Épreuve mathématiques spécialité (mars 2021)

Et oui.... 44 !!!
Le meilleur qu'on ait trouvé à faire : 4 heures en groupe entier et 2h en dédoublé. Mais bon... c'est juste l'horreur !
Au final je me dit que tout ce qui compte est la qualité de la formation qu'on leur donne, dans le but de bien intégrer le sup.

Et après ça on nous demande de faire passer un "grand" oral de 10 minutes autour de questions qui soulèvent le débat.. C'est du délire..

La gestion de classe a 44 lycéens ça doit être infernal.

Mais Ramon pourtant ton vœu le plus cher a été exaucé ! (Par contre le sujet n'est pas exhaussé.) Tu ne te réjouis pas de l'absence de DISTNORMCD ?
Je suis déçu. B-)

Je suis d'accord avec Ramon.

Après il faut tenir compte de la date de l'épreuve...A cause de cela, on ne peut même pas poser une seule question avec les intégrales...donc :
Comment "relever le niveau" en donnant encore moins de temps aux élèves pour appréhender les notions ?
Comment "relever le niveau" en réduisant les notions sur lesquelles les élèves seront interrogées ?

A force de dire que le calcul ne doit pas être un élément bloquant et qu'il faut autoriser la calculatrice pour aider le pauvre petit qui ne sait pas combien font 2 fois 4 (je pense à ce qu'ont pu dire certains inspecteurs au collège), on se retrouve avec des élèves qui sont incapables d'aligner deux lignes de calculs algébriques. Donc, finalement, les questions posées dans le sujet 0, sont presque du "haut niveau"....
Je rêve d'une chose moi : un sujet 100% sans calculatrice....sachant que dans la voie technologique, les sujets sont 25% sans calculatrice, je m'autorise encore à y rêver.

@Kioups

Pourquoi ne pas poser au BAC des études de fonctions qui ne sont pas triviales comme : $x \mapsto \dfrac{1}{x} \ln( \dfrac{e^x-1}{x})$ ?

@OShine : oui pourquoi pas, mais moi je préfèrerais presque des fonctions trigonométriques (qui disparaissent littéralement, paix à leur âme), mais :

si on se remet dans le contexte de passation de l'épreuve de spécialité, elle aura lieu mi-mars (pour l'instant). Nous avons deux éléments qui nous embêtent tous cette année (mais qui sera sans doute vraie les années prochaines) :

1/ Le programme de terminale et les notions à voir avant l'épreuve. Pour ma part, il me reste simplement 9 semaines pour :
- finir les limites de fonctions
- parler de la continuité d'une fonction
- finir la géométrie dans l'espace
- évoquer la fonction logarithme
- survoler les primitives ou pas, nous allons tout miser sur logarithme dans notre lycée et tant pis pour le reste.
- donner des évaluations entre temps quand même non ? ou pas ? ce qui nous permettrait de gagner des heures sans doute.
Et encore, je n'ai pas l'impression de perdre du temps avec les élèves. Je précise même que dans mon lycée, les terminales ont la chance d'être à 100% en classe. Ce n'est pas en une semaine, une semaine et demi qu'on peut aborder décemment les notions et les subtilités liées à ces notions avec nos élèves. Deux semaines par chapitre semblent un minimum (de mon point de vue).

2/ Les acquis des élèves en arrivant en terminale cette année. Rappelons que les élèves que nous avons cette année ont quand même manqué 3 mois de cours l'année dernière et que les connaissances sur l'exponentielle et la dérivation n'ont pas été beaucoup travaillées par certains. Il est quasi-impossible, à mon sens, d'avoir des questions qui sortent un peu du cadre des "capacités attendues" sur la partie fonction.

Conclusion : le sujet ne peut pas aborder des éléments plus complexes (ils sont sortis du programme de spécialité aussi d'ailleurs ceux-là....) et ce n'est pas en disant que le bac est remusclé que les élèves ont pris par miracle des muscles et que nous allons réussir à développer ces muscles en un temps si court. Nous avons donc un sujet qui peut paraître sans saveur pour beaucoup mais comment faire autrement ?

Ainsi, qu'on repousse cette épreuve en juin rapidement, qu'on les interroge sur tout le programme, qu'on nous laisse une année pour voir toutes les notions, ou a minima, le maximum de ces notions, qu'on puisse faire des exercices qui mélangent toutes ces notions.

Enfin, Pour les années prochaines, cela ne s'annonce guère mieux puisque les élèves enchaînent des périodes pendant lesquelles ils ne sont plus en classe, donc les muscles ne vont pas mieux "pousser" sur ces élèves...

Il eût été intéressant d'argumenter.

@kioups

Ce n'étaient même pas ces messages...

Argumenter, j'ai essayé une fois.
Je me suis pratiquement fait traiter de débile par un membre friant de tableaux qui n'a jamais enseigné à une classe de 5ème difficile.

Ce membre est charmant en MP mais rend ce sous-forum anarchique.
Donc, je n'argumenterai plus (cela fera des vacances au modos avec mes fautes, d'une tablette j'ais du mal).

[size=x-large]Ce post vise le sous forum pédagogie.[/size]

Mes excuses, ce sous- forum est génial.

Pourquoi de telles notes sont déprimantes ?

Logarithme et équa diff peuvent tout à fait tomber à l'épreuve de mars.

Les enfants non décisionnaires (croisons les doigts pour que ça reste comme ça...) ne sont pas responsables de tout ce carnage, en effet.
Rien qu’en CP, les gamins qui savent déjà un peu lire n’ont pas une intelligence meilleure que ceux qui rament mais sont simplement un peu plus stimulés, un peu plus incités à lire que les autres. Les parents jouent un rôle essentiel rien qu’en lisant des histoires tous les soirs.
Ainsi, ça me met mal à l’aise également de me dire que ce n’est « que ça » qui commence déjà à faire la différence.
L’École ne peut rien et elle n’est pas responsable de ces inégalités de traitement liées à l’investissement des parents.
Attention : je n’incrimine pas bêtement et brutalement les parents. Chaque situation est complexe. Rien qu’une famille monoparentale, je suis sûr que c’est déjà plus difficile (moins de « main d’œuvre », pour le dire vite).


Au fait : on vient de me souffler dans l’oreillette que des sujets zéro (spécialités en Terminale) sont arrivés.

La moins bonne note dans mes 4ème de faible niveau est de 0,5/20.

J'ai 5 élèves qui ont moins de 3/20. Ce qui est déprimant c'est qu'ils ne fournissent aucun travail et qu'ils ne maitrisent pas le programme de 6ème.
Ils ne savent pas tracer un triangle au compas, ne savent pas arrondir un nombre.

Pensez-vous que le report à juin des épreuves prévues en mars est plausible ? En effet, il est assez rare que syndicats du corps enseignant et d'inspection alertent conjointement le ministère. Lorsque j'ai parlé de cette possibilité à mes élèves, à ma grande surprise ils étaient tous contre !

Un report des épreuves de mars, voire un passage en contrôle continu est plausible, en effet. Mais avec Blanquer, on verra bien, avec lui moins c'est plausible plus ça arrive et inversement, donc on ne peut rien dire.
Je ne me serais jamais douté que le gouvernement valide le fait de sécher les jours hier et avant-hier, ça me semblait très peu plausible. Et pourtant.
Par contre, une semaine en 100 % à distance la semaine de la rentrée de janvier me semble être une question de bon sens pour ne pas faire n'importe quoi. Remettre tous les élèves en classes trois jours après le brassage des fêtes de Noël et du jour de l'an me semble délirant... Et pourtant aucune annonce en ce sens.

Donc, on verra ! ;-)

Faire passer les deux épreuves majeures du baccalauréat en juin ? Mais où les inspecteurs ont-ils bien pu dénicher cette idée de génie.

Quel serait le programme de l'épreuve écrite de spécialité en cas de report ?

@gai requin c'est justement ce qui semble inquiéter les élèves, apparemment tous n'ont pas hâte d'apprendre le calcul intégral !

https://www.marianne.net/societe/education/epreuves-de-specialites-controle-continu-grand-oral-face-au-covid-19-le-casse-tete-du-bac-2021

En résumé : on saura début mars si les épreuves auront lieu en mars ou plus tard ou pas du tout...

Tu veux dire qu'elles auront lieu sur Mars ?

amicalement,

e.v.

Je ne comprends décidément rien aux décisions de monsieur Blanquer. Si la philosophie peut avoir lieu en juin, pourquoi les spécialités sont annulées, elles pourraient être tout simplement reportées à juin.

Pourquoi maintenir la philosophie et le grand oral ? Je dirais de manière un peu provocatrice que ce sont des épreuves de "pipotage" et non pas des vrais matières donc les épreuves peuvent êtres maintenues ! Je plaisante évidement mais cela ne m'étonnerait pas que les professeurs de philosophie disent "et nous c'est du pipo notre matière ? Les raisons qui justifient l'annulation des épreuves de spécialité au profit du contrôle continu ne justifient-elle pas aussi l'annulation de l'épreuve de philosophie ?"

Énormément de formations prévues après la Toussaint sur le grand oral ont été annulées. Et pourtant on maintient une épreuve pour laquelle beaucoup d'enseignants n'ont eu aucune formation. Illogique et consternant. Un décalage des épreuves de spécialités en juin me semblait judicieux. Une suppression de cet oral à la con, pour dégager du temps pour enseigner notre matière me semble la priorité.

Sinon, sur la forme, la communication de monsieur Blanquer est à vomir. Aujourd'hui ma source d'information pour les épreuves du baccalauréat en tant que fonctionnaire d’État, enseignant en mathématiques et professeur principal en terminale, c'est d'abord les médias. C'est tout simplement une honte.

J'ai reçu un mail par mon proviseur, qui faisait redescendre l'information, hier après-midi. Après, j'adore apprendre des informations sur mon travail en prenant mon café le matin en regardant France-Info, à peine 40 minutes avant de voir les élèves dont je suis p.p. C'est vraiment une sensation très désagréable. Quelle considération, quel mépris du ministre pour les agents.