac en début d’année et on aurait tout le reste pour glander en vue de l’oral.

    C’est une question sérieuse. Un machin paru au Bulletin Officiel peut-il obliger réellement les gens à finir avant ce qu’ils doivent finir après ? Les rêves des rédacteurs du B.O. peuvent-ils aller contre la loi naturelle, contre l’ordre cosmique et avoir force de loi ?

  • @ Sato.

    À la question : "peut-on s'asseoir sur un porc-épic ?" Hô Chí Minh répondit :
    La réponse est non sauf :
    - si on tond le porc-épic.
    - si on fait asseoir quelqu'un d'autre à sa place.
    - si c'est un ordre du Parti.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Un programme de maths de l'enseignement technique, paru au Bulletin Officiel, le b.o. auquel les fonctionnaires certifiés et agrégés de l'État français ont l'ordre de manifester un dévouement total et absolu, auquel ils reçoivent l'ordre d'obéir aveuglément même si ce qu'il contient est criminel (enfin, c'est ce que mes chefs m'ont expliqué lourdement quand j'étais stagiaire), un programme, donc, précise de faire avant une certaine notion qui est en tronc commun et après « l'approfondissement » correspondant en spécialité, en faisant suite au travail sur la notion de l'enseignement commun. C'est écrit explicitement.

    Un Inspecteur demande de torcher tout l'enseignement de spécialité pour la mi-mars, puis d'utiliser le reste du temps pour faire le tronc commun. Je suppose qu'il refuse de faire remonter l'absurdité de ces consignes, ce qui est pourtant son devoir selon le bon sens.

    Est-ce qu'on est vraiment obligé d'obéir ? C'est une question sérieuse.

  • Un programme est un texte de loi.
    Sauf cas exceptionnel, le fonctionnaire est tenu de le respecter.
    Quand je dis cas exceptionnel, cela signifie qu'il entre en conflit avec un texte situé plus haut hiérarchiquement :
    loi organique ou constitution. ça rigole plus.

    Si l'inspecteur te demande de torcher tout l'enseignement de spécialité pour la mi-mars, il doit le faire texte à l'appui.
    Sinon il se heurte à la liberté pédagogique. Donc il ne t'opposera pas de texte, et tu ne seras pas tenu d'obéir.

    En revanche il fera jouer les différents chantages institutionnels qui peuvent aller jusqu'au licenciement pour insuffisance professionnelle.

    Life is a bitch.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Mais enfin, à la mi-mars, il y a le bac. Il y a aussi un B.O. qui donne la date du bac ? Entre celui-ci, celui qui donne le programme et celui qui dit que le programme de l’année est le programme du bac, lequel a la précédence ?
    Si le B.O qui donne la date du bac est plus important que le B.O. qui donne le programme, ça veut dire que ce dernier est impossible donc caduc. Y a-t-il un bac sans programme ? Avec une date ? Pour faciliter Parcourssup ? Qui n’a plus besoin du bac ? Ah ben oui, tout se tient.

  • sato a écrit:
    Pourquoi doit-on terminer le programme à la mi-mars ? Pourquoi pas mi novembre, plutôt ? On passerait le bac en début d’année et on aurait tout le reste pour glander en vue de l’oral.

    Ça m'a bien fait rire. Je pense la même chose.

    Le 17 mars, je suis en semi-vacances !! Je suis p.p en terminale, Parcoursup ça sera la fin, l'épreuve de spécialité passée, plus de devoirs maisons... Les élèves sont pas cons, ils en auront plus rien à carrer de mes d.m. On ira glander en salle info pour faire des recherches pour le grand oral. L'essentiel du temps sera passé à les encadrer pour voir s'ils avancent bien sur leur grand oral, pour les faire s'exercer. On finira en petite foulée les intégrales et les probas en parallèle pour faire semblant de bosser. La plupart de mes élèves vont s'en doute faire un grand oral avec Maths/bio ou Maths/Phys comme sujet donc il glanderont du grand oral dans l'autre spécialité aussi. J'apporterai ma petite touche mathématique à leur sujet de physique ou de bio. Çà va être très très très long pour tout le monde.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Dans 18 mois, il y a des élections; on pourra faire les bilans.
  • Voilà où nous en sommes actuellement : https://www.apmep.fr/Compte-rendu-de-l-audience-du-27

    Perso, étant en demi groupe et avançant moins vite et sans heure supplémentaire que les six heures insuffisantes pour combler les lacunes du confinement, j’avais déjà l’idée de ne faire que le cœur du programme pour mi mars. Cet entretien qui laisse entrevoir que l’exercice au choix pourrait s’y limiter me renforce dans ma stratégie.

    J’aurai donc six chapitres à terminer après l’épreuve, ça les occupera largement. Et ça me permettra d’avoir un alibi pour faire deux trois heures sur le grand oral pour expliciter les attendus (montrer la grille de correction par exemple) et recadrer. J’enverrai des élèves au tableau pour corriger et basta.

    En fait ça commence à devenir enfin très clair dans ma tête. Il était temps...
  • 38 élèves en terminale ::o

    Bon je crois que je vais rester en collège.
  • https://eduscol.education.fr/media/3730/download

    Ça ne casse pas des briques. Bon ok il y a eu le covid mais quand mm même ... Rien à voir avec les anciens sujets de la défunte TS... Augmentation du niveau c’est ça ?
  • OShine : ce n'est rien 38 élèves....
  • Il ne faut surtout pas que mes élèves voient le sujet sinon ils vont directement arrêter de bosser. B-)

    Je crois que le raisonnement par récurrence est devenu définitivement désuet.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Bonjour

    J'ai une classe de terminale spé math
    première constatation : le programme est allégé par rapport à la défunte terminale S

    seconde constatation : les élèves sont motivés comme avant, par la perspective d'avoir un diplôme reconnu par sa spécialité
    même si les math ne sont plus obligatoires au bac on peut penser qu'elles resteront prioritaires dans le choix des candidats
    je serai moins optimiste concernant la spécialité "sciences économiques et sociales" délaissée par les futurs étudiants de sciences politiques
    et qui n'intéresse plus guère que les futurs étudiants sciences éco (IAE et Eco-gestion) plus les candidats aux écoles de commerce

    3ème constat : le programme en math sera plus difficile à boucler avec cette épreuve rapprochée du mois de mars qui met la pression

    4ème constat : le nouveau bac pose des problèmes aux proviseurs, moins aux enseignants et pas du tout aux élèves

    J'effectue la moitié des cours en présentiel, l'autre moitié par vidéo
    la direction me laisse libre en fait de cette répartition
    mais les élèves et moi-même préférons de beaucoup le face-à-face qui n'est pas toujours possible
    j'ai la chance d'avoir une classe très dynamique (lorsque je suis présent ils veulent tous passer au tableau)

    Je suis légèrement en retard dans le programme : la géométrie dans l'espace a bien été assimilée,
    ce n'est pas le cas du raisonnement par récurrence et je suis obligé d'y revenir
    les résultats de l'examen du premier trimestre sont plutôt bons
    et les élèves ne sont pas stressés par la situation sanitaire.

    Donc je ne suis pas plus inquiet que l'an dernier (mes élèves en terminale S ont tous été reçus avec mention)
    même si la gestion du temps avec ces confinements successifs est forcément plus difficile

    cordialement
  • C'est dur pour le brevet quand même !
  • Gilles écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,2137246,2140082#msg-2140082
    [Inutile de recopier l'avant-dernier message. Un lien suffit. AD]

    C'est donc ça la hausse du niveau dont parle M. Blanquer ?
    Impressionnant.
  • Le candidatest invité à faire figurer sur la copie toute trace de recherche, même incomplète ou non fructueuse, qu’il aura développée.La qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements seront prises en compte dans l’appréciation de la copie.Les traces de recherche, même incomplètes ou infructueuses,seront valorisées.

    Mais ce gag :-D
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • C'est ça depuis 20 ans... mais bon...
  • Et il serait temps que ça s'arrête, et qu'on exige un minimum de rigueur en maths.
  • EN a écrit:
    La qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements seront prises en compte dans l’appréciation de la copie

    La mauvaise foi est peut-être là en fin de compte. On dit la même chose, mais avec une signification différente...
  • Pourquoi les élèves se plaignent que la spé maths c'est trop dur ?

    Encore un sujet élémentaire avec aucune question difficile.
  • "c'est trop dur" figure au moins cent fois dans tes messages depuis 2 ans. Tu es vraiment gonflé !!
  • Mais quand je le dis souvent le rapport du jury dit "question difficile" voir "question extrêmement difficile."
  • O'Shine : les élèves n'ont pas encore vu le sujet 0...
  • Il est décevant ce sujet 0 le niveau reste le même qu'avant, que des questions élémentaires.
  • J'allais dire au contraire qu'il y a enfin des questions un peu plus intéressantes, voire piégeuses !

    Les deux dernières questions du QCM de l'exercice 1 piégeraient à coup sûr une bonne moitié des élèves qui sont actuellement en Bac+1.
    La géométrie dans l'espace de l'exercice 2, bien que simple, est encore délicate pour une bonne part de mes élèves de Bac+2 !

    L'exercice B demande de résoudre une équation différentielle dès la 1ère question, ce qui n'était plus au programme depuis 25 ans, il me semble...

    Bref, on a l'impression d'une réelle volonté d'exiger à nouveau un peu plus des élèves.


    En même temps, il s'est déjà vu que les sujets zéro soient particulièrement exigeants... et les vrais sujets pas du tout à la hauteur !
  • @Bisam : les équations différentielles (linéaires du 1er ordre à coefficients constants) ont disparu des programmes en 2012 et sont réapparues en 2020.
  • Bonjour à tous,

    J'ai un groupe de spécialité terminale (44 élèves.... si si !) et avant cela j'enseignais en terminale S (dont la spé).
    Ce qui me mine réellement dans cette réforme sont les délais qu'on nous demande de tenir. Je trouve aberrant de faire passer une épreuve en mars ce qui force tout le monde (profs comme élèves) à survoler, et noyer un peu plus les élèves "moyens" qui auraient pu progresser avec le temps. Je ne vois absolument pas comment on peut les former et leur donner des bases solides pour le supérieur si on passe notre temps à survoler et vite enchaîner sur la notion suivante à peine la précédente terminée.
    Actuellement, concernant la partie "coeur du programme" (n'importe quoi ça aussi mais bon.... passons...), j'ai traité :
    - Récurrence
    - Combinatoire et dénombrement
    - Limites de suites
    - Limites de fonctions
    - Successions d'épreuves indépendantes, loi binomiale
    - Compléments sur la dérivation (dérivée d'une composée)
    Et là j'attaque la convexité.
    Il reste donc à faire :
    - Continuité
    - Géométrie dans l'espace (dont produit scalaire)
    - Fonction ln (pour pouvoir traiter la partie "hors coeur du programme")
    - Equations différentielles (pour pouvoir traiter la partie "hors coeur du programme")

    Tout ça avec des IPR qui disent "faites comme vous pouvez".

    Concernant mon groupe : j'en ai 5/6 excellents, un noyau qui s'accroche et pas mal d'élèves qui n'ont clairement pas le niveau, qui manquent de bases de 1ere (voire 2nde pour certains) et qui ont conservé la spé maths parce qu'"en physique/nsi on était encore plus nuls"...
  • Je suis dans la même situation que toi et éprouve le même "écœurement" (en fait je m'en fiche, je n'ai plus aucun état d'âme par rapport au délire des programmes et des IPR).
    Concernant le programme j'en suis quasiment au même stade que toi (j'ai déjà fait continuité et j'attaque complément sur la dérivation), mais j'ai loupé deux semaines en début d'année (cas contact !).
    Un groupe à 44... c'est scandaleux.
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.
Success message!