Résultats agreg interne 2021

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Réponses

  • Après que les résultats soient reporté pas de problèmes. Mais pour ceux qui ont stressé aujourd'hui c'est juste indécent ce dénouement. Le report des résultats est à mon avis tout autre qu'un problème de domiens puisqu'ils ont passé les oraux pour la plupart d'entre eux. Et personne n'en saura rien. Par contre si j'étais ministre ce jury ne serait pas reconduit à la session prochaine. Mais je ne suis pas ministre.
  • Pour répondre à MB4E l'année derniére était supposée spéciale non?...
    ET comme promis : maintenant que les résultats sont tombés je peux m'exprimer car il était facile de me reconnaitre à la vue de la description de mon oral2.
    Je passe sur la 413 et mon développement est "nombres de Bell ": je fais mon développement et le jury me demande à la fin des précisions.On en vient à parler de produit de Cauchy et on m'interroge sur les critères pour que le produit de deux séries soient convergentes donc je donne les conditions minimales que moi je connais (peut être il y a mieux??) c'est à dire le théorème de Cauchy-Mertens et là je précise la dame présente dans le jury L me dit qu'elle cherche un contre exemple et là cela complétement perturbé mais j'ai fini par proposer absolue pour les deux.Mais cela m'a bien déstabilisé car j'ai senti qu'elle ne plaisantais pas...
    Je ne sais pas si je retourne passer encore des oraux vu ce que je viens de vivre..(6 fois à l'interne et 7 fois à l'externe en arrêtant de la passer pendant une quinzaine d'année suite à ma bi-admissbilité)
    Je ne pense pas être nul en maths; j'aurais du terminer mon DEA en 1993 et non pas commencer à passer l’agrégation qui s'est révélée être "mon arlésienne"...
    Félicitations à tous ceux qui l'ont eu et pour les autres que la force soit avec vous!!
  • doudou97 écrivait :
    > Pour répondre à MB4E l'année dernière était supposée spéciale non ?...

    Effectivement, du coup en 2019 c'était (toujours sauf erreur de ma part) 11 admissibles et 4 admis.
  • @doudou97: le jury L... Pour moi tous les jurys de l’agrégation interne sont agressifs au vu de ce qu'ils ont fait subir aux candidats cette année. Pour le coup on est beaucoup à penser, dans mon lycée, que ce qu'il s'est passé aujourd'hui est de la maltraitance pour les candidats. Autant le rideau à J-1 de l'admissibilité à l'agreg externe était sympa il y a quelques année, que là... Surtout quand on a le compte rendu de leur comportement face aux candidats...
  • J'ai assisté a un certain nombre d'oraux, comme candidat, et comme spectateur, et je n'ai jamais eu la sensation de ce que tu décris. Je n'y ai pas toujours (pas souvent ?) été pourtant à mon avantage.
    J'ai au contraire trouvé les jury très humains et bienveillants, jamais agressifs.
    On ne sait pas quelles sont les raisons du retard, ni du silence assourdissant, que l'on perçoit, nous, comme méprisant.

    Edit: pour AD, auparavant, tu corrigeais en gras, ce n'est plus le cas? On ne sait pas du coup où se situe la faute..
  • @ronan, il suffisait d'un message d'une ligne sur le site du jury, même un truc anodin pour enlever ce sentiment de colère devant le mépris ressenti par certains candidats.

    Je ne comprends pas comment ils ont laissé pourrir la situation sans compter le cirque 5 jours transformé en 30 minutes. C'est complètement hallucinant.
  • jnico, je suis tout à fait d'accord, d'autant plus que je l'ai vécu (subi) l'an dernier.
    Je dis juste qu'il ne faut pas tout mélanger.
  • Je ne parle que de ce qui m'a été rapporté (admis comme non admis). Des gens certes courtois, mais absolument pas bienveillant quand tu te trompes ou que tu sors du cadre. Le témoignage de doudou97 est parlant... "Je cherche un contre exemple..." Déjà si c'est un jury, le contre exemple doit sortir de suite pour voir si le candidat percute, il me semble "léger" que le jury cherche un contre exemple et le dise au candidat... Ça signifie que le jury ne maîtrise pas ce sur quoi il t’interroge...Bof bof. Mis à part ça le scénario d'aujourd'hui est à la limite de la maltraitance pour tout ceux (admis comme non admis) qui ont préparé ce concours et parfois sur plusieurs années...
  • Bienveillant, mais surtout à l'externe.

    À l'interne j'ai eu, en deux oraux:
    - un examinateur qui me coupe au milieu de ma phrase, m'empêchant par la même de pouvoir me corriger (deux fois le même exposant dans la formule du binôme on s'en rend compte assez vite)
    - un examinateur qui s'énerve au milieu d'un exercice (oral 1 ; après un plan foireux et un développement pauvre) en me reprochant de ne pas avoir vu la symétrie entre deux indices (alors qu'il s'avèrera que ce que je disais était juste, bien que trop rapidement expliqué et que je respectais cette symétrie)
    - un examinateur qui s'énerve au milieu d' un exo (autre oral, je suis énervant) en me criant que je suis obsédé par les conditions initiales.

    Mais je suis bien conscient que cela n'a aucun rapport avec mon échec. D'ailleurs si j'avais été admis, je ne viendrais pas raconter toutes ces choses tellement importantes.

    Bravo aux admis.
  • Je précise ma réflexion.
    L'an dernier, à l'exception notable de celui de Physique, aucun jury, et il y en a eu beaucoup, n'a communiqué.
    Un silence de mort.
    Je ne connais absolument pas leur fonctionnement, mais j'en déduis que cela ne doit pas dépendre des présidents.
    Après, il est possible qu'ils soient sélectionnés pour leur manque d'empathie et leur sadisme, mais j'en doute un peu.

    Attention, qu'il soit bien clair que je trouve ce mode de fonctionnement proprement scandaleux et inhumain.
  • Pour l’externe j’ai vu une seule fois un des membres du jury agressif ou plutôt agacé.
    Pour l’interne, jamais d’énervement.

    Dans les deux cas par contre (hormis l’agacement signalé) :
    - plus le jury était bienveillant, plus la leçon n’était pas « top »
    - plus le jury harcelait gentiment le candidat, plus le candidat était bon

    C’est à la fois (*) un ressenti mais ça a été confirmé par des amis avec leurs notes.
    En gros « super sympa et très souriant => autour de 9/20 » et « un peu dur ou peu souriant => plus de 15/20 ».

    (*) coquille corrigée
  • Salut, pour ma part, je vous livre ma petite expérience :
    - il y a 3 ans, j'étais admissible sur un malentendu, je suis allé à Paris dire bonjour et voir le décor, je n'avais absolument pas travaillé, le premier jour le jury a été très bienveillant, m'encourageant à faire des petites choses, le deuxième jour aussi, mais le jury m'a semblé plus "agacé" par le fait que vraiment, je ne savais pas faire grand chose...
    - cette année, à nouveau j'ai trouvé le jury extrêmement bienveillant, notamment le 2e jour où j'étais plus que fragile, avec un jury qui m'a encouragé à essayer, motivé en me disant "ben vous voyez que vous savez faire"...

    Par contre, la gestion de la publication des résultats ces 2 dernières années, ça me laisse quand même un goût amer dans la bouche, je refuse de croire que le jury soit responsable de cette façon de faire calamiteuse et profondément irrespectueuse pour les candidats, je penche plutôt pour notre belle institution, mais c'est vrai qu'un petit mot du jury, ça ne nous aurait pas fait de mal dans notre malheur, après, peut être ne peuvent-ils pas ?

    Bon courage à ceux qui vont rempiler pour l'année prochaine, moi je vais continuer pendant quelques jours à aller vérifier sur publinet si c'est bien vrai et si je n'ai pas rêvé :)o
    @+
  • Le bordel des résultats n’est évidemment pas lié à tous les jurys qui interrogent.
    Ça ferait un monde !
  • Oh! Dom! 'plus le candidat etait bon'. On ne dira rien a Chaurien.
  • J'ai également trouvé les 2 jurys très bienveillants.
    Ils m'ont bien encouragé alors qu'à un moment j'étais bloqué à regarder le tableau la craie levée en attendant qu'il se passe quelque chose ou qu'on me libère !
  • Ici aussi c'est logique. On ne dit pas « plus bon» (sauf dans 1984 d’Orwell), on dit « meilleur ». DONC : « meilleur était le candidat ». Mais « plus le candidat était bon », ce n'est pas une faute bien grave, ce n'est peut-être même pas une faute, tout au plus une formule malheureuse.
    Bon courage à tous les agrégatifs.
    Fr. Ch.
  • Et bien en effet, cette réflexion (au sens de la pensée, j’entends, et pas au sens de la critique malveillante ou agressive) est bien intéressante.
    L’argument « on ne dit pas ”plus bon” » me convient, par contre j’émets des réserves sur l’utilisation de « c’est logique ».
    Je dis cela car tout est logique jusqu’à l’exception... en français et dans d’autres langues.

    Mais vous avez raison. À savoir maintenant si je ne réitérerai pas cet emploi abusif...

    Je viens de regarder le Grevisse et dans l’édition que j’aie on trouve le sujet dans les pages 731 et 733-734.
    On peut utiliser « il est plus bon » quand « bon » désigne la bonté. Ce qui n’est pas le cas ici.

    Petit exemple où « bon » n’est pas utilisé dans le même sens :
    - « on trouve des candidats plus ou moins bons » (abusif ?)
    - « on trouve des jurys plus ou moins bons » (accepté selon l’acception de « bon »)

    Cordialement
  • Tout d'abord, je comprends l'agacement des candidats quant au défaut de communication quant aux modifications des dates de publications des résultats, qui sont en général indicatives (je ne connais pas le cas spécifique de ces concours).

    Pour avoir personnellement participé à quelques jurys pour plusieurs ministères, avoir été parfois dans l'équipe organisatrice, il me paraît important de rappeler qu'au contraire le jury a été dans les limites de ses attributions en ne communiquant pas, c'eût même été une faute de le faire. Je ne doute pas que certains jurés auraient aimé communiquer, mais ils savent qu'ils ont des contraintes, et je pense que si on n'accepte pas ces contraintes on ne participe pas à un jury. Donc encore une fois, du point de vue des règles du jeu, le jury a été exemplaire sur cette question. A celui qui pensait que le ministre devrait prendre des sanctions, bien au contraire le ministre devrait se féliciter que son jury ait su rester dans ce qu'il était censé faire et pas nécessairement écouter ce qu'il aurait aimé faire.

    Par définition la communication sur ce genre de questions appartient à la DRH du ministère qui organise le concours. Et cette règle est commune au moins aux concours de trois ministères pour lesquels j'ai été amené à participer, donc j'imagine qu'elle est relativement générale.


    On peut ensuite regretter l'absence de communication de la DGRH du ministère de l'éducation nationale, et à titre personnel compte tenu de ce que je lis sur ce fil, je la trouve regrettable.

    J'en ai toutefois une explication plausible, qui me vient concernant les (très modestes) responsabilités que j'ai été amené à exercer dans mon université : avec de plus en plus de procéduriers, il vaut mieux communiquer le moins possible, afin d'éviter de donner toute prise à des recours. Le fait que les résultats soient publiés avec du retard par rapport à une date sans doute indicative ne peut pas amener à un recours victorieux. En revanche, peut-être que la raison du report aurait pu donner matière à recours à un candidat qui n'a pas réussi.

    Sinon, bravo aux admis et bon courage pour ceux qui passeront à nouveau le concours.
  • Bonjour,
    Cela passe également après 3 ans. Mon expérience est assez similaire à celle de Pozzar.
    J'ai trouvé les jurys très bienveillants et cherchant à puiser le meilleur.
    Une superbe expérience que ce concours : riche et passionnant !
    Félicitations aux admis et pour les autres : ne vous découragez pas, c'est un concours exigeant mais qui fini par payer à force de travail.
  • Merci math2 pour ces informations claires et permettant de comprendre.
  • @math2 : Désolé, nous en avons déjà parlé,mais je trouve ça très peu acceptable que de se réfugier derrière un règlement en prétextant qu'on aurait aimé mais que mon dieu, on a absolument rien pu faire. Parce que ça, c'est exactement déclarer que le jury est en carton et qu'on peut mettre n'importe quel clampin. Un président, ça doit être charismatique et ça doit assumer sa fonction.

    Ca coûtait quoi de mettre un lien sur le site du jury "Les résultats n'ont pu être publiés et le jury s'en excuse". Il faut arrêter de faire croire que ça aurait provoqué des recours. Foutaise !

    C'est tellement hypocrite... Dès le mardi soir, certains candidats (initiés) avaient déjà les infos sur le cas de candidats Domiens. C'est être sacrément faux cul que de laisser les candidats dans le désarroi alors qu'un petit cercle de privilégiés a les infos. Et ce n'est carrément pas les seules infos qui circulaient. Tiens d'ailleurs le fait que des candidats aient accès à des infos confidentielles du jury, ça ne peut pas être une condition de recours ça ? Quand des candidats déclarent ouvertement qu'un membre du jury a dit que "...", là bizarement, on ne nous fait pas le coup du "c'est pour vous protéger des recours".

    Il s'agissait du respect de nos collègues.

    Si l'éducation nationale est dans ce piteux état, c'est par ce manque de courage permanent de personnes qui se réfugient derrière des pseudo règlements.

    D'ailleurs, c'est assez marrant de voir que quand ça les arrange, les règlements, ils ne les respectent pas. Ces dernières années, l'inspection générale de maths nous a quand démontré qu'elle était en naufrage absolue. Il y a eu le lycée Chatel où les IG ont été si lâches en abandonnant les collègues. Le scandale des stats à la DDC, où les collègues qui montraient l'absurdité du programme de stats se faisaient menacer ouvertement par les inspections. Même après l'article de Perrin qui a ridiculisé l'IG de maths, il n'y a pas eu un mot d'excuse. Je ne parle même pas du combat de Colmez qui s'est épuisé pour faire reconnaître à C. Schwarz que "c'était une erreur". Ils n'ont même pas eu le courage de prendre en compte la lettre de Demailly, Kahane, Serre, Malgrange, etc qui mettait tant à mal le programme de maths.

    Ensuite, la réforme du collège, où l'inspection de maths a largement participé au caporalisme. C'est la première fois que je voyais des collègues convoqués au rectorat pour une distribution de caramels lors d'une formation, pour un calendrier des profs de LC, d'autres pour une annonce sur le bon coin. J'ai d'ailleurs une pensée particulière pour mon collègue de LC accusé d'être "déloyal envers l'institution" (on croit réver, un IA-IPR qui se vautre dans la lacheté, accuser un prof d'aller au front et de combattre l'ignoble!).
    Heureusement que des collègues ont encore le courage de dire quand ça ne va pas, de ne pas se coucher comme le font quelques spécialistes.

    Et puis le lycée Blanquer, où on voit débarquer les mêmes IA-IPR ou IG qui faisaient le service après vente de la réforme du collège (avec un allégement sans précédent du programme) faire maintenant le service d'ordre pour le lycée Blanquer... Quoi de plus lamentable que de voir les girouettes en action ?

    Et quelle violence pour les élèves que de faire subir les programmes du lycée Blanquer aux gamins qui ont subi la réforme du collège. Faudrait peut être qu'ils passent un jour dans un lycée pour voir comment une quantité incroyable de gamins se sont faits broyer. C'est carrément une maltraitance institutionnelle que ces gamins vivent.

    Une large partie des collègues de maths sont complétement écoeurés par 10 ans de trahisons, de renoncements du corps d'inspection en maths.

    Et je ne parle même pas de ce qui se passe actuellement avec les formations du grand oral (il vaut mieux que j'évite de raconter encore la lacheté incroyable de notre merveilleuse inspection) où encore une fois l'inspection se couche et abandonne les collègues.

    Toujours les mêmes motifs, "oh mais on pouvait pas parce que ci ou ça". En attendant, c'est les collègues qui en prennent plein la poire. Bref, tout ça, n'est finalement pas très étonnant, les collègues du secondaire savent finalement très bien comment ça fonctionne.
  • Mais voyons ?!
    Devenir inspecteur ou président du jury ou membre DRH ou même Chef d’établissement c’est comme devenir ministre : « on ferme sa gueule ou on démissionne » pour paraphraser Chevènement.
  • Bonjour Dom, P. et Chaurien.

    La forme "plus ceci, plus cela" est tout à fait classique, donc la phrase "plus le jury harcelait gentiment le candidat, plus le candidat était bon " ne pose pas problème, même si elles a une forme "élaborée" ("plus le jury harcelait gentiment le candidat, meilleur était le candidat" qui perd l'effet répétition de la phrase précédente.

    Cordialement.

    NB : Je confirme que c'était ce qui se passait quand j'étais jury d'oral dans un concours différent : Pour un bon candidat, on devenait pressant pour savoir jusqu'où monter la note. Les très mauvais candidats découragent toute agressivité, on essaie gentiment d'obtenir quelque chose d'utile, puis on renonce.
  • Bonjour à tous,
    J'aurais souhaité avoir des témoignages (avec les scores) de non-admis pour essayer d'estimer la distance (en nombre de places) à laquelle je me trouve de la barre.
    Il me semblait que les jurys de concours évitaient généralement d'avoir les premiers non-admis trop proches des derniers admis (quitte à modifier légèrement les notes sans changer le classement).
    Je suis non-admis avec 199 points pour une barre à 203, qui a visiblement été atteinte par les 9 candidats classés 152e, ce qui me paraît étonnamment proche (surtout en tenant compte des conditions dans lesquelles se sont déroulés les concours cette année).
    Merci.
  • Il me semble que l'année où j'ai eu l'interne, les premiers non-admis étaient également très proches de la barre d'admission. Je ne suis pas surpris. Courage pour l'an prochain.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • En 2013, ça remonte, mais bon, j'ai été refusé avec 4 points de moins que la barre à l'époque (je disais à mon principal que je l'avais ratée à 0.2 points sur 20...). Donc c'est déjà arrivé. Bon, ça ne console pas, j'en suis conscient, mais ce n'est pas un cas exceptionnel.
  • C'est une question d'échelle, donc 1 point ou 1000 points... c'est en dessous.
  • Il y a deux ans, un collègue a été refusé à 1 point, si je me souviens bien.
    Il a été dans le top 50 l'an dernier.

    Edit: c'était en fait à deux points.
  • Il a été dans le top 50 l'an dernier.

    Marc Toesca est agrégé ?
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • C'est passé pour moi ! Félicitations aux admis et bon courage pour les autres !
  • Petit mathématicien t'as bossé combien d'heures par semaine ?

    Pozzar t'as été admissible sans réviser ?
  • Bien sûr @OS je n'ai rien fichu et je l'ai eu au talent, le jury n'y a vu que du feu (tu)
    Plus sérieusement, penses-tu que ce concours puisse être obtenu sans travail ?
    Après, d'un individu à l'autre, suivant les capacités, la quantité de travail n'est pas la même, et puis il y a le facteur chance à l'oral : il y a des gens qui ont préparé beaucoup de leçons, et qui tombent hélas sur un couplage non préparé, et puis d'autres qui ont plus de chance...
  • Oshine ça dépend vraiment des périodes (vacances ou période de travail). Je dirais en moyenne 2h à 4h par jour. En tout cas ça fait 4 ans que je passe l'agrégation, c'était ma 5ème admissibilité (3 externe et 2 interne)
  • Pour ceux que cela pourrait intéresser, voici quelques documents que j'avais écrit pendant ma préparation. Courage à ceux qui n'ont pas réussi cette année. Passer chaque année les écrits de l'externe a été un bon entrainement pour moi.
  • @Pozzar

    Le jury s'en fou des heures que t'as passé à travailler. Il regarde si t'as compris les notions.

    Je pense qu'il y a des bêtes en maths comme Dany-Jack-Mercier qui a eu l'agrégation interne en bossant 30 min par jour pendant 1 an.

    Il y a des personnes sur le forum très douées qui l'ont eu en préparant pendant 1 an. Des personnes qui comprennent tout très vite et qui avaient un gros niveau dans leur études.

    C'est obligé de préparer les leçons ? Imagine tu tombes sur un chapitre que tu maitrises parfaitement et dont tu connais tous les théorèmes et tu sais les démontrer ?

    @Petit mathématicien
    Ok.
    Perso je travail pour moi pas pour le concours. Si un jour je sens que j'ai atteint un très bon niveau je passerai. Mais je n'ai pas envie de galérer à passer le concours avec mon niveau très moyen.

    Je ne prends pas de plaisir à passer un écrit où je vais réussir 6 questions en 6 heures.
  • @OS si tu as atteint un bon niveau en maths, franchir les écrits ne devrait pas poser de problème, mais l'oral ça ne s'improvise pas...
    Tu as 3h pour préparer une leçon et cette leçon il faudra que tu l'écrives au tableau en 15 min, il faut donc nécessairement s'être entraîné à savoir ce que tu es capable d'écrire en 15 min, et il faut que ça passe sur le tableau, puis ensuite tu dois développer un point, sans note (de mémoire) en 15 min, idem, il faut l'écrire et que ça tienne sur le reste du tableau...
    Même si tu maîtrises une notion, comme tu n'as que 15 min, tu dois faire des choix, synthétiser, que le tout reste cohérent, il faut avoir trouvé de quoi faire un développement de 15 min, et lui il faut le maîtriser "par coeur" !
    Honnêtement, sans préparation, c'est la catastrophe assurée : lis les retours des candidats sur ce site, nombreux sont ceux qui n'arrivent pas à faire tenir en 15 min ce qu'ils avaient prévu, et donc ensuite sont déstabilisés et perdent leurs moyens, même en ayant très bien préparé, alors celui qui vient au talent...
    Et puis après, il y a les questions du jury, qui va bien sûr commencer par vérifier si tu as bien compris de quoi tu parles et pas juste recopié des choses dans des bouquins, et vu qu'en 15 min, tu ne peux pas tout avoir écrit, ils vont te poser des questions sur le reste, qu'il faut donc maîtriser aussi, et en 30 min, ils ont vraiment le temps de te cuisiner pour voir si tu n'es pas un charlatan...
    Bref, sans recul sur un thème, je t'assure que tu vas commencer par passer les pire 3h de ta vie dans la salle de préparation, et ensuite 1h extrêmement pénible 8-)
    Et enfin, imagine qu'avec beaucoup de chance et de talent, tu donnes a peu près le change le premier jour, il faudrait aussi beaucoup de chance le deuxième pour que cela se reproduise sur la séquence de présentation des exercices...
    @+
  • Pour reparler des réformes ; personnellement j’étais dans le conseil pédagogique de mon établissement et ma cheffe voyant mon "refus" m'a dit de prendre du recul : ce que j'ai fait directement en rentrant chez moi !!
    Dans les 3 mois j'ai eu droit à une visite de l'inspecteur (nouveau avec critique de ma pédagogie alors que j'étais moi même formateur cette année là ce qu'il ne savait pas !!) et comme je n'en démordais pas j'ai pris une visite de courtoisie l'année suivante !!..
    Depuis je passe l'agrégation pour me rappeler que les maths c'est chouette..
    Je suis en fin de carrière et cela intrigue mes collègues !!
    Ceci étant j’espère l'avoir un jour...
  • Je suis désolé pour toi Doudou97 !
    Ici Cédric, de Strasbourg (on a pas mal discuté sur place, vu qu'on était tous les deux dans la dernière fournée !)
    C'est finalement passé pour moi, je suis soulagé !
    Ne baisse pas les bras et continue !!
  • En effet. Même si c’est décourageant à chaque fois, tu as certainement acquis plein de choses depuis le temps.
    Ça passera, c’est certain.
  • Je viens nuancer les propos sur "jury adorable = mauvaise note et inversement", que je suis ravie de ne pas avoir lu avant les résultats...
    J'ai eu un jury que j'ai trouvé très agréable et encourageant, et une excellente note.
    Tout n'est pas tout blanc ou tout noir.
    (d'ailleurs je ne vois pas en quoi être agressif avec le candidat permet d'en tirer davantage, au contraire, moi en voyant le jury souriant et acquiescer à mes réponses, je me suis sentie pousser des ailes, et j'ai osé des choses.)
    Maintenant que l'agreg c'est fini pour moi je me rends compte d'ailleurs que j'ai déjà lu un sacré paquet de choses fausses ou à beaucoup nuancer sur ce forum, dont certaines m'ont fait stresser, inutilement.
    Il me vient par exemple : "on ne sait pas quelle note on va avoir en sortant des oraux, certains ont l'impression d'avoir réussi et ont une mauvaise note"... Je ne sais pas qui sont ces "certains" mais selon moi tu sais quand même quand tu fais un oral pourri ou un oral dont tu es fier. Surtout quand tu as eu des entraînements d'oraux blancs avec ta prépa, où les formateurs te donnent leur avis sur ta prestation (avis que je partageais à chaque fois à 100 %). Peut être ces "certains" n'ont pas vraiment compris le format de l'épreuve, qui est très précis, et du coup ne se rendent pas compte qu'ils étaient à côté de la plaque.
    Je suis sortie de mes 2 oraux en me disant que j'avais cartonné, et oui j'ai cartonné, sans surprise.
    J'écris ça pour les futurs agrégatifs : ne prenez pas pour argent comptant tout ce qui se dit sur internet (n'y allez pas trop d'ailleurs), faîtes-vous confiance, les autres ont toujours l'air plus forts que vous mais c'est souvent faux ! J'en ai eu la preuve cette année.
  • @doudou97

    Mais oui ça passera un jour !!!
    Sur l'oral 1 il n'est pas forcément la peine de développer quelque chose de grandiose.
    Moi j'ai développé le premier théorème de la leçon applications linéaires continues, normes associées et exemples du Kieffer, vraiment pas folichon. Mais j'ai respecté le timing et été assez fluide, retravaillé les exemples que j'ai proposés dans le plan et sur lesquels ils m'ont interrogé du coup après.
    En disant quelques bêtises mais en montrant que j'avais une bonne vision globale sur les quelques autres questions pas difficiles posées, j'ai eu une bonne note.
    Je pense qu'il faut montrer que tu ne te laisses pas déstabiliser et montrer de l'assurance (ce qui n'est pas facile).
    Pour l'oral 2, j'ai respecté le timing sur la présentation et le développement en traînant sur la présentation pour jouer la montre. Puis pendant les questions ça a été un calvaire j'ai donné des réponses avec beaucoup d'aide et en laissant des gros blancs, en baragouinant.
    Le jury qui m'interrogeait disait qu'il ne comprenait pas ce que je disais, effectivement je ne trouvais pas les réponses, puis me disait d'écrire les questions, je jouais encore la montre pour sortir de ce cauchemar.
    Mais quand j'ai su faire des petites choses, j'ai remis du rythme en écrivant vite pour montrer que j'étais encore là.
    Sur la fin j'ai dit que c'était une "espèce de produit de Cauchy" et celui qui m'interrogeait s'est agacé et m'a repris "pas une espèce".
    Bref au final un 11 et des poussières.
    Et surtout il faut bien lire les rapports de jury et voir ce qu'on attend de nous à la fois aux écrits et oraux.
    Coller au cadre garantit des points facilement gagnés.
    Les écrits ne sont pas une course et demandent de la rigueur et pour les oraux, il faut absolument respecter le timing, ne rien effacer etc.

    Ma pote qui m'a coaché avait finalement raison, c'est un concours, il ne faut rien lâcher, se battre jusqu'au bout, jusqu'à la dernière seconde, montrer que tu en veux et donner le plus de réponses possibles mais sans forcément se précipiter, montrer que tu as du recul sur ce que tu affirmes et bluffer un peu.
  • Nol : quand on est agrégé, on doit être capable de faire la différence entre "il existe" et "pour tout".
    Quand j'ai passé les oraux, les jurys que j'ai rencontrés ont toujours été agréables. Parfois, je me suis planté, parfois, j'ai bien réussi. Parfois je pensais avoir réussi et ce n'était pas le cas, parfois je pensais avoir réussi et c'était le cas...

    Effectivement, il faut savoir nuancer...
  • En ce qui concerne mon ressenti en sortant des oraux, très honnêtement pour l'oral 1 je n'ai pas développé quelque chose de grandiose (l'équivalence des normes en dimension finie, ultra classique, vu et revu j'imagine quand on est dans le jury), on a passé un bon paquet de minutes sur une question, ils m'ont pas mal aidé pour arriver à bien argumenter puis on a juste eu le temps d'aborder 3, 4 questions supplémentaires où mes réponses ont été immédiates. En sortant de là je ne savais pas si j'avais 4 ou 14... Au final ça a été un 14.4 ! Et pour l'oral 2 ça a été l'inverse, des questions à foison et des réponses du tac au tac sans hésitation, sans bug, avec beaucoup d'aisance. Je me suis dit "c'est bon, j'ai au moins 15" et au final ça a été 14. On ne peut pas vraiment savoir je pense. Effectivement, on ressort de là mécontent de soi, ou plutôt fier de ce qu'on a proposé, mais il est très difficile, je trouve, de se faire une idée juste de la note finale.
  • Bonjour,
    les retours d'expériences m'ont beaucoup aidé à m'imprégner des modalités des épreuves, je propose d'en faire de même pour peut-être aider les futurs candidats.

    Pour l'écrit :
    Epreuve 1 : je sais que la majorité des matheux préfère l'analyse. Ce n'est pas mon cas. Mon objectif est de tout faire pour limiter la casse.
    Je sors de l'épreuve dépité car un certain nombre de questions me semble abordable mais je ne les ai pas traitées. Je suis persuadé de m'être bien planté. Je tiens tout de même les 6h, je m'applique et je soigne les démos. Je n'hésite pas à présenter des démarches inabouties en expliquant où je voulais aller. Je prends finalement 10.8

    Epreuve 2 : je tiens de nouveau les 6h (l'année précédente j'ai craqué au bout de 3h...) . Le sujet me parait complexe mais je travaille à un bon rythme. Je n'ai pas l'impression d'avoir réussi plus que ça mais je pense avoir résolu une ou deux questions qui peuvent rapporter un peu. Je prends 14.8.

    Je finis mes écrits en étant certain de ne pas passer. Je range mes livres et je ne fais plus rien jusqu'aux résultats. Et là surprise : ça passe.
    Je pense être limite et qu'il faudra être très bon à l'oral, je n'y crois pas trop... Il me reste un mois pour travailler à fond (en plus je passe le premier jour !)

    Pour l'oral :
    Epreuve 1 : je suis complètement dans le brouillard. Mon plan est simpliste, j'ai l'impression de me contenter de recopier le bouquin. Je ne réponds que très peu aux questions. Je vois flou et j'entends à peine ce qu'on me demande. J'ai craqué sous la pression. C'est très mauvais et je le sais. 5.4 (en 2018 personne n'a été admis avec une telle note à l'oral 1...)

    Epreuve 2 : je me remobilise. Je n'ai pas fait la route pour rien... Je me dis qu'il me faut une excellente note. Le tirage m'est plutôt favorable. Mes exos sont classiques et pas très difficiles (j'ai décidé de ne présenter que des choses que je maitrisais parfaitement). Je suis très réactif aux questions, c'est dynamique et je mets en relation avec ma pratique en collège. On ne hausse cependant pas le niveau du contenu. J'obtiens 13.

    Ca passe, j'en suis encore étonné mais c'est le jeu des concours... ça dépend aussi des autres.

    En bref je pense que :
    - il ne faut pas présumer de ses notes à l'écrit. Je pense qu'il est impossible de les estimer. L'important est de travailler les 6h et de le faire proprement
    - il ne faut rien lâcher entre deux épreuves, même si on a l'impression d'avoir fait n'importe quoi
    - on peut toujours compter sur la chance pour avoir un tirage favorable
    - quand on gère en algèbre, on peut faire des petites différences
    - à force de discipline et de travail on progresse (4h par jour avec régularité dans mon cas)
    - il faut lire les rapports de jury !
    - je n'ai pas suivi de préparation, j'ai travaillé seul, c'est possible

    J'espère que ce message pourra en motiver certains comme les témoignages que j'ai pu lire m'ont aidé à ne pas lâcher.

    Courage à toutes et à tous !
  • Bonjour à tous,
    Je ne suis pas un habitué des messages sur ce forum mais comme un grand nombre d'admissibles cette année, j'ai suivi avec attention le sujet concernant cette épreuve.
    Je n'ai malheureusement pas réussi cette année, je félicite les heureux élus, malgré des heures considérables à travailler depuis plus de deux ans. (tirage défavorable, je me dis que c'est le jeu pour tous, à moi de réduire le paramètre chance l'an prochain)
    Les questions que je me pose auxquelles je ne trouve aucune réponse claire concernent la notation des oraux, à savoir :

    Quels sont les critères réels de l'évaluation de l'oral 1 et 2 ? (genre 20 points si on colle bien au sujet, 20 points sur le niveau choisi, 20 points sur les réponses données, 20 points sur le développement, 20 points sur la présentation générale). Le jury a forcément un barème.
    Je pense que la note est sur 100 pour chaque oral, je vois beaucoup de notes finales avec 2 dixièmes.

    Pour l'oral 2, la différence de notes quand on présente 3, 4, 5 ou 6 exercices ?

    J'ai pu lire que certains membres du jury ou ex membres sont présents sur ce forum. Auraient-ils la gentillesse de nous éclairer sur ces points qui je trouve cruciaux dans la préparation?
    Je sais que des formateurs de préparation d'agreg dans certaines académies ont déjà été membres du jury et que donc leurs candidats ont ce genre de d'informations. (On peut donc équilibrer les choses ici)

    Merci à tous,
    Yan.
  • Pour l'oral 1, un des formateurs disait que la note était divisée en 3 (pour les 3 temps de présentation) et plutôt en 4 pour l'oral 2. Sinon mystère !
  • Ça n'expliquerai pas le n,2/20 comme note. Je ne pense pas qu'ils notent ainsi justement, mais je n'en sais trop rien au final. Mystère levé par des membres?
  • Sinon rebzdiche je pense que j'étais en face de toi pour l'oral 1 (on attendait de la brioche pour l'oral 2, ça te parlera si c'est bien toi ;-) )
  • Bonjour
    Pour répondre à Freddy4King. Moi aussi j'étais déclaré non admis avec 202 points pour une barre fixée à 203 points. 1 point est équivalent à 0.2 à un oral. Les jurys devraient au moins créer une liste complémentaire pour ceux qui sont proches de la barre, ça me parait plus humain vu les conditions dans lesquelles on a passé les oraux.
  • @koetel !
    Je suis passé les 23 et 24 et la brioche ça ne me dit rien !
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