agrégation interne oral

Pendant notre formation proposée par le rectorat, j'ai vu des candidats présenter des leçons de très belle facture. Mais ça n'empêchait pas de les voir parfois buter sur des notions qui me paraissaient hyper simples. Et pendant les oraux blancs qu'ils ont passé début avril (dans les conditions de l'épreuve), je les trouvais encore plus hésitants ! Je n'ose imaginer dans quel état ils pouvaient être aux oraux ! Quoi qu'il en soit, ils sont admis !

Ca vaut le coup de commencer à réviser l'agreg interne sachant qu'on vient juste d'être admis au CAPES ?

Sauf qu'il me semble difficile de commencer à enseigner tout en préparant l'agrégation interne.

En TS non plus ...

Oh, je vous rassure, j'ai été stagiaire donc je comprends parfaitement. C'est vrai que c'est difficile de tout conjuguer. Les idées de pi (se garder quelques heures seulement par semaine, passer l'externe) sont de très bonnes idées à mon avis. Il m'est même arriver d'être admissible avec une moyenne sur les 2 écrits en ayant, soyons clairs, rien foutu de l'année. Comme j'avais rien br***, je me suis fait étendre à l'oral mais ça maintient de faire des choses.

Maintenant, tu peux aussi traiter des sujets d'écrits en répartissant le boulot sur plusieurs semaines. Si tu ne passes pas les épreuves, tu t'en fous de mettre 3 ou 4 semaines à boucler entièrement un problème d'écrit et ça te « maintient ». Ça ne prépare pas à l'oral mais ça entretient les connaissances.

Demander un report de stage, oh que oui c'est possible mais je ne sais plus sous quelles conditions exactement. Je crois que d'est écrit quelque part là-dedans : règles d'affectation des stagiares.

@ Aglaé
Je crois que l'on fait un peu plus d'équa diff et d'intégration et TS qu'en 6e... Moins qu'il y a quelques années puisque l'intégration par parties n'est plus attendu du programme (sans pour autant être hors programme). Mais je pense qu'en seigner en lycée apporte une aide significative pour passer l'agreg'. Ça ne fait pas tout mais ça aide. ;-)

Alors les inspectiopns déjà, t'en auras une l'année prochaine et après, ils vont pas venir tous les jours. Réviser sur 5 ans, c'est pas facile mais ce que je te conseille de faire, c'est de te maintenir un petit niveau. Si tu oublies tout, au bout de 5 ans, il y aura des choses qui reviendront mais ce sera plus dur.

Pour ton boulot de prof, t'as peur et c'est normal. Si tu restes sur le même type d'établissement plusieurs années de suite, les habitudes viendront assez rapidement. L'IUFM ou l'ESPE enfin le machin quoi va te dire que tu dois passer du temps à préparer tes cours, qu'il faut tout remanier et t'adapter aux élèves machin tout ça mais Pythagore en 4^e, ça reste Pythagore en 4^e : t'as le théorème « direct », la réciproque et la contraposée (moi, j'utilise le terme : il n'est pas hors-programme et même s'il l'était, rien à br***). Tu peux changer des choses d'une année sur l'autre mais tu ne transformeras pas tout en profondeur. Tu vas donc en ch*** l'année prochaine (dur mais normal : on y est tous passé) et la deuxième année aussi ; à ta troisième année, ce sera un peu moins lourd (j'ai pas dit « vacances » non plus) et quatrième année, tu seras rôdé et bien plus à l'aise. Après il y a aussi le hasard des affectations et mutations et là, personne ne peut rien te dire d'autre que TIENS LE COUP. Ne te mets pas la rate au court-bouillon avant, ça sert à rien. Accroche-toi, ça vaut le coup : tu prendras des coups durs dans la gueule dans ce métier mais t'auras aussi des sacrées suprises bien agréables avec des mômes reconnaissants (c'est rare mais ça existe, si, si !).

« J'ai peur de perdre la motivation à passer l'agreg durant ces 5 années » : tu repenseras à moi quand tu seras en salle de profs et que tous les vieux cons comme moi professeurs plus expérimentés te diront d'y aller avant de tout perdre et pendant que t'as encore des restes.

Depuis 1 semaine 1/2, oui.

Tout à fait d'accord avec pi, même si j'ai la chance de ne pas avoir d'enfants... Hein, quoi ? Mais si j'aime les enfants... Bien cuits avec un peu de sel, c'est très bon.

Je me suis aperçu d'un truc : quand on est étudiant, on arrive parfois à bosser avec un rythme de taré (surtout quand on est encore chez maman et quon met juste les pieds sous la table). Se remettre à bosser au même rythme quand t'as 10 ans d'ancienneté, c'est épouvantable. Des gars y arrivent mais c'est vraiment hard.

ev a écrit:

Tu n'as pas honte ?

Faut-il vraiment que je réponde ? :-)