Développement leçon agreg interne

Bonjour,

Je me sers beaucoup du site "dynamaths". Voici le lien pour la leçon sur l'exponentielle de matrices : http://dyna.maths.free.fr/index.php?page=lecon&id=127&table=t&var4=t
Pour chaque leçon, il y a une liste de développements (en pdf en général) avec tout plein de références.

Bonne lecture

Mais sur ce même site, il est précisé que

Je suis candidat-e ; puis-je apporter mes propres livres ? Oui : mais ceux-ci ne doivent comporter ni annotations, ni surlignages et être munis d'un numéro ISBN. Les membres du jury vérifieront au besoin que les ouvrages que vous apportez sont bien conformes aux règles en vigueur; vous n'avez pas à demander d'autorisation préalable. Il n'existe plus de liste de livres interdits.

Je ne vois pas où est le problème ?

Bob morane a écrit:

Je ne vois pas où est le problème ?

Le problème c'est quand même que les candidats ayant suivi la préparation Paris VII auront à leur disposition les polys en usage dans cette préparation qu'ils ont probablement utilisés pendant l'année et que les candidats d'autres préparation n'auront pas à leur disposition les polys de leur préparation qu'ils ont utilisés. De même les candidats seuls qui auraient travaillé plus particulièrement sur des polys sans ISBN ne pourront pas en faire usage.
Pour que tout le monde soit à égalité : soit on autorise tout les poly non annotés soit on n'en autorise aucun. Ou en tout cas si on décide d'autoriser certains polys que ce soit spécifié avant que ne démarre l'année de préparation.

Ok, merci Blueberry. Je n'avais pas compris ça

Et les préparateurs, même s'ils connaissent les polys mentionnés, donnent plutôt des références qu'ils croient accessibles. Qui savait que ces cours allaient être autorisés?

Bonsoir,
on peut penser qu'il y a une inégalité de traitement, si on pense juste.

Si on va par là...

Il y a aussi forte inéquité entre ceux qui ont eu un congé formation et ceux qui n'ont pas eu (malgré parfois 10 demandes consécutives)

Forte inéquité entre les académies, certaines (comme la mienne) n'ayant pas de prépa agreg

Forte inéquité à l'intérieur des académies, entre ceux qui habitent à proximité d'une fac et ceux qui habitent à 2h30 (départements ruraux) et que les contraintes familiales empêchent de faire un saut de temps en temps dans les bibliothèques universitaires...

Bonjour,
effectivement, il y a toujours des petites inégalités (congé de formation, coup de chance, jury mécontent de son repas au bistrot d'à coté, ...). Mais, il ne faut pas se faire d'illusion, le jury sait toujours faire la différence entre le candidat qui a digéré ce qu'il a lu et celui qui se contente de répéter sans réelle compréhension. Il faut donc être combatif et tirer le meilleur de soi même. A la réflexion je ne suis pas sûr qu'il y ait un avantage significatif pour Paris VII et cette discussion n'a plus vraiment d'intérêt.

Bonne journée à tous.

Bonjour,

Je suis responsable de la préparation à l'agrégation externe à Nancy et j'interviens dans la préparation à l'université de Lorraine.
Ma collègue qui est en charge de l'enseignement des probas dans la préparation l'agrégation interne a recommandé à nos étudiants l'ouvrage de Chafai. Les habitués du forum auront noté que je l'ai déjà donné en référence, en spécifiant qu'on avait droit de l'utiliser à l'agreg.

Ce qui me gêne dans cette histoire, ce n'est pas que ces polys soient autorisés, mais qu'il y ait besoin d'une autorisation préalable dont on ne sait pas trop comment elle est donnée, alors que dans le passé, toute version imprimée (même à la main) d'un ouvrage ayant un ISBN était autorisée. Je comprends bien que c'est un peu plus difficile de vérifier qu'il n'y a pas triche, mais globalement, ça me semblerait plus juste et plus intelligent.

Parce que finalement, si on se place du point de vue de l'auteur, le bilan c'est que si je décide de publier chez un éditeur commercial (même peu diffusé), la valeur par défaut, c'est l'autorisation, alors que si j'en fais don à la collectivité, la valeur par défaut, c'est l'interdiction. Un peu bizarre, non ?

Ceci dit, c'est très bien que le jury de l'agreg interne fasse la promotion d'ouvrages gratuits.

Bonjour,
Je profite de ce fil pour dénoncer une autre inégalité dont j'ai été victime mais qui heureusement ne m'a pas empêché d'être reçu.
Le nombre d'exemplaires de certains livres sont insuffisants. Si bien que si vous êtes la 4ième fournée à faire votre préparation, vous n'aurez pas le livre que vous souhaitez.

Emmanuel

Bonjour.

Je sais que les livres personnels annotés à l'oral sont interdits et je n'ai nullement l'intention de m'en servir pour frauder de quelque manière que ce soit car lorsque l'on est déjà en fonction (ce qui est souvent le cas à l'interne), ça peut coûter très très cher : outre le fait d'être éliminé du concours, on risque la radiation de l'Éducation nationale (c'est arrivé il y a quelques années à un candidat qui avait utilisé les documents du CNED me semble-t-il). Seulement voilà, en révisant tranquillement, je suis tombé sur un de mes bouquins qui comportait une jolie annotation (un truc à compléter dans la solution d'un exo) et j'avais totalement oublié que j'avais annoté ce livre il y a plus de 10 ans. Non, non, vraiment, je ne m'en souvenais plus.

J'ai quelques bouquins annotés et je vais squizzer les annotations (enfin j'espère ne pas en oublier) mais que peut-il se passer si l'un des livres est quand même annoté et que je suis contrôlé ? Puis-je plaider la bonne foi et cesser sur le champ d'utiliser le livre (ce qui est un minimum bien entendu) ? Puis-je être éliminé du concours (probable et gênant) ? Risqué-je la radiation des cadres (possible et TRÈS gênant) ?

Puis-je faire volontairement contrôler ceux de mes bouquins à propos desquels j'ai un doute pour bien montrer que je n'ai rien à cacher et que tout livre annoté en ma possession ne serait qu'une simple erreur de ma part ? L'an dernier, j'ai voulu utiliser un livre dont je me souvenais plus s'il était annoté ou non et j'ai demandé à l'un des surveillants de contrôler le livre à ma place. Il l'a fait et m'a dit « Non, c'est bon » mais en fait il y avait quand même des notes en marge (qui n'aurait servi strictement à rien pour l'épreuve mais je ne suis pas sûr que le jury s'embarasse de ce genre de considérations : une annotation, c'est une annotation).

Là, j'avoue que je flippe un peu parce que je ne veux réellement pas d'ennui.

Le témoignage de aeiouy est un peu rassurant, mais ne donne aucune certitude. Il faudrait connaître personnellement le président du jury. Un témoignage de seconde main sur ce qu'a pu dire un surveillant anonyme il y a un an est sans valeur devant un tribunal administratif.
Depuis que je suis au courant de l'affaire Martin Nolot, j'ai cessé de croire à un certain nombre de choses sur notre grande maison. Heureusement, il a finalement gagné en appel, mais ça a pris quelques années...
Je comprends que tu aies peur. Cependant, le plus vraisemblable est quand même que tu ne laisseras pas d'annotations et que si jamais tu en laissais, tu tomberais sur quelqu'un de compréhensif.
Bien sûr, le contraire peut arriver, mais on peut aussi se faire renverser par une voiture en chemin.

Nolot a été dénoncé (je me demande si la personne qui a fait ça vit depuis avec la conscience tranquille) et dans son cas il avait utilisé un livre interdit.

La plupart des livres des candidats étant achetés d'occasion (et souvent à l'arrache), ce doit être bourré d'annotations en tout genre, sans pour autant que l'on puisse parler de triche.

Rombaldi écrivait:

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> ce qui me dérange c'est que cette annonce
> soit faite peu de temps avant les épreuves
> orales (il n'y a rien sur le rapport de jury
> 2013),


Il n'y a en effet rien sur le rapport de jury 2013 sur ce sujet ou sur autre chose...:-S

Emmanuel

D'après mon expérience (je suis allé à l'oral un certain nombre de fois), non, tu ne peux pas sauf peut-être pour des détails purement calculatoires (genre trois systèmes linéaires à résoudre : t'en fais un et puis je pense que le jury te laissera regarder tes notes pour donner les résultats si tu le demandes et que tu n'abuses pas).

Il m'est arrivé que le jury me propose de lui-même de regarder mes notes car j'ai eu un trou de mémoire (mais alors le vrai de vrai ; j'avais bien préparé et compris mon développement une heure plus tôt) et quand ils m'ont vu devenir tout blanc avec le front en sueur, ils se sont montrés cléments. Malgré cela, je n'ai pas pu reprendre. Cette année-là, la première où je suis allé à l'oral, c'était l'externe et j'ai queuté à 1,5 point sur 100.

De ce que mes profs m'ont dit (je fais une prépa agreg cette année), le jury peut t'autoriser à regarder tes notes (mais il faut lui demander avant !). Par contre, cela se ressent sur la note ...

Ce qui serait bien, ce serait d'avoir une idée de la pondération des critères :

- Contenu de la leçon (la rigueur de la présentation, les exemples...)
- Le développement (y a-t-il une notion d'intérêt d'un point de vue mathématique ?)
- Les questions (dans quelle mesure les réponses ou absences de réponses avantagent ou pénalisent le candidat ?)

Je pense que le coup de l’ISBN, c’est pour interdire la compilation personnelle.

nicolas.patrois écrivait: a écrit:

Je pense que le coup de l’ISBN, c’est pour interdire la compilation personnelle.

Rien n'empêche de publier ses notes personnelles, grâce à des éditeurs "à la demande" comme publibook (ils acceptent tout, et publient à la demande).

L'explication qu'on m'a donné autrefois est que c'est dans un but d'équité : si j'ai droit à certains documents, tout le monde y a droit.


@Lepingouin : je suis bien d'accord, inutile de provoquer inutilement le jury. Mais dans une situation comme celle de ce prof, je pense que c'est une bonne idée d'arguer que ce n'est peut-être pas vraiment interdit. Les rapports de jury datant de l'affaire en question ne mentionnait pas cet interdit, est-ce que ce cas aurait fait évoluer les rapports ?