que faire avec l'agreg ?
Bonjour à tous. J'ai l'agrégation et je suis prof stagiaire, mais je me rends compte que je ne suis pas fait pour le métier de prof.
Que puis-je faire, étant agrégé et n'ayant pas de diplôme de mathématiques appliquées ? Auriez-vous des idées ?
Que puis-je faire, étant agrégé et n'ayant pas de diplôme de mathématiques appliquées ? Auriez-vous des idées ?
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Réponses
Dans les rectorats, il y a des services pour les reconversions professionnelles : ils devraient te faire des propositions si tu es titularisé et ne pas te laisser sur le carreau.
Par ailleurs, il existe pas mal de diplômes à vocation professionnelle sur un an pour les titulaires de masters, par exemple.
Tu peux aussi faire un bilan de compétences, ça pourrait t'aider.
Cordialement.
L'agreg ne te servira pas à grand chose : C'est le recrutement d'un prof. Au mieux, ça fait bien sur un dossier pour la recherche, mais le fait de ne pas vouloir enseigner te laisse peu de possibilités de valoriser une thèse de maths.
Si c'est en dehors de l'enseignement, il te reste à utiliser tes capacités pour décrocher un boulot de cadre ou technicien : Concours de la fonction publique, candidatures spontanées dans les entreprises, ... ou bien pour te former professionnellement en un an ou 2 (reprendre des études). Dans les deux cas, c'est toi qui peux décider quel métier te convient. Les CIO peuvent te conseiller.
Bonne chance !
-- Schnoebelen, Philippe
Enseigner ne me déplaît pas, mais mon stage étant très mal parti, j'ai peur de ne pas le valider (on me l'a bien fait comprendre). Si je me fais licencier, le rectorat ne pourra pas m'aider, si ?
> pierrou, tu sais si vous êtes beaucoup de
> stagiaires dans ton cas, qui veut démissionner
> aussi vite ?
Je ne sais pas : on se voit peu et on n'a pas le temps de parler de notre état... Je sais que je n'en ai parlé à aucun autre stagiaire par exemple. J'ai travaillé dur pour obtenir l'agrégation externe l'an dernier, et je trouve cette année encore plus difficile, ce qui me désespère. C'est pourquoi je commence à me demander ce que je pourrais faire l'année prochaine, en dehors d'un autre stage d'enseignant.
> pierrou, tu sais si vous êtes beaucoup de
> stagiaires dans ton cas, qui veut démissionner
> aussi vite ?
Il paraît que les dernières journées du centenaire de l'APMEP ont permis d'entendre des témoignages faisant état de beaucoup de cas semblables au niveau de la France entière.
Jean-Yves Degos
Il m'a fallu personnellement 2 ou 3 ans avant de pouvoir me sentir bien dans ma peau de prof, ne te décourage pas tout de suite !
De toute façon, il est rare que l'on vire dès la première année les stagiaires.
Tu verras bien à la fin de l'année ce qu'il en est, si tu veux faire autre chose, il ne sera pas trop tard !
Courage
-- Schnoebelen, Philippe
JYD
-- Schnoebelen, Philippe
J'ai cru entendre dire que le ministère (les rectorats) allaient revoir la situation des stagiaires l'an prochain car c'est assez catastrophique.
Ne pas se décourager, ne pas lâcher prise et bien suivre les conseils du tuteur (normalement ils devraient être bons).
JYD
Tout est dans l'adverbe "normalement". L'expérience montre qu'en général et en moyenne, ils sont au contraire, plutôt mauvais car la plupart du temps ce sont des conseils de posture, et le problème de l'E.N. ne résout plus, depuis longtemps, à coup de postures.
La recette est assez simple, mais partielle:
1) ta pédagogie ne joue aucun rôle (ou presque)
2) c'est comme le stationnement à Paris: les élèves se comportent à peu près bien, "proportionnellement" à ce que leur coutent leurs petits écarts. Le truc consiste donc à faire payer rapidement et neutrement les écarts de discipline: l'idéal étant les lignes, ou les corvées que tu peux quantifier à volonté: faire copier un reglmt interieur est couteux pour l'élève, mais tu ne peux pas quantifier, c'est tout ou rien.
3) Gérer ça d'une manière comptable (d'abord donner l'amende, puis recenser les retours, ne pas accepter en cours, ou demander un renvoi du lycée (1 journée, par ex) pour une amende non retournée.
Ca me semble le meilleur conseil à te donner pour l'aspect "gestion du comportement", le reste, c'est du flan
Concernant ta "non vocation", hélas, msg tout autant pessimiste: avec l'agreg, je vois assez mal comment tu peux te "reconvertir", puisque c'est un truc intra administratif, fait quasiment uniquement pour recruter des profs, et que ça n'atteste de rien d'autre. Menfin, je pense que ça peut quand-même t'éviter un emploi de balayeur et te permettre plutôt un emploi "de bureau" à priori, mais c'est guère tout.
La question c'est que veux-tu faire d'autre? As-tu dit quelque chose la dessus (je vais lire plus en détail)?
Pour mon académie (Lille), on compte pour l'instant 4 démissions, ce qui selon le rectorat est inférieur aux chiffres habituels...
Evidemment ce n'est pas une année facile et le plus dur pour moi, ça aura été de ne plus penser comme quelqu'un qui fait ses études mais comme quelqu'un qui transmet. Il faut savoir mettre derrière soi tout ce que tu as appris et la manière dont tu l'as appris.
N'oublies pas que toute manière, tu es là pour apprendre à enseigner et comme les inspecteurs savent si bien le dire, c'est par l'erreur qu'on apprend. Je pense que tu devrais commencer par t'affirmer, par devenir non plus le stagiaire, mais celui qui a pris le poste vacant de professeur et donc qui a le droit d'être quelqu'un.
Ne vis pas ton stage comme quelque chose qui doit t'être transmis mais comme quelque chose que tu dois acquérir.
Tu as eu l'agrég, c'est donc que tu as des capacités bien spécifiques de gestion de pressions, de stress et une capacité de travail assez conséquentes. Sers toi en pour montrer à tout ce foutoir que même malgré ces conditions dérisoires, tu peux, lentement, te lancer dans le métier qui te faisait rêver quand tu préparais l'agrég.
Je suis stagiaire également et j'ai déjà dis merde pas mal de fois à mon tuteur parce que je n'étais pas d'accord avec lui. Il n'a pas la science infuse et comme tout bon professeur (et non stagiaire) tu as encore ta liberté de pédagogie.
Allez courage.
-- Schnoebelen, Philippe
Le rectorat a comparé par rapport à la même période l'année dernière.
La seule chose qui me vient à l'esprit pour t'aider est : ne te décourage pas.
Il est naturel lorsqu'on débute, d'être à côté de la plaque ! Le métier est loin d'être facile et demande un peu de savoir-faire, de travail et.... d'expérience !
Au cours de ma première année d'enseignement (17h devant élèves, pas d'IUFM), j'étais consternant, mais j'ai fini par corriger certains de mes défauts.
Je continue aujourd'hui à en corriger d'autres (je m'efforce !).
Être fraîchement agrégé (ou certifié) ne garantit hélas pas grand chose.... (le mode de recrutement est clairement à parfaire !)
Courage, courage, courage !
PS : L'agreg sert à recruter des profs, alors si on n'est pas prof, j'ignore l'intérêt de l'avoir.
Contrairement à la certification, l'agrégation est considérée comme un titre, elle peut donc figurer, traditionnellement, sur une carte de visite (comme un lot de consolation).
Par ailleurs, je connais un très bon prof, qui a commencé en 6e en faisant un cours sur $ \mathbb{Z} / 6 \mathbb{Z} $, les élèves demandant en fin de cours en quelle couleur on devait souliger le titre !
On a tous potentiellement des difficultés en classe, rien n'est acquis.
La gestion de classe est un métier que l'on apprend pas à l'université, on est tous des autodidactes !
Quelques conseils que je donne aux jeunes profs (en vrac, ils ne sont pas non plus parole d'évangile) :
- Laisser beaucoup de temps aux élèves pour copier ce qui est important au tableau : c'est l'occasion d'avoir du calme et de se reposer un peu.
-Les règles de vie en classe doivent être claires, les sanctions très progressives.
-Les élèves oublient vite, les problèmes doivent être réglés le jour même.
-Il faut instaurer des rituels, des répétitions, rassurants pour les élèves.
Bon courage.
-- Schnoebelen, Philippe
Un titre se porte à vie (Président, Ministre, Docteur,... Agrégé) même si on n'exerce plus.
Après, c'est une question de principe. (Quoique certains titres sont protégés par la loi).
Cordialement.
Je pense que c'est super important d'avoir une bonne ambiance pour tt prof et encore plus pour un stagiaire
Courage aux différents stagiaires.
Sur wikipédia : Professeur agrégé
Je ne voulais pas établir de liens hiérarchiques entre mes exemples, si ce n'est qu'ils sont tous des titres.
Je pensais simplement au stagiaires qui démissionnent, ils peuvent toujours écrire "agrégé de l'université" sur leur CV, même si, effectivement, c'est un peu vieille France.
Sur le marché de l'emploi autant se mettre en valeur.
Bon courage aux stagiaires, travaillez en équipe !
[Correction du lien. AD]
loool en tout cas, ça montre qu'on trouve tout sur wikipedia X:-(... et même
donc la plupart du temps, pas rare
Mais ça veut dire quoi "titre" (je veux dire dans ton contexte)?
Pour moi, c'est une sorte d'"appelation d'origine contrôlée" qui garantit une forme de sérieux de la personne.
Cordialement.
PS :
Finalement j'ai trouvé ça :
D'une manière générale un "titre" peut être défini comme la qualité attachée à la source d'un droit ou un ensemble de droits. Cette source peut se présenter sous la forme d'une disposition légale, ou administrative, ou sous la forme d'une convention ou d'un jugement.
L'agreg devrait donner des prérogatives à ceux qui en sont titulaires, mais comme tu le dis plus haut, les agrégés ont un traitement de plus en plus similaire à celui des certifiés.
En fait, des droits supplémentaires sont surtout accordés à ceux qui figurent en tête de liste au concours.
Les autres sont lâchés dans la fosse aux lions, sans formation réelle. (L'intégrale de Lebesgue sert peu pour apprendre à un enfant de 12 ans à tenir son compas B-))
Encore un mode de recrutement obsolète qui mériterait un peu d'attention de la part des décideurs...
Quelles punitions collectives peut-on donner en lycée ?
Une fille qui était stagiaire dans le même lycée que moi et qui avait résolu ses problèmes de discipline par ce genre de méthode l'a payé cher le jour où elle s'est fait visiter : ses élèves se sont vengés en refusant ce jour-là toute participation...
-- Schnoebelen, Philippe
-- Schnoebelen, Philippe
Logiquement tu as eu la classe poubelle parce que t'étais pas prévu dans les effectifs...
Il faut savoir que tu as le droit de porter plainte si on t'a menacé et même insulté.
Ne passe pas forcément par ton chef d'établissement car lui bloque les rapports souvent.
N'hésite pas non plus à faire des rapports d'incidents, quitte à mettre une vingtaine de rapports sur le bureau du proviseur. Tant pis pour lui s'il a pas assez de jugeotte pour te venir en aide.
@pierrou: ne conclus pas trop vite que tu n'es pas fait pour ce métier, car les débuts sont tjs difficiles. Personnellement, j'ai eu de la chance durant mon année de stage:
--> un excellent maître de stage (il savait mettre en confiance, et relevait les erreurs avec bcp d'intelligence et d'humanité)
--> une classe (seconde) sympa: ce qui ne m'a pas empêché d'aller au boulot cette première année avec cette fameuse "boule à l'estomac"
--> je fais parti des anciens stagiaires à 6h (et je me demandais cette première année comment j'allais faire l'année d'après à temps plein). Vous avoir mis à tps plein l'année de stage ets une véritable honte, et rend encore plus difficile cette première année.
Il est normal de faire de nombreuses erreurs de pédagogie, gestion de classe ou autres au début (et on en fait tjs ensuite d'ailleurs, mais ça a heureusement tendance à diminuer).
Je rejoins les témoignages concernant la gestion de classe: il faut une politique claire , et ne pas hésiter à sévir (facile à dire, difficile à faire lors des débuts): mots dans le carnet, heures de colles (si possible surveillées par toi: colle le gamin lors d'un de tes cours avec une autre classe), coup de fil aux parents, rapports...Ne pas mettre de punition collective: déjà fait, je me suis pris les parents délèves en pleine face, et personne ne m'a soutenu.
Dans une salle des profs, tu trouveras tjs des imbéciles ("moi, les mouches volent dans mon cours !", "il faut les casser!", "et tu l'as laissé te dire ça...avec moi, il aurait entendu parler du pays, et ça ne se reproduirait plus"....la plupart du tps, c'est du barratin, un problème d'égo à régler), et des profs qui ne se prennent pas pour Rambo, et qui ont connu (et connaissent encore ) les pbs que tu rencontres avec certaines classes. Rapproche toi d'eux, et demande conseil (même s'ils ne sont pas dans ta discipline): il n'est absolument pas honteux de galérer au début (gestion de classe et pédagogie),et on est tous passé par là !!
Prends du recul: on pense svt qu'au début, si on a des pbs, c'est de notre faute. Enlève toi ça de la tête. Il y a des élèves avec qui tout le monde a des pbs.
Trouves toi une occupation qui te permettra de décompresser (sport ou autre): car il faut essayer d'évacuer ses pbs une fois sorti du boulot (très difficile à réussir: une simple correction de copie peut te replonger dedans).
Je te souhaite bon courage, surtout dans les conditions actuelles des stagiaires. Mais je te le répète: ne juge pas trop vite tes capacités d'enseignant.
Une classe comme celle que tu décris ne peut être gérée que par une équipe de profs unie. Comme tu es le dernier arrivé, il est normal que tu ais plus de problèmes que les autres profs de la classe, mais tous en ont. Contacte-les vite, pour organiser une attitude cohérente face aux "merdeux" comme tu dis. le fait que tu soit débutant te dédouane de la capacité à tenir la classe, et le fait que tu en parles aux autres ca les débloquer ("moi aussi, j'en ai marre de cette classe, de ce groupe d'élèves, ..."). j'ai joué ce rôle (en étant ancien, mais en n'ayant jamais peur de dire mes problèmes) et ça débloquait très souvent les situations. Quand un pénible se fait remettre à sa place 6 fois dans la même journée, il se calme. mais ça ne peut se faire que collectivement.
Bonne chance avec les collègues !
> Une classe comme celle que tu décris ne peut être
> gérée que par une équipe de profs unie.
J'en ai parlé aux autres profs. En résumé, c'est plus ou moins le bordel partout, mais en maths c'est le pire. Le pp s'en fout (il les voit une fois par semaine et s'en fout clairement) ; une prof néo-titulaire a des problèmes aussi, et a envoyé un mail au pp (sans réponse). Ensuite parmi les autres profs, certains partent ce mois-ci (retraite, enceinte)... J'ai essayé d'en parler à tous ces profs, mais j'ai l'impression que tout le monde s'en fout et que cette classe pose problème partout. Mais par rapport aux autres, j'ai laissé passer plus de choses au début de l'année. Et si je dis que je ne me vois pas enseignant (en admettant que j'arrive à me faire titulariser.....) c'est parce que je me rends bien compte que par rapport aux autres profs, je le prends mal : eux ils ont tellement l'air de s'en foutre complètement... Alors que moi, je passe de TRES MAUVAISES heures avec eux, et des fois j'ai peur de craquer en plein cours.
> Ton administration ne te soutient pas j'imagine ?
> Logiquement tu as eu la classe poubelle parce que
> t'étais pas prévu dans les effectifs...
Le CPE me soutient, mais je me sens incompétent parce que je suis le seul à arriver avec plein de rapports d'incident d'un coup... J'avais pas trop compris comment ça fonctionnait (pour les rapports, personne ne m'a expliqué, et le temps que je pose la question...). Donc au début de l'année, aucun rapport. Et depuis un peu plus d'une semaine, je n'arrête pas (c'est pourquoi ils sont encore plus pénibles, et les menaces viennent de là). J'ai pour l'instant un seul rapport dans mes autres classes. Mais dans celle-ci... je vais voir le CPE tout le temps
Un conseil qu'un collègue m'avait donné (j'étais dans la même situation que toi avec une classe): même s'il est tentant de lâcher prise, et de laisser aller, repousse tjs ce moment le plus longtemps possible, car sinon l'année sera longue et encore plus pénible.
Courage à toi, ne ressent aucune honte (difficile aussi ça), et tiens le coup. Ce sont les pires classes qui nous "forgent", dans la douleur, et avec qui on apprend (en faisant erreurs sur erreurs) la discipline.
Les plans de classes marchent souvent un peu.
Les punitions pour bavardages aussi
punition pas rendu perso je double.... et si pas fait une heure de colle....
Sinon en désespoir de cause.... tu leur fais copier le cours que tu allonges copieusement d'exercices et d'exemple , ça calme toujours un peu de copier, cela les occupe.
Enfin je te souhaite du courage...dis toi que beaucoup ont comme toi vecu cela avant d'arriver à s'en sortir....
Ca n'a un intérêt que si l'amende initiale gachait moins de 25mn de la vie de l'élève. Or la moindre facture coute vite (si accomplie) plus que ça.
Bon, tant qu'à faire dans le précis: je donne environ 20 fois par jours des petites amendes (illégales, mais efficaces et appréciées y compris comme démarche par les élèves eux -mêmes) du genre "copier tous les nombres entiers allant de 1 à 1500". C'est dosable, rapide à donner (environ 3 secondes), rapide à ramasser et vérifier (5 secondes par). La semaine dernière, j'en ai ramassé une qui allait de 1 à 8000 (je ne sais plus ce que le gamin avait fait, mais comme je rajoute en gros par tranche de 500 ou 1000 ...)
Pas "d'oubli" ou de retard, je demande un averto conduite au moindre non retour à l'heure. Ca n'arrive jamais de ce fait (si une fois, l'élève a pris une journée d'exlcusion du lycée, vu qu'il avait annoncé qu'il ne la ferait pas, et j'ai donc dit "je propose 1j pour lui faire regretter d'avoir eu l'impression que ça n'arriverait pas")
En fait, tout depend du lycée dans lequel tu es afféctés:
par exemple, les collègues, avant mon avis ont tout fait pour que le stagiaire ait 2 niveaux. Ce qui n'est le cas pour une amie agrégée (Elle se tape 2nd, 1°S, 1°ES, Term STG avec 3 heures sup).
J'ai survolé les 3 premières pages et tu prétends ne pas être fait pour le métier parce que tu galères!
Dans ce cas-la, personne ne l'est!!
Quand je lis certains commentaires, je me rend compte que j'ai les même problème que toi!
Ils le savent qu'on est stagiaire! C'est indéniable! J'ai l'impression d'être un guignol devant eux et que du coup ils font rien!
J'ai pris les devants de contacter le maximum de fois possible les pp de mes classes, et de faire un bilan.
Il faut absolument dialoguer avec tous les collègues quelques sois leur matière, surtout avec les autres stagiaires du lycée
(C'est mon cas, deux en espagnol et une en SVT).
Déjà, parler des problèmes que tu as cela sera un poids en moins.
Ce qui me dérange au lycée, c'est de faire la police en permanence. J'ai calculé le temps perdu par séance de 55mn, c'est hallucinant. 20 à 25mn pour de la police.
Du coup, étant jeune, j'ai pensé à ma mutation pour l'année prochaine:
Je compte poursuivre les études en faisant un M2R l'année prochaine afin d'obtenir un poste de Pr.Ag ou en CPGE.
Voila. A bientôt.
J'ai pour ma part deux niveaux aussi (et de l'accompagnement personnalisé avec d'autres classes), et je galère quand même beaucoup. J'ai deux niveaux, mais je dois faire différemment dans chaque classe, car ma classe de merdeux a aussi un niveau lamentable (partout), ce qui fait que je suis obligé de faire des choses le plus simple possible par rapport aux attendus du programme. Mais les titres des chapitres sont les mêmes, ce sont les mêmes thèmes, le même programme... ce qui simplifie beaucoup.
Sinon, hier, je suis retourné voir le CPE (toujours pour la classe de merdeux). Et le CPE m'a dit qu'il voulait justement me voir, car il avait sur son bureau d'autres rapports d'incident sur ma classe, de la part d'une prof expérimentée et dans ce lycée depuis un bout de temps, qui ne lui donne que rarement des rapports d'incident. Je les avais eus Jeudi matin (et ça s'était TRES MAL passé), et j'avais fait plusieurs rapports ; la collègue en question les a eus l'après-midi, et a refait des rapports (sans savoir que j'en avais fait le matin). Elle a dit au CPE que malgré son expérience (elle est proche de la retraite), elle n'avait jamais vu une classe de 2nde aussi catastrophique.
Cela me rassure un peu, de savoir que je ne suis pas le seul à galérer avec cette classe (même si en maths, c'est pire... ils ont de suite vu que j'étais tout jeune ). Mais j'irai quand même Lundi à leur cours avec une boule dans l'estomac...
> Du coup, étant jeune, j'ai pensé à ma mutation
> pour l'année prochaine:
> Je compte poursuivre les études en faisant un M2R
> l'année prochaine afin d'obtenir un poste de Pr.Ag
> ou en CPGE.
Pour un poste PRAG, tu sais si on a besoin d'un M2R ? et tu comptes faire le M2R en parallèle, ou prendre une année ?
Tu peux dire à ta collègue qu'elle peut être sure que son stage sera validé. Si ce n'était pas le cas, avec 3 heures sup, qu'elle n'hésite pas à planter son recteur devant le TA, en référé.
e.v.
Elle pourra arguer
- que l'administration a fait pression sur elle pour qu'elle prenne ces heures supplémentaires.
- qu'elle n'a pas pu bénéficier de conditions sereines pour effectuer son stage.
Il est absolument ahurissant que l'administration impose des heures supplémentaires à un stagiaire, même si dans la pratique elle ne fait que les proposer.
Il est même plus que probable que le proviseur (adjoint) qui a marné sur les emplois du temps pendant les vacances se voit informer trois heures et quart avant la rentrée que le poste dix-huit heures eh bien, surprise, c'est un poste quinze heures et que tu peux tout recommencer. La boîte de tranquillisants étant vide, il tente le passage en force et advienne que pourra. Fin du scénario.
Est-il interdit de faire des heures sup pendant l'année de stage ?
En pratique, oui, ta demande de cumul sera refusée si tu veux faire des colles ou autres chantiers en ville, au motif que tu dois te concentrer sur ton stage.
Mais dans le cas présent, c'est la même personne qui signe...
Kafka e.v.